Roman assez jubilatoire et délirant qui part d'une idée très originale. Bernie Karp, adolescent américain découvre en 1999, dans le congélateur familial, le corps d'un rabbin congelé et conservé depuis 1889. Suite à une coupure de courant, le rabbin revient à la vie et se retrouve plongé dans le 20 ème siècle.
Le récit alterne entre des chapîtres consacrés à la Pologne et la culture juive au 19 ème siècle et des chapîtres évoquant la société capitaliste et le monde du 20 ème siècle avec la société de consommation, l'importance de la téléréalité... Au début j'ai aimé mais c'est vraiment trop long et il faut s'accrocher car l'auteur emploie beaucoup de mots yiddish pour lesquels il faut consulter un glossaire à la fin de l'ouvrage.
ça ressemble un peu à du Arto Paasilina pour le côté burlesque. Pas mal mais sans plus.
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Un rabbin se retrouve prisonnier dans un bloc de glace. Lourd fardeau qui deviendra malédiction ou porte-bonheur et prédestinera la vie de chaque membre d'une famille.
Le rythme est soutenu entre les diverses époques et lieux et parfois on risque de déraper comme les personnages de ce roman.
Plusieurs fois je me suis demandée si je devais terminer ce livre et puis je suis allée au bout...mais je n'aurais peut-etre pas du car j'ai trouvé la fin très déçevante.
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De grosses longueurs, un style moyen, j'ai passé un bon moment grâce à l'humour de l'auteur, aux rebondissements invraisemblables des aventures des protagonistes et de l'érudition au sujet des "coutumes" juives, mais quelque chose m'a vraiment dérangée dans le style (ou la traduction?)
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"Planté devant le congélateur, Bernie actionna lentement la poignée chromée qui fermait le couvercle. Ce dernier s’ouvrit brusquement et, dans une volée de steaks et de filets ramollis, un vieillard trempé surgit, tel un diable à ressort archaïque, vêtu d’un chapeau en fourrure qui puait comme une bête écrasée sur la route. » Le rabbin avait l’habitude de méditer au bord d’un certain étang, plongé dans une profonde transe mystique. Un jour de 1889, les eaux en crue l’engloutirent et, l’hiver suivant, les villageois médusés le retrouvèrent pris dans la glace. Ainsi débutent les aventures épiques du rabbin congelé paru aux editions Autrement
Ce roman est inclassable. Nous suivons le corps congelé du rabbin, confié de génération en génération -en héritage- à une famille juive haute en couleurs : des pogroms d'Europe de l'Est au New-York d'aujourd'hui, en passant par la Palestine avant la création de l'Etat d'Israël. Mais ce livre n'est pas qu'une saga drôle et instructive, c'est aussi une critique de la marchandisation de la religion et de la recherche du bonheur de nos contemporains. Cet opus ( 540 pages) livre aussi une masse de connaissances sur le judaïsme, le folklore yiddish et la kabbale. Enfin, c'est un roman d'aventure doublée d'une analyse sarcastique de la société américaine.
Steven Stern nous livre cette improbable et originale histoire avec ironie et sagesse. Ça vous dit une dose de lecture loufoque?
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Complétement barré !
Beaucoup d'humour et une satire de la société de consommation (américaine) bien sentie
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Livre sympathique et très bien écrit. Une histoire de famille hors normes comme le titre nous le promet. Des personnages forts, bien pensés, et plein de charisme !
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Pour un juif 'yiddhisant' , c'est un vrai bonheur.; et du reste, décongeler le rabin, c'est se retourner en arrière et faire face, certes avec mélancolie, à notre mémoire enfouie, nous juifs de la mittel europa. Mais pour le lecteur lamda, ignorant de nos péripéties, cette page d'histoire, à la façon d'un Isaac Bashevi Singer, va-t-elle aider à mieux nous comprendre?
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