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Citations de Tess Gerritsen (498)


L'apprenti.

Depuis tout gosse, j'aime regarder les cortèges funèbres. C'est beau. C'est digne. C'est la seule chose que les gens font encore bien. La seule chose qu'ils n'aient pas gâchée. Pas comme les mariages, avec ses singeries comme sauter d'un avion. Ou dans une piscine, devant les caméras de la télé. Aux enterrements, les gens montrent encore le respect qui s'impose...
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C'est ma fautes si on est dehors à presque trois heures du matin , frost dans son pyjama ridicule , au lieu de prendre un repos bien mérité.
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Pourquoi avoir choisi une mort aussi violente ? Une mort qui entacherait à jamais les mémoires de ses collègues et de ses jeunes patient , comme les traces de sang sur les pierres de l'allée ?
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A l'extérieur , les mâchoires du piège n'allaient pas tarder a se reformer. Tout se déroulait selon ses plans.
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Le mal ne meurt pas. Il ne meurt jamais. il prend seulement un nouveau visage , un nouveau nom.
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Rizzoli entendit un bruissement de bottillons de papier, et une sorte d'ours s'avança dans le hall d'un pas pesant. Il portait une chemise classique et une cravate soigneusement nouée, mais l'impression correcte recherchée était ruinée par les continents jumeaux de transpiration qui tachaient ses aisselles. Ses manches retroussées révélaient des bras charnus hérissés de poils sombres.
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- J'aurais du me trouver ici à 18 heures, mais je me suis laissé distraire. Choisis quelqu'un d'autre comme coéquipier... Je vais prendre un congé sans solde. (Frost à Rizzoli)
- D'accord, tu as déconné, mais on a une disparition sur les bras et j'ai besoin de tout le monde sur le pont.
- Je ne suis bon à rien pour l'instant. Tout ce que je saurais faire, c'est merder encore.
- Bon sang, mais qu'est-ce qui te prend ? Tu te barres en sucette au moment où j'ai le plus besoin de toi ?
- Alice demande le divorce.
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Un type comme moi passe sa vie à faire ce qu'il est censé faire. Il ramène sa paie à la maison. Il donne à sa gamine tout ce qu'elle veut. Il touche pas un pot-de-vin, pas un seul. Il se retrouve à cinquante-quatre balais et, vlan, son propre coeur se retourne contre lui. Je suis étendu là sur le dos à me demander à quoi ça a servi, tout ça. J'ai suivi les règles, j'ai une fille ratée qui continue à appeler papa quand elle a besoin de fric. Une femme abrutie par toutes les saloperies qu'elle peut trouver dans l'armoire à pharmacie. Je peux pas lutter contre le prince Valium. Je suis juste le gars qui lui donne un toit et paie ces foutues ordonnances. (p. 320-321)
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L'un des nécrophiles les plus célèbres, un psychotique nommé Ed Gein, a commencé sa carrière en pillant les cimetières. Il déterrait des cadavres de femmes puis les rapportait chez lui. Ce n'est que plus tard qu'il a eu recours au meurtre pour se procurer des morts. (p. 128)
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-"Ce n'est pas le Dominateur qui joue avec moi, dit-elle. C'est Hoyt. La planque ratée, c'était pour me briser. Il ne connait pas d'autre façon de traiter une femme : d'abord la briser. La plonger dans la déprime, arracher des morceaux de sa vie....."
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Les gens heureux se suffisent à eux-mêmes ; ils respirent un autre air, sont soumis à une loi de pesanteur différente.
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Mais elle ne pouvait oublier sa colère à l’égard de son père, de ses frères, du père Donnelly, tous ces mâles qui se permettaient de dire à une femme où était son devoir.
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On n'a pas besoin de mourir pour se retrouver en enfer et en baver comme un damné.
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Rose se rappela combien il étincelait sur la peau blanche d'Aurnia. Ma sœur si belle qui n'est plus maintenant que de la nourriture pour les vers, pensa-t-elle.
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Vous savez ce qu'on dit d'une vie sur laquelle on ne réfléchit pas. Qu'elle ne vaut pas la peine d'être vécue.
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Aujourd'hui, on va trouver le corps.
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Un demi-globe terrestre a beau me séparer du Sahara égyptien, tout me revient distinctement dans la chambre obscure où je me tiens à présent. Quinze ans se sont écoulés depuis que j'ai arpenté ce désert, mais quand je ferme les yeux je m'y retrouve en un rien de temps, postée à la lisière du campement, regardant le jour disparaître à l'horizon, vers la frontière libyenne. Le vent gémissait comme une femme en dévalant l'oued. J'entends encore le choc sourd des pioches, le grattement des pelles. Je revois l'armée de terrassiers affairés comme des fourmis, hissant leurs immenses paniers d'osier remplis de sable sur le site des fouilles. A cette époque, je me sentais comme une actrice interprétant l'aventure d'une autre, pas la mienne.
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Personne ne parle des femmes [dans les récits de guerre].
Pourtant, nous savons tous qu'elles sont là, chair tendre et peau douce, et leur parfum imprègne les pages des manuels. Nous savons tous, même si nous n'en disons rien, que la sauvagerie de la guerre n'est pas confinée au champ de bataille. Lorsque le dernier soldat ennemi est tombé, c'est vers les femmes conquises que l'armée victorieuse tourne son attention.
Il en a toujours été ainsi, bien que les manuels mentionnent rarement cette réalité brutale. Les livres que j'ai lus ne parlent que de guerres éclatantes, glorieuses pour tous. [...]
C'est le dramaturge Euripide qui nous peint le sort des Troyennes, mais même lui demeure circonspect. Il ne s'attarde pas sur les détails émoustillants. Il nous raconte qu'un chef grec traîne hors du temple d'Athéna une Cassandre terrifiée mais nous laisse imaginer la suite. [...]
Quelle meilleure façon de proclamer la victoire que violer la chère et tendre de votre ennemi ? Quelle preuve plus éclatante de sa défaite et de son humiliation que le forcer à vous regarder prendre votre plaisir, encore et encore ?
(p. 256)
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- Il n'est pas inhabituel qu'un violeur revienne s'attaquer à sa victime une deuxième fois. Il a le sentiment qu'elle lui appartient. Bien qu'elle soit pathologique, une relation s'est nouée.
- Vous appelez ça une relation ?
- Entre l'agresseur et sa victime. Ça paraît dingue, mais elle existe. Elle est fondée sur le pouvoir. L'agresseur commence par enlever le sien à sa victime, par la rendre moins qu'humaine. Elle devient un objet. Il le sait et, surtout, ELLE le sait. C'est le fait qu'elle soit meurtrie, humiliée, qui peut l'exciter suffisamment pour qu'il revienne à la charge. Il la marque d'abord en la violant, puis il revient revendiquer son droit de propriété suprême.
(p. 203)
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Les hommes vouaient un culte aux jolies femmes, ils etaient aux petits soins pour elles et surtout, ils les écoutaient . Pendant que nous autres, toutes les autres, on colmate les brèches du mieux qu'on peut.
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