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Critiques de Thierry Cailleteau (200)
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Aquablue, tome 4 : Corail noir

Josh Walsh en personne, l’omniprésident de la Texec, furibard, les bacchantes lancéolées, se rend sur Aquablue accompagné de la Légion étrangère afin de solder les affaires en suspens et régler quelques comptes dont celui de Gordon Phelbs, son associé envoyé sur la planète bleue, jugé responsable par le fait de son ingérence des tracas financiers du consortium. Une attaque surprise de Rabah et de Carlo sur le QG de Morgenstern permet au vénéneux trio, Ulla, Gordon et Fritz [Ya mein liebe !] de reprendre la main en faisant passer l’assassinat de Walsh sous le couvert du raid aérien. Les ennemis jurés d’Aquablue reprennent du poil de la bête immonde. Dotés d’équipements lourds, les mercenaires sèment la mort et capturent nombre des combattants d’Aquablue dont Mi-nuee, la fiancée de Nao ainsi que son père Melkeïok, le chef du clan. L’ignoble docteur Fershid expérimente un virus foudroyant sur les aborigènes pour la plus grande satisfaction de Morgenstern et de Fritz. Phelbs ne peut s’empêcher de vomir face au spectacle abominable. Pendant ce temps, Dupré et Urukthapel, le sorcier de la tribu, s’approchent du sanctuaire sous-marin.

La série continue de captiver. Le rythme ne faiblit pas. Les retournements de situation entretiennent le suspense. La victoire n’est jamais acquise. Chaque camp marque des points mais y laisse des plumes. L’arrivée des légionnaires que Morgenstern manipule, l’émergence d’un sinistre scientifique percutent autant le lecteur que les héros. Le bien affronte le mal. L’histoire a beau être manichéenne et recycler à tout va, l’ensemble est cohérent et tient bien la route. On ne lâche le volume qu’une fois la dernière page tournée. Le dessin et les cadrages de Vatine restent excellents et paraissent encore plus efficaces que dans les précédents tomes pourtant réussis. Les couleurs réalisées par Isabelle Rabarot collent parfaitement au style et au récit. Une telle osmose pourra difficilement perdurer.
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Aquablue, tome 1 : Nao

Aquablue est, comme d'autres séries de la bd de S-F, un bon plaisir de lecture malgré ses défauts assumés.

On retrouve effectivement des thématiques classiques: l'orphelin adopté par des autochtones qui l'éduquent et le considéreront comme un des leurs, voire plus. Ce même orphelin est l'héritier d'une fortune que d'autres vont chercher à s'approprier. Il a des amis au grand coeur, un robot qui sont débrouillards et qui vont se prendre d'affection pour sa cause écologiste et tout faire pour l'aider...

Malgré ses défauts, la série se lit bien. Plusieurs dessinateurs au fil des tomes propose un renouveau de l'univers.

Pourquoi bouder son plaisir même si l'on n'est pas surpris ?
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Wayne Redlake, tome 1 : 500 fusils

Quand çà veut pas, çà veut pas. Et çà énerve...



Wayne Redlake est tout guilleret. Après de dures années de labeur, notre cowboy va rejoindre son pote de toujours, Dude, avec qui il s'est arrangé pour racheter "una Cantina", pour une bouchée de pain.



Adieu la poussière, et à lui la belle vie, le soleil, si possible en courtisant de sympathiques Mexicaines. Mais quand il arrive...



- Il est où Dudley Barnes ? "Va donc voir du côté du cimetière"...

- Eh Padre, qu'est-ce qui s'est passé ? "Vade retro Gringo, si tu pouvais brûler en enfer, çà m'arrangerait" (ToDoList : coller une baigne au Padre, un de ces jours...)

- Et vous belle plante, qu'est-ce que vous faites dans ces parages un poil désertiques ? "Oh, gentil cowboy, au beau milieu de cette révolution Mexicaine, j'ai décidé d'interviewer El Guzano, le plus sanguinaire des généraux de Juarez. Vous pourriez pas un tout petit peu m'aider ?"

- Bon, elle ressemble à quoi cette Cantina, on va p't'être se poser un peu... "Salut, moi c'est Cortapicos. Dis-donc, avant que je ne te bute, j'ai été un peu trop rapide avant d'envoyer 6 pieds sous terre ton pote Barnes. T'aurais pas entendu parler de 500 fusils qui nous permettraient de corriger ces malditos Franceses ? Tiens, au fait, ils sont pas mal ton flingue et ton cheval."

- ...La cantina tient debout, c'est déjà çà... < Boum >...



Y'a des jours comme çà, on aurait mieux fait de pas se lever. On a plutôt un poil envie de se foutre en pétard.

Et un Vic Torugo < son nouveau surnom >, il vaut mieux pas le croiser sur sa route dans ces moments là...



"… Finalement je vais poser ce cavalier sur la toile… je sens qu'il va animer la composition".

Tu m'étonnes ! Un peu qu'il va l'animer !

Et çà nous entraine dans d'impériales situations, avec de l'action en veux-tu en voilà, des dessins magnifiques, une superbe aventure.

Du grand art, ce western, presqu'aussi bon qu'"Adios Palomita". Mais là, vraiment, je chipote. Je voudrais surtout pas vexer Wayne...

(plus d'avis sur PP)
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Aquablue, tome 6 : Etoile blanche, première p..

En finissant la lecture du tome 5, j'hésitais à poursuivre. Mais puisque j'avais déjà emprunté celui ci.... pourquoi le rentre dans le lire ? Et voilà, je suis à nouveau addicted. Cette lecture est pleine de révélations, mais en plus elle laisse beaucoup d’interrogations... La construction de l'histoire amène de nouveaux personnages, ce qui m'a un peu déstabilisé au départ.

Forcément je vais devoir très rapidement lire la suite.

A suivre donc rapidement.
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Aquablue, tome 2 : Planète bleue

Je n'aime pas le dessin. J'ai plutôt l'impression de voir des croquis. Je ne reconnais pas toujours les personnages à part les 3 principaux, et je confond les noms...

Mais sur ce second tome j'ai été totalement captivée par l'histoire....

Et le dernier dessin m'a un peu amusé : ça ressemble un peu trop aux banquets de fin de tome d'Astérix.

A suivre donc...
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Aquablue, tome 1 : Nao

Dans la série : "découvertes de 'vieilles' BD", je me lance dans Aquablue... Déjà je n'avais pas imaginé que cette BD avait déjà 30 ans... elle est toujours dans les bacs des différentes médiathèques que je fréquente.

J'ai ouvert ce premier tome sans savoir de quoi ça allait parler et j'ai été un peu étonné par les premières planches : j'imaginais être immédiatement immergée sous l'eau... ce ne fut pas le cas.

Si j'ai trouvé le passage de l'espace à la planète couverte d'océan intéressante, l’enchaînement rapide ensuite m'a un peu laissé sur ma faim... Pour moi, il manque là quelques tomes.

Je ne peux pas dire que je sois une grande fan de ce type de récit un peu trop testosteroné à mon goût... mais je vais poursuivre ma lecture de la série, au moins jusqu'au tome 4 puisque je c'est ce que j'ai emprunté.
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Wayne Redlake, tome 1 : 500 fusils

Wayne Redlake apprend que son ami et associé Dudley Barnes a été assassiné. Il veut le venger. Western mexicain violent et désabusé.
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Aquablue, tome 7 : Étoile blanche, seconde p..

Prisonniers du dictateur religieux, Nao et ses compagnons dépendent de deux adolescents qui ont récupéré Cybot et ont extrait une partie des informations de sa mémoire. Ils ont de quoi faire tomber le dictateur et restaurer la démocratie. Ils sont aidés par un mouvement pro-robots.



C'est somptueux. Cela tire dans tous les sens. On n'a pas le temps de s'ennuyer. D'ailleurs, si je peux faire la fine bouche, c'est parfois un peu too much. Il y a quelques incohérences, ou raccourcis, qui coincent un peu. Mais on a un vrai, beau récit d'aventures, avec de l'action, du suspense, des enjeux, du contenu. Parfois on sent un peu les influences Star Wars, dans certaines situations, mais cela passe.



Même si Aquablue manque un peu, on a une belle brochette de nouveaux personnages, bien définis, bien saisis, qui occupent bien le récit. Le tout avec une belle auto-dérision de la part des auteurs qui n'hésitent pas à mettre quelques touches d'humour potache en fin de tome avec la chanteuse blonde à la mode qui se révèle être bien plus que cela...
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Aquablue - Intégrale, tome 4

Salut les Babelionautes

Je continue ma découverte de cette série de BD de Science Fiction avec les deux qui sont réunis dans cet Album.

La Fondation Aquablue finance des recherches Archéologiques sur la Planète Tetlaan ou Nao s'aperçoit, une fois de plus, qu'il a été berné par le professeur chargés des fouilles.

Toujours aussi agréable a feuilleter mais toujours aussi court, mais je continuerai cette Saga pour connaitre la fin si il y en a une.
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Aquablue, tome 1 : Nao

Une BD de SF très classique (première parution en 1988), tant dans les dessins que dans le scénario. Nao, seul rescapé d'un vaisseau spatial accidenté, est arrivé sur Aquablue à l'âge de 7 ans, accompagné de son robot. Il y vit depuis, heureux, auprès d'un peuple de pêcheurs pacifiques qui voient en lui l'Elu qui doit sauver leur planète un jour. Mais cet Eden est convoité par une société terrestre qui veut y implanter des usines. Des méchants bodybuldés aux physiques d'Aryens débarquent donc pour prendre possession de cette planète par la force. La mission de Nao, aidé d'un ethnologue écologiste sera bien sûr de sauver Aquablue.

Une BD sans grande surprise mais il n'est pas désagréable de se replonger de temps en temps dans le style années 80 !
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Aquablue, tome 10 : Le Baiser d'Arakh

Nouveau cycle et nouveau dessinateur pour le 10e tome d'Aquablue. Après Olivier Vatine et Ciro Tota c'est au tour de Siro de peindre le destin de Nao. Destination Tetlaan pour une découverte archéologique et une malédiction. Un scénario simple mais efficace, un coup de jeune pour le dessin. Lecture plaisante sans prise de tête.
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Aquablue, tome 8 : Fondation Aquablue

Après Aquablue et l'Etoile blanche, direction la planète Doyle-1800, un astre jumeau de la Terre à l'âge des dinosaures. Nao et les membres de la Fondation Aquablue tentent de sauver des dinosaures tandis Diane de Boer organise des safaris pour de riches chasseurs sans scrupules. Un épisode bien ficelé et bien réalisé.
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Aquablue, tome 2 : Planète bleue

Changement de décor et direction la Terre pour le deuxième tome de la saga Aquablue. Le charme opère toujours même si l'intrigue est plus convenue.
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Aquablue, tome 2 : Planète bleue

Deuxième tome un peu décevant...

Le charme du premier n'opère plus vraiment et le scénario commence à pécher par manque de profondeur. L'action est rapide, facile à lire, les propos et réactions des personnages trop caricaturaux, voire assez simplistes.

Ça ressemble désormais à une pâtisserie facile à manger mais qui ne laisse aucun souvenir si ce n'est quelques lourdeurs sur l'estomac...

Espérons que les tomes suivants reprennent de la hauteur et de l'ambition !
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Aquablue, tome 2 : Planète bleue

Afin de récupérer l'héritage de sa famille, Nao retourne sur la Terre dont il est originaire, une autre planète bleue pas si éloignée de son monde. Mais les imbroglios politiques et judiciaires le retardent dans sa quête, et les membres de son village adoptif sont obligés de fuir vers le Pôle pour assurer leur survie.



Dès qu'on attaque ce tome 2, on sent qu'on va s'engouffrer dans une magnifique saga dont l'écologie reste une part importante de la toile de fond.

Un scénario en béton, même s'il reste un petit côté "déjà-vu" et des dessins magnifiques, que demander de plus ?
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Aquablue, tome 8 : Fondation Aquablue

Nao défend la fondation Aquablue auprès des gestionnaires financiers de son groupe. Ces derniers voudraient la supprimer pour gagner encore plus d'argent. Qu'importe, comme les moyens ne manquent pas, la fondation va perdurer. Surtout que la protection de la nature et des animaux est importante. C'est d'autant plus vrai quand un voïvod prévoit d'avaler des planètes. Le terne n'existe pas. Thierry Cailleteau a inventé ce terme pour parler de puits de gravité. Est-ce similaire à un trou noir? Ma méconnaissance ne permet pas de répondre. Ce n'est pas très important non plus. Pourtant l'angle scientifique à une place importante. Des experts tentent de stopper le phénomène pour éviter que des planètes habitables et habités disparaissent à jamais. Pour l'instant, on ne sait pas comment faire surtout qu'un vaisseau à fait un bon dans le temps et l'espace de façon impromptu. Les résultats qu'il contient pourrait tout changer. On met ça de côté pour le prochain tome où l'on devrait avoir plus d'informations et possiblement des solutions.



Le scénariste nous sensibilise à une autre problématique. La fondation Aquablue sauve des animaux sur la planète Doyle 1800. L'arrivée brutale d'animaux remet en cause leur projet. Une entreprise privée organise des safaris pour des richards afin qu'ils puissent tuer en toute sécurité des animaux imposants. Avec leurs armes, ils touchent facilement les cibles et sont ravis. Nao les critiquera lors d'un repas en leur compagnie : "Tuer n'est pas un loisir qui se pratique le ventre plein, mon cher Stormsword! La chasse, telle que vous la pratiquez , n'est qu'un prétexte pour plumer une bande de milliardaires oisifs, qui dépensent ici mille fois le prix de la viande qu'ils vont abattre... Et qui tuent mille fois ce qu'ils seraient capables d'avaler, même si je leur accorde un embonpoint déjà conséquent!" (p. 35). N'oublions pas par la suite la séance photo pour épater la galerie. On comprend facilement la démarche puisque cela existe dans notre société. Contre de l'argent vous pouvez tuer tout ce que vous voulez. "C'est connu : en graissant la patte de qui-de-droit, on obtient toutes les dérogations possibles!" (p. 26) Et quand il découvre une espèce intelligente sur la planète avec individus croisés entre humains et animaux avec des rites funéraires, des stratégies de chasses et surement un langage. L'un décide d'aller le chasser car très rare et l'autre de le protéger. Qui des deux va gagner?



Ciro Tota s'amuse à dessiner des dinosaures de toutes natures tout comme des machines terriennes et volantes. Nao a changé de physique. Le voilà avec une posture plus droite et plus affirmé. Surtout qu'ici il porte un costume. On voit même que ce n'est pas un complet classique veste/pantalon noir et une chemise blanche. Il y a une petite bande qui rappelle un motif tacheté type peau de bête. Une bande de tissus similaire se trouve sur sa tête pour tenir sa longue chevelure blonde. Un mix qui représente la nouvelle posture du héros entre l'action et l'administratif. Nous sommes encore très loin des premiers tomes. La femme de Nao a totalement disparu. Après une quête dans l'espace, les voilà dans une nouvelle mission. Pour donner l'impression que c'est dans la poursuite de l'objectif premier, on voit un homme bleu. Concernant les femmes, on en distingue deux types. D'un côté, la patronne de l'entreprise de safari, Diane de Boer. Elle incarne la mauvaise personne qui ne pense qu'à gagner de l'argent. Et de l'autre côté, des femmes très peu vêtues qui servent des coupes de champagne et autres à ces messieurs riches. Encore une fois, la série montre un entre soi masculin et de préférence blanche. Pour un album de 2000, la diversité semblerait plus à propos. A quand les séries SFFF qui mettent de côté les clichés misogynes et phallocrates d'une autre époque?
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Aquablue, tome 7 : Étoile blanche, seconde p..

Nous sommes bien loin de la nature et de sa défense des premiers tomes. Dorénavant, nous voilà dans une autre dimension avec l'omniprésence du religieux et des robots. Par conséquent, les couleurs sont plus sombres. D'autant plus, que nous allons arriver dans une période conflit. D'un côté, le cardinal Cantor qui tient tout d'une main de maître. Il possède une fortune à rendre jaloux Picsou et des œuvres d'art à faire pâlir le Louvre. Un petit faux pas et tout est chamboulé. Grâce aux robots devenus illégaux, des rejetés et bien entendu de Nao avec ces potes un nouveau monde s'annonce. L'équipe de nos héros que l'on suit depuis le début passe un peu au second rôle. Nous assistons plus à une guerre des robots. Outre par l'image, cela est souligné par le vocabulaire : droïdes, cybermécanicien, robonurse, loi anti-droïdes, innocentes machines, pièces détachées, bloc propulseur, blocs mémoire, rézoconseil, supercalculateur en réseau... En plus, la plupart de ces mots sont en gras. Difficile de passer à côté. Espérons que cette insistance aura un sens pour le reste de la série. Car au niveau scénario, cela reste assez classique sans vraie surprise. On en vient même à oublier le but du voyage de Nao et ses amis.



"Il n 'y aurait pas de machines sans hommes, c'est évident... Mais il n'y aurait pas d'hommes sans machines non plus." (p. 25) Thierry Cailleteau va même jusqu'à introduire une femme robot qui ressemble à une humaine. Cette machine ne surprend personne bien au contraire. Les hommes assez binaires rêvent de coucher avec elle. Ciro Tota choisit de la représenter pour flatter le lecteur mâle. Donc elle est ultra-mince, blonde à cheveux long, une grosse bouche et surtout une énorme poitrine. Un conformisme de représentations présent dans tout l'album qui va jusqu'au nombre de pages bien précise. Néanmoins, on trouve des éléments assez intéressants. Par exemple, les robots pour avoir un lieu où vivre efface la mémoire relative à un lieu et une autre culture. Il n'est pas si difficile aussi de construire une Histoire, un récit collectif. Celui qui maîtrise les données, maîtrise l'image du passé et celle de l'avenir. Par contre, on peut se demander si le peuple se révolterait si on prouve que le dictateur est un malfrat. Qui pourrait vraiment en douter? Le responsable de l'armée n'obéirait plus car il a la preuve que son supérieur est malhonnête, vraiment? Ce n'est pas du tout crédible. La vraisemblance psychologique n'est jamais un critère nécessaire surtout pour la SFFF. On va poursuivre l'aventure en espérant revenir un peu aux origines et de retrouver l'angle écologique. Espérons que cette période de remplissage finisse par laisser la place à du contenu plus en lien avec la quête primaire. Nous le saurons prochainement.
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Aquablue, tome 3 : Le Mégophias

Alors là, je ne me souvenais pas du tout de ce 3e épisode. Grosse surprise, arrivée d’un pirate de l’espace.

Dans cette série on aime bien les deus ex machina. Mais avec un twist quand même ce qui fait tout l’intérêt du scénario. Le super pirate semble aider nos héros, on se demande pourquoi. Et il est super efficace contre les méchants qui en prennent plein la figure. Puis il faut payer pour son aide. Puis il trahit les héros et il faut l’affronter alors qu’il est encore plus lnvincible que les méchants. Pas mal.



Y a de la négociation,

de la trahison,

de la baston

Et des nichons.



Plein de rimes en « on » qui font une bonne histoire.



Bon heureusement Rahan, pardon Nao, est très fort au lancer de harpon, ça sauve la mise à deux reprises.



Et grosse grosse surprise à la fin. On sent les révélations qui approchent.



Bon : surenchère de technologie qui occulte complètement le côté écolo de l’histoire. Les indigènes bleus ont même adopté des moto-ski pour attaquer les méchants. La classe… mais pas très écolo.
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Aquablue, tome 2 : Planète bleue

Le scénario d'Aquablue joue fin à nouveau puisque les forces sont divisées, Nao rejoignant la terre pour essayer de récupérer son héritage. Pendant ce temps les forces de la TEXEC s'installent en force sur aquablue et forcent les habitants à se réfugier sur une banquise peu accueillante au cours d'un exode difficile. Les forces du mal semblent gagner sur tous les tableaux.

Arrêtons nous là avant de spoiler, tout ne sera pas si simple et en fait cette aventure est un épisode intermédiaire qui va permettre de recruter les futurs alliés de Nao parmi les terriens.

Avec ce deuxième épisode, le décor est planté. On n'a pas seulement affaire à des industriels qui détruisent l'écosystème, on a aussi affaire à des néocolonialistes qui veulent abrutir les indigènes à l'alcool, technique qui a très bien marché avec les natifs aux USA rappelons le (entre autres + persécutions + l'anéantissement massif des bisons quand les colons ont compris que c'était une ressources indispensable pour les indiens). On est dans la même problématique et c'est difficile de lire cette histoire sans penser à tout cela.
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Aquablue, tome 1 : Nao

Ce petit conte écologique a eu un succès bien mérité et l’’histoire garde tout son charme à relire 20 ou 30 ans plus tard.

On y retrouve un peu du mythe de Tarzan transposé sur une planète de science-fiction. Mais tout y est tellement plus bienveillant pour le héros : élevé par des humanoïdes bleus aussi bienveillants que sage, materné par un robot sympa et plein d’initiative, avec une amoureuse bleue super sexy, et enfin élu d’une sorte d’entité gigantesque avec qui il communique.



Bref beaucoup d’exotisme, de retour à la nature, d’écologie bienveillante et quelque mystère.



On n’a pas toute la subtilité d’une fable à la Tarzan, mais l’histoire est également servie par un dessin idyllique, il y a pas mal de péripéties, c’est assez riche au niveau du scénario.

Les adversaires sont des nazillons caricaturaux, c’est le mal qui arrive sur la planète avec toute la force de la technologie. On retrouve ici comme une transposition de la pensée écologique de l’époque (Jacques Ellul, Ivan Illich) avec la technologie qui entraîne l’homme du côté de la domination malsaine. C’est très années 1970 mais ça a son charme et c’est bien que ces idées émergent dans la culture et fassent écho à un inconscient collectif.

Bref succès total malgré un fourre-z-y-tout d’ingrédients caricaturaux. Le charme prend et on s’attache à ce héros naïf mais déterminé.

Bon, l’ecofeminisme n’est pas encore passé par la. La femme est soit une salope (Ulla Morgenstern) sans âme, soit une faire valoir sexy (mi-nuée).

La force d’Aquablue c’est qu’il reste encore beaucoup à découvrir tout en ayant un tome 1 rempli à ras-bord de découvertes et d’exotisme.
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