AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Taito Kubo (346)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Bleach, tome 19 : The Black Moon Rising

Il est très malin Tite Kubo, et assez doué aussi, mais je vais devoir vous expliquer le truc ! ^^







L’essentiel de ce tome 19 est consacré à un long combat entre Ichiro le rebelle qui défend le libre-arbitre et Byakuya Kuchiki le loyaliste qui défend l’obéissance absolue aux principes et aux règles… Alors c’est cool et c’est fun car épique à souhait, mais il faut passer outre les dialogues qui sont faiblards :

- Il est impossible que tu me battes car je suis beaucoup plus fort que toi gamin

- M’en fou, nekketsu power !

- C’est impossible, tu m’as touché ! Ce ne peut être qu’un coup de chance car je suis beaucoup du plus fort que toi gamin…

- M’en fou, nekketsu power !

- C’est impossible, tu m’as encore touché ! Cela doit être un miracle car je suis beaucoup plus fort que toi gamin…

- M’en fou, nekketsu power !

- C’est impossible, je suis touché de façon mortellement fatale alors que j’étais plus fort que toi compagnon…

- Nekketsu power j’t’avais dit ! Celui qui défend la cause la plus juste l’emporte toujours !!!

On dirait du "Saint Seiya" en roue libre, et on en riait déjà il y a 30 ans… Et le pire, c’est cela revient très souvent ce qui nous donne un gros bordel grosbillesque dans les échelles de puissance, et le mangaka n’arrange pas les choses avec toutes ses explications techniques pleines de néologismes pour noyer le poisson… Du gros shonen qui tâche quoi, mais là on est parti pour plus de 60 tomes comme ça donc je suis très très inquiet pour le potentiel d’évolution de la série car les grosses ficelles sur 20 tomes ça se voit, mais sur plus de 50 tomes ça saute aux yeux et ça devient vite terriblement barbant !
Commenter  J’apprécie          170
Bleach, tome 16 : Night of Wijnruit

Il est très malin Tite Kubo, et assez doué aussi, mais je vais devoir vous expliquer le truc ! ^^







Dans ce tome 16, Gin Ichimaru continue de semer le trouble dans la Soul Society mais les affrontements avec Toshirô Hitsugaya, Momo Hinamori, Rangiku Matsumoto et Izuru Kira, sont reportés à plus tard…

Le reste du tome c'est du power up pour Ichigo et Abarai qui ont droit à leur salle de l'esprit et du temps (remember "Dragon Ball"), et du droit de quota de flashbacks pour Rukia…

J'ai envie de dire attention aux grosses ficelles du shonen à rallonge, mais la fin est plus intéressante avec une revue d'effectif avant que Kenpachi Zaraki ne vienne foutre la merde en défiant deux capitaines et deux vice-capitaines du Gotei 13 sur le chemin menant au lieu d'exécution de Rukia.



Une série assez voire très cool (surtout quand elle croise les hauts faits historiques des membres du Shinsengumi qui inspirent ici plusieurs personnages ^^, et les hauts faits fictifs des chevaliers sacrés d'Athéna qui inspirent ici plusieurs personnages ^^), mais aussi très inégale tant les éléments réussis côtoient les trucs bancals, mais pour ne pas radoter je ferai le bilan à la fin de l'Arc Soul Society dans ma critique du tome 20.

Bon an mal an, il est fort réjouissant de se plonger dans le manga "Bleach" en écoutant les superbes musiques de Shiro Sagasu pour l'anime "Bleach", mais il faut passer les dialogues moyens qui parfois gâchent tout…
Commenter  J’apprécie          170
Bleach, tome 8 : The blade and me

Je suis bien embêté pour parler de "Bleach", car si globalement j'ai trouvé cela très sympa pour un début de manga, force a été pour moi de constater que les bonnes qualités côtoient pas mal de défauts/limitations… Faute d'intrigue principale clairement identifiée, va-t-on vers un bon shonen nekkestu des familles ou un shonen maintream à rallonge où à chaque arc on recommence exactement la même chose que dans l'arc précédent ?





Ce tome 8 est un pur tome de transition où chacun poursuit son entraînement pour obtenir un power-up, et dans le cas d'Ichiro cela se traduit par la transformation de son zanpakutô dénommé Zangetsu, « tranchant de la lune »…

Sinon on a droit à quelques saynètes entre les différentes personnages combattants et non combattants qui constituent le calme avant la tempête… Et maintenant direction la Soul Society ! (si seulement le mangaka pouvait enfin arrêter de nous expliquer alternativement que le héros est super faible puis super fort ou inversement)
Commenter  J’apprécie          173
Bleach, tome 5 : Rightarm of the Giant

Je suis bien embêté pour parler de "Bleach", car si globalement j’ai trouvé cela très sympa pour un début de manga, force a été pour moi de constater que les bonnes qualités côtoient pas mal de défauts/limitations… Faute d’intrigue principale clairement identifiée, va-t-on vers un bon shonen nekkestu des familles ou un shonen maintream à rallonge où à chaque arc on recommence exactement la même chose que dans l’arc précédent ?





Depuis l’anéantissement du clan des Quincy par les Shinigamis, c’est la guerre ouverte entre les deux groupes de chasseurs de yokai et comme le shinigami rookie Ichiro se retrouve dans la même classe que le quincy expérimenté Uryû Ishida l’affrontement est inévitable !

Le deuxième après avoir activé un appât à hollows (on se demandera pourquoi les Shinigamis qui semblent galérer à repérer les hollows n’ont pas accès à ce gadget ^^), lance un défi au premier : celui qui tuera le plus de hollows sera déclaré vainqueur ! Et comme les hollows se repaissent prioritairement des âmes les plus sensibles, c’est les proches d’Ichiro qui seront les premiers visés par la horde des démons…

L’action s’éparpille géographiquement, chaque protagoniste affrontant les hollows en des lieux différents, et entre deux droits de quota de flashbacks le manga de fantastique tourne un peu à la fantasy avec le quincy et son arc magique rappelant le sortilège extrême de Poppu de "La Quête de Daï", le fullbringer et son étrange bras magique, XXXX et ses fées super héroïques rappelant les Koropocles d’"Emblem of Roto"… Ça sent bon l’héritage "Dragon Quest" tout ça ! ^^



Un tome 5 vraiment pas mal du tout ! Dommage qu’on ne soit toujours pas clair sur des points clés :

Rukia est-elle corporate ou underground ?

Ichiro est-il super faible ou super puissant ?

Les receleurs de l’étrange sont-ils des nazes ou des cadors ?

La fameuse Soul Society est-elle super efficace ou super inefficace ?
Commenter  J’apprécie          170
Bleach, tome 56 : March of the starcross

Cela sent mauvais, très très mauvais. On devrait pourtant avoir l'habitude maintenant avec la venue dans chaque nouvel arc d'un ennemi encore plus puissant, mais là, je dois avouer que ces Quincy sont quand même super flippant. Pour ceux qui suivent la série depuis le début, vous allez me dire que de toute façon, Ichigo va encore augmenter sa puissance et régler le problème... Oui, c'est un schéma récurrent, et même si à chaque fois, c'est toujours la même chose, je me dis tout de même cette fois-ci que ça sent le roussie pour tout le monde.



Parce que, tout de même, nous avons déjà eu de "vraies" morts dans les tomes précédents, et même si cela ne concernait que des personnages assez secondaires, c'est une première. Donc même si je reste optimiste, je vous avoue que j'ai peur pour certains personnages que j'aime beaucoup. Je vais me rassurer en me disant que Kubo senseï n'est pas trop "méchant" dans le fond avec ses personnages...



En ce qui concerne l'histoire, mis à part le côté flippant, il y a énormément d'actions. C'est même le massacre... Mais on découvre une nouvelle fois une part d'ombre qui concerne les Shinigami, à savoir leurs désaccords avec les Quincy. On le savait plus ou moins depuis l'arrivée d'Ishida dans le manga, mais là tout devient plus clair. Le seul point que l'on peut soulever, c'est : pourquoi avoir attendu aussi longtemps pour passer à l'action... ? Il y a aussi quelques choses d'assez étrange. Un mystère plane depuis le début sur Ichigo (notamment en ce qui concerne son père et la puissance infinie qui semble habiter son fils). Mais Ishida aussi rentre de plus en plus dans ce moule. Déjà leurs pères se connaissent (ce qui est déjà en soit quelque chose d'énorme), mais en plus dans ce tome, il est fait allusion à Ishida et son père de façon assez troublante. Reste à savoir si nous allons devoir attendre pour découvrir ce qu'il se cache derrière eux, ou si Kubo se montrera gentil cette fois-ci avec ses fans.



Pour ce qui est des personnages après, pas grand chose de plus. Les combats et l'invasion des Quincy occupe vraiment tout ce tome cinquante six et il est assez difficile de voir évoluer qui que ce soit. J'attends donc le tome cinquante sept avec impatience car un peu de résistance de la part des Shinigami ne serait pas du luxe !
Commenter  J’apprécie          170
Bleach, tome 70 : Friend

Le tome 69 m'a bercé d'illusions, car avec ce tome 70 intitulé "Friend", la saga Bleach repart dans ses errements...

Pourquoi avoir teasé sur le combat entre Bazz B et Jugram Haschwalth, alors que finalement celui-ci est rapidement expédié ? L'auteur aura gratté des pages avec un flashback qui approfondit un personnage qu'il bute comme un merde juste après, donc le seul Stern Ritter intéressant n'aura même pas eu droit à son heure de gloire, et les autres super-vilains ayant rallié les super-héros sont traités encore plus cavalièrement... Tite Kubo tu es nul et il faut que tu revois les fondamentaux du shonen en relisant "Dragon Quest" tu n'es même pas capable de repomper correctement !

Et ça continue comme ça jusqu'au dénouement : pourquoi avoir fait revenir des personnages absents depuis je ne sais pas combien de tomes si c'est pour ne pas les utiliser ou pour les buter comme des merdes sans qu'ils n'aient servi à rien ???

Bon ce tome est essentiellement consacré au combat entre Mayuri Kurotsuchi et Pernida Parnkgjas , qui n'est qu'une mise en scène de pouvoirs tellement overcheatés qu'ils en deviennent WTFesques... On aurait pu développer des mind games stratégiques baroques et barrés, mais le mangaka n'a même pas assez de vista pour repomper correctement "JoJo's Bizarre Adventure" donc on se retrouve juste avec un grosbillisme mal géré (parce qu'on ne va pas se mentir, les bankai c'est des stands en fait ^^). Il développe malgré tout une relation intéressante entre le savant fou et sa créature à coup de flashbacks émouvants, qui sauvent le tome du naufrage, sauf que c'est un repompage de la relation entre Gendô Ikari et Rei Ayanami dans "Neon Genesis Evangelion", qu'on est déjà à plus de 70 tomes, qu'on est à quelques tomes de la fin, que c'est mal amené et que c'est mal exploité (genre Mayuri Kurotsuchi qui évoque le fait qu'il a enfin dépassé Kisuke Urahara dans la création de la vie artificielle : on en a jamais parlé avant, on en reparlera pas ensuite alors que quelques chapitres dans la saga aurait largement suffit à éclaircir quelques uns de ses mystères lostiens)... Soupirs oui !
Commenter  J’apprécie          165
Bleach, tome 68 : The ordinary peace

Bleach tome 68, intitulé "The Ordinary Peace"... Soupirs...

Yhwach continue de jouer à cache-cache avec Ichigo en s'esquivant dès qu'il arrive. On serait dans un travestissement de bip-bip et le coyote, si de temps en temps le boss de fin ne se lançait pas dans de grandes explications sur le fait qu'il manipule Ichigo depuis le début et qu'il n'a pas de besoin de se forcer pour le forcer à faire le sale boulot à sa place... On avait déjà ça dans les arcs précédents, et c'est déjà nul auparavant... Soupirs...

Ichigo reconstitue autour de lui la fine équipe de l'Arc Society, le seul de bon en fait dans la saga "Bleach", mais chacun de ses membres ne sert à rien (allant jusqu'à contredire tout ce qui nous à été longuement expliqué en long, en large et en travers dans les arcs précédents... Oui je te vois Inoue !). Et puis c'est marre de zapper d'un bout de combat à un autre bout de combat, dont de plus en plus souvent on n'a ni la début ni la fin... Qu'importe, avec l'intervention d'Ishida du côté des méchants, on nous refait le coup de l'opposition factice entre Naruto et Sasuke et on appuie sur le bouton reset : allez hop, vous devez vous retaper tout le donjon pour arriver de nouveau au boss de fin... Soupirs...

Les survivants de la bataille entre Shinigamis et Quincy, tous miraculeusement indemnes grâce aux soins qui leurs ont été prodigués (alors qu'on a bien vu une pelleté d'entre eux se faire trucider) se rassemblent autour des savants fous Kisuke Urahara et Mayuri Kurotsuchi qui eux joignent leurs efforts pour créer un portail vers le palais spirituel. C'est là que déboule en même temps tous les personnages laissés de côté par mangaka au mépris du bon sens et de la cohérence (avec des oublis en plus : même pas fichu de se souvenir de ses personnages et de sa trame narrative !) :



Soupirs quoi ! Nous sommes dans un shonen qui relève de l'accident industriel !!!
Commenter  J’apprécie          162
Bleach, tome 71 : Baby hold your hand

Je ne m’attendais clairement pas à cela en lisant ce tome soixante et onze. Pour moi, avec la couverture notamment, je me voyais poursuivre l’aventure avec beaucoup de révélations sur Nemu, personnage sous exploité jusqu’ici, vice-capitaine silencieuse et effacée qui après tout ce temps nous montre enfin qui elle est vraiment. Mais non, Tite Kubo en a décidé autrement. En un sens, même si c’est assez expéditif, le peu que l’on voit sur la fin du combat avec Nemu et notre psychopathe de Mayuri nous en dit beaucoup. Le capitaine semble pendant quelques instants être plus humain, vulnérable. Sans pour autant perdre de sa superbe, il est en quelque sorte devenu plus attachant au fil des tomes. Je ne vais pas être trop optimiste mais si on pouvait en apprendre un peu plus sur les deux personnages dans un futur proche, j’en serais très heureuse.



Baby hold your hand est donc consacré a un autre combat. On a une rapide apparition de Ichigo (très rapide, pas trop d’enthousiasme quand même), le retour de deux de mes personnages préférés ‼ Cris de joie intérieurs très très forts (faut pas embêter les voisins). Bon après, ne nous leurrons pas… Vu l’état d’esprit de Kubo senseï… Je pense qu’ils vont finir par être liquidés… J’essaye de me faire à l’idée dès maintenant pour ne pas, dans un avenir proche, traiter le mangaka de tous les noms d’oiseaux possibles. Après, je sais pas si c’est une erreur de traduction mais il y a une phrase, en relation avec mes deux chouchous, qui m’a semblé bizarre… Les shinigamis auraient une espérance de vie… Je les croyais immortels. Pouvant être tués et tomber malades mais c’est tout. Après, vu l’âge de certains (feu notre ancien capitaine de la 1er division), c’est plus ou moins cohérent, mais le sujet n’a jamais été soulevé dans le manga et je sais pas, j’aurais trouvé ça pertinent. Enfin… Ce n’est pas comme si il y avait des révélations qu’on attend depuis le premier tome…



Les choses sérieuses dans ce tome concerne donc Syunsui. Un capitaine que j’aime beaucoup depuis le début. Décontracté, fainéant, cool, désinvolte… On se doute que c’est une sorte de façade et que le gars est tout de même super balaise mais vu que depuis lé début on ne l’a quasiment pas vu combattre pour de vrai… Et là, bonheur total ! Je me suis déjà « extasié » devant l’imagination de Kubo senseï vis-à-vis des techniques de combats de ses personnages mais franchement… cela m’épate encore. Et nous ne sommes pas au bout de nos surprises car Syunsui nous sort son bankai. Autant dire qu’on voit toute la palette des attaques du premier capitaine. Nous rencontrons même son zanpakuto ! Parfaite pour lui, j’ai beaucoup aimé la relation qu’ils ont tous les deux. Sans compter que grâce à tout cela, on arrive plus à cerner Syunsui.



Et puis Nanao arrive. Cette chère Nanao. Un personnage féminin de caractère que j’apprécie beaucoup. Et je me suis rendue compte avec ce tome qu’on ne l’avait jamais vu combattre elle aussi. Et franchement, en plus de révélations la concernant qui nous aident non seulement à mieux cerner sa relation avec son capitaine mais aussi à découvrir le passé de la demoiselle, j’ai hâte de voir son potentiel réel. J’espère juste qu’on ne verra pas une « seconde Nemu » dans le prochain tome… En plus d’être redondant, ça serait tout de même assez pénible…



Un tome avec pas mal de révélations qui ne vont pas avancer l’arc, certes, mais qui valent le détour. Certains ont annoncé que la fin de Bleach serait imminente, eh bien, j’attends toujours…
Commenter  J’apprécie          160
Bleach, tome 69 : Against the judgement

J’ai commencé ce tome soixante neuf sans en attendre réellement quelque chose. J’avoue que depuis quelques temps, on tourne en rond, il y a trop de questions sans réponse qui s’accumulent et j’ai envie qu’on attaque la fin de cet arc. J’aime toujours autant la série mais la lassitude de Kubo senseï se fait ressentir et ce n’est jamais bon pour une œuvre littéraire.



J’ai donc été assez surprise avec ce tome. Comme l’indique ma note, je l’ai trouvé pas mal du tout et j’ai repris un grand intérêt à l’intrigue. Il n’y a toujours pas de réponses à mes questions, mais de nombreuses petites choses font qu’il a été très plaisant de se replonger dans l’histoire.



Déjà pour le retour de nombreux personnages. D’anciens amis que j’avais eu plaisir à découvrir dans des arcs précédents et un ennemi aussi. Je ne parle pas d’Aizen mais d’un autre qui m’avait fait pensé à l’époque à Hadlar de Dragon Quest pour les connaisseurs. J’adore retrouver d’anciens personnages. Il y a ce petit côté nostalgique mais aussi cet espoir qui renaît. De quoi redonner un coup de fouet à l’histoire aussi. Un très bon point donc.



Aizen est toujours là (plus ou moins) et même si je déteste profondément ce personnage, il faut avouer qu’il a toujours autant la classe. Reste à savoir maintenant s’il va avoir une réelle utilité. Pour l’instant, il est plus l’incarnation de « l’ennemi de mon ennemi est mon ami ». Et du coup, le fait que certains Quincy cherchent à se rallier à nos héros accentue, si l’on puis dire, cette confiance relative qu’on peut poser en eux. Généralement, ce genre de personnage est de la chair à canon, ne nous y trompons pas. Cependant, coup de théâtre, Bazz, l’un des Quincy, se révèle être bien plus que cela. Je ne crois pas en sa survie, mais il apporte des renseignements sur l’un des ennemis qui permet de mettre en lumière certaines choses. Dont, peut-être, une faille du roi des Quincy. Et là, on se dit : Victoire ! Mais non, il ne faut pas non plus déconner. Kubo est dans un mode bad trip, donc je n’attends pas forcément beaucoup de cette future révélation, mais on ne sait jamais.



Là où les choses me titillent, c’est qu’Yhwach apparaît de plus en plus comme un être sans aucune considération pour ceux qui l’entourent. Il nous l’avait déjà fait ressentir lors d’un tome précédent, et cette impression réapparaît. Du coup, vu qu’il reste à tout casser une dizaine de Quincy, je me demande pourquoi le roi veut reconstruire un monde pour eux (il veut tuer humains, shinigamis, alancards… et tout le reste). Ce n’est pas cohérent, sauf s’il est en mode psychotique, mais alors là, j’attends quand même une sacrée bonne explication de la part du mangaka.



Toujours pour moi des incohérences, mais ce tome soixante neuf a le mérite de remonter la barre. En espérant que la suite soit dans la même lignée.
Commenter  J’apprécie          160
Bleach, tome 28 : Baron's lecture full cour..

Ce tome 28 intitulé "Baron's lecture full course" est encore mi-figue mi-raisin…

On a d’abord un tour de chauffe pour Chad et Ishida qui après avoir été aussi longtemps du show se font un plaisir de monter à Ichigo les résultats de leur power-up

Puis on a une traversée du Hueco Mundo qui m’a semblée prétexte à l’introduction d’une drôle famille de bras cassés indigènes (on a droit à un truc du même genre dans l’arc précédent durant la traversée de Rukongai). Ses membres font jouer le rôle comic relief pour les 5 membres de la team Ichigo… 5 parce qu’ils sont rejoints en chemin par Rukia et Abarai, donc on se retrouve dans la même figuration que "Saint Seiya", "Shurato", "Les Samouraïs de l'éternel" et de toutes les séries sentai à la "Bioman"…

Arrivée à Las Noches le palais d’Aizen, ils sont presque aussitôt séparés. Le bon sens voudrait qu’on reste groupé pour éviter les coups fourrés, mais nous sommes dans un shonen mainstream à rallonge donc ils doivent se séparer pour que chacun d’entre eux emprunte un voie d’accès différente étonnamment pas protéger et pas surveillé du tout, pour que chacun puisse avoir droit à son mano à mano avec l’adversaire désigné par le mangaka sur lequel ils ne manqueront pas de tomber plus ou moins rapidement… Et après Hollow, Menos Grande, Gillian, Adjucha et Vasto Lorde, on fait la distinction entre les Espadas et Privaron Espadas, ce qui permet de repousser encore un peu plus l’affrontement avec la garde rapprochée d’Aizen... (cette histoire de numération et de niveau de puissance, c’est quand même vachement mieux géré dans "Claymore"). Sinon à l’image de l’arc précédent les futurs adversaires de la team Ichigo semblent aimer papoter entre eux pour participer au teasing (« regardez les vilains trop stylés que les héros vont bientôt affronter dans 5 tomes » ^^).

En fin de tome le combat entre Ichigo et Dordoni l’Arrancar 103 est pas mal, et on nous laisse sur un cliffhanger insoutenable pour donner envie de se procurer d’urgence le volume suivant de la saga.



Vite lu et je crains vite oublié, mais les dessins très efficaces de Tite Kubo remontent considérablement le niveau. Ils sont assez proches de ceux de Yusuke Murata, qui s’est peut-être fait un plaisir de le lui signaler au vu de la ressemblance de sa scène de rassemblement des super-héros de Classe S et la scène de rassemblement des Espadas ici présente.
Commenter  J’apprécie          160
Bleach, tome 27 : Goodbye Halcyon days

Ce tome 27 intitulé "Goodbye Halcyon Days" est mi-figue mi-raisin…

Le Capitaine Hitsugaya montre ses véritables pouvoirs en affrontant Luppi, et Kisuke Urahara joue avec ses acolytes tandis que Rukia sauve Ichigo avant de se faire sauver par le Vizard Hirako Shinji… Mais après avoir enlevé Saori Kido l’Arrancar Ulquiorra Schiffer siffle la fin de la récré : t’es gentil Tite Kubo, mais c’est la 3e fois dans l’arc que tu ne nous fait le coup de l’affrontement avorté hein, et ça commence à se voir tu grattes des pages voire des tomes entier pour faire durer !!!

Pour le reste du tome Inoue Orihime fait ses adieux à ses amis, la Soul Society interdit à chacun d’intervenir, et la team Ichigo désormais réduite à Ichigo (Seiya ^^), Ishida (Shiryû ^^) et Chad (Ikki ^^) refuse d’obéir aux ordres et s’élance à la rescousse de Saori Kido dans le Hueco Mundo. Donc on réussit l’exploit de rependre les éléments de l’arc précédent tout en repompant "Saint Seiya Hadès" !

Je suis sévère et j’en ai bien conscience, mais autant de talent et n’avoir pour ambition que faire durer la série c’est triste… Après cela se lit bien quand même hein ! (et je me console en écoutant les super musiques de Shirô Sagisu pour l’adaptation en anime)

Commenter  J’apprécie          160
Bleach, tome 22 : Conquistadores

Dans ce tome 22, l’intrigue autour de Great Fisher lancée dans le tome 3 est expédiée en quelques pages… et on balance un twist oufissime, au prix de grosses incohérences, et celui-ci n’est même pas exploité dans les tomes suivants, ce qui amène de nouvelles incohérences…

Les Vizards continue d’essayer de recruter Ichigo dans leurs rangs alors que les Arrancars d’Aizen viennent tester les défenses donc les défenseurs de la Terre… Oh un gros balèze pas très malin, et un petit maigre taiseux mais futé : j’imagine que la ressemblance avec les Saiyans Nappa et Végéta dans "Dragon Ball" ne doit pas être fortuite… Mais bon, là on est limite dans une série tokusatsu, et l’univers n’a plus aucune importance avec des méchants qui viennent directement affronter les gentils en se moquant du reste du monde :

Chad et Orihime se porte au secours des innocents, mais se font latter…

Ichigo se porte ensuite au secours de Chad et Orihime, mais se fait latter…

Kisuke Urahara et Yoruichi se portent enfin au secours d’Ichigo mais eux assurent comme des bêtes !

Le mangaka a quand même compris qu’on n’allait pas aller très loin avec des démons pokémonesques sans visage, sans personnalité et sans conversation et les remplacent sans regret par les créatures et les sbires d’Aizen, mais au prix d’un énième changement dans le background et les règles qui le régissent : dans les 10 premiers tomes on nous avait expliqué que les menos grande était en haut de la hiérarchie démoniaque, ce qui donnait du sens aux exploit d’Ichiro et Ishida, mais là on nous explique qu’ils sont en bas de ladite hiérarchie et qu’ils sont surclassés par les Gillian, les Adjuchas et les Vasto Lorde… (donc une fois de plus, on se carre de la construction de l’univers pour se plier aux impératifs éditoriaux à court d’un shonen mainstream à rallonge). Et j’ai deux hypothèses pour expliquer que le naming démoniaque soit intégralement hispanisant :

- ou l’auteur a été traumatisé par l’apprentissage de la langue espagnole au cours de son cursus scolaire

- ou l’auteur veut opposer un makai chrétien, le Hueco Mundo, à un jigoku bouddhiste, le Soul Society… mais là on tomberait presque danbs un manichéisme mixophobe et je n’ai pas envie de croire en ce machin ultranationaliste antichrétien ! (remarquez Yoshihiro Togashi avait bien opposé dans "Yu Yu Hakusho" un Makai qui devenait progressiste à un Jigoku qui devenait intégriste, donc finalement prudence)



Ichigo est en pleine crise existentielle car il craint de passer du Côté Obscur de la Force, mais après la tragédie, on passe à la rigolade puisque Rukia, Abarai, Ikkaku, Yumichika, Hitsugaya et Rangiku avec ses nibards plus gros que sa tête débarquent en pleine salle de classe à son lycée car ils ne savent pas où crécher dans le monde des humains (du coup Kon la peluche obsédée dont on se passerait bien s’en donne à cœur joie… Soupir). En fin de tome nouveau cliffhanger avec le Capitaine Hitsugaya qui explique que s’il y a plus 10 Vasto Lorde sous les ordres d’Aizen les jours du monde sont comptés juste avant qu’Aizen ne rassemble ses 20 lieutenants…



Bon visiblement Tite Kubo a décidé de suivre le chemin déjà tracé par Akira Toriyama, donc dans cet Arc des Arrancars on pourrait avoir droit aux bien connues phases Raditz, Végéta et Freezer… ^^

Cela se lit bien et cela se lit vite, mais je reste toujours interloqué par l’alternance de dramas très réussis comportant de jolis haïkus et de dialogues poussifs voire caricaturaux qui pourraient facilement faire le bonheur des créateurs de séries abrégées parodiques… On passe vraiment sans transition du très bon au très moyen !
Commenter  J’apprécie          162
Bleach, Tome 12 : Flower on the Precipice

Il est très malin Tite Kubo, et assez doué aussi, mais je vais devoir vous expliquer le truc ! ^^







C’est la guerre ouverte entre le Gotei 13 et la team Ichiro qualifiée de « maléfices errants » !



Foreshawing avec :

- le masque d’hollow d’Ichiro, qui va lui sauver la vie à plusieurs reprises…

- l’assassinat d’Aizen, le capitaine de la 5e division, qui amène le Gotei 13 au bord de la guerre civile



Epicness to the max avec :

- le combat d’Ichiro contre Kenpachi Zaraki, l’atypique capitaine de la 11e division qui a tout du bad guy…

- le combat de Chad qui après avoir éclaté en un seul coup Tatsufusa Enjôji le n°3 de la 8e division, est opposé à Shunsui Kôraku le capitaine de la 8e division…



Le tome se termine par un chapitre hors-série sur l’amitié entre Ichiro et Chad qui contredit de A à Z tout ce qui a été dit jusqu’à présent (on retombe dans le school life et ici Ichiro qui connaissait à peine Chad dans le tome 2 devient à posteriori son meilleur pote de baston).
Commenter  J’apprécie          162
Bleach, tome 4 : Quincy Archer Hates You

Un médium farfelu squatte le petit écran avec son émission où il chasse les fantômes. Mais plutôt que de les libérer, il les transforme en Hollow.



Le personnage de Don Kan’onji se fera un plaisir de vous irriter tant il est ridicule et inintéressant. On n’est pas sur de vouloir le voir dans les prochains chapitres… Par contre, la petite histoire du début avec Kon est hilarante, seul intérêt de ce tome...
Commenter  J’apprécie          160
Bleach, tome 57 : Out of bloom

Je ne sais pas trop quoi penser de ce tome cinquante sept... C'est un peu bizarre d'ailleurs... Il se passe pas mal de choses... Mais je pense que le pire est que ce sont de mauvaises choses. Même le dernier chapitre ne me fait pas vraiment entrevoir une once d'espoir. Et franchement, c'est bien la première fois dans Bleach que cela arrive. Du coup, je commence à avoir vraiment peur. Je me demande si Kubo-senseï ne va pas "s'amuser" à élaguer un peu tous les personnages secondaires. Pour une fan comme moi, ça serait assez terrible car je me suis attachée à beaucoup de personnages durant toutes ces années et en perdre un de temps en temps (si cela sert l'histoire) est supportable, mais plus et d'un coup... Je ne pense qu'il osera mais on ne sait jamais...



Le premier chapitre met déjà dans l'ambiance. C'est la panique totale au Soul Society. Ichigo est piégé et entend les cris de détresse de ses amis, les explosions, les doutes... et il ne peut rien faire. Angoissant à souhait, surtout que les shinigamis attendent son arrivée. Sans compter qu'il se passe des choses étranges au centre de communication. Les scènes sont brèves mais j'ai eu l'impression que certains shinigamis étaient comme contrôlés. On avait pas assez de problème comme cela... Et puis la fin de chapitre cruelle de chez cruelle : Urahara qui est semble-t-il "sauvé" par quelqu'un mais qui ne semble pas être un ami pour autant... Et là, bien sûr, on feuillette rapidement les pages suivantes pour savoir qui est cet inconnu ! Mais rien !!! Je vous l'avais dit : de la torture psychologique !!



Alors bien sûr, on s'inquiète déjà pas mal... Mais Kubo-senseï n'en a pas fini avec nos nerfs... Le combat de Byakuya, Renji et Rukia en rajoute une couche ! Je ne sais pas quoi penser de ce combat, ni même de tous les combats face à ses nouveaux Quincys d'ailleurs... Cela me semble tellement surréaliste de voir les shinigamis, et en particulier les capitaines, si désœuvrés. C'est comme voir vos super-héros préférés que vous croyez quasiment immortels se prendre la raclée du siècle et ne pas se relever. Incompréhensible... Néanmoins, j'ai trouvé très intéressant le point que soulève l'ennemi de Byakuya. Les capitaines et vice-capitaines ne semblent plus connaître la peur. Le gain de puissance et de pouvoirs les a rendu plus sûrs d'eux-mêmes et de leurs capacités. Pas dans le mauvais sens du terme, car ils œuvrent pour le bien, mais cela ne les empêche pas d'avoir l'air sans peur. Presque invincible. Et je me dis que vivre avec ses peurs, tout en les maîtrisant, est sans doute plus profitable que de ne plus avoir peur du tout. On ne peut pas vraiment vaincre la peur. Un passage qui fait réfléchir et qui je l'espère fera apprendre quelques choses à nos personnages.



Quant aux événements des derniers chapitres, ils redonnent de l'espoir aux shinigamis, mais je n'y crois pas une seconde. D'une part parce que cela serait trop facile, et aussi parce que cela voudrait dire que l'arc des Quincy touche à sa fin... Ce qui ne peut pas être le cas. Et du coup, je m'attends à un revirement de situation qui va faire très mal.



Alors voilà, le scénario et les dessins sont toujours au top, mais j'avoue qu'avec tous ces événements, il est difficile d'apprécier le tome à sa juste valeur, pour ma part. Je ne m'attends pas forcément à mieux dans le tome cinquante huit, mais j'espère franchement que cela ne durera pas trop longtemps.
Commenter  J’apprécie          160
Bleach, tome 41 : Heart

Ce tome 41, intitulé "Heart", est un énième tome 100% baston…

A Las Noches Ulquiorra fait son évolution ultime en Devilman puis latte tout le monde en 1 seul coup, mais sans transition Ichigo fait son évolution en Super Saiyan Niveau 2 et latte tout le monde en 1 seul coup… La fin d’Ulquirra sur fond de haïku et d’une possible rédemption est super classe, mais sans transition Yammy Riyalgo débarque comme un chien dans un jeu de quilles avec ses répliques moyennasses pour révéler qu’il n’est pas l’espada n°10 mais l’espada n°0… OSEF

Pouf, sans transition on s’arrête là et on passe directement à autre chose… putain ça manque de transitions à la fin !!!

A Karakura on a un bout du combat entre Kyoraku Shunsui et Coyote Starrk, un bout de combat entre le duo Soi Fon / Omaeda Marechiyo (ce dernier étant toujours aussi pas drôle dans son rôle de comic relief) et Baraggan Luisenbarn qui passe directement en mode Resurrección et un gros bout du combat temps Toshiro Hitsugaya le dragon de glace et Tia Harribel le requin d’eau bouillante…



Ce fractionnement de l’action pour offrir de la simultanéité aux nombreux combats entre shinigamis et arrancars est une bonne idée sur la papier, mais délayée sur x voire xx tomes cela devient insupportable… j’ai l’impression de revoir toute les grosses ficelles des adaptation animée à rallonge qui délayée la sauce juste pour gratter des épisodes et faire durer une série le plus longtemps possible, sauf qu’ici on est encore sur format papier alors si l’adaptation animée de Bleach en rajoute encore une couche cela doit être imbuvable ! (à moins qu’elle n’est recouru à la vile ficelle du filer… Soupirs)

Dans tous les cas, merci à tous les mangakas des années 1980/1990 qui nous ont épargné cela !
Commenter  J’apprécie          150
Bleach, tome 33 : The bad joke

Ce tome 33 intitulé "The Bad Joke" est encore un tome 100% baston… (c'est le 6e d'affilée là : attention à l'overdose !)

D'un côté nous avons le 2e acte du combat entre Abarai et Ishida contre Szayel-Aporro Grantz, le savant fou des arrancars qui aime jouer avec ses proies. Mais on nous refait le coup des doppelgänger : c'est vu, revu et archi vu et non seulement ce n'est pas super exploité mais en plus Tite Kubo nous a déjà fait le coup pas mal de fois dans la saga avant ce tome-là ! Il s'en est aperçu donc il change de fusil d'épaule pour nous refaire le coup des poupées vaudou, mais là aussi c'est vu, revu et archi vu et pas super exploité finalement…

D'un autre côté Nnoitra Gilger l'Espada n°5 tombe à bras raccourcis avec ses sbires sur Ichiro et Grimmjow avec un festival de situations archétypales, ça passe, et de répliques clichées, ça casse… (à moins que les piques sexistes et suprématistes soit du deuxième degré, mais je ne j'y crois pas trop voire pas du tout)



Est-ce prévu de longue date ou est-ce que cela a été improvisé en cours de route ? Vu que ce twist qui tente d'amener du background au camp des Arrancars amène une pelletée d'incohérences au niveau timeline et gestion des niveaux de puissance, je pencherais pour la 2e option… (et comme nous sommes dans un shonen mainstream à rallonge formaté par Weekly Shonen Jump, c'est même carrément la 2e option !)
Commenter  J’apprécie          153
Bleach, tome 26 : The Mascaron Drive

Ce tome 26 intitulé "The Mascaron Drive" est comme le précédent placé sous le signe du power-up :

- Ichigo termine son power-up avec les Vizards

- Ishida achève son power-up avec son père

- Chad poursuit son power-up avec Abarai

- Inoue démarre son power-up avec Rukia

Il y a un foreshadowing intéressant autour du pouvoir de régénération spatiale et temporelle d’Orihime qui est convoité par toutes les factions en lice, mais au final c’est celui de Josuke Higashikata dans "Diamond is Unbreakable", le 4e arc de la saga "JoJo’s Bizarre Adventure", donc Alerte Repompage…

Pour gratter 1 chapitre ou 2, Tite Kubo refait du comic relief ou tout le monde hurle et gesticule… Autant j’ai levé les yeux au ciel quand il refait le coup de la fille obsédée, hétéro et pas homo cette fois-ci, autant j’ai même bien souri aux détournements de "Saint Seiya"…

A la fin du tome il fallait bien que les choses s’animent un peu quand même, donc un nouveau groupe d’Arrancars tombe à bras raccourcis sur les shinigamis (les brochettes de méchants dans les shonens mainsteam à rallonge, en fait c’est comme les brochettes d’invités dans les émissions télé), directement sur leur lieu d’entraînement d’ailleurs… Ichigo affronte un Grimmjow manchot et l’usage de son hollowmorphose semble calqué sur celui du Kaio-Ken (Alerte Repompage "Dragon Ball" ?), tandis que Luppi et ses 8 bras tentaculaires tient tête au reste de la team shinigami avant que Kisuke Urahara n’arrive à la rescousse (il joue vraiment à l’arlésienne celui-là ! ^^)…



Ah sinon le cliffhanger de fin, c’est l’enlèvement de Saori Kido que je vous avais annoncé dans la critique du tome 25… ^^
Commenter  J’apprécie          150
Bleach, tome 68 : The ordinary peace

Je me considère plutôt comme une grande optimiste quand il s’agit de Bleach, mais là, j’avoue que la lassitude commence à pointer le bout de son nez. Non pas que le tome soixante huit ne soit pas bien, mais je me dis qu’à force de se mordre la queue, on va arriver à une centaine de tomes sans avancer d’un iota.



Déjà, partez du principe que la vendetta de Kubo sensei envers ses personnages éclate comme un ballon. Tous les personnages que vous pensiez morts et bien ils le sont pas tous et encore les autres sont « portés disparus ». Bien évidement, ce dernier point concerne trois de mes chouchous… Alors là, premier énervement. Déjà, pour faire du côté dramatique un flop, même si oui, on est dans un shonen classique et que les morts sont pas toujours morts, mais bon pourquoi laisser planer le doute comme ça. Autant faire comprendre dès le départ que le personnage est gravement blessé, certes, mais qu’il a quand même une chance.



Ensuite, Ishida… Comment vous dire… J’aime beaucoup ce perso, parce que d’une part, il est en conflit amical avec Ichigo depuis le départ, mais que malgré leurs différences, une réelle amitié s’est forgée entre eux. Ensuite, parce qu’il a aussi un caractère très différent de notre héros. Ishida est le parfait bon élève, sérieux, taciturne, hyper réfléchi. Il a un côté moins exubérant dans le sens où il cache ses émotions. Bref, il est intéressant. Mais là, depuis l’arrivé de l’autre méchant pas beau (oui, j’aime pas le nouveau méchant, il me fait penser à un certain dictateur), non seulement on ne reconnaît pas Ishida, mais en plus Kubo ne nous donne aucune explication, aucun petit espoir que notre ami quincy est en fait une taupe. Parce que oui, soyons clair, c’est tous ce qu’on espère. Et donc, cela traine encore et encore. Et voir Ichigo et ses amis devoir se « battre » contre lui, c’est pas soutenable…



Et là, vous vous demandez pourquoi je dis en début de critique que le tome est bien. J’y viens ! Déjà un « mystère » concernant un personnage est révélé. J’adore ça. Même si j’ai peur que cette révélation retombe très vite, c’est déjà sympa pour le lecteur. Ensuite, on revoit beaucoup de personnages dans ce tome. Encore une fois, j’approuve. En soixante huit tomes, nous avons eu droit à de nombreux personnages charismatiques auxquels je me suis attachée et les revoir est toujours un plaisir. Et puis surtout, nous avons le retour d’un ancien ennemi, et pas des moindres ! Alors, disons le franchement, je suis pas très enthousiasme face au retour de ce personnage. Il est du genre dangereux et vicieux, mais d’un point de vue stratégique, c’est une bonne idée. Après, j’espère qu’elle sera menée de façon subtile et cohérente. J’ai un peu peur qu’on se retrouve à devoir « recombattre » ce personnage dans 50 tomes (mon approximation pour mettre fin à cet arc) et qu’on retombe dans un schéma « le serpent qui se mord la queue ». A voir…
Commenter  J’apprécie          153
Bleach, tome 9 : Fourteen Days for Conspiracy

Je suis bien embêté pour parler de "Bleach", car si globalement j'ai trouvé cela très sympa il faut avouer que les bonnes qualités côtoient pas mal de défauts/limitations… Bientôt 10 tomes et toujours pas d'intrigue principale clairement identifiée donc on ne sait pas si on va vers un bon shonen nekkestu des familles ou un shonen maintream à rallonge où à chaque arc on recommence exactement la même chose que dans l'arc précédent...





Grâce à un portail spirituel la team Ichiro atteint la Soul Society, et dans le mélange action/humour qui le caractérise bien Tite Kubo enchaîne les péripéties avec :

- Kôtotsu, le train carnivore ectoplasmique

- Jidanbô le gardien, qui tient presque du gorille géant enrhumé

- du teasing avec Gin Ichimaru le capitaine de la 3e division des Shinigamis…

- Ganju le Merveilleux et ses joyeux compagnons chevaucheurs de sangliers

- Kûkaku l'artificière manchote à très très grosse poitrine ( rès très gros soupirs)

Cela a été pour moi assez inégal dans la mesure où l'humour qui ne marche peut être bien relou.



On se doutait qu'il y avait quelque chose de pourri dans la Soul Society, c'est donc logiquement au vu des indices précédemment semé par le mangaka que nous découvrons une bonne vieille dysptopie féodal calquée sur le Japon médiéval : les âmes défuntes sont donc cantonnés pour l'éternité au rôle de gueux parqués dans des bas quartiers surveillés par des guerriers privilégies... Pas très réjouissant hein !
Commenter  J’apprécie          150




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Taito Kubo Voir plus


{* *}