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Critiques de Taito Kubo (346)
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Bleach, tome 54 : Goodbye to our Xcution

Dans ce tome 54 intitulé "Goodbye to Our Xcution" le combat entre les Shinigamis et les Fullbringers qui ont effectué leur power-up grâce aux manigances de Kûgo Ginjô…

- le duel entre Renji Abarai et Jackie Tristan tourne court

- le duel entre Rukia Kuchiki et Riruka Dokugamine tourne moins court

- Ikkakku Madarame Moe Shishigawara et se lancent dans un duel de chance

- Kenpachi Zarachi se la pète vraiment très grave en tuant Giriko Kutsuzawa en un seul coup

- Tôshirô Hitsugaya décide de s'en prendre directement à Yukio Hans Vorarlberna plutôt qu'à ses stands

- Byakya Kuchiki qui voit toutes ses techniques secrètes dévoilées par Shûkurô Tsukishima doit plonger pour la première fois de sa vie dans la folie de l'instant (déjà, il faudra m'expliquer pourquoi le clone hipster / yankee de Rohan Kishibe continue d'obéir au boss de fin alors que ce dernier a clairement exprimer son souhait de le buter une fois la situation clarifiée… c'était clairement pour lui l'occasion de changer de camp, oui mais non !)



Comme naguère Aizen, le boss de fin qui affronte Ichigo Kurosaki et Ryu Ishida promet de faire des révélations fracassantes qui au final tombent complètement à plat : attention la Soul Society garde un œil sur Ichigo mais en fait c'est OSEF, attention Kûgo Ginjô est en fait un ancien représentant shinigami mais comme on ne sait pas ce qu'est un représentant shinigami en fait c'est OSEF… Pour ne rien gâcher, ses évolutions à la "Dragon Ball" sont également OSEF…

Il y a plein de petits flashbacks pour nous montrer que les Fullbringers sont des âmes perdues qui ont été manipulées par le boss de fin, mais cela ne marche pas très bien. Déjà parce que personnellement je n'éprouve aucune empathie pour les psychopathes : untel a ruiné et tué ses parents qu'il n'aimait pas, untel a assassiné son épouse dont il ne voulait plus, untelle est une stalker qui emprisonnait les gens qui lui plaisait… Mais c'est quand même OK pour Jackie et Moe, et c'est con que le perso le plus stylé n'ait justement pas droit à son flashback !

Le naufrage vient du fait que Tite Kibo repompe à mort la de "Yu Yu Hakusho" sans comprendre le pourquoi du comment : dans le manga de Togashi Yoshihiro on avait des âmes perdues bonnes ou mauvaises qui s'étaient mises à la solde de Shinobu qui les manipulait pour parvenir à ses fins, et on parvenait à un duel à mort entre le nouveau détective des ténèbres et l'ancien détective des ténèbres… Mais cela prenait sens parce le prédécesseur du héros avait sombré dans la folie en découvrant que les humains ne valaient pas mieux que les démons, et parce malgré sa schizophrénie et ses personnalités multiples il avait un objectif bien précis… Là jusqu'au bout impossible de savoir qui il était et ce qu'il voulait, donc c'est juste un supervilain random de jeu vidéo, qui débite à vide de la philosophie nietzchéenne et des grands discours suprématistes… Que c'est triste !
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Bleach, tome 49 : The Lost Agent

Je m’attendais au pire après toutes les conneries grosbills de la fin de l’Arc Arrancars, mais force est de constater qu’en passant du shonen bourrin au thriller psychologique on gagne au change…

Mais comme au début le l’Arc Arrancars, on a un personnage principal qui a perdu ses pouvoirs, et comme au début de l’Arc Arrancars un personnage principal qui se fait recruter par une mystérieuse organisation qui désire l’entraîner pour qu’il récupère ses pouvoirs. On aurait eu cette phase entre l’Arc Soul Society et l’Arc Arrancars j’aurais sans doute plus apprécié que ce repompage / phagocytage patenté… D’autant plus que pour la 3e fois en 3 arcs on pioche allègrement dans "Yu Yu Hakusho" qui lui-même piochait allègrement dans "Diamond Is Unbreakable"…



Ce tome 49 intitulé "The Lost Agent" débute dans un bordel que je ne n’ai pas aimé : décidément le mangaka n’est vraiment pas doué pour les phases school life… 17 mois se sont écoulés depuis la bataille finale contre Aizen, Ichigo est passé en Terminale mais doit bosser à côté pour Ikumi Unagiya (personnage qu’on va mettre en avant de l’écarter complètement : c’est du grand n’importe quoi !) pour compenser l’absence de son père (père qu’on nous montre quand même au sein de famille, c’est vraiment du grand n’importe quoi ! et je ne parle même pas des mystères lostiens dont il fait l’objet dont on attend toujours la résolution depuis plusieurs dizaines de tomes...), Yuzu est passée au collège et Karin au lycée, dans la grande tradition des soap opera où les enfants grandissent par tranches de 5 ans… et l’auteur fait d’Ichigo un pro de la baston se frittant avec les furyo, sauf qu’il repompe "Yu Yu Hakusho" sans vraiment comprendre "Yu Yu Hakusho" puisque que cela ne colle à absolument pas à Ichigo qui se fait discret voire rase les mures au contraire de Yusuke qui cherchait la bagarre à la première occasion… Soupir…

Ishida, Karin et le shinigami teubé remplacent Ichigo qui déprime à force de ronger son frein… C’est là que débarque Kûgo Ginjô le chef d’un groupe de Fullbingers qui lui propose de récupérer ses pouvoirs…
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Bleach, tome 48 : God is dead

Dans ce tome 48, intitulé "God is Dead", le combat final contre Aizen se termine…

Durant 30 tomes on nous a présenté Aizen comme un alter ego de Saga de "Saint Seiya", puis sans transition ni aucune explication celui-ci agit comme Dio Brando de "JoJo’s Bizarre Adventure" puis comme Sensui de "Yu Yu Hakusho" avant de se muer en super-vilain random de "Naruto"… Ça finit par n’avoir aucun sens et du coup on obtient un arc de 20 voire 40 tomes sans queue ni tête… J’ai presque envie de dire que c’est une grosse honte !

Sans parler des incohérences autour des ultimes évolutions complètement fumées et overcheatées du boss de fin et/ou du héros qui connaît une énième transformation en super saiyan (Goku passait des cheveux bruns aux chevaux blonds, Ichigo passent des cheveux blonds aux cheveux bruns ^^) ou des différentes versions de la perle de la destruction (si Aizen a nourri la sienne par des sacrifices humains, comment a évolué celle de Kisuke Urahara ? OSEF ???). Et pour ne rien gâcher, on retombe dans les conneries Ichigo super faible / Ichigo super fort qui traînent depuis les débuts de la série… Tite Kibo, réfléchis un peu à ce que tu écris pour nous épargner toutes ces incohérences !

On aurait pu avoir un super truc autour de Gin, mais comme ce dernier attend le pire moment pour agir ça tombe bien à plat sans parler du fait que j’ai ressenti l’impression qu’il manquait des épisodes (mais comme je n’ai pas vu les épisodes fillers de l’anime, j’imagine que j’ai dû louper des trucs…)

L’épilogue s’attarde entre autres choses sur Ichigo qui a perdu tous ses pouvoirs… Vu qu’on a déjà écrit dans l’arc précédent exactement les mêmes trucs sur Uryû Ishida avec les résultats que l’on sait, aucun suspens et aucun pathos digne ce nom pour la suite de la saga…



Je suis parfaitement conscient d’être sévère, mais j’ai déjà lu les sagas "Dragon Ball" et "Saint Seiya", et "Yu Yu Hakusho" et "Hunter X Hunter" aussi, donc sur le fond tout ce que fait Tite Kubo je l’ai déjà vu ailleurs et en bien mieux (parce que je dois bien avouer que tout ce qu’il fait est vachement bien dessiné).
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Bleach, tome 35 : Higher than the moon

Ce tome 35, intitulé "Higher than the Moon", est encore une tome 100% baston essentiellement consacré au duel entre le fou de guerre shingami Kenpachi Zaraki et le fou de guerre arrancar Nnoitra, qui ressemble beaucoup à celui entre Ichigo et Grimmjow dans le tome 32 (le mangaka insérant de petits flashbacks pour donner de la personnalité et de la profondeur à l'antagoniste principal en recourant à un bon vieux pathos des familles).

C'est pas mal, mais ce n'est pas encore ça pour les dialogues, et les rebondissements du combat se font à coup d'évolution pour l'un et d'abandon d'handicaps pour l'autre… Passé un cap, malgré un côté grimdark, je n'arrivais pas à m'enlever de la tête Ten Shin Han multipliant ses bras et San Goku enlevant ses poids d'entraînement… ^^

Sauf qu'à la fin…



Au bout de 15 tomes, on arrive enfin à la guerre totale entre shinigamis et arrancars… Oui mais non, faux départ : l’auteur pousse le vice jusqu’à insérer des tomes 100% flashbacks avant « the final countdown » (et puis, qu’est-ce qu’on pioche dans la boîte à outils tokusatsu ! je comprends mieux le succès de la série au Japon : le mélange Shisengumi + Kamen Rider + Dragon Ball + Saint Seiya, c’est le combo ultime du fanservice)
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Bleach, tome 8 : The blade and me

Un tome assez rapide à lire car il ne s’y passe pas grand chose. Ichigo s’entraine encore et encore, sauf que cette fois-ci il apprend à communier avec son zanpakuto (son sabre) et de fait, cela rends les choses bien plus intéressantes, car le monde ou vit Zangetsu (le zanpakuto, vous suivez ?) est assez délirant. Hormis cela, on aperçois les futurs adversaires d’Ichigo et ses amis, et on à fait le tour.



Ce n’est pas un mauvais tome, bien au contraire, mais il se lit tellement vite qu’on a pas le sentiment d’avoir eu quelque chose de concret entre les mains. Vivement que nos héros aillent dans le monde des Shinigamis et que les choses sérieuses commencent.
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Bleach, tome 73 : Battle field burning

C'est dingue : ce tome 73 de Bleach intitulé "Battlefield Burning" m'a donné l'impression que le mangaka Tite Kubo expédie son histoire parce qu'il est pris pas le temps, alors qu'il nous a fait des tomes et des tomes de bullshit avant d'en arriver ici...

- on a une phase très "JoJo's Bizarre Adventure" avec Askin Nakk Le Vaar

Le supervilain est immunisé à toute les toxines et peut produite n'importe quel toxine à volonté, sauf que comme l'auteur a fumé la moquette on considère l'énergie du ki comme une toxine donc on considère également qu'il est immunisé à toutes les attaques et que toutes ses attaques à lui sont imparables... Il veut transposer à son univers composé de repompages divers et variés un repompage de l'archétype du ninja empoisonné / empoisonneur naguère développé dans les grandes saga fantasy de Futaro Yamada, sauf qu'à force de marier la carpe et le lapin cela devient vite n'importe quoi ! Néanmoins j'ai bien aimé, parce que le personnage qui adopte le look de Rohan Kishibe est assez cool dans son ambiguïté, et qu'il ne nous inflige pas des power-up de l'Espâce, des évolutions dégueulasses et des discours de fanatique christianiste. Cela finit même par ressembler enfin à un mind game à la Hirohiko Araki, sauf qu'en opposant un méchant qui peut tout empoisonner et tout détruire à un gentil qui peut tout guérir et tout réparer on tombe dans le plagiat de "Diamond Is Unbreakable" : pourquoi ça marche dans "JoJo's Bizarre Adventure" et pas dans "Bleach" ? Parce que ce tâcheron de Tite Kubo raconte en quelques chapitres ce qu'Hirohiko Araki avait mis en place et développé en 18 tomes ! Donc son truc n'est ni amené ni exploité et c'est bien dommage (et d'autant plus dommage qu'on a des twists avec des personnages cool et fun, bien que censément mort et disparu d'après les tomes précédents)

- on a une phase très "Dragon Quest" avec Gérard Miracle

Le géant / titan qui oblige les héros à combiner leurs pouvoirs et leurs super-pouvoirs, les attaques et les super-attaques, c'est un classique de la franchise fantasy vidéoludique qu'absolument tous les Japonais connaissent. Ici c'est parfois assez classe, et il y avait des choses intéressantes à développer avec la similitude de caractère entre Zarachi Kenpachi et Gérard Miracle ou sur le côté Peter Pan de Tôshirô Hitsugaya le personnage biclassé samouraï et cryomancien refusant de devenir adulte au grand détriment des fangirls du monde entier… Oui mais non, les pouvoirs du super-vilain sont overcheatés donc tout ce qu'entreprennent les héros est sans intérêt aucun, y compris la transformation de Zarachi Kenpachi en super Zarachi Kenpachi : on le coupe en deux, il recolle les morceaux ; on le fait tomber du ciel, il lui pousse des ailes ; on le transforme en statue de glace avant de le faire éclater avec un infinité d'épées, il renaît sous la forme d'un Ange à la "Neon Genesis Evangelion" et se lance dans des tirades de fanatique christinaniste... Soupirs...

- Ichigo en mode Seiya profite des sacrifices de ses compagnons d'armes pour tracer jusqu'au boss de fin, mais l'auteur ne veut pas montrer le baroud d'honneur de Sado et Ganju, ne veut pas montrer grand chose du duel à mort entre Jugram Haschwalth et Uryû Ishida (qui décidément est peut-être le personnage le plus maltraité de cet arc), et la première chose que dit le boss de fin au héros est « battons-nous, Ichigo ! », soit la tirade la plus moyennasse de l'Histoire de la Planète Manga malheureusement déjà usité dans "One Piece", "Naruto", "Fairy Tail" et tous les shonens mainstream à rallonge des années 2000, car c'est plus facile de balancer une punchline eco+ que de construire un scénario digne de ce nom... Rendez-nous Freezer, Raoh ou Saga, car eux ne se seraient jamais lancé dans des grandes déclarations aussi plates !

Pour ne rien gâcher, le tome se finit par un gros cliffhanger eco+ plus putassier tu meurs, puisqu'il ne servira que de mauvais deux ex machina dans le tome final... Tout ça pour ça ? Tite Kubo tu es nul !!!
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Bleach, tome 53 : The deathberry returns

Dans ce tome 53 intitulé "The Deathberry Returns", un commando shinigami en provenance directe de la Soul Society débarque pour prêter main forte à Ichigo : Rukia Kuchiki, Byakuya Kuchiki, Renji Abarai, Kenpachi Zaraki, Ikkaku Madarame et Tôshirô Hitsugaya !

Je ne suis absolument pas fan des combats qui s’éternisent, mais là on a 7 duels à mort en 1 seul tome ! Forcément c’est un peu expédié voire carrément torché…

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Bleach, tome 52 : End of bond

Dans ce tome 52, intitulé "End of Bond", après la phase « ah ah ah, je suis en fait un méchant qui s’est fait passé pour un gentil » et la phase « ah ah ah, je suis en fait un gentil qui s’est fait passé pour un méchant », Ichigo achève son entraînement de Fullbringer… Sauf que Shûkurô Tsukishima qui peut manipuler la mémoire de ses victimes lui fait subir un calvaire de même ordre que celui de Thomas Veill dans la sérié télévisée "L’Homme de nulle part"…

On est plus dans le thriller psychologique que dans le shonen mainstream à rallonge, et franchement ce tome plein de suspens et de twists est très bon. Les masques finissent pas tomber puisque finalement les deux groupes de Fullbringers qui se combattaient l’un l’autre ne font qu’un…
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Bleach, tome 50 : The Six Bullbringers

Dans ce tome 50 intitulé "The Six Fullbringers", c’est sous la houlette de ses nouveaux alliés qu’Ichigo effectue un énième power-up de l’Espâce dans une salle de l’esprit et du temps… (il s’agit quand même d’une manière bien commode de gratter des chapitres sans se creuser le ciboulot)

Il faut absolument que la mangaka arrête de se lancer dans de grandes explications qui ne tiennent aucunement la route… Donc les Fullbringers veulent qu’Ichigo deviennent un Fullbringer à son tour pour qu’il retrouve ses pouvoirs de Shinigami pour qu’il leur enlève leurs pouvoirs de Fullbringers… Quezako ?

- déjà on nous plusieurs fois expliqué qu’un fullbringer c’était un enfant à naître dont la mère a été attaqué par un hollow et qui a hérité d’une partie des pouvoirs de ses derniers… Or ce qui a été raconté dans les premiers tomes interdisent à Ichigo d’être un Fullbringer, mais ne dérange pas le mangaka d’être complètement incohérent avec les règles qu’il lui-même édicté !

- ensuite pourquoi un plan si débilement compliqué pour ne pas avoir à utiliser des pouvoirs actifs qu’il suffit de ne pas activer ? Ou le mangaka est complètement incohérent, ce ne serait pas la première fois, ou Kûgo Ginjô ment et dans ce cas Ichigo est vraiment naïf de croire tout ce qu’on lui dit…

- de la même manière si les Fullbringers ont honte de ce qu’ils sont, quid de Chad qui tire son pouvoir de la fierté d’être ce qu’il est ?

- et que dire de Riruka Dokugamine qui se contredit à chaque fois qu’elle prend la parole (genre « ah ah ah, je ne reconnais pas du tout le mec que j’étais pourtant chargé de surveiller »… comme diversion on a vu mieux hein !)

D’ailleurs le personnage est un clone d’Hiyori Sarugaki, et ce shonen n’avait pas besoin d’une lolita gaulée comme une chupa chups à grosse poitrine et à petite culotte, alors si on ajoute qu’il s’agit d’une adepte du cosplay grand gueule, frivole, et versatile et qu’elle kiffe les beaux mecs, les trucs kawaï et les pâtisseries on tombe dans tous les stéréotypes possibles et imaginables… Tite Kubo tu es capable de mieux que ça hein !

A la fin du tome débarque Shûkurô Tsukishima, grosso modo Rohan Kishibe de "Diamond Is Unbreakable" avec un sabre, et son acolyte qui lui aussi semble sortir tout droit de "Diamond Is Unbreakable"… To Be Continued ?
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Bleach, tome 30 : This no heart without you

Ce tome 30 intitulé "There is no heart without you" est aussi dédié à la baston !

- après avoir vaincu le privaron espada numéroté 107 Gantenbaine Mosqueda, Chad tombe sur le puissant Nnoitra Gilga qui à son grand désespoir ne fait qu'une bouchée de lui…

- Abarai affronte Szayel-Aporro Grantz, savant fou équivalent arrancar du shinigami Mayuri Kurotsuchi… (déjà vu again ? sans parler du comic relief relou et ses « bobo le cucul »)

- Rukia affronte l'Arrancar n°9 Aaroniero Aarurueri avec droit de quota de flashbacks

Si on passe sur les histoires de manipulations psychologiques d'Ulquiorra Schiffer réalisées sur Inoue Orihime / Saori Kido, l'essentiel de ce tome est consacré à cette bataille sur laquelle ne je n'arrive pas à me positionner… OK, on mêle le coup du boss de fin de niveau « blob » qui absorbe ceux qu'il a vaincu au boss de fin de niveau « doppelgänger » qui prend l'apparence de ceux qu'il a vaincu, mais c'est peut-être en faire un peu trop avec le coup de machin qui a absorbé bidule qui a absorbé trucmuche… du coup les révélations font long feu, d'autant plus que tout ça, on l'a déjà vu moult fois en manga (et pour ne rien gâcher, on peut voir la ressemblance avec un vilain de Fullmetal Alchemist)… Bon, au final c'est pas mal, et bien mieux que le passage du même genre réalisé par Hiro Mashima dans Fairy Tail.

Le cliffhanger de fin est une fois de plus insoutenable puisqu'Ichigo tombe sur Ulquiorra Schiffer !
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Bleach, tome 20 : End of Hypnosis

Après un tome 19 assez moyen, je redoutais dans ce tome 20 la fin de l’hypnose et le grand final de l’Arc Soul Society… Mais malgré ses erreurs, le mangaka retombe sur ses pieds.

Le traître à l’origine de toutes les tragédies du Soul Society se dévoile enfin, et comme n’importe quel super-vilain des familles déclame ses plans à qui veut bien les entendre. Nous nous retrouvons avec un énième homines crevarices pensant valoir mieux que les autres et qui veut être le premier pour que tout le monde rampe à ses pieds. Donc sur fond de révélations fracassantes on alterne dialogues dramatiques et bastons épiques, les shinigamis présentant un front uni, mais malgré l’arrivée successives des renforts, le traître reste le plus fort !

Toutefois, cerné de toutes parts il fait un pied de nez à tout le monde car après avoir récupéré ce qu’il était venu cherché (l’Hôgyoku pour les gouverner tous, l’Hôgyoku pour les trouver, l’Hôgyoku pour les amener tous, et dans les ténèbres les lier, dans le Hollow World où s'étendent les ombres… ^^), il prend la poudre d’escampette comme n’importe quel super-vilain des familles en s’enfuyant sous la protection des démons et sous le regard médusés de ses adversaires… le dernier tome de l’Arc Soul Society et ainsi le premier tome de l’Arc des Arrancars.



C’était bien, mais on retrouve les lacunes habituelles des œuvres populaires japonaises à savoir l’association de dramas réussis à un des backgrounds bancals : ATTENTION SPOILERS





Dans la réalisation des qualités (charadesign cool, découpage dynamique, scène d’action qui déchire, bref maîtrise à haut niveau de la palette du mangaka shonen) mais aussi des faiblesses enquiquinantes :

- récurrence des dialogues stéréotypés, qui tirent la série vers le bas quand ils deviennent carrément faiblards



- on copie les comics en privilégiant à outrance les gros plans aux arrière plans, ce qui sur quelques planches n’est pas un problème devient dans un shonen à rallonge une limitation parfois insupportable avec une récurrente impression de vide et de manque d’ambiance vu que les paysage dans lesquels évoluent les personnages se limites au strict minimum voire à rien du tout (avoir autant de talent et le sacrifier sur l’autel de l’efficacité aka les échéances éditoriales hebdomadaires, c’est triste quelque part)





Quel avenir pour la série ?

- on peut aller au bout des ambitions, ce qui serait carrément génial !

Le Soul Society qui n’est qu’obéissance aux traditions est une allégorie du Japon de l’Ere Edo et de la dictature Tokugawa, les renégats de qui savez avec leurs discours sur les surhommes, la régénération de la société et le nouvel ordre mondial c’est une allégorie des apprentis sorciers du Japon de l’Ere Meiji et des bouchers du Japon de l’Ere Showa. Est-ce un hasard si les héros pris entre ces deux feux ressemblent fortement aux samouraïs et aux rônins du Shinsen Gumi, la célèbre unité d’élite qui s’est battue jusqu’à la mort de tous ces membres pour défendre la cause des premiers face aux seconds ? Pour les Japonais qui parfois connaissent leurs histoires par cœur, c’est à l’équivalent conjoint des héros Shi Nai'an et de ceux d’Alexandre Dumas : amitié, courage, honneur… Si on va jusqu’au bout c’est donc les Trois Mousquetaires contre Hitler, version urban fantasy ! Supracooltitude absolue !!!

- on peut tomber dans la facilité en recourant aux grosses ficelles des shonens à rallonge des années 2000 avec un schéma identique qui se répète d’arc en arc avec un univers qui n’évolue pas et des personnages qui n’évoluent pas (les éditeurs japonais de mangas veulent élaborer les mêmes poules aux œufs d’or que les éditeurs américains de comics, avec des séries conçus pour durer potentiellement éternellement, mais sans changer de scénaristes et/ou de dessinateur c’est une cause perdue et les séries concernées sont destinées tôt ou tard à s’enliser avant de péricliter…)
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Bleach, tome 9 : Fourteen Days for Conspiracy

Ah, enfin Ichigo et compagnie arrivent dans le monde des shinigamis, et foncent tête baissée pour tenter de rentrer dans la Soul Society. Hélas, il doivent faire face à un gardien, qui garde une porte… Ok, on pourrait croire que c’est ultra basique, et que une porte dans un monde magique ça fait un peu ridicule. Le fait est que c’est comme ça (et surtout que l’on apprendra dans le tome suivant qu’on peut rentrer par d’autres moyens et que la porte n’est qu’un des nombreux accès à la Soul Society).



Premier court combat entre Ichigo et le gardien, assez intéressant bien qu’un peu simpliste mais en même temps, nos amis n’allaient pas tomber sur le plus fort des adversaires dès leur arrivée.



Un tome assez sympathique dans l’ensemble qui pose les bases et présente quelques nouveaux personnages avec un peu d’action et d’humour. Pas le meilleur tome, c’est certain mais un passage obligé pour appréhender un univers qui compte quand même 70 tomes actuellement.
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Bleach, tome 4 : Quincy Archer Hates You

Je suis bien embêté pour parler de "Bleach", car si globalement j’ai trouvé cela très sympa pour un début de manga, force a été pour moi de constater que les bonnes qualités côtoient pas mal de défauts/limitations… Faute d’intrigue principale clairement identifiée, va-t-on vers un bon shonen nekkestu des familles ou un shonen maintream à rallonge où à chaque arc on recommence exactement la même chose que dans l’arc précédent ?





Après un tome 3 grave où resurgissait le tragique passé de la famille Kurosaki, Tite Kubo nous offre un tome très léger qui fait la part belle à l’humour… ^^

Tout commence avec une pantalonnade truffée de clichés sexistes où Kon le Mod Soul échappe à Rukia et Ichigo pour se trouver une nouvelle maîtresse (si possible dotée d’une grosse poitrine).

Ensuite nous retrouvons la plaine du Kantô sous le charme d’un medium télévisuel cartonnant à l’audimat : Don Kan’Onji (le Satan de "Bleach" ? ^^). Il est horripilant avec ses gimmicks et ses anglicismes, bref cabotineur à souhait et comme il m’a horripilé autant qu’il a horripilé Ichigo je ne saurais dire s’il est raté ou réussi avec tous ses groupies en délire mimant ses poses et baragouinant ses phrases rituelles auxquelles notre héros ne comprend rien du tout… ^^ (et Rukia aussi, persuadée qu’il s’agit d’un acteur de théâtre kabuki)

La nouvelle égérie télévisuelle vient exorciser un hôpital en ruine dans le quartier d’Ichigo, mais aggrave les choses en transformant un jikaburei en hollow… (Cela aurait été quand même mieux d’être au clair sur le sujet dès le tome 1 plutôt que de flirter aussi longtemps avec les incohérences) Car oui Don Kan’Onji aussi maladroit et horripilant soit-il est un véritable médium ! Il s’ensuit plein de quiproquos en direct live où Ichigo et Don Kan’Onji font équipe pour vaincre le nouvel hollow bien que le deuxième soit plus un boulet qu’autre chose pour le premier… Mais le mangaka le traite avec bienveillance, en faisant le dépositaire de toutes les valeurs positives des shonens nekkestsu sinon des séries tokusatsu.



Le dernier chapitre nous présente un nouveau personnage appelé à un grand avenir : le quincy Uryû Ishida !
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Bleach, tome 6 : The Death Trilogy Overture

Pour ce sixième tome, on retrouve Ichigo aux prises avec un ennemi de taille ce qui va le conduire à créer une alliance temporaire avec Ishida que l’on a découvert dans le tome précédent. D’ailleurs on sent bien qu’une réelle amitié va se forger entre les deux garçons, même si elle reste teinté d’une certaine rivalité agréable.



L’autre partie du tome est consacrée à la petite Rukia qui se retrouve aux prises avec d’autres shinigamis, qui veulent la conduire au Soul Society pour la juger pour ses crimes. De nouvelles questions et de nouveaux personnages apparaissent alors, et un premier fil rouge commence à vraiment se dessiner. De plus, Kisuke Urahara attire sans cesse l’attention car à ce jour il reste le personnage le plus énigmatique de la série. Il semble savoir tout un tas de choses que nous ignorons et cela attise sans cesse notre curiosité. Les prochains tomes répondront sans nul doute a nos interrogations !
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Bleach, tome 1 : The Death and the Strawberry

Je suis bien embêté pour parler de "Bleach", car si globalement j’ai trouvé cela très sympa pour un début de manga, force a été pour moi de constater que les bonnes qualités côtoient pas mal de défauts/limitations… Faute d’intrigue principale clairement identifiée, va-t-on vers un bon shonen nekkestu des familles ou un shonen maintream à rallonge où à chaque arc on recommence exactement la même chose que dans l’arc précédent ?





Ichigo Kurosaki est un adolescent qui peut voir les esprits (archétype désormais classique de la plupart des shonen de type fantastique), mais par un concours de circonstance il se retrouve doté des pouvoirs de la shinigami Rukia Kuchiki âgée de 700 ans et c’est à sa place qu’il va devoir guider les gentils fantômes vers le Soul Society et envoyer les méchants fantômes en enfer (les Hollows, équivalent des traditionnels yokai dans l’univers crée par l’auteur).

C’est basique, c’est classique mais c’est solide ! La série ne vise pas l’originalité et s’en moque royalement car à bien des égards Tite Kubo rafraîchit, modernise et améliore le mythe du chasseur de yokai avec au départ des tomes bien écrits car bien remplis et bien rythmés sans être précipités. Mais les éléments fantastiques du manga ne cessent de se contredire, et j’ai vite compris pourquoi : on reprend à la fois "Yuyu Hakusho", où les instances célestes voulaient empêcher les démons de venir semer la destruction dans le monde des humains, et d’"Ushio et Tora", où les autorités spirituelles voulaient empêcher les âmes dévoyées de se transformer en démons destructeurs (donc j’imagine que par la suite, comme dans ces 2 mangas, on verra qu’il y a quelque chose de pourri au royaume de la Soul Society ^^). Le manga recycle ces 2 grands classiques des années 1990, sauf que leurs backgrounds ne sont pas compatibles sans un effort de worlbuilding qu’il a pu ou voulu faire d’où les incohérences qui apparaissent de ci de là.

J’ai bien aimé le côté "Men In Black" du manga, et le duo Ichiro / Rukia marche à merveille (même s’il emprunte initialement au duo Yusuke / Botan de "Yuyu Hakusho"). Rukia squatte la chambre d’Ichiro (au plutôt son placard ^^), Rukia le suit comme son ombre au lycée… Mais cela aurait été gentil d’expliquer cette histoire de gant magique qui permet en frappant Ichiro à la tête de le faire passer en mode samouraï du monde des esprit (même si je sais bien que cette dissociation corps / esprit est là pour amener des quiproquos marrant).

C’est vraiment dommage de ne pas avoir davantage travaillé sur le duo (et d’éliminer quelques bonnes vieilles incohérence des familles : je ne supporte pas quand une œuvre contredit les règles qu’elle vient juste d’édicter…) Personnellement, je pense qu’il y aurait eu mieux à faire s’y avait du cohabiter dans le même corps avec une Ichiro devant assumer le rôle de shinigami de Rukia en ne sachant rien du monde des esprits, et Rukia devant assumer le rôle de lycéen d’Ichiro en ne sachant rien du monde des ados : Cela aurait vachement bien ! (en plus le mangaka l’a fait avec Kon le temps d’un récit, donc il y avait moyen de développer le truc). Et puis on pouvait approfondir encore le truc avec Rukia ne pouvant pas ou ne voulant pas regagner la Soul Society (de peur d’être réprimandée ou humiliée), mais j’en demande sans doute trop…



Pourquoi rajouter un côté sitcom/drama familial pour ne pas en faire grande chose ? Dès qu’on aborde le sujet, tout le monde semble passer en mode cabotinage. C’est con, il y avait mieux à faire avec un père veuf dépassé par ses responsabilité, un grand frère endossant le rôle de sa mère, et deux petites sœurs craignant de se le faire piquer et de le voir voler ses propres ailes en dehors du cercle familial.

Pourquoi rajouter un côté school life pour ne pas en faire grande chose ? Dès qu’on aborde le sujet, tout le monde semble passer en mode cabotinage. Et puis pas super discrets du tout les archétypes de la séductrice lesbienne et du bon copain otomen… Et ne parle même d’Orihime Inoue et Tatsuki Arisawa qui sont un gros plagiat des personnages féminins d’"Ushio et Tora", Mayuko Inoue et Asako Nakamura … Par contre pas de fanservice relou pour otaku, et ça c’est bien, mise à part la copine pas très maline d’Ichiro qui est qualifiée de « beauté à grosse poitrine » (peut-être un clin d’œil à Tomoko Nomura de "GTO" ^^).

D’un autre côté avec des shinigami habillés et équipés comme des samouraïs, je devais bien me douter qu’on irait vers un shonen à bastons dans la plus grande tradition… Et après tout c’est peut-être très bien ainsi car les combats sont cool (à condition de ne pas lire les dialogues principalement faits de « je vais te bouffer connard » / « non, c’est moi qui vais te trucider salopard »… j’ose espérer que le niveau est plus relevé en VO).



J’aime bien le style graphique du mangaka : c’est clair, c’est fluide, c’est dynamique. Le découpage sent la maîtrise et il pioche vachement bien dans la boîte à outils du dessinateur de shonens (bravo pour l’utilisation des lignes de vitesse !). Son charadesign est plutôt simple mais très efficace, et on s’attache assez vite à toutes ses créations. Et puis j’adore comment d’un seul trait Ichiro passe de looser à héros, ou Rukia de rassurante à inquiétante…

Sauf que ne n’accroche pas du tout au look vidéoludique des ses monstres, qui pour moi finisse par avoir des airs de pokémons/digimons chelou et sinistres.

Sauf que n’ai pas compris pourquoi des arrière-plans étaient trop souvent désespérément vides alors qu’il a du talent… Pour dessiner aussi vite qu’Eiichiro Oda ou pour gratter de l’argent sur le dos de ses assistants ? Mystère…



Et pour finir, GROS point noir :

Sérieux, j’en ai archimarre que Glénat laisse sévir le dénommé Bakayaro ! (qui en japonais veut dire « gros connard débile » donc tout un programme). Ce mec sabote peu ou prou la plupart les mangas qu’il touche avec un traitement des onomatopées parfois digne d’un kikoo de 7 ans… Bon, il s’est un peu calmé depuis qu’il a ruiné "Dragon Ball" et "Kenshin le vagabond" à la fin des années 1990. Mais c’est un fils-à-papa intouchable ou quoi ? Cela fait 20 ans qu’il effectue un travail médiocre, et j’ai même arrêté des super mangas à cause de lui tellement il avait dégueulassé les planches d’excellents mangakas (voir son œuvre de destruction sur le travail d’Akira Toriyama) Vivement qu’il quitte monde de l’édition ce mec-là : je ne le regretterai pas





Ce tome 1 comprend principalement deux récits avant d’en débuter un troisième :

- dans le 1er récit fait la rencontre de Rukia et hérite de ses pouvoirs

- dans le 2e récit, Ichiro doit sauver Orihime du fantôme de son grand-frère transformé en hollow

- dans le 3e récit, Chad met la main sur un perroquet possédé par le fantôme d’un petit garçon

C’est bien fait et cela avance vite et bien ! (surtout quand Ichiro arrive à purifier l’âme de Kurosaki)

Bref un super manga shonen pour les easy readers (les hardcore readers eux se feront leur propre opinion).
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Bleach, tome 67 : Black

Avec ce tome 67 intitulé "Black", la saga "Bleach" continue de creuser sa tombe...

* Dans un 1er temps, on continue avec le délire :

- j'explique longuement mon pouvoir, car je suis le plus fort et je vais te buter en un seul coup...

- non c'est moi qui suis le plus fort et qui va te buter un seul coup, donc c'est moi qui va expliquer longuement mon pouvoir...

Il n'y a même plus de combat, c'est juste une succession de twists eco+ basés sur des pouvoirs WTF et des niveaux de puissance WTF, et les gentils comme les méchants crèvent piteusement (on retombant dans les pires moments de l'Arc des Arrancars, genre quand Aizen buttait l'ensemble de ses subordonnés juste pour se la péter).

* Dans un 2e temps, on se centre sur l'affrontement entre Yhwach et Ichibei Huôsube dans un duel très stylé à la seule condition de ne pas dire les dialogues à chier. Les pouvoirs de l'un et de l'autre sont complètement overcheatés : chez Hirohiko Araki c'est très cool, avec Tite Kubo c'est juste repompé d'ailleurs sans être maîtrisé (le boss de fin est immunisé à tous les pouvoirs qu'il connaît, or comme il voit l'avenir il connaît les pouvoirs de tous ses antagonistes passés, présents et à venir... Mauvais repompage du pouvoir d'Aizen dans l'Arc des Arrancars ?)

Je passe sur les membres de la Division Zéro du Soul Society et les membres de la Garde Prétorienne d'Aizen qui sont bizarrement mis à l'écart du récit après avoir été mis en avant, et on nous balance un gros cliffhanger qui oblige à lire le tome suivant avec l'apparition du Roi Spirituel et l'arrivée de la Team Ichigo... Soupirs...
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Bleach, tome 65 : Marching out the zombies

Ce tome 65 intitulé "Marching Out The Zombies" commençait pourtant bien : Ichigo arrive enfin sur le champ de bataille et sauve les miches de Kenpachi Zaraki avant de rallier les troupes shinigamis et de se bastonner avec les super-héroïnes quincy... Pas mal de planches pètent la classe et c'était bien cool ! Mais à chaque fois que le mangaka parvient à boucler une bonne séquence, il gâche tout avec ses balourdises habituelles en multipliant les plagiats même pas maîtrisées qui nous offrent un déluge d'incohérences que personnellement j'ai trouvé insupportables ! Bon déjà c'est la énième fois que l'arrivée du héros est retardée pour gratter des tomes et pour le faire apparaître pile au moment où tout est perdu pour créer du pathos eco+, et c'est aussi la énième fois qu'il est aussitôt arrivé aussitôt reparti en laissant tout le monde se débrouiller et / ou rester dans la panade...



1er truc naze : Achtung Spoilers

Le boss s'envole vers le palais royal en expliquant qu'il adore les plans qui se déroulent sans accroc : c'est en ralliant le Seireitei depuis le palais royal qu'il aurait lui aurait ouvert la porte... Il y a avait le même truc dans "Elysia" de Brian Lumley et c'était génial, mais ici c'est nul car tous les sbires du boss de fin cherchent à buter celui qui serait la clé, sans parler qu'on s'est bien appesanti sur le fait de l''attirer au Hueco Mundo et de l'y tenir enfermé. Alors on aurait pu mettre le Seireitei à feu et à sang pour obliger l'empereur spirituel à amener ses meilleurs éléments à effectuer leurs power-up dans son palais (j'en avait pas encore parlé jusqu'à présent mais Alerte Repompage "Dragon Ball" et Alerte Repompage "Dragon Quest" !), tout en foutant la haine à Ichigo pour l'obliger à jouer le rôle qu'on attendait de lui... Sauf que l'arrivée d'Ichigo sur le champ de bataille n'est dû qu'aux caprices ubuesques du moyen de transport de la Division Zéro, et qu'il y a déjà une demi-dizaine de personnages qui ont déjà effectué l'aller-retour avant lui !



2e truc naze : Achtung Spoilers

On nous refait le coup de la vraie fausse rivalité entre Naruto et Sasuke avec Ichigo et Ryû Ishida ! Cela ne marchait déjà pas vraiment chez Masashi Kishimoto qui faisait tout ce qu'il pouvait, alors avec Tite Kuto en mode je m'en bats les steaks c'est pire encore !



3e truc naze : Achtung Spoilers

les membres originels de la Team Ichigo refont surface juste pour faire du comic relief... Soupirs...



4e truc naze : Achtung Spoilers

La gestion de la simultanéité des affrontements est encore pire que dans les pire séquences de "Saint Seiya Hadès" ! Des personnages qu'on avait perdu de vu depuis x tomes reviennent juste pour se faire buter connement et/ ou salement, on zappe de combats dont on ne voit pas la fin en combats dont on n'a pas vu le début, sans parler d'une pelletée de personnages majeurs et/ou emblématiques de la saga qui sont portés disparus depuis plusieurs tomes voire le début de l'Arc Quincy (bordel de merde quid des Vizards censément être les plus aptes à combattre les Stern Ritters du Vandenreich !!!)



5e truc naze : Achtung Spoilers

On nous bassine avec tirades honteusement repompées de "Saint Seiya Hadès", avec un méchant millénaire qui oeuvrerait pour la paix éternelle et qui voudrait que son règne éternel s'instaure avec le moins de violence possible... Or on nous montre un boss de fin psychopathe qui laisse ses subordonnés psychopathes s'entre-tuer pour un oui ou pour un non, quand il ne les bute pas lui-même aussi connement que salement pour un oui ou pour un non... C'est n'importe quoi !



6e truc naze : Achtung Spoilers

Généralement les combats du savant fou Mayuri Kurotsuchi sont loufoques et barrés, avec une violence tellement exacerbée que cela en devient drôle... Mais là c'est zombies versus zombies donc on doit se farcir le retour des personnages les plus imbuvables de la saga ! C'était déjà très mauvais dans Naruto avec un Masashi Kishimoto qui faisait tout ce qu'il pouvait, alors avec Tite Kuto en mode je m'en bats les steaks c'est pire encore ! Et entre le nouveau look du savant fou qui passe du kitsch au ridicule, et le nécromancien pervers déguisé en magical girl je ne sais pas qu'est-ce qui est le plus affligeant...



Et je vous fait grâce de dialogues parfois affligeant de pauvreté voire de vulgarité, et du fanservice boobesque qui revient en force dans ce tome !
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Bleach, tome 64 : Death in vision

Dans ce tome 64 intitulé "Death in Vision", dans l'infirmerie du Gotei 13 Yachiru Kusajishi est confrontée à Guénael Lee, qui dispose des don d'invisibilité, d'intangibilité et de celui d'effacer son existence de la mémoire de ces adversaires... Concepts intéressant déjà usités ailleurs SFFF, mais ici porté par personnage 50% ridicule 50 % OSEF qui sort d'on ne sait où et qui veut on ne sait quoi ! Et pour ne rien gâcher tout ce passage est balayé par la magie du deus ex machina du boss à tiroir... Soupirs...

Kenpachi qui avait disparu de la circulation revient sur le devant de la scène pour venir au secours de sa subordonnée puérile (oui parce que les Moumoute et Nonosse les parodies de créatures de "Max et les Maximonstres", bon ben lol quoi), et notre monstre de volonté est confronté à Gremmy Thoumeaux le monstre d'imagination dans une opposition de style entre les jambes et la tête. Encore une fois déluge de concepts très cool et très fun avec le pouvoir de manipuler à outrance la réalité, déjà usités ailleurs en SFFF ("Les Princes d'Ambre", "Gunnm Last Order", "Ewilan"...) mais ici porté par un personnage 50% tête à claque 50% OSEF qui sort d'on ne sait où et qui veut on ne sait quoi ! Et pour ne rien gâcher tout ce passage est lui aussi balayé d'une revers de la main...

Car un quatuor de Magical Girls psychopathes a envoyé Gremmy censé être le plus fort des Stern Ritters au casse pipe pour affaiblir Kenpachi Zaraki avant d'entrer en scène (mais les niveaux de puissances de "Bleach", vous savez ce que j'en pense). Candice Catnipp « The Thunderbolt » et Meninas Mcallon « The Power » sont des détournements de super-héroïnes yankees et c'est OK, mais pour Liltotto Lamperd « The Glutton » c'est Alerte Repompage "Kisaiju" et pour Giselle Gewell « The Zombie » on touche une nouvelle fois le fond... Et bien évidemment cliffhanger de fin l'Espâce qui incite à continuer malgré tout...
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Bleach, tome 59 : The battle

Je ne sais vraiment pas quoi penser de ce tome 59 intitulé "The Battle"...

Il est centré sur le combat à mort entre Retsu Unoana et Kenpachi Zaraki c'est bien écrit et bien dessiné, bien raconté et bien mis en scène, mais comme souvent dans la série c'est peu/pas amené et peu/pas exploité donc c'est complètement hors-sol en recyclant les plus grands classiques du chanbara.



En plus c'est intercalé entre les séances de power up de la team Ichigo (mention spéciale à l'insupportable Ôetsu Nimaiya, mais la cuisinière qui passe d'obèse à imbo à gros boobs c'est pénible aussi), et un très long flashback sur les parents d'Ichigo qui aurait pu être bien s'il n'intervenait pas au bout de 60 tomes (mention spécial aux blonds aux yeux bleus qui parlent en allemand de la pureté de sang)...
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Bleach, tome 56 : March of the starcross

Dans ce tome 56 intitulé "March of the Starcross", on retrouve les situations de l'Arc des Arrancars puisque la Team Ichigo est coincée dans le Hueco Mondo (qui ne sert à rien à part Ichigo qui se tape tout le boulot), tandis que les Stern Ritters d'Yhwach lancent l'assaut sur la Soul Society...

Il n'y a plus que de 2 unité d'actions : le Hueco Mondo qui se centre sur le duel d'Ichigo contre un Mr Bison binoclard (qui ne veut pas révéler son nom parce qu'il compte tuer Ichigo en 2 temps 3 mouvements, mais qui se lance dans de grandes explications sur ses pouvoirs avec pléthore de noms allemands...), et la Soul Society qui se décentre sur la multitude de combats qui y ont lieu. Il y a des dizaines de personnages, on voit le début des combats des uns et la fin des combats des autres, mais ce n'est même pas une guerre mais un massacre unilatéral : les Quincy semblent invulnérables, et les Shinigamis qui misent tout sur leur bankai se font déposséder de leur pouvoir (mais la ruse ne marche pas sur Ichigo parce... grosse incohérence ou grosse explication au tome suivant). C'est violent, voire gore, mais difficile de prendre au jeu : on a une nouvelle brochette de méchants sans passé et sans personnalité, et pour ne rien gâcher c'est la foire à la saucisse avec le capuchard, la catcheur, le punk, le cénobite, le gorille géant, le super-héros, le mec aux trois yeux, l'adolescente néo-nazi ou la caricature rastafari de Kaname Tosen... (et je vous fais grâce de leurs noms à la con)

La gestion des niveaux de puissance est nawakesque (on dit même bleachienne dans le jargon maintenant), avec des mecs présentés comme super forts puis décrits comme super faibles et inversement : c'était déjà chiant quand la série marchait correctement, mais depuis qu'elle tourne à vide c'est insupportable. Je pourrais encore laisser une chance à la série parce qu'ici on zappe tous les combats à la cons contre les sous-fifres du boss de vilain qui avait flingué l'Arc des Arrancars, mais ça sent quand même le gros gâchis cette série !
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