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Critiques de Theresa Révay (205)
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La louve blanche

J'ai été déçue par ce roman qui n'apporte rien de nouveau pour une lectrice confirmée ayant lu Troyat et bien d'autres. Ce livre est à mon avis trop ambitieux, abordent trop d'importantes périodes de l'histoire et finalement ne fait que survoler les sujets Quant au côté "passion orageuse", je ne l'ai pas vraiment ressenti, le souffle romanesque est très léger.

C'est par ailleurs très bien écrit et ça se lit facilement et sera apprécié peut-être par des nouveaux lecteurs.
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La vie ne danse qu'un instant

Bon roman historique, avec des personnages ayant existé et d'autres totalement inventés. J'ai préféré le roman de Theresa Revay à l'innnnnnnterrrrrrrminnnnnablllllleeee 2ème tome de la saga de Ken Follet.

Moyen facile de réviser un peu son programme d'histoire tout en se distrayant, j'ai conseillé à mes enfants lycéens de le lire, j'ai échoué!

Pour l'écriture, parfois un peu d'exageration dans les adjectifs ce qui me met souvent mal à l'aise. Un peu d'eau de rose pour soigner le lectorat midinettes, ce n'est pas ma tasse de thé mais je passe car le reste est plutôt prenant.

Pour finir, découverte de Soeur Pascalina Lehnardt, gouvernante de Pie XII, dont le nom (déformé en Pasquina) était arrivé à mes oreilles la semaine passée. Coincidence qui relance ma curiosité!
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La vie ne danse qu'un instant

Suite à une participation d’une masse critique. Merci à Babelio et Albin Michel…

C’est compliqué de faire une critique quand on a pour principe de ne pas descendre un livre que l’on n’a pas aimé. A part si l’auteur, l’éditeur c’est ouvertement moqué du lecteur. Là ce n’est pas le cas. Théresa Revay ne se moque pas de son auditoire. Il y a un vrai travaille de documentation, on sent une grosse recherche historique.

Pour beaucoup aimer les récits historiques, j’étais impatient de me plonger dans cette époque souvent évoqué, souvent raconté par des écrivains de tous les horizons. Le titre est beau, accrocheur.

Je déteste les résumés de livres. Certains confondent le jugement sur un style, une histoire, sur un accent, avec un exposé.

Mais dès les premières pages on sent une distanciation entre le récit et le personnage. Ca pourrait être bien, si l’écriture en elle-même avait de la puissance, ce n’est pas le cas. On continue et on ne s’attache guère au personnage. Rien, dans l’écriture des dialogues, on ne sent pas vraiment l’attachement entre les personnages. Les dialogues ont un petit côté didacticiel, qui parle à un ami, un frère, on ayant un discours didacticiel ?

Après le style lui-même semble hésiter entre une écriture lettré et un style familier. Je précise qu’il semble hésiter, il pourrait jouer entre plusieurs genres, plusieurs styles, jouer de la forme, mais on ne sent pas le jeu, c’est soit une hésitation de la part de l’auteur, soit une volonté de montrer un savoir faire. Mais ce qui ne sert pas le texte, le dessert.

Du coup on lit avec paresse, on ne sent pas passer le souffle de l’histoire, malgré la volonté de l’auteur d’envoyer l’armada des infos. Parfois on se croirait sur Wikipédia.

Bon c’est bien d’apprendre des choses, mais si l’histoire n’entraîne pas la lecture c’est compliqué. Après l’histoire pourrait être un décor à des vies et là, le style n’amène pas la lecture sur la dégustation d’une phrase, d’un passage. Nada. C’est pourtant un roman bien construit, bien fait, le travail est correct, mais rien qui ne fait adhérer, en tout les cas pour le lecteur que je suis.

Une lecture poussive qui sera vite oublié.

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La vie ne danse qu'un instant

Merci à Babélio et aux éditions Albin Michel de m'avoir offert ce livre !



Alice Clifford est correspondante de presse, intrépide reporter de guerre est sur tous les fronts, de l'Abyssinie 1936, quand les troupes de Mussolini ont chassé le Négus, Madrid 1937, à la Guerre d'Espagne, puis la Nuit de Cristal à Berlin novembre 1938, jusqu'à Monte Cassino aux côté des troupes américaines.



Fine journaliste, elle interviewe Mussolini, fréquente un prince romain introduit au Vatican, publie des articles analysant les mécanismes du pouvoir fasciste. Dans les premières prévient des atrocités contre les Juifs dans les camps de concentration.



Entre ses reportages de guerre, Alice Clifford vit à Rome où elle a un appartement et un amant.Ou elle retourne se ressourcer à Alexandrie où vit son père et son ex-mari.



Ce roman historique, très bien documenté rappelle dix ans d'histoire européenne.Si je suis restée un peu sur ma faim pour ce qui concerne la Guerre d'Espagne, tout ce qui se déroule en Italie, aussi bien à Rome que dans les guerres de conquêtes mussoliniennes est très intéressant. Le rôle des papes Pie XI et Pie XII est intéressant.



Je me suis moins attachée au roman d'amour. La jeune femme si belle, si désirable, si intelligente....qui se veut libre et non-conformiste est comme on dirait "trop". "Trop" beaux, séduisants, bien-nés, riches....ses amants. Quand à Fadil, l'ex-mari il est tout simplement parfait. Tant de perfection me lasse.



En bref, c'est un roman historique intéressant, mais c'est un roman historique, pas un témoignage direct ni une oeuvre littéraire qui vous emporte.



Même si Alice est américaine, nous baignons dans une atmosphère italienne tout au cours du roman. Ce qui explique pourquoi je publie le billet dans le mois Italien.
Lien : http://miriampanigel.blog.le..
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L'autre rive du Bosphore

Ce récit relate un moment charnière de l’histoire européenne à l’époque où Istanbul s’appelait encore Constantinople, quand les vainqueurs de la guerre arrivent en conquérants dans un pays qui a choisi la mauvaise alliance. La ville est occupée par les armées grecque, anglaise et française, et même italienne suite aux traités signés après la Grande Guerre. Les Turcs ayant perdus la guerre, les alliés prennent possession de la ville durant quelques années.

Ce lieu magique sera un échiquier de la vie politique, mais aussi un échiquier des émotions et des sentiments puisque les turcs se battront pour une indépendance et pour un pays. L’auteure va nous faire vivre la fin d’une époque, la fin de l’empire des sultans qui avaient dominé l’Europe pendant tant de siècles et qui ont quitté le trône au début des années 1920 pour laisser place à la république de Turquie.

La vraie histoire, authentique et véridique, est animée par des personnages romanesques qui incarnent ce que les gens vivaient à l’époque. En premier, Leyla, une jeune ottomane, femme de ferveur et de courage, parfait équilibre de la jeune femme moderne et pourtant respectueuse des traditions, prendra le parti de Mustafa Kemal, alors que son mari est le secrétaire du Sultan. Leyla appartenait à cette génération de femmes à qui l’on avait appris les trésors de la logique et du raisonnement, éveillant dans leur esprit des appétits nouveaux. L’héroïne du livre, incarne bien le caractère de nombre de jeunes femmes dans cette modernité naissante.

Ensuite Louis Gardelle, l’officier français qui se verra attribué la demeure de Selim Bey réquisitionnée par les forces d’occupation. Louis, pourtant marié, découvrira l’amour avec une jeune serveuse de bar, russe blanche réfugiée à Constantinople, fuyant la révolution bolchevique.

Rose, l’épouse trompée découvrant que son mari n’est pas celui qu’elle croit, cherchera refuge dans une Smyrne qui sera immolée par des troupes revanchardes.

Hans Käster, ce jeune archéologue, spécialiste passionné de l’empire disparu des Hittites, captivera son auditoire lors de cours magistraux, relatant que rien ne résistait au monde solaire de l’Asie Mineure, à ces guerriers qui avaient régné sans partage sur l’Anatolie et la Syrie pendant plus de mille ans. Hans ressuscitait leurs villes fortifiées, leur usage ingénieux des métaux et leur sens du commerce, à une époque où la civilisation européenne en était à ses balbutiements. Or le même Hans est torturé par une passion plus importante encore, Il pensait devenir fou tant sa crainte de perdre un être cher lui laissait entrevoir un avenir qui ne serait plus qu’incertitude. Il tentera de chasser cette sensation nauséeuse, maudissant ce coup du sort qui le rejette à la lisière de l’existence de l’être cher.

En filigrane, Atatürk, dont l’implication historique orchestrera la vie de tous ces personnages. Ces rencontres bouleversantes entre l’orient et l’occident sont les prémices d’un monde moderne, et feront entrevoir comment ces femmes ottomanes se sont émancipées, comment elles ont pris le pouvoir, comment elles ont joué un rôle dans cette guerre d’indépendance.

Choc des cultures, traditions ancestrales en butte à un monde qui change, rivalités amoureuses, espionnage entre nations, désillusions nées de la guerre, nous voilà embarqués dans une époque qui se meurt et une nouvelle ère porteuse d’espoir,

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L'autre rive du Bosphore

Un livre que j’ai pris le temps de lire ! C'est-à-dire que, à l’instar de ces femmes turques, qui savaient prendre le temps, que ce soit pour répondre à une observation ou pour décider de changer leur vie, j’ai découvert la vie de Leyla et de sa famille. Le destin des femmes turques qui bien avant les femmes françaises ont conquis le droit de vote !

Refermant la dernière page de ce roman, je me suis dit que l’histoire de la Turquie et de ses femmes de s’arrête pas là, j’aimerais retrouver certains personnages dans une suite … Surtout à notre époque où certains tentent de tout faire pour les renvoyer quatre cents ans en arrière !

Je pense que je vais placer ce livre sur la liste de ceux « A RELIRE », car je pense qu’il mérite d’être étudié sous plusieurs thèmes.

Effectivement, je n'ai pas mis longtemps à le reprendre en main pour une deuxième lecture, m'attachant aux personnages apparaissant dans ce roman, telle Halide Edip femme qui s'investit dans la défense de la cause Turque (avec Leyla Hanim personnage du roman, mais une femme qui a existé également) On lira avec intérêt : Femmes et politique autour de la Méditerranée publié par Christiane Souriau

http://books.google.fr/booksid=fJG5gCFjbwAC&pg=PA118&lpg=PA118&dq=Halide+Edipe&source=bl&ots=ksOZIXymDf&sig=bVVRiJ9paCZvsHq3X99CiAnp_RU&hl=fr&sa=X&ei=UTmgUrmrBeHH0QX3hoCQCg&ved=0CEcQ6AEwAw#v=onepage&q=Halide%20Edipe&f=false

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Le Temps des orages

Belle saga familiale, bien écrite sur fond de 1ère guerre mondiale, révolution russe, crack boursier de 1929 et la mise en place du nazisme. on révise son histoire en même temps. Cependant, ce livre me fait fortement penser à un copié-collé de Scarlett:

Felicia possède beaucoup de similitudes avec elle. Même force et traits de caractère (ténacité, froideur, fait tout pour sauver les siens sans scrupule);

Scarlett a un amour impossible avec Ashley et porte un amour sans faille pour TARA, sa terre alors que Felicia aime Maksim sans retour de sa part et revient toujours à LULINN. Scarlett se marie à Rett Butler en désespoir de cause car il a de l'argent quant à Felicia, elle se marie avec Alex Lombard, (qui a le même rôle, "je t'aime, moi non plus").

Malgré ces similitudes, j'ai vraiment voulu lire la suite... pas déçue
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La louve blanche

Je n'ai pas pu aller au bout.... ce qui est très rare de ma part, mais le livre m'est tombé des mains....
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Ce parfum rouge

" CE PARFUM ROUGE "



Voilà un titre explicite pour un roman composé comme un parfum.

Avec une note d'histoire politique, entre la Russie et la France dans les années 30, quelques personnages bien trempés, des intrigues passionnantes, du savoir, de l'amour et au final, l'émanation d'un bonheur littéraire.

Un excellent livre marquant et enivrant





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Livia Grandi ou le souffle du destin

C’est le deuxième livre que je lis de Teresa Révay que je lis. Le premier ayant été un coup de coeur, j’ai tenté un second, histoire de vérifier si je suis réellement accro à la plume de cette autrice.





L’HISTOIRE



Sur les ruines de la Seconde Guerre mondiale, Livia Grandi, la Vénitienne, et Hanna Wolf, l'Allemande, se battent pour trouver leur place dans un monde d'hommes. Les destins croisés de deux femmes, dans l'univers incandescent des souffleurs de verre.



1945. À Murano, la jeune Livia lutte pour conserver son héritage, les célèbres Verreries Grandi. Elle seule détient le carnet rouge qui renferme le secret du verre chiaroscuro. Pressée par sa famille de vendre, en butte à de lourds soucis financiers et à la misogynie des verriers, Livia est décidée, coûte que coûte, à prendre sa vie en main.



En Bohême, Hanna met au monde une petite fille dans un camp de réfugiés. Loin d'être un espoir, cette naissance la renvoie à la plus douloureuse des questions : comment aimer l'enfant d'un viol ? C'est en Lorraine que le destin va précipiter la rencontre de ces jeunes femmes et lier leurs deux illustres familles de verriers, pour le meilleur et pour le pire...





MON RESSENTI



Et bien il s’agit d’un nouveau coup de coeur ! Deux coups de cœurs consécutifs pour la plume de Teresa Révay !



J’aime tout ! La romance, la part historique, (fort bien documentée), les caractères de ces deux femmes fortes (Livia autant qu’Hanna).



J’ai tout particulièrement aimé la partie vénitienne, tant pour le plaisir d’être à Venise, que pour la découverte de l’univers de la verrerie.



Je confirme être accro à l’écriture de Teresa Révay. Je commence dès ce soir un nouveau roman de cette autrice :-)

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La nuit du premier jour

magnifique roman d'amour, de passion, et d'Histoire. a l aube du xxe siècle l auteur nous emmène des soieries lyonnaises aux ruines de Palmyre a la suite de Blanche, femme admirable, en avance sur son temps.

elle abandonnera tout , enfants, mari, maison pour suivre son amour sur les routes de la soie elle choisit la liberté d aimer.

une ode à la vie.

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Tous les rêves du monde

Je tiens ici l’un de mes coups de coeur de cette année ! J’ai pris un incommensurable plaisir à lire ce roman, qui est un tourbillon d’émotions et de rebondissements, dans lequel je ne me suis pas ennuyée une seule seconde !



Tous les rêves du monde est un second tome, étant la suite de La louve blanche. Je n’avais pas lu La louve blanche, mais ça ne m’a pas ennuyée plus que cela, l’autrice résumant les aventures et liens des personnages dans ce livre-ci. Après avoir lu celui-ci, je n’ai qu’une envie : lire ce premier tome, qui me parait éblouissant. Et je le lirai, c’est certain ! Toujours est-il que, dès le premier paragraphe, on est plongé immédiatement dans l’action, suite directe de l’une des dernières scènes du premier tome. Nous voici plongé en pleine fin de Seconde Guerre Mondiale, entre Paris et Berlin, à suivre une galerie de personnages tous liés entre eux par un destin à la fois terrible et incroyable.



Ce roman m’a plongé dans un tourbillon d’émotions auquel je ne m’attendais pas. Cela faisait longtemps que je n’avais pas lu un roman sur la Seconde Guerre Mondiale, et je n’allais plus vers cette période car j’avais l’impression d’avoir tout lu. Et ce roman n’est pas un roman sur la Guerre; c’est un roman sur l’Après-Guerre. J’y ai appris énormément, notamment sur la vie à Berlin après la capitulation, et la guerre froide installée entre le front russe et les autres alliés. C’est surtout un roman incroyable sur la force de l’espoir, de la mémoire, le sens de la famille, et le vrai sens de la dignité. Tout mon être, et tout mon coeur, a vibré avec les personnages, que l’on suit sur une quinzaine d’années, au rythme des nombreux bouleversements qui vont traverser leur vie.



J’ai adoré la plume de Theresa Révay, que j’ai trouvé à la fois addictive et flamboyante. Peu d’auteurs réussissent à allier émotions et rebondissements, et elle maîtrise parfaitement cet art. Je n’ai pas vu les pages défiler entre mes mains tellement j’étais prise dans ce roman, et mes larmes ont coulé tellement mon coeur se serrait d’émotions. J’ai apprécié le fait qu’elle ne laisse pas trainer son roman en longueur, et n’hésite pas à faire des ellipses de plusieurs années pour faire avancer son récit. Le roman est également très riche en faits et détails historiques, pour mon plus grand plaisir !



Je ne peux que vous conseiller ce roman absolument tourbillonnant, flamboyant, émouvant et palpitant, qui est trop méconnu. Ce fut mon premier Theresa Révay, mais sûrement pas le dernier !
Lien : https://matoutepetiteculture..
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La nuit du premier jour

Et, si une simple rencontre décidait du destin de plusieurs personnes. Si une simple prise de conscience d’une jeune femme décidait de tout remettre en question. Theresa Revay dessine avec beaucoup de force et aussi de délicatesse le portrait de Blanche étouffée par les codes de son époque, en quête de liberté et d’amour. Une femme qui se révèle forte pour prendre à bras-le-corps un destin qu’elle s’est choisi. Elle secoue les convenances. Difficile pour nous de bien cerner la condition féminine de ce début du XXe siècle. Les jeunes femmes quittaient la tutelle d’un père pour bien souvent étouffer sous celle d’un mari. Aucun statut propre. Une femme qui fait table rase de son existence pour un amour, une liberté tant désirée. Laisser ses enfants derrière elle est un prix très cher à payer, un sacrifice qu’elle doit assumer.

Blanche est admirable, personnage solaire, elle porte à elle seule tout le roman, une femme charismatique, dans ses choix, amoureux, de vie, dans l’adversité et le deuil. En France, c’était une fleur qui s’étiolait et dès qu’elle retourne sur sa terre natale, elle reprend goût à la vie et refleurit à nouveau. Une terre qu’elle ne quittera plus jamais, malgré les coups du sort. Elle est chez elle !

C’est un voyage chatoyant où les odeurs et saveurs se mélangent au bruit des cœurs et de l’histoire.

Un récit à plusieurs voix définit le cheminement psychologique de chaque personnage, leurs destins. Un atout de charme, et c’est aucun doute sa force.

Un très beau moment de lecture avec beaucoup d’amour, de sincérité, mais aussi des évènements très douloureux comme ceux que malheureusement la vie nous réserve.

Un roman historique sur la route de la soie de Lyon à Damas, une formidable épopée sur l’évolution de l’empire ottoman en ce début du XXe siècle. Le contexte historique de ces contrées d’orient n’est pas souvent abordé dans les romans. Le plaisir du roman avec la joie de découvrir et d’apprendre.
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La vie ne danse qu'un instant

J'ai trouvé cette fresque historique très agréable à lire. Theresa Revay a fait un gros travail de documentation et cela se sent (de fait elle le décrit par le détail à la fi du livre) si bien qu'elle parvient à faire passer sa passion pour la période dépeinte ici. Le livre suit l'histoire d'une journaliste américaine exceptionnelle de 1936 à 1945. Cela pourrait paraît too much mais la vie de plusieurs de ses collègues de l'époque s'est déroulée de manière tout aussi exceptionnelle.

On suit donc avec un vrai intérêt les péripéties récoltées ici avec un vrai savoir-faire et même un certain souffle. Toutefois le livre reste prisonnier des conventions du genre et l'on peut regretter ici et là quelques petites maladresses. Ainsi s'attaquer après Lauwrence Durrell à dépeindre l'Alexandrie cosmopolite des années 1930-1940 est plutôt osé !

Un livre que m'a en tout cas donné l'envie de lire celui qu'elle a consacré au déclin de l'Empire ottoman.
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La nuit du premier jour

(...)



Débutant à la fin du XIXème siècle et couvrant près de vingt-cinq ans, La nuit du premier jour est une grande fresque familiale et historique oscillant entre la France et le Levant.



Une histoire de famille et de soie. A travers l’histoire, sur deux générations, des familles Duvernay à Lyon et Zahhar à Damas, Theresa Révay nous entraîne au coeur de l’univers de la soie -une vaste industrie sur le déclin en cette fin de XIXème siècle- à la rencontre de soyeux lyonnais de renom et de canuts de la Croix-Rousse, de négociants damascènes fortunés ou encore de travailleuses précaires s’épuisant dans les filatures et les nombreux misérables cabanons de sériciculture implantés dans les diverses régions de la Grande Syrie.



Une histoire de guerre et de révolte. Les années passent, la Première Guerre mondiale éclate et la jeune génération est appelée sous les drapeaux. Alors qu’en France les poilus endurent l’horreur des tranchées, au Levant le contexte politique est marqué par l’apparition de luttes intestines au sein du puissant empire ottoman qui se voit progressivement confronté à l’émergence du nationalisme arabe et à des aspirations indépendantistes de la part de certaines de ses provinces arabes. Mais les tentatives de soulèvements sont réprimées dans le sang par « le boucher » Djamal Pacha. Ce désir d’indépendance se traduit par la suite également par le refus desdites provinces d’accepter que les puissances coloniales françaises et britanniques s’approprient le Proche-Orient.



Une histoire d’amour et de liberté. Dans ce contexte économique et politique en pleine mutation évolue une femme à l’esprit farouchement libre et en avance sur son temps. Après sa rencontre fortuite à Lyon avec un négociant damascène, Blanche Duvernay remet en cause toute son existence. Etouffant dans son univers étriqué de bourgeoise corsetée, elle finit par trouver la force et le courage de fuir sa prison dorée, le mari qu’on lui a imposé et la France qu’elle n’a jamais vraiment aimée. Mais construire une nouvelle vie sur les terres de son Levant natal aux côtés d’un homme qu’elle aime profondément a un coût terrible: l’abandon de ses deux jeunes enfants et la promesse de ne jamais chercher à les revoir.



Si la rébellion de Blanche Duvernay sert de moteur au roman, La nuit du premier jour ne se construit pas uniquement autour de ce personnage et c’est là que résident selon moi tout l’intérêt, toute la force et la maîtrise narratives de Theresa Révay. Elle excelle ainsi à restituer de façon très naturelle et bien documentée des contextes culturels, économiques et politiques régionaux différents mais également et surtout à créer une vaste galerie de personnages d’origines socio-culturelles diverses dont plusieurs se distinguent par leur profondeur, revêtant dès lors une importance particulière et tout aussi importante que celle de Blanche.



La nuit du premier jour fut une très belle découverte, une lecture foisonnante et passionnante. J’en redemande!




Lien : https://livrescapades.com/20..
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La nuit du premier jour

Avec le temps, j’ai appris à identifier d’un seul coup d’oeil les romans que j’aimerais à tous les coups – et ceux de Theresa Révay ont font souvent partie. Celui-ci, plus qu’un autre, réunit tous les éléments indispensables, pour moi, à un coup de coeur : une intrigue amoureuse et familiale, dans un contexte historique et politique bouleversé, la Première Guerre Mondiale, entre la France et la Grande Syrie de l’époque. Echappée incroyable vers le Levant, cette histoire est un voyage salutaire par les temps qui courent, et m’a permis de réenchanter, pour quelques heures, le morne paysage de cette fin novembre.



D’entre ces pages s’exhale le doux parfum de la fleur d’oranger, celui du thé servi dans des plateaux d’argent et cette odeur de poussière caractéristique des portes du désert. Theresa Révay parvient, à force de passion et mobilisation de nos sens, à nous transporter dans cet ailleurs perdu, cette Syrie que nous n’avons pas connue, avant la main mise européenne et les guerres civiles, quand le Levant était un tout, et que l’espoir d’un pays libre régnait dans les coeurs des différentes communautés. Histoire de la soie de part et d’autre de la Méditerranée, épidémie de grippe espagnole, tractations politiques au lendemain de la Grande guerre, coutumes lyonnaises et damascènes, toute la réalité d’une époque se déroule sous nos yeux ébahis, offrant à ce récit plein de rebondissements de formidables accents de vérité.



Loin de nous servir une histoire à l’eau de rose où les amoureux s’en sortent sans encombres, Theresa Révay soumet ses personnages aux sursauts de l’Histoire, aux hasards de la vie et aux joies qu’elle peut parfois réserver. La trame de ce récit est finalement aussi imprévisible et impétueuse que le caractère des personnages principaux, ces deux femmes, mère et fille pleines d’audace qui, malgré les revers, n’hésitent pas à se jeter dans l’inconnu pour réaliser leurs rêves et vivre pleinement leurs vies.


Lien : https://theunamedbookshelf.c..
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La vie ne danse qu'un instant

Je n’aurais de cesse de remercier Theresa Revay et les Editions Albin-Michel pour ce très beau service-presse. Ce roman a été un énorme coup de cœur, vous verrez que vous aurez du mal à le lâcher. Theresa Revay est une personne très accessible, simple, qui aime discuter et partager des choses avec ses lecteurs, je peux même dire qu’il y a une certaine connexion avec eux via sa page Facebook qui est une belle bulle d’oxygène. Je trouve que le contact avec ses lecteurs est aussi important que d’écrire de beaux romans, pour moi, l’un ne va pas sans l’autre. J’ai l’impression de dire la même chose à chaque nouveau roman mais celui-ci est le meilleur, celui qui m’a le plus marqué.



Abyssinie, printemps 1936.



Alice Clifford, correspondante de guerre pour le New York Herald Tribune a vu bien des choses notamment comment le Duce a conquis ce territoire africain en utilisant le fameux et non moins dangereux gaz moutarde sur des civils (femmes et enfants).



Sa rencontre avec Karlheinz Winther, journaliste pour le parti socialiste allemand va lui ouvrir les portes des personnages importants de cette époque.



Pour être au cœur de l’histoire en marche, Alice saisit toutes les occasions personnelles et professionnelles et ce au mépris du danger.



Discrète sur son passé, elle jouit de l’instant présent avec les hommes aussi bien qu’avec sa plume.



Elle tourbillonne avec un journaliste nazi, a une liaison avec un diplomate italien marié, elle n’aura de cesse de clamer par ses actes et ses convictions , sa liberté de femme indépendante, amoureux de son métier comme de la vie.



C’est à Alexandrie, le pays de son enfance qu’elle retrouve cette insouciance. Dans cette ville cosmopolite, Alice va faire le point sur sa vie et va prendre des décisions lourdes de conséquences.



Le lecteur découvre les failles d’Alice, sa vulnérabilité, ses secrets, ses non-dits refoulés et peut-être le sens, la raison de son besoin de liberté.



Le portrait poignant et saisissant d’une reporter dans le tourbillon d’un monde en guerre où la vie ne danse qu’un instant !



Theresa Revay rend hommage aux correspondantes de guerre à travers Alice, une journaliste dont la passion n’a d’égale que sa soif de liberté dans un monde où l’indépendance de la femme n’en est qu’à ses balbutiements.



Une femme amoureuse qui cache ses fêlures dans des relations compliquées, dans des choix dangereux… C’est cette prise de risques et de courage qui ont permis aux femmes de trouver la liberté, celle de la vie qui ne danse qu’un instant.



Comme toujours, Theresa Revay met les femmes à l’honneur et entraîne ses lecteurs dans une histoire où la guerre va tout faire basculer dans un tourbillon d’amour et d’émotions.



Un roman intense également de par les thèmes abordés comme celui de l’avortement, le choix des femmes entre fonder un foyer et/ou leurs carrières, leur indépendance, les conséquences de la guerre (victimes civiles, viol…)…



On n’aura de cesse de remercier l’auteur pour le travail intense voire colossal de recherches effectuées pour nous offrir un roman très riche d’informations sur la guerre dans différents pays du monde et ses conséquences vue à travers les yeux des femmes.



Theresa Revay a une plume où la magie des mots et de l’histoire vous prend et ne vous lâche plus, chacun de ses romans est intense, poignant, puissant et marquant. Chacun de ses romans est comme un bon vin qui se bonifie avec le temps.



Il faut souligner le don que l’auteur a de nous faire voyager au fil des pages à travers la vie de ses héroïnes de papier dont le courage n’a d’égale que la force de leur amour, celui qui dirigent leurs vies, les amenant à faire des choix difficiles en tant que femmes, en tant que mères.



Je pourrais encore continuer des heures et des heures mais il faut bien conclure donc pour moi, Theresa Revay est un auteur qui a marqué et largement mérité sa place dans la littérature d’aujourd’hui, un auteur qu’on n’aura de cesse de suivre.
Lien : https://leboudoirdulivre.wor..
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La vie ne danse qu'un instant

Un roman dense, fresque qui court de la fin des années 30 à la quasi capitulation de mai 1945. On y suit les pérégrinations d'Alice Clifford, jeune reporter qui éclot en même temps que la profession, et parcourt les fronts, de la nuit de Cristal au front de Madrid, d'El Alamein à la campagne d'Italie; on y suit son amant, jeune diplomate italien, fasciste puis résistant, et toute une ribambelles de princes romains ayant le goût de l'honneur, d'ecclésiastiques discrètement résistants aux fascistes, d'artistes communistes, d'agents de l'Abwehr résistants, de femmes courageuses... Bref, on suit les aventures de beaucoup de clichés de la Seconde Guerre mondiale, sans jamais trop savoir où Alice Clifford veut en venir avec ses amourettes, ses hésitations etc. Comble de tout, le style est un peu fade, n'évite aucun cliché, chausse-trappe, se rapproche parfois de la naïveté et laisse le lecteur dubitatif tant certains passages ressemblent à de longues récitations sur des événements de la Seconde Guerre mondiale, par ailleurs connus de tous. Dommage, on semblait tenir quelque chose!
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La vie ne danse qu'un instant

Je referme "la vie ne danse qu'un instant" de Theresa Revay que je ne peux que recommander. Une très belle histoire, d'amour, historique, d'aventure qui nous fait passer de l'Ethiopie à l'Espagne, l'Italie, l'Allemagne des années 30 à la fin de la guerre grâce à son héroïne, Alice, journaliste américaine et ses rencontres incroyables, son intrépidité, son idéalise et qui vous tiendra en haleine jusqu'au bout. Ajouté à cela un roman très bien documenté sur les prémices de la guerre 39-45 en Ethiopie puis en Espagne, et le vécu italien sous Mussolini. Plus j'avançais plus j'étais enthousiaste et totalement captivée. Incontournable. Je ne connaissais pas cette auteure qui compte plusieurs autres titres, je suis convaincue. Ferait un très beau film. Mais fait beaucoup penser à ce qui se passe en ce moment en Espagne, Italie, Pologne.
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La vie ne danse qu'un instant

C’est un beau roman fleuve par lequel je me suis laissée emporter entre l’Ethiopie, Rome, Berlin et Alexandrie avec Alice, journaliste ivre de liberté, femme aimée et désirée passionnée par son métier qui se déplace en fonction des événements puis au fil du récit essaie de les fuir.

Ce roman m’a beaucoup plus pour deux raisons les personnages et tout le fond historique. J’ai appris des choses sur la seconde guerre mondiale grâce notamment aux événements qui viennent influencer le cours du roman et souvent déterminer les destinations d’Alice. Chaque protagoniste de l’Histoire mais également du récit évoluent comme sur un échiquier. Il y a une atmosphère bien posée pesante pleine de doutes, d’appréhension, de méfiance dès le début qui s’intensifie par la suite.

J’ai aimé les histoires d’amour d’Alice, passionnées, pleine de sensualité. Les amours passés, présents, avoués ou rejetés. En Italie, elle rencontre Umberto, italien marié avec qui elle entretient une relation durable qu’elle quitte et qu’elle retrouve au cours du roman. A cette relation, vient s’en ajouter une autre plus ambiguë avec un militaire allemand. Mais ce qu’aime Alice par dessus tout c’est sa liberté.


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