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3.5/5 (sur 18 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Hull , 1967
Biographie :

Âgée de trente-cinq ans, Susanna Jones est née et a grandi dans le Yorkshire.

Passionnée par l'Asie en général et le pays du Soleil-Levant en particulier, elle apprend le japonais mais aussi le turc, et vit plus de deux ans dans ces deux pays.

Après avoir exercé plusieurs métiers (professeur d'anglais, scripte et animatrice radio), elle entreprend la rédaction de L'Oiseau-tempête, son précédent roman paru chez Robert Laffont, récompensé en Angleterre par le très prestigieux prix du meilleur premier roman policier.


Source : Brittishcouncilliterature
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Bande annonce du film EARTHQUAKE BIRD (2019), adaptation du livre de Susanna Jones paru en français sous le titre L'oiseau-tempète.


Citations et extraits (10) Ajouter une citation
Des blocs de rédactionnel lui restaient imprimés dans la tête.
"Les femmes thaïes sont timides mais très chaleureuses. Quand vous lui adressez la parole, votre princesse thaïe sourit avec douceur et d'un air encourageant. Elle a envie d'apprendre des choses sur vous. Mais souvenez-vous de lui poser aussi des questions sur elle. Vous devriez lui demander comment s'est passée sa journée, ou ce qu'elle a vu d'intéressant dans les magasins. Cela lui permettra de saisir à quel point elle est UNIQUE à vos yeux. Une femme thaïe ne se mettra pas trop en vant, donc vous n'avez pas à vous sourcier, elle ne risque pas de monopoliser le conversation. Elle attend de vous que vous preniez l'initiative. DONC PROFITEZ-EN !"
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C’est après mûre réflexion qu’elle avait opté pour le japonais. Le chinois exigeait l’apprentissage de plus de six mille caractères tandis que le japonais n’en employait qu’une palette de deux à trois mille. Jusqu’à ce stade, la Chine tenait la corde. Mais c’était la carte qui avait emporté la décision. Le Japon était un peu plus loin de l’Angleterre, et c’était là un argument de poids. Le Japon se situait à la plus grande distance possible avant le passage de l’autre côté du globe, au risque de se rapprocher à nouveau du pays natal, à moins d’obliquer vers l’Australie, mais ça ne comptait pas car là-bas on parlait l’anglais.
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La seule manière de manger les nouilles, c’est, bien sûr, de les pêcher dans le bouillon, de les sucer entre les lèvres, de les aspirer sans discontinuer jusqu’à ce qu’il ne reste plus dans le bol que du liquide et quelques morceaux flottants. La plupart des Occidentaux qui se rendent au Japon ont du mal. Si vous avez été élevé dans la culpabilité de toute mastication bruyante, il vous est impossible d’aspirer convenablement. Et si vous êtes incapable d’aspirer, vous ne pouvez absorber les nouilles en les suçant, et du coup il devient impossible de les manger correctement.
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Je dispose de tout un tas de petits trucs pour affronter mes problèmes de fantômes et d’insomnie. L’un d’eux consiste à tester mon japonais. J’ai pris le mot pour tremblement de terre, jishin, et j’ai essayé de penser à d’autres termes qui se prononcent de la même manière, mais s’écrivent avec des caractères différents. En associant ji, qui veut dire « moi », et shin, qui signifie « se fier à », cela donne « la confiance ». Avec d’autres caractères manuscrits, un tremblement de terre peut devenir la petite aiguille de la montre, ou bien encore une aiguille de boussole, ou tout simplement quelqu’un, moi par exemple. Parvenue à ce stade, je suis restée à court d’idées. Il doit exister d’autres mots mais ils ne me venaient pas à l’esprit. En temps normal, j’aurais été capable d’en dénombrer sept ou huit avant de me rendormir ; ce matin-là mon petit jeu n’a pas fonctionné.
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Les belles femmes sont toujours ravies de me regarder. Mes yeux noirs sont trop perçants pour être beaux. Je suis la laideur qui définit leur beauté. En l’occurrence, les hommes aussi sont enchantés de me regarder. Ils se disent, je ne vais peut-être pas me lever un super mannequin, mais au moins je sais que je peux toujours me trouver quelqu’un de mieux qu’elle. Vous pourriez en conclure que je possède une beauté singulière. Les gens aiment bien considérer mon visage, ils apprécient ma présence dans les parages, pour des motifs esthétiques, en quelque sorte.
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Échec, cela peut se dire rien qu’avec les yeux et les sourcils. Si certains pédants insistent pour employer le mot, on peut toujours se l’écrire sur le dos de la main. Ainsi, lors de la cérémonie de remise des prix, elle avait ouvert la bouche et distinctement prononcé dans le microphone, mais avec détachement, le mot « merci », comme si elle avait parlé tous les jours. Échec et mat. Sauf que là, elle n’avait acculé qu’elle-même. Après s’être remise à parler, il lui avait été impossible de redécouvrir le silence.
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Des années de voyage, passées à parler d’autres langues et à tâcher de me dissocier de mes origines, n’avaient pas laissé subsister chez moi la moindre trace d’accent. Je m’exprime d’un ton neutre, difficile à situer, et qui me convient fort bien. Je ne fais preuve d’aucune patience envers les gens qui trimbalent leur accent comme un drapeau ou comme un hymne, fermement résolus à vous agresser avec leur chauvinisme provincial.
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Avec leur signification cachée, les hiéroglyphes la narguaient, mais elle savait qu’ils recelaient un message à son intention. Le message, c’était qu’il lui fallait apprendre un langage qu’aucune personne de sa connaissance ne serait en mesure de déchiffrer – et encore moins de parler, cela allait sans dire.
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— C’est les racines qui comptent.
— Les plantes et les arbres ont des racines. Les gens, ils ont des jambes.
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Une fille, en règle générale, ça pouvait porter des vêtements de garçon et ça ne réclamait apparemment aucun traitement particulier.
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