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Citations de Sue Monk Kidd (102)


J'avais envie de lui dire: " Je vous aime , moi aussi . Je vous aime tous." C'est monté en moi ,telle une colonne de vent, mais arrivé à ma bouche, cela n'avait pas de voix , pas de mots . Juste des tonnes d'air et de manque .
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Ce soir là dans la maison du miel , quand j'ai fermé les yeux, le bourdonnement des abeilles m'a traversé le corps. A traversé toute la terre. Le plus vieux son du monde. Celui d'âmes qui s'envolent.
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Tout à coup, j'ai eu une révélation : il n'y a rien que du mystère dans le monde , et il brille, caché derrière la toile de nos pauvres journées tristes, et nous ne le savons même pas .
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Les gens qui pensent qu'il n'y a rien de pire que la mort ne comprennent rien a la vie.
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"Cela demande tant d'énergie de tenir les choses à distance."
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Jusque-là je croyais que le fait que les Blancs et les Noirs s’entendent devait être le principal objectif. Par la suite, j’ai décidé que le mieux serait que tout le monde soit sans couleur.
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Lily, je t’aime plus que n’importe quelle fille que j’ai connue, mais il faut que tu comprennes que certains seraient prêts à tuer des garçons comme moi rien que parce qu’ils regardent des filles comme toi.
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Chaque fois que la rumeur courait qu’un groupe de Nègres allait venir communier avec nous le dimanche matin, les diacres faisaient barrage sur le perron pour les repousser. Nous les aimions dans le Seigneur, disait le révérend Gerald, mais ils avaient leurs endroits à eux.
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Les abeilles sont arrivées l’été 1964, l’été de mes quatorze ans, l’été où ma vie s’est placée sur une orbite entièrement nouvelle – et, quand je dis entièrement nouvelle, je n’exagère pas. Avec le recul, je serais tentée de dire que les abeilles m’ont été envoyées. Qu’elles me sont apparues comme l’ange Gabriel à la Vierge Marie, déclenchant une suite d’événements que je n’aurais jamais crue possible.
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La vérité, dit-elle, c’est qu’on doit chasser l’ambition hors de toutes les filles, pour leur bien. Tu es exceptionnelle dans ta détermination à lutter contre ce qui est inévitable. Tu as résisté et on en est arrivé là, tu te retrouves cassée comme on casse un cheval. »
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Il n’y a pas un chagrin au monde qui ne désire la présence d’un témoin bienveillant.
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Mauma était partie aussi sûr que je suis assise ici et je pouvais rien faire sauf arpenter la cour pour essayer de canaliser mon chagrin. La triste vérité, c’est qu’on peut marcher à s’en coller des ampoules aux pieds, marcher jusqu’à l’avènement du royaume de Dieu et jamais on réussira à surmonter sa peine.
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Demeurer silencieux devant le mal est en soi une forme de mal.
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Un enfant aussi encombrant que moi, cela exigeait une explication. Mon père suggérait que, alors que Dieu était occupé à me tricoter dans le ventre de ma mère, Il avait été distrait et, par erreur, m’avait dotée des talents destinés à quelque malheureux petit garçon.
(...)
Ma mère croyait que la faute en revenait à Lilith, un démon avec les serres d’un hibou et les ailes d’un charognard, toujours à la recherche de nouveau-nés à tuer, ou, dans mon cas, à souiller de tendances contre nature.
(...)
À force, les histoires de mes parents avaient fait leur chemin dans la chair de ma chair et les os de mes os. Il ne m’était jamais venu à l’idée que mes talents aient pu être voulus, que Dieu avait bel et bien eu l’intention de m’accorder ces bienfaits. À moi Ana, une fille avec de turbulentes boucles noires et des yeux de la couleur des nuages chargés de pluie.
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Jusqu’à ce moment, je m’étais considérée simplement comme quelqu’un d’étrange — une bizarrerie de la nature. Une exception. Une malédiction. Je savais lire et écrire depuis belle lurette et je possédais des aptitudes sortant de l’ordinaire pour mettre les mots en histoires, déchiffrer les langues et les textes, percevoir les sens cachés, avoir en tête des idées contradictoires sans que cela crée en moi le moindre conflit.
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A écouter les rabbins, on aurait pu croire que les seuls personnages dignes d'être cités dans toute l'histoire, c'était Abraham, Isaacs, Jacob et Joseph...David, Saul et Salomon...Moïse, Moïse, Moïse. Quand j'avais enfin pu lire les Écritures par moi-même, j'avais découvert (et voilà !) qu'il y avait des femmes.
Être ignorées, être oubliées, c'était la pire des tristesses. Je fis alors le serment de consigner leurs exploits et de louer leurs succès, sans souci de leur importance
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Il n'y avait rien de blanc chez Zachary Lincoln Taylor. Même le blanc de ses yeux ne l'était pas vraiment. Il avait les épaules larges, une taille fine, une brosse courte comme la plupart des jeunes Noirs, et surtout un visage qui me fascinait. S'il était choqué de découvrir que j'étais blanche, moi je l'étais de découvrir qu'il était beau
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«Pour qui tu te prends ? Pour Julius Shakespeare ?»
Le pauvre croyait sincèrement que c'était le prénom de Shakespeare, et si vous estimez que j'aurais dû rectifier, vous ne connaissez rien à l'art de la survie.
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- Comment se fait-il que vous ayez peint votre maison en rose alors que votre couleur préférée est le bleu ?
Elle a ri .
-C’est à cause de May. Elle m’accompagnait le jour où je suis allée choisir la couleur au magasin. Je m’apprêtais à opter pour un ton caramel, quand May est tombée en arrêt devant un échantillon de rose des Caraïbes .Il lui donnait envie de danser le flamenco.J’ai rarement vu couleur de plus mauvais goût, cela va faire jaser toute la ville ,me suis-je dit, mais si cela rend May de bonne humeur, il faut la prendre.
- Et moi qui croyais que vous aimiez le rose.
Elle a rit de nouveau.
- Tu sais Lily, certaines choses ne sont pas si importantes que ça. Comme la couleur d’une maison. Quelle place cela tient-il dans toute une vie ? En revanche donner le moral à quelqu’un...ça, c’est important.
….
Et, ça ,c’est dur, Lily. J’ai beau aimer May de tout mon cœur, j’ai quand même eu du mal à opter pour ce rose des Caraïbes . Le plus dur dans la vie est de choisir ce qui compte.
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Et en fait, Lily, c'est le seul objectif digne d'être poursuivi dans une vie. Non seulement aimer - mais persister à aimer.
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