Thierry Gloris

Cette série constitue une excellente découverte, qui supporte très bien d’être lue et relue sans y perdre sa saveur et dont on suivra le développement avec un plaisir renouvelé.
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Avec ses dessins très soignés, les expressions des personnages parfaites et sa plaisante histoire, cette BD m'a séduite. Nous suivons avec joie cette héroïne intrépide qui tente de se lancer sur les traces du grand Augustre Dupin.

Cet Auguste Dupin a été le premier clin d’œil glissé par T. Glorys que j'ai découvert. La BD est truffée de références littéraires et historiques qui, j'en suis persuadée, donnent toute son importance à cette pépite qui peut donc être lue à plusieurs niveaux. Je me suis lancée avec bonheur dans la chasse aux clins d’œil, de Cathy Wuthering aux citations anciennes et contemporaines.

A ceux qui râlent parce que l'histoire est en deux parties, je réponds: ouvrez un peu les yeux, appréciez les graphismes, suivez l'histoire et le jeu de piste lancé par T. Glorys.

J'achèterai avec plaisir les tomes suivants qui, paraît-il, nous réservent encore bien des surprises.

Cette Rhapsodie fantomatique confirme la qualité de la reprise et conclue brillamment l'affaire, tout en introduisant des éléments alléchants pour une suite impérieuse.
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Kathy Wuthering, célèbre voyante a disparu, ne laissant derrière elle que ses deux globes oculaires dans un bocal. La police se fait aider du fameux détectivé privé Dupin, lui-même épaulé par une jeune et brillante stagiaire, Flora. Cette dernière, pressée de devenir détective malgré le terrible handicap de son sexe, se lance en parallèle sur une autre affaire d'agression et de vol... Mais qui nous dit que les deux affaires ne sont pas liées ?



Je n'ai pas tellement accroché à l'histoire proprement dite, surtout qu'elle n'est pas terminée. Mais l'humour et la qualité des dessins m'ont plu. Un humour pince-sans-rire et des graphismes assez réalistes : les personnages sont notamment dotés d'expression faciales tout à fait réussies... On dirait presque un exercice de style!

Du classique-mais-efficace, de l’enquête rondement menée, du bon duo bien contrasté : la jeune et fougueuse Flora Vernet déterminée à devenir détective privée fait un stage chez le renommé Auguste Dupin, aussi fin limier et brillant enquêteur que vieux mufle grognon – de quoi redonner de l’espoir à son sénateur de père : cette agaçante cohabitation aurait quand même bien de quoi dégoûter sa fille d’un projet professionnel aussi indécent.

Une bonne vieille recette riche en ingrédients qui ont fait leur preuve : le Paris de la Belle Epoque, la femme brillante et énergique en butte au sexisme et à la misogynie, les réunions secrètes de la coterie des camelots du crime, et puis une bonne dose de fantastique, une célèbre médium assassinée, et l’apparition de l’esprit très malfaisant de Javert, «spectre de la rancœur et de la mauvaise foi », etc… Bref, on a l’impression que les auteurs (Thierry Gloris et Jacques Lamontagne) s’amusent bien, ça ne se prend pas trop au sérieux, c’est bien fichu, et ma foi, ça se laisse bien lire !

"Come to me!" "Help me!" implore, boule de cristal en main, la "naine médium "Kathy Wuthering dans sa baignoire-bureau remplie d'un liquide saumâtre avant de se faire trucider ("SNIKT?" "HIIIIIII!") par un monstre au masque d'Anubis ("Cling"). Bougrement déjanté, mais franchement sympathique (vu le côté trop,trop,trop!)

Les ectoplasmes invoqués, puisqu'il s'agissait d'une naine branchée ésotérisme, et les yeux énucléés ne rebutent pas Auguste Dupin "enquêteur phénoménologique" scrupuleux et son assistante l'audacieuse Flora Vernet qui colère "gremf!" lorsque son chef se montre trop misogyne.

Cette BD adulte fantastique et policière doit son scénario à T. Gloris à l'humour décapant et ses dessins et couleurs au génial J. Lamontagne.

Je dis génial car les teintes sépia rendent fort bien l'époque à la Sherlock Holmes (fin XIX° -début XX°), chaque page est criante de réalisme tant les détails foisonnent et les personnages (caricaturés) sont expressifs.

Horreur, secte, vol d'une mystérieuse montre et...le grand Youri qui fait des siennes! A suivre dans le tome 2: L'or du vice.

Paris, fin 19ème

Kathy Wuthering est une « devineresse extralucide » dont la notoriété n'est plus à faire. La haute société parisienne se presse pour la consulter. Seulement voilà, c'est indéniable, elle a disparu. Auguste Dupin, célèbre détective, est invité par la police à les seconder dans leur enquête. Quant à Flora Vernet, son assistante, charge à elle de se contenter de retrouver la montre gousset de monsieur Beyle. Il n'y a pas une grande et une petite affaires, il y a en fait une sombre affaire.

L'histoire fantastico-policière est bien menée et se tient. Les pointes d'humour sont parfaitement dosées et appréciables. Les personnages sont attachants et ont chacun une réelle personnalité. J'ai été éblouie par le graphisme et la colorisation. Les détails, les objets et costumes d'époque, les décors intérieurs, la plongée dans le Paris haussmannien ainsi que l'évocation de la construction du métro parisien sont très réussis et déclenche une surprenante émotion. Le plus sont les vignettes en plongée et contre plongée. Le choix des couleurs sont superbes.

J'ai beaucoup aimé et c'est certain, je continue l'aventure !

Histoire ligne claire, couleurs, reconstitution du Paris fin XIXe, scénario et écriture : tout est superbe. Vivement le tome 2.

Après « Le codex Angélique », « Malgré nous », « Missi Dominici », « Souvenir d’un elficologue » et « Saint-Germain », le très prolifique Thierry Gloris s’attaque ici au récit policier. En nommant son protagoniste principal Auguste Dupin, il réfère d’ailleurs au personnage de fiction créé par celui qui est souvent considéré comme l’inventeur du genre : Edgar Allan Poe !



Au niveau de l’intrigue, le scénariste propose une double intrigue parsemée de fantastique et un duo d’enquêteurs assez classique. Secondé par une apprentie intrépide nommée Flora Vernet, le détective de renom tente de résoudre le mystère qui plane autour du meurtre d’une célèbre voyante parisienne. Malgré une trame finalement assez classique, ce premier tome va au-delà de la simple mise en place et propose d’emblée une intrigue parfaitement maîtrisée, des personnages attachants et un soupçon d’humour parfaitement dosé.



Mais le véritable attrait de ce premier volet se nomme Jacques Lamontagne. Déjà impressionnant dans la série « Les druides », il nous immerge ici dans le Paris de la fin du XIXe siècle. Les décors respirent l’authenticité et fourmillent de détails. Les personnages, légèrement cartoonesques, sont très réussis et la colorisation est de toute beauté.



Au sein d’un Paris de la fin du 19ème débordant de réalisme, Thierry Gloris et Jacques Lamontagne livrent le début d’une saga policière assez prometteuse.
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Encore une aventure de Thierry Gloris que j'ai eu le plaisir de rencontrer au festival d’Angoulême il y a 3 ans. Son scénario est très bon et ses personnages extrêmement attachants.

Les dessins et les couleurs sont splendides, le Paris de la fin du XIXème siècle est parfaitement retrouvé puisqu'on peut même croiser des ouvriers construisant le métropolitain. On baigne dans une ambiance mystérieuse tout le long de ce tome. Un vrai régal.
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Cette série Bd met en scène au début du vingtième siècle une jeune femme futée et déterminée, Flora Vernet, qui se rêverait assistante du célèbre détective Dupin. Mais celui-ci d’un machisme ordinaire refuse de l’associer à sa dernière enquête. Qu’importe, elle outrepasse les directives reçues et décide de se retrouver seule une montre à gousset qui aurait été dérobée à un étrange individu, Hugo Beyle. Ses investigations vont la conduire à rencontrer des phénomènes étranges et même à précéder Dupin dans ses trouvailles.



Bâtie sur un mélange d’humour et de paranormal, cette série est plutôt sympathique, d’autant que des dessins de Delamontagne donnent du rythme et font bien revivre le Paris de l’époque.



L’histoire se poursuit dans le tome 2...

EXTRAIT "Très belle ambiance Belle Epoque, sur cet album réalisé par deux auteurs fort éloignés de la capitale française. J’aime beaucoup ce ton, que l’on retrouve chez Arsène Lupin, de Maurice Leblanc, ou chez Sherlock Holmes de Conan Doyle. Thierry Gloris rajoute sa petite touche personnelle, et vous verrez rapidement que le titre est à prendre au pied de la lettre. Son petit plus, c’est une touche de fantastique parfaitement assumée dès les premières pages."
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Je suis tombé sur cette bande dessinée au hasard des rayonnages d’une bibliothèque. Le mélange d’enquêtes policières, de fantasy et de Belle époque à Paris m’a évoqué Pevel que j’ai tant apprécié. J’ai donc emprunté l’album : la lecture m’a laissé sur ma faim. Je lirai sans doute le suivant pour connaître le fin mot de l’enquête.

Voici une bande dessinée découverte dans les rayons de la bibliothèque et qui me confirme que le hasard fait bien les choses: des dessins réalistes, une enquête criminelle (un soupçon glauque et surnaturelle) qui démarre sur des chapeaux de roues et qui se prolonge dans le tome 2, un scénario bien pensé et ficelé. Une belle surprise que cette BD rétro qui emmène le lecteur dans le Paris du début du XXe siècle et qui fait découvrir le quotidien de deux détectives de l’étrange.

Auguste Dupin, détective privé, collabore avec la police sur une étrange affaire de naine médium disparue. Pendant qu'il part sur le terrain, son apprentie Flora va se faire passer pour sa collaboratrice afin de prouver qu'elle est capable de mener une enquête aussi bien qu'un homme.



Voici un policier déjanté et vraiment sympathique à lire. Dans un paris du 19ème siècle, nous nageons entre deux eaux : entre paranormal (médium et spectre de l'autre monde) et duo d'enquêteurs.

Nous suivons conjointement l'enquête du duo Dupin-Nimber sur la naine médium, et celle de Flora et Hugo sur le voleur de montre. Enquêtes qui vont bien sur se rejoindre. Les deux duos marchent bien, nous avons des personnalités différentes et complémentaires. Flora est un personnage attachant : féministe, intelligente et drôle. D'ailleurs l'humour est assez présent ce qui en fait une lecture agréable qui ne se prend pas trop au sérieux malgré un scénario policier bien bâti.



Le dessin de Lamontagne est très sympathique même s'il y a parfois quelques expressions un peu trop exagérées. Les décors sont détaillés, précis, on a beaucoup de plaisir de découvrir ce paris du 19eme siècle. Et la mise en couleur bien réalisée.

Premier diptyque d’une série prometteuse, ces deux tomes nous proposent de faire connaissance avec les personnages récurrents de la série et de plonger dans une première intrigue alliant fantastique, surnaturel et …. étrange !



Un mot sur les dessins qui sont d’une réelle beauté, un soin tout particulier apporté à la mise en couleur et des détails qui foisonnent tout au long des pages. Rien que là, c’est déjà du bel ouvrage… Quand on rajoute en plus des personnages singuliers, qui n’auraient normalement rien à faire ensemble et qu’on triple la chose avec un scénario surprenant et assez captivant, vous aurez compris que l’on touche à une BD pleine de potentiel et d’intérêt.



Plongeant au cœur de l’affaire de l’inspecteur (qui n’est plus inspecteur) Dupin, personnage fort antipathique si l’on s’en tient à son caractère bourru et incommodant envers les femmes, mais qui se révèle être un homme au grand cœur et un limier redoutable, nous suivons les aventures d’Hugo et de Melle Vernet.



Intrigues, machinations, occultisme et paranormal sont au rendez vous de cette première intrigue qui laisse présager le meilleur pour la suite de cette série. J’ai aimé que l’intrigue se termine en deux tomes, sans pour autant signer l’arrêt final de la série. J’ai aimé l’ambiance dégagé par les personnages et par l’époque choisie. J’ai aimé que le tout soit parsemé d’une petite note humoristique bienvenue. Bilan positif.
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Flora Vernet est une femme moderne. Sortie Major de Polytechnique, elle apprend le métier de détective privé auprès du plus fin limier de Paris : M. Dupin.

Son mentor enquête sur l'étrange disparition de la plus célèbre médium de la capitale. De la pauvre femme, il ne reste que deux globes oculaires.

Pendant ce temps Flora prend en charge l'affaire du jeune Hugo Beyle à qui on a volé une montre à gousset.



Le premier tome est un peu lent mais pose toute les bases de l'histoire. J'attends avec impatience le second.

Le dessin est vraiment sympa.
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Après ses "X-Men" médiévaux, le très sympathique Thierry Gloris nous offre des "Avengers" de la Belle Epoque. Oui, en associant un dandy et une strong independant woman , on se cache pas une seconde de franciser la série culte "Chapeau melon et Bottes de cuir" !

D’un côté on pioche chez Gaston Leroux, Maurice Renard et Conan Doyle, et d’un autre côté on pioche chez dans le fantastique à la Edgar Allan Poe plein de spirites, de fantômes, de freaks et de Grand Guignol… Du coup on est quelque part entre "Maigret" et "Penny Dreadful" : c’est d’une grande coolitude, et pour ne rien gâcher on assiste à un déluge de clins d’œil à la culture populaire et on fait la part belle à l’humour avec quelques bon vieux dialogues à la Audiard ! Bon après, c’est parfois aussi un peu baroque avec le génie du crime Maldoror invoquant Azathoth, les scènes d’action à la Brigades du Tigre ou les personnages de Victor Hugo transformé l’un en Highlander libertin l’autre en spectre voyeur…



Les dessins tantôt colorés tantôt sépias de Jacques Lamontagne sont très agréables, malgré des expressions faciales parfois un peu bizarre (peu de différence entre Flora qui kiffe la conduite à grande vitesse et Nadège Faval qui kiffe la strangulation de sa patronne) et le fait que personnellement je ne soit pas super fan du look de hobbit d’Hugo Beyle… Par contre c’est ici aussi un plaisir que de dénicher les références à telle ou œuvre célèbre de la culture populaire dans telle ou telle mise en scène.





Dans ce tome 1, Auguste Dupin (^^) étant occupé sur l’affaire Lady Wuthering (^^), la naine aux ectoplasmes, c’est à la sémillante Flora Vernet, major de promo à Polytechnique qui se pique de devenir détective, qu’il revient de reprendre l’affaire présentée par Hugo Beyle : retrouver sa montre à gousset familiale dérobée par un mystérieux malandrin…

Mais nous faisons aussi connaissance avec le super vilain du crime parisien Madoror et ses lieutenants, Vautrin, Chéri-Bibi, Ernest Loiseau, Nadège Faval, Eugène de Rastignac et Johnny l’Rosbeef, bien enquiquinés par ce remue ménage (remember "M le Maudit" de Fritz Lang).

Chacun récolte de son côté ses indices avant de remonter séparément la piste d’un immigré russe anti-tsariste expatrié à Paris. Après une chouette scène d’action où l’héroïne montre qu’elle est à la fois la tête et les jambes, entrent alors en scène un mystérieux comploteur, la pierre philosophale et le spectre de l’inspecteur Javert !



Les duos marchent rapidement à merveille entre :

- le maître misogyne voire phallocrate et l’élève féministe voire suffragette

- le paladin Auguste Dupin et son ennemi juré Maldoror prêt à tout et au reste

- Flora Vernet cérébrale mais excentrique et Hugo Beyle Jovial mais humaniste

- le détective homme de réflexion et l’inspecteur Nimber homme d’action (on t’a reconnu Clovis Cornillac ! ^^)

SNIKT...

Kathy Wuthering est une médium un peu spéciale. Elle invoque les esprits pour prédire l'avenir a ses clients de la haute société. Sa belle demeure est par ailleurs le parfait exemple de sa réussite professionnelle.

Quand on exerce un tel métier, difficile de ne pas succomber à la tentation d'en savoir plus sur son propre avenir. Et quand l'esprit vous annonce que votre fin est proche, difficile de rester les bras croisés à attendre la dernière heure... SNIKT ?
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J'ai apprécié le dessin, réaliste, lumineux, expressions des personnages..... Pour l'instant l'histoire j'ai du mal.... Où allons-nous? J'attends de lire la suite pour voir.