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Critiques de Susan Hill (257)
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Meurtres à Lafferton

Excellent ! Tout y est : une bonne trame, des personnages intéressants , attachants et qu'on a envie de retrouver, du suspens jusqu'aux dernières pages !
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La dame en noir

Je voulais regarder le film et comme j'ai appris qu'il y avait un livre, je me suis dit "commençons par le livre".

J'espère que j'apprécierai plus le film que le livre.



Cela se lit plutôt bien mais je n'ai pas réussi à entrer dans l'atmosphère de l'histoire. Pour moi, une histoire d'épouvante doit surprendre et là, le narrateur a gâché son effet en disant à plusieurs reprises comme il a eu peur, comme il a eu du mal à s'en remettre et tous ces gens qui restent mutiques sur le manoir. J'ai trouvé que cela en faisait trop. Bref, je n'ai pas eu peur, ni ai même frémi à la lecture du bouquin.



Quant au personnage principal, j'ai trouvé que son comportement changeait trop vite passant du jeune homme rationnel et consciencieux qui veut vite faire son travail au gars rêveur puis apeuré. Par exemple, il arrive au manoir pour la première fois quand l'après-midi est bien entamée alors qu'il désirait s'y rendre depuis le matin, a deux heures pour trier les papiers mais commence par se promener. Puis ensuite, travaille vaguement puis décide de rentrer à pied sans attendre son cocher alors qu'il ne connaît pas la région, qu'il y a des marais traitres et que la nuit va tomber. C'est rationnel, ça?



Souvent son comportement m'a fait penser à celui d'un adolescent ou une adolescente de film d'horreur plutôt qu'à celui d'un homme de 23 ans, responsable et capable. Il a entendu et vu des apparitions et elles n'ont même pas été agressives envers lui et il est dans tous ses états. D'ailleurs, lui-même l'avoue à un moment, qu'il ne se reconnaît plus lui-même. Et bien, moi, il ne m'a pas convaincue.

Par contre la fin de son histoire justifie bien le fait qu'il n'aime vraiment pas les histoires de fantômes.



En résumé, une lecture plaisante mais l'auteur n'a pas réussi, pour moi, à créer l'atmosphère que j'attendais malgré (à cause de) tous les éléments attendus : l'apparition au cimetière, la réputation du manoir, son isolement, le marais, le brouillard, le personnage qui se retrouve seul...

En fait, tous les éléments d'un bon roman gothique du 19ème siècle.



Malheureusement, comme je ne suis pas une lectrice de cette époque, j'ai bien aimé l'ambiance et les ingrédients mais sans plus.
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La main de la nuit

Mon premier roman de Susan Hill, et certainement pas le dernier.



Frustrée de ne pas pouvoir acheter La dame en noir, (mais quand vont-ils enfin se décider à le rééditer ?!), c'est sans hésitation que j'ai acheté La main de la nuit. Premier livre de la romancière a avoir rejoint ma bibliothèque, j'espère que beaucoup d'autres viendront s'ajouter à la collection.



Susan Hill est avant tout connue pour ses romans à suspense ou ses polars. Elle renoue ainsi avec le style gothique et fantastique, mouvance littéraire très en vogue à la fin du XIXème siècle popularisée notamment par la romancière Ann Raddcliffe ou encore par Henry James avec le Tour d'écrou.



La main de la nuit est un court roman qui s'articule autour du thème de l'apparition spectrale. L'on se doute que comme dans toute histoire de fantômes, le revenant n'est pas là par hasard et souhaite accomplir une dernière volonté avant de trouver la paix éternelle. Et comme on parle avant tout de littérature à suspense, ce spectre est une entité dont il faut se méfier et qui représente le danger.

Je ne peux pas dire que j'ai eu peur ou même frissonné pendant ma lecture, mais j'ai passé un assez bon moment. Je reste un peu sur une impression d'inachevé, même si je peux comprendre que c'est typiquement le genre de récit qui joue sur les incertitudes et les questions restées réponses. Je n'arrive pas à me dire que j'ai déjà fini le livre, dans lequel il ne se passe finalement pas grand chose. le côté voyage et dépaysement aurait pu être un peu plus exploité. Car en effet, le protagoniste est antiquaire spécialisé en livres, et se déplace énormément à l'étranger. Il vient même jusqu'en France, dans un monastère. Mais là encore, le passage est assez court et ne représente qu'une infime partie du livre. Ce qui est dommage car c'est un lieu que j'aurais imaginé propice au mysticisme et aux phénomènes surnaturels. La campagne anglaise est également très peu représentée. Finalement, tout ou presque se passe dans l'esprit du narrateur. En outre, j'aurais vraiment aimé en savoir plus sur les aspects divers et variés de son métier qui me semble vraiment passionnant. Je pense que l'auteur n'a pas choisi ce métier au hasard, et que cela constitue une raison de plus pour les amoureux(ses) des livres de se plonger dans cette histoire. Hélas, tout reste définitivement trop en surface. En bref, beaucoup de bonnes idées qui auraient mérité d'être étoffées pour rendre ce livre inoubliable.



Quelques petits bémols donc pour cette lecture mais rien de bien méchant. C'est un livre qui m'a marquée à sa façon et que je conseillerais certainement autour de moi.

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La main de la nuit

Adam Snow est un marchand de livres anciens , qui débarque , alors qu'il est perdu , dans le parc d'un manoir. Et là, une main d'enfant prend la sienne, le problème , c'est que l'enfant est invisible....

Autant le dire tout de suite , je n'ai pas "accroché" à ce livre , le trouvant trop proche de son précédant "La dame en noir" (adapté au cinéma, avec Daniel Radcliffe).Certes ce roman gothique réussit à nous mettre mal à l'aise, mais le suspens n'est pas terrible, et la façon d'écrire souvent assez "cliché"

Dans le même style, je préfére les nouvelles d'Edgar Allan Poe.

Je recommande plutôt, du même auteur sa série policière ayant comme personnage principal et récurrent , le commissaire Simon Serrailler.
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La main de la nuit

J'avais découvert l'univers de cet auteur au travers de La Dame en noir qui avait été pour moi une déception. J'ai décidé de renouer avec Susan Hill et même si mon avis n'est pas le plus élogieux qui soit, j'ai trouvé cette lecture agréable.



Le point fort des romans de Susan Hill c'est l'écriture qui installe progressivement une ambiance gothique, sombre et fascinante. La traduction de Pierre Brévignon fait d'ailleurs honneur à ce style qui est indéniablement de grande qualité.



Cependant ce genre littéraire - gothique - a déjà un grand maitre à mes yeux : Edgar Allan Poe, alors quand on se lance dans cette atmosphère oppressante il faut la tenir jusqu'au bout et notamment avec une fin à la hauteur. Je pense que c'est ce point qui me pose problème à chaque fois dans ses romans.



En effet si l'ambiance est parfaite, si les descriptions -parfois à outrance- sont sublimes, il n'en reste pas moins que la fin est prévisible et manque de panache.



Après j'ai adoré le personnage central, son rapport avec le monde du livre m'a beaucoup touché et je pense qu'il aurait fallu faire un lien plus étroit entre ce mystère omniprésent et la passion du livre rare. J'ai aussi aimé me promener dans la belle bibliothèque du monastère. Ainsi j'ai préféré tout l'aspect en dehors de l'enquête elle-même ce qui n'est pas forcément le but d'un tel roman.



En définitive, un roman de qualité mais dont la fin reste légèrement décevante, le troisième livre que je lirai de Susan Hill sera t-il le bon ?
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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La dame en noir

Susan Hill est née à Scarborough, en Angleterre, en 1942. Ecrivain pour enfants, auteur dramatique, elle a écrit de nombreux romans policiers, dont Au risque des ténèbres et La mort a ses habitudes (Robert Laffont, 2007 et 2009). Lauréate de prix littéraires, dont le Whitbread et le Somerset Maugham Award, elle démontre avec ce conte fantastique la variété de ses talents.



Publié en 1983, La dame en noir est un conte fantastique terrifiant qui n'est pas sans rappeler certaines nouvelles classiques d'Edgar Poe. L'histoire de Susan Hill, oppressante et effroyable à souhait, suit les codes de la littérature fantastique classique. Les événements paranormaux qui s'y déroulent sont suggérés plutôt que décrits, ce qui ne manque pas de provoquer chez le lecteur un sentiment diffus de danger et de menace absolument glaçant !



Inexplicables, intangibles, les périls auxquels le jeune Arthur Kipps est exposé sont impossibles à prouver et c'est précisément ce qui les rend si troublants aux yeux du lecteur. Le récit de Susan Hill est si chargé de tension que le lecteur, habité par un étrange mélange de crainte, de doute et d'excitation, se retrouve dans l'incapacité totale de démêler l'écheveau de ses pensées et de ses émotions. C'est terrifiant !



Les lieux, pourtant, ont cette beauté sauvage insolite et captivante qu'on ne trouve nulle part ailleurs qu'en Angleterre...



«Ils étaient bien là, ces immenses marais engageants, scintillants et parcourus de reflets argentés, avec pour toile de fond le ciel clair qui rejoignait à l'horizon les eaux de l'estuaire, d'où provenait un souffle de brise chargé de sel. »



Il y règne une telle atmosphère de silence et de mystère qu'on ne peut que tomber sous le charme si particulier de ces paysages perpétuellement nimbés de brume ! Il a beau planer une étrange malédiction sur le petit village de Crythin Gifford, le lecteur ne peut s'empêcher de ressentir l'immense pouvoir d'attraction qu'exercent ces lieux presque empreints de magie. D'une certaine façon, les marais de Crythin Gifford éveillent un écho, stimulent l'imagination et la curiosité du lecteur. Envoûté par la plume lyrique de Susan Hill, c'est bien innocemment que l'on se laisse porter par un suspense d'une exceptionnelle intensité... jusqu'à la claque finale, un dénouement à couper le souffle !



Bien que servi par une intrigue ultra classique, le roman de Susan Hill parvient à captiver et à glacer littéralement le sang du lecteur grâce à son atmosphère et sa froideur terribles. Il se dégage de ces 200 pages une impression étouffante de haine et de malveillance infinie, une présence à la fois malfaisante, consumée par un chagrin indicible. Cette rhétorique de l'épouvante et cette imagerie gothique se durcissent crescendo, presque à l'insu du lecteur, jusqu'à atteindre un dénouement brutal, d'une logique implacable.



«Ils m'ont réclamé une histoire. Je l'ai narrée. Il suffit.»



Dans la lignée des grands classiques et des thrillers surnaturels sophistiqués, La dame en noir mise sur une atmosphère envoûtante et des décors inquiétants pour raconter un terrible drame humain. Une histoire de fantôme old school qui n'en demeure pas moins efficace et séduit le lecteur grâce à sa profondeur psychologique et son dénouement audacieux.
Lien : http://histoiredusoir.canalb..
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La dame en noir

La veille de Noël, au coin du feu, la famille d’Arthur Kipps tente de se faire peur en se racontant des histoires de fantômes. Quand vient le tour d’Arthur, il se crispe et quitte brutalement la pièce. Et ce n’est pas faute de connaître une histoire à raconter : » Ils m’avaient reproché d’être un rabat-joie pour m’inciter à raconter l’histoire de fantômes que je devais forcément connaître, comme tout un chacun. Et ils avaient raison : je connaissais une histoire, une histoire véridique, mêlant l’obsession et le mal, la peur et l’incompréhension, l’horreur et la tragédie. Mais en aucun cas il ne s’agissait d’un récit à narrer pour le simple plaisir de se divertir au coin du feu le soir du réveillon. » C’est cette histoire qu’Arthur décide de coucher sur le papier afin de l’exorciser.



Jeune notaire, il fut envoyé à Crythin Gifford pour régler la succession de Mrs Drablow. Arthur a pour mission de trier tous les papiers laissés par la défunte dans son manoir du Marais. Après un long voyage, Arthur découvre la typographie du lieu : le manoir se trouve sur une presqu’île extrêmement isolée du reste du village. L’endroit est sinistre. Pire, lors de l’enterrement de Mrs Drablow, Arthur voit une dame en noir au visage inquiétant et ravagé. Qui est cette dame en noir ?



Susan Hill a écrit un roman gothique classique, hommage à ceux de W. Wilkie Collins ou Mary Elizabeth Braddon. Elle sait créer une atmosphère propice à l’angoisse. Le manoir de Mrs Drablow est bordé de marais, coupé du monde dès que la mer monte. La brume marine envahit très subitement les lieux : « En me retournant, je fus surpris de constater que le manoir avait disparu, effacé non par les ombres du crépuscule mais par un épais brouillard marin qui déferlait sur les marais et enveloppait tout : moi, la maison dans mon dos, l’extrémité de la chaussée et la campagne à l’horizon. » Le lieu est particulièrement propice à l’apparition de fantômes, de cris inquiétants au milieu des sables mouvants.



La fin de l’histoire d’Arthur Kipps n’est pas vraiment renversante, on devine assez vite comment cela va s’achever. Malgré cela, Susan Hill arrive à tenir son lecteur en haleine. L’inquiétude monte au fil des pages avec des pics de tension comme par exemple lorsque Arthur pénètre dans la nursery pour la première fois. Il est évident que le héros n’est pas un froussard, à sa place je ne serais jamais rentrée dans cette pièce et serais restée sous les couvertures ! Il faut également souligner la sobriété de Susan Hill qui n’en rajoute pas dans les effets effrayants. La suggestion est de mise et je lui en sais gré. D’ailleurs le roman est assez court et s’achève sur la révélation du drame vécu par Arthur. Pas besoin d’en rajouter, le lecteur reste sur l’effroi de l’évènement.



Rien de révolutionnaire dans ce roman à l’ambiance gothico-victorienne mais il ne faut pas bouder son plaisir. « La dame en noir » est un divertissement agréable dont l’intrigue est bien menée et où l’angoisse est véritablement palpable.
Lien : http://plaisirsacultiver.wor..
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La dame en noir

Après avoir vu l'adaptation ciné de la Dame en Noir par James Watkins, je n'ai eu qu'une envie : lire le roman de Susan Hill !



Je ne me suis pas jetée sur le livre tout de suite, je voulais me sortir le film de l'esprit et je pensais n'attaquer ma lecture que dans quelques mois. Mais la magnifique couverture du bouquin ne cessait de me faire de l’œil et je n'ai pas réussi à résister bien longtemps.



Le livre de Susan Hill et le film de James Watkins sont très différents : James Watkins a repris les thèmes principaux, se les est approprié et a considérablement amélioré l'intrigue pour nous offrir un bon petit film d'horreur.

Car oui, et c'est surprenant, le livre est moins bon que le film !



Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'avec son histoire de femme tueuse d'enfants, ses portes qui claquent et ses hurlements dans le brouillard, le film de James Watkins a de quoi mettre les chocottes. Ce n'est pas le cas du roman de Susan Hill.



Le gros problème du livre, c'est qu'il ne sait pas instaurer un climat de peur propre au genre. La mise en place de l'intrigue est un peu molle, la description des phénomènes étranges est trop lisse et Arthur Kipps reste bien trop zen pour que le lecteur soit effrayé. La chose la plus la plus terrifiante dans le livre, c'est la fin.



La Dame en Noir n'est certes pas un grand roman d'horreur mais ce n'est pas non plus une daube. Il relève de la lecture de plage ou de gare, ce qui dans ma bouche - ou plutôt sous mes doigts - n'a rien de péjoratif : c'est un roman léger et divertissant qui se lit sans déplaisir et qui fera trembler celles et ceux qui sont facilement impressionnables et/ou qui n'ont pas vu le film.
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La dame en noir

Je m'attendais à frissonner, mais non j'ai été (un peu) déçue par ce livre...



Tout d'abord, les longues, longues descriptions m'ont lassé, j'ai trouvé qu'elles alourdissaient plus le récit que de nous apporter des informations capitales. Ensuite, ce livre reprend les grandes lignes des gothic novels, j'ai pensé à Northanger Abbey de Jane Austen (qui tourne en dérision ce style), à Jane Eyre et utilise quelques clichés du genre...Je n'ai pas beaucoup sursauté et j'ai deviné le dénouement avant la fin. Quant à la fin, elle m'a laissé un goût de déjà-vu. Bref, c'est une lecture rapide (je l'ai lu en un après-midi) qui ne m'a pas laissé un souvenir mémorable.
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La dame en noir

J'ai particulièrement aimé le style de cet ouvrage. L'auteure nous raconte cette histoire en mettant l'accent sur les paysages, les odeurs et les sentiments. Ce qui confère une ambiance particulière et nous permet d'être complètement immergé dans la triste et effrayante histoire d'Arthur Kipps.

Quelques passages ont réussi à me faire avoir la chair de poule, par contre, le suspens n'était pas vraiment là car j'ai vu récemment le film. Je regrette de ne pas avoir pu profiter à fond de cet aspect. Cependant, tout le reste m'a plu donc, une bonne lecture de plus pour moi!
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La dame en noir

Tout commence par une veillée de Noël familiale où chacun raconte sur un ton badin des histoires de revenants. Arthur Kipps, le patriarche, s'y refuse. Il a visiblement été traumatisé dans sa jeunesse, lorsqu'il était clerc de notaire débutant, et qu'il dut habiter quelques jours le manoir d'une octogénaire décédée, afin de régler sa succession. Il retrace néanmoins cette terrifiante expérience par écrit, dans une lettre destinée à être lue à titre postume.

Et là, lentement, mollement, le lecteur est invité à flirter avec l'au-delà : apparitions d'une femme décharnée, cris de terreur d'un cheval et d'un enfant qui s'enlisent dans les marais, bruits étranges dans une maison, rocking-chair qui se balance seul (cela ne vous rappelle rien ?) - le tout sur fond de brouillard et de hurlements du vent, bien sûr… ceci à répétition.



"Comme c'est bizarre !" me suis-je dit très vaguement en lisant le livre d'un œil et d'un esprit plutôt distraits, attendant un dénouement, certes, mais plus pour passer à une autre lecture, que ferrée par le suspense… Et non, la fin ne m'a ni sortie de ma torpeur, ni effrayée. Bref, vraiment pas pour moi, ce style de livre : même pas peur.



La 4e de couv évoque "un chef d'œuvre de la littérature anglaise". L'ouvrage vient d'être adapté au cinéma. Je ne vois pas comment on peut construire un scénario de 1h30 autour de ce récit dilué, vide, sans surprise, qui ne fait que reprendre laborieusement tous les clichés du genre.
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L'ombre au tableau

Oliver, un ancien étudiant de Cambridge, vient passer quelques jours dans la cité universitaire pour y retrouver Theo, le professeur qui fut son mentor et qui continue à vivre sur le campus malgré son grand âge. Le vieil homme, profitant d'une soirée peu propice aux sorties, va alors lui narrer l'histoire d'un mystérieux tableau représentant une scène de carnaval à Venise. Theo soutient alors que ce tableau a une vie propre et influence tous ceux qui ont affaire à lui et qu'il a des intentions malveillantes …

A mi-chemin entre la nouvelle et ce que les anglo-saxons appellent une novella (c'est une longue nouvelle ou bien un court roman, c'est comme on veut !), cette histoire sous-titrée « une histoire de fantômes » n'a hélas pas encore été traduite en français mais c'est bien dommage. Ce n'est pas ce qui m'a empêchée de la lire mais c'est regrettable que tous ceux qui ne parlent pas anglais ne puissent pas la découvrir ! C'est vraiment une très bonne histoire fantastique, mêlant ambiance étrange et phénomènes inexplicables. Ce n'est pas la première fois que le thème des tableaux ayant des « particularités » extraordinaires a été utilisé dans la littérature : je pense plus particulièrement au roman d'Oscar Wilde « Le portrait de Dorian Gray » et le livre de Graham Masterton « Le portrait du mal » (qui m'a vraiment marquée). Mais malgré cette petite sensation de déjà vu, j'ai beaucoup apprécié l'histoire de Susan Hill, différente des deux titres précédemment cités, ce malgré un thème de base commun. On découvre peu à peu l'histoire terrible de ce tableau et je trouve que le fait que ce soit une scène de carnaval à Venise est vraiment une bonne idée car je trouve que cela crée une ambiance particulière. L'auteure distille petit à petit des infos, de façon à créer une montée en puissance de la peur et c'est très prenant. La fin ne m'a pas franchement surprise mais j'aurais été déçue si elle avait été autre : elle est digne d'un classique du genre et clôture brillamment un excellent petit roman !
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La dame en noir

Publié en 1983, la dame en noir est un roman gothique qui met en place Arthur kipps, notaire dépêché a Crythin Gifford pour organiser la succession de Mme Drablow. La défunte propriétaire du manoir des marais. Sur place fantômes et phénomène paranormaux l attendent ainsi que la dame en noir dont l apparition est de mauvais augure. Le récit bien que plaisant m'a un peu déçu car en réalité on est bien loin de "la plus terrifiante histoire de fantômes de notre époque" promise sur la couverture.

C'était toutefois agréable à lire et bien écrit la plume est travaillée et les détails du paysage très bien décrits.

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La dame en noir

La dame en noir est une histoire de fantôme old school qui m'a pas mal rappelé Dracula. C'est bien écrit, assez glaçant parfois. L'ambiance est super bien installée et on se sent pris dans les brumes du Manoir du marais.

C'est assez court, ça se lit vite.

Le seul reproche que je pourrais faire c'est que l'histoire est sans surprise et qu'on voit venir la fin assez tôt.

Je ne connais pas le film mais je me laisserai bien tenter.
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La dame en noir

J'ai voulu lire ce roman suite à un avis enthousiaste consacré aux histoires qui font peur. J'ai trouvé ce livre assez sympa. L'auteure arrive à créer une ambiance dans le plus pur style gothique et c'est une belle réussite. J'ai aimé l'écriture et l'histoire. Ca reste assez classique mais ça fonctionne bien. Il ne me reste plus qu'à trouve le film.
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La malédiction de Manderley

La suite de Rebecca,le thriller mythique de Rebecca de mornay est une réussite poursuite moi car il conserve les points forts de l'original et evite les longueurs ce qui est appréciable pour une suite.Voys vous regalerez a feuilletet cet ouvrage,ne le ratez pas le suspense vaut le coup.
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La main de la nuit

Bof, très très bof comme lecture ! Un homme, antiquaire spécialisé dans les éditions anciennes, se rend chez l'un de ses clients. Il se perd, arrive sur le chemin de ce qu'il semble être une maison abandonnée. Sort de sa voiture, se rend dans le jardin, et sens dans sa main la main d'un enfant, chaude.... Il restera troublé. Et cette main fantôme ne cessera de le hanter. Seulement, voilà... l'histoire est lente, et pourtant le bouquin ne fait même pas 200 pages. Il ne se passe quasi rien sur plus du 3/4 du livre... Enfin, si, mais qui n'a rien à voir avec cette main. On le suit dans sa recherche d'une première édition folie d'un livre de Shakeapeare.... Bref, j'ai été vite exaspérée par cette lecture....
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La dame en noir

J’aime les histoires de fantômes et les romans gothiques. ça tombe bien, c’est justement la marque de fabrique de Susan Hill.

Un soir de Noël, Arthur Kipps est bouleversé lorsque ses beaux-enfants proposent de raconter des histoires de fantômes. Incapable de raconter son histoire, il décide de la mettre par écrit et nous raconte ses souvenirs. Plusieurs années plus tôt, le jeune notaire londonien, arrive à Crythin Gifford pour assister aux funérailles d’Alice Drablow et régler sa succession. Bien qu’accueillants, les villageois se montrent peu diserts sur le manoir des marais où la vieille dame vivait isolée. Malgré la présence inquiétante d’une dame en noir que personne d’autre ne semble voir et l’atmosphère étrange qui règne au manoir, Arthur Kipps rejette l’idée d’un phénomène surnaturel. Les événements inexpliqués et effrayants se multiplient, il n’est plus possible de nier et Arthur en restera hanté sa vie durant.

Susan Hill nous offre une histoire de fantômes de facture classique mais dans laquelle je me suis facilement laissée prendre. Pas de grands frissons, ni de scènes terrifiantes, c’est avant tout un roman d’atmosphère. L’histoire derrière cette hantise est bien triste, mais la fin du roman, qui nous prend par surprise l’est encore plus.

Pour un soir d’hiver, seul(e) à la maison, le vent hurlant dans les arbres, c’est la lecture parfaite !
Lien : http://tantquilyauradeslivre..
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La dame en noir

Roman gothique dans la plus pure des traditions.

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La malédiction de Manderley

« La malédiction de Manderley », de Suzan Hill : Il y a dans tous les romans de Susan Hill une « atmosphère ». Envoûtante. Qui nous emporte très loin de notre quotidien.

Susan Hill était l’auteure capable d’imaginer une suite à « Rebecca », dans son style British, élégant et classique. L’héroïne sans prénom, à laquelle on s’identifiera facilement, est engluée dans un passé obsédant dont elle peine à s’extirper. Nous la suivons, elle et son mari Max, à travers leurs pérégrinations, couple se souhaitant invisible afin que nul ne les reconnaisse et leur rappelle ce passé angoissant qui se résume en un mot : « Manderley ». Max, révèle la même peu empathique froideur que dans « Rebecca », et l’on reconnaît les autres protagonistes du roman de Daphné du Maurier, rendus crédibles grâce au talent de Suzan Hill. Daphné du Maurier aurait « reconnu » elle aussi les personnages par elle créés, signe du grand talent de l’auteure. Le cadre où évolue le couple est une déclaration d’amour à la nature et à la campagne anglaise, avec, en son cœur, le symbole protecteur d’une demeure rêvée. Des nombreux séjours obligés à l’étranger du couple, on ne retient rien de marquant, hormis (un peu) Venise (ville qui est présente dans d’autres romans de Daphné du Maurier et de Susan Hill et qui exerce chez elles un fort pouvoir de fascination). C’est Istanbul qui est la plus décrite et dont l’héroïne retient un souvenir marquant et émerveillé : elle y apprend, sur un bateau, une nouvelle revigorante et est envoûtée par le spectacle du panorama qui se révèle à elle lorsque le bateau s’approche de la ville et qu’elle aperçoit la découpe des coupoles sur fond de soleil couchant, jusqu’au crépuscule, magique lui-aussi. Une impression que partageront tous ceux qui ont vécus les mêmes instants dans cette ville.

Après une première partie un peu longue, avec sans doute un peu trop de descriptions de la nature, si belle soit-elle, on s’enfonce peu à peu dans cette histoire, dont le rythme devient alors plus soutenu, avec quelques crescendos brutaux : l’irruption du mal, toujours soudaine, au cœur d’une paix mal assurée.

J’ai terminé ce roman en pleine nuit, sans pouvoir arrêter ma lecture, jusqu’à la fin, laquelle m’a un peu dérouté. Les romans de Susan Hill laissent un « après » entêtant. Que vaut la détermination de « maîtriser son destin » face à la fatalité ? Comment vivre heureux avec un sentiment de culpabilité permanent, que l’amour ne peut faire disparaître ? Une suite à cette suite est toujours envisageable. D’accord, mais par Susan Hill !
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