Thierry Gloris

Thierry Gloris parvient à conserver ce ton enlevé et dynamique qui faisait le charme des premiers albums, tout en proposant une enquête bien ficelée.
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Ce troisième opus ouvre la première enquête de la propre agence « Aspic » créée par Flora Vernet et Hugo Beyle. Seulement voilà, les clients ne se bousculent pas. C'est dans un cirque à Lille qu'une nouvelle enquête les attend.



Ours-Espiègle, chaman de la troupe, engage les détectives de l'insolite d'Aspic pour retrouver l'esprit de son frère jumeau décédé, Loup-Gris. Jusqu'à maintenant, les transes permettaient la communication mais le crâne totem est vide, Loup-Gris l'a déserté et le contact est rompu.

Parallèlement, Nimber et Auguste Dupin enquêtent sur une série de meurtres sanguinolents.

J'ai été moins convaincue par l'intrigue de ce troisième tome. En revanche, le thème du cirque propose des dessins sublimes avec d'infinis détails. Mon attrait pour cette BD est principalement là : les dessins et la colorisation.



Le p'tit plus se trouve à la fin avec cette « petite conversation avec les auteurs » qui donne l'illusion d'échanger avec eux. Elle permet de s'immerger dans l'élaboration du projet et de mesurer l'ampleur de leur travail. Instructif et fascinant.

C'est un nouveau départ pour la série qu'on découvre dans le démarrage de ce deuxième diptyque. Les personnages principaux sont toujours aussi attachant et on croise de nouveau les principaux personnages secondaires. En creux se dessine un petit monde qui va probablement devenir la série et se remet en place, doucement, au début de ce tome.

J'ai trouvé un peu perturbant de lire à nouveau un tome de mise en place après les deux premiers, il était sans doute nécessaire malgré tout pour donner leur indépendance au nouveau duo de personnages principaux qui se sont dégagés du précédent volume.

Tome de transition, comme on dit, et je lirai le prochain avec envie, mais dans l'espoir que la série se stabilise enfin un peu.

L’agence ASPIC est ouverte depuis trois mois et Flora et Hugo n’ont toujours pas eu la moindre enquête.

Prêts à accepter n’importe quelle affaire, ils se lancent à la recherche de l’esprit jumeau d’Ours Espiègle, qui a disparu. Sans son refuge, Loup Gris risque de perdre son identité et de se transformer en esprit vengeur.



Pendant ce temps, Nimber et Dupin partent à la campagne pour tenter de résoudre une série de meurtres dans lesquels les victimes sont retrouvés vidées de leur sang.



♫ Promenons-nous dans les bois

Tant que le loup n’y est pas ♫



La petite Sylvette ne reviendra pas vivante de son expédition nocturne. Quelle idée d’aller chercher de l’eau au puits à la nuit tombante !



Un très beau tome encore une fois pour une série que j’affectionne particulièrement. Le dessin est toujours très réussi, et le contexte du cirque permet de s’en mettre plein les mirettes. Femme à barbe, loup garou, sirène, Flora et Hugo assistent à un véritable défilé de freaks et rencontrent absolument tout.

Cette fois, l’action est délocalisée de Paris et mon petit duo en apprend un peu plus sur l’histoire de Lille et des guerres de religion du XVIème siècle.

Tous les deux sont toujours aussi sympathiques et leur association fonctionne à merveille, Hugo apportant une touche de folie à Flora qui est parfois un peu trop rigide.



Ça rigole moins du côté de Nimber. Ce tueur en série échappe depuis deux ans à la police malgré toute l’aide apportée par Dupin. C’est dire à quel point il est dangereux !
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Après avoir mis en déroute l'infâme James Moriarty et vaincu l'effroyable Javert, Flora Vernet et Hugo Beyle décident de monter leur propre agence de détectives de l'occulte : Aspic.

C'est ainsi qu'ils essaient de s'émanciper d'Auguste Dupin, qui poursuit de son côté sa collaboration avec l'inspecteur Georges Nimber.

Comme toute société qui débute, les affaires ne sont pas légion et les fins de mois s'avèrent difficiles. Malgré tout, le duo d'apprentis persévère et déniche un contact au sein d'une communauté de forains. C'est là qu'ils font la rencontre de Monsieur Ours-espiègle. L'esprit de son frère, Loup-gris, était enfermé dans un bâton-totem depuis sa mort. Il était en communion avec lui mais depuis quelques jours le lien s'est rompu : Loup-gris à disparu.

Pendant ce temps-là, Dupin et Nimber essaient de suivre la piste d'un tueur en série qui arrache la gorge de ses victimes, les vidant de tout leur sang...





Une recette trop bien huilée.



Ce troisième tome d'Aspic est l'occasion d'un nouveau cycle.

À l'image d'un W.E.S.T. (western) ou d'un Okko (univers médiéval japonais), il est là encore question d'une enquête occulte (19ème) sous la forme d'un nouveau diptyque.

Cette seconde enquête nous conduit au sein d'une caravane de phénomènes de foire, dans laquelle on retrouve avec plaisir les clichés propres à ce genre de communauté, de la femme à barbe au Hercule à peau de léopard. Bien sûr il y a aussi de la divination, en l'occurrence un couple siamois médium.



Contrairement au premier diptyque plutôt réussi, j'ai trouvé celui-ci plus conventionnel, la faute en partie à un scénario de Thierry Gloris moins fort en ectoplasmes (il y a bien un ou deux esprits, mais ils n'ont pas une place importante) et en rebondissements.

Les deux enquêtes parallèles sont faites pour se regrouper (on le savait) et la surprise n'est pas de rigueur (la construction narrative est exactement la même). Certes le mécanisme fonctionne bien, mais il conduit à une trame trop prévisible. Dommage.

On attendra tout de même de voir ce que le quatrième tome nous réserve : nous savons maintenant qui est qui, reste à connaître l'épilogue.



L'humour en revanche est toujours au rendez-vous et les répliques piquantes de Flora (qui a gardé son caractère) demeurent toujours aussi savoureuses.



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Une nouvelle enquête dans le monde du cirque. Nous retrouvons avec plaisir nos héros, leur humour, le monde étrange dans lequel ils évoluent. Une BD qui se lit vite car on a du mal à la lâcher.

Fin du diptyque commencé dans le tome précédent, orienté sur le vampirisme.

Notre personnage principal est tombé sous le charme du vampire et tous ses amis vont devoir faire feu de tout bois, pour l'aider à s'en sortir.

Il y a un petit « je ne sais quoi » de moins bien sur ce tome : l'équilibre subtil entre thriller et fantastique est rompu. L'aspect fantastique est priorisé, l'enquête policière passe au second plan. Du coup, le suspense retombe, et l'auteur n'a pas pu ménager notre envie qui était au top-niveau.

Cependant, les qualités de cette BD sont bien présentes : on se délecte du dessin, et du texte. On reste attaché aux personnages et on en redemande !

Une série qui reste et continue d’être aussi réussie: de l’humour, du suspense, du fantastique et des personnages qu’on a hâte de retrouver, même si ce quatrième tome n’est pas à la hauteur attendue par rapport à mon ressenti du précédent.


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Suite du tome 3, nous poursuivons l'investigation de nos deux enquêteurs de l'occulte sur les victimes de vampires. Flora a été mordue et selon les rares connaisseurs en matière de chasse vampirique, elle est en voie de le devenir elle aussi. Inquiet, Hugo l'invite chez lui pour sa protection. On y croisera d'ailleurs Nestor, majordome du Capitaine Haddock dans Tintin.Malgré cela, Flora finira par être enlevé par le Comte Maximillien et elle rencontrera sa famille. Pour Hugo et Dupin, c'est la course à la montre pour la retrouver avant qu'elle se transforme complètement.



Une autre aventure riche en action, avec pleins de clin d’œil aux classiques littéraires.

Chose promise, chose due, je n’ai pas tardé pour lire la suite des enquêtes de ces détectives de l’étrange que forment Hugo le dandy et Flora la femme qui se veut indépendante.



Nos deux enquêteurs de l’extraordinaire vont devoir enquêter dans le milieu du cirque, plus précisément dans le milieu des freaks (monstres de foire).



Le ton reste humoristique, le scénario un peu barré, tout en restant correct, avec de l’action et des ectoplasmes, puisque nous sommes dans le registre du fantastique.



Flora Vernet a quitté Dupin et s’est associée avec Hugo Beyle, mais les finances de la société de détective sont aux plus basses. L’enquête dans le cirque tombe donc très bien.



Comme pour les deux précédents, cette enquête se fera sur deux tomes, même si, à la fin du premier, on aura le fin mot de la disparition d’un esprit, mais pas ce qu’il va advenir avec le redoutable serial-killer qui laisse ses victimes exsangues. Qui est-il ? D’où vient-il ? (les anciens auront envie de chanter la chanson de Goldorak).



Les dessins sont toujours agréables, les décors bien détaillés et c’est un plaisir de suivre nos deux enquêteurs de Lille à l’Alsace, devenue Allemande depuis que la France a perdu une guerre. On ne s’ennuie pas durant leurs investigations et les couleurs des planches sont toujours aussi colorées, sans abuser.



Dans le tome 3, les auteurs nous expliqueront les acteurs qui les ont inspirés pour quelques-uns de leurs personnages (Marielle pour Dupin et Clovis Cornillac pour l’inspecteur Nimber).



Les deux tomes se lisent avec plaisir, un sourire aux lèvres face aux réparties de nos deux enquêteurs, de leurs péripéties et on frissonne devant la menace qui guette notre Flora Vernet, cousine d’un personnage bien connu en Angleterre…



C’est amusant, c’est frais, c’est plaisant et ça se lit tout seul.

L'agresseur de Flora est sans aucun doute le plus grand criminel de sang de ce siècle que Dupin traque depuis plus de dix ans : le comte Maximilien Von Schreck dit Nesuferitu.

Malheureusement pour Flora, la transformation vampirique est enclenchée suite aux morsures de ce dernier. Pour neutraliser cette menace, elle décide de donner de sa personne. Elle en sera l'appât, Hugo l'hameçon et le filet sera constitué de Dupin et du clan constitué par l'agence Aspic (le comte Frantz de Télek, son garde du corps Ignac Rotzko, le comte Gilbert de Tiffauges et de M. Strogoff).



Jusqu'où Flora sera t-elle prête à aller ? Faut-il devenir un monstre pour combattre un monstre ?



Mon attrait pour cette BD reste les dessins et la colorisation, je suis moins fan du scénario.

Flora et Hugo continue d'enquêter sur les vampires. C'est que la belle et impétueuse enquêtrice du paranormal s'est faite mordre, et il semble bien que le comte Shrek la veuille pour compagne immortelle.



la suite l'enquête est très bien réussie. Le duo Flora-Hugo marche toujours du tonnerre. le tout n'a peut être pas une grande envergure mais c'est vraiment sympathique à lire.

Il y a un peu d'humour, un peu d'action et des personnages très sympathiques. Alors que demander de mieux pour passer un bon moment lecture? Des beaux dessins? Et bien Jacques Lamontagne se débrouille très bien la dessus.

Allez on repartirait bien pour un tour nous!

Une fin de diptyque rondement menée qui renforce l’intérêt de la saga de par son côté volontairement insolite et qui fait espérer un troisième cycle.
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Flora et Hugo continuent leur enquête et découvent le comte Von Schrek.

Toujours de l'étrange et du mystérieux autour de nos 2 compères. Dans cet épisode, ils sont aidés par d'autres comparses... les auteurs ont d'ailleurs fait des petits clins d'oeil à d'autres auteurs : Dracula (Stoker.. orthographié comme ça!), Hergé (Nestor), Verne (Stogoff) sans oublier un fameux monstre célèbre Schrek.



J'aime toujours autant les graphismes. Un soin tout particulier a été mis dans les souvenirs des personnages ou les encarts sont vieillis (style vieilles photos avec des craquelures) et une colorisation adaptée.

J'ai trouvé Flora particulièrement belle dans cette fin de dyptique.

Ce n'est sans doute pas le meilleur de la série, mais les personnages restent hyper attachants et cette série a une véritable personnalité. Ce que je regrette, c'est que ce quatrième opus, contrairement aux précédents n'est pas une enquête à suspense. ici, on connaît déjà les meurtriers. Cet album nous plonge dans un ponde assez noir, celui des vampires. Notre belle héroîne se laisse séduire par l'un d'entre eux mais elle ne trouve guère place dans cette nouvelle famille....



Pour ma part, je resterai un fidèle à cette série et j'attends le numéro suivant avec impatience

Après ses "X-Men" médiévaux, le très sympathique Thierry Gloris nous offre des "Avengers" de la Belle Epoque. Oui, en associant un dandy et une strong independant woman , on se cache pas une seconde de franciser la série culte "Chapeau melon et Bottes de cuir" !

D’un côté on pioche chez Gaston Leroux, Maurice Renard et Conan Doyle, et d’un autre côté on pioche chez dans le fantastique à la Edgar Allan Poe plein de spirites, de fantômes, de freaks et de Grand Guignol… Du coup on est quelque part entre "Maigret" et "Penny Dreadful" : c’est d’une grande coolitude, et pour ne rien gâcher on assiste à un déluge de clins d’œil à la culture populaire et on fait la part belle à l’humour avec quelques bon vieux dialogues à la Audiard ! Bon après, c’est parfois aussi un peu baroque, voire un peu barré... blink

Les dessins tantôt colorés tantôt sépias de Jacques Lamontagne, ici assistés à la colorisation de Lorien Aureyre, sont très agréables et c’est ici aussi un plaisir que de dénicher les références à telle ou œuvre célèbre de la culture populaire dans telle ou telle mise en scène.





Dans ce tome 4, intitulé "Vaudeville chez les vampires", les investigations de Flora Vernet et d’Auguste Dupin se rejoignent, mais l’aspect policier cède définitivement sa place à l’aspect fantastique : Von Schrek enlève notre enquêtrice médium pour en faire son épouse devant Lucifer avant de refaire sa vie en Amérique. Et tandis que nous faisons connaissance d’une famille de vampire dysfonctionnelle dirigée par la matriarche Elisabeth Bathory, installée au Haut-Kœnigsbourg pour profiter des tensions frontalières entre Français et Allemands, Dupin et Hugo recrutent du lourd pour leur chasse aux vampires : Franz de Télek, Ignac Rotzko, Michel Strogoff et Gilbert de Tiffauges ! (remember les personnages de Jules Verne et Alexandre Dumas : on continue de rendre hommage aux œuvres pionnières de la culture populaire française mésestimées voire blacklistées par les littéros !)

Von Schrek est moins un monstre qu’une âme perdue, mais finalement tout se finit quand même dans le sang et dans les larmes (et le caméo d’un certain Bram Stoker à qui sont contés les tragiques événements)... Bref un bon tome, même si sombre et triste par rapport aux précédents.

Suite de cette série Bd humoristico-fantastique, se déroulant au début du vingtième siècle. Flora Vernet, jeune femme intrépide, s’est associée à Hugo Beyle, pour monter une agence de détectives : Aspic.

Dans le tome précédent, Flora a été mordue dans le château fantôme de la fête foraine de Lille par Nesuferitu. Depuis ses rêves sont envahis par ce vampire, qui finit par l’enlever. Hugo va devoir s’associer à quelques chasseurs de vampires pour aller la délivrer. Lourde tâche, car Nesuferitu a rejoint le château familial où règne sa mère la comtesse sanglante Bathory.



Les auteurs délirent autour du mythe des vampires et en reprennent tous les classiques dans cette course-poursuite qui fait beaucoup penser au Bal des vampires de Roman Polanski.

L’enquête de l’agence ASPIC débutée dans le tome 3 s’achève ici en apothéose avec l’arrestation du coupable des crimes atroces perpétrés dans la région de Lille depuis plus d’un demi-siècle.



Un tome riche de références à la Roumanie féodale, ses us et coutumes et ses plus viles créatures auxquelles nous avons affaire dans ce tome 4: les vampires. Un récit ponctué de superbes dessins et d’une touche d’humour. En avant pour le tome 5!

Pour sur qu’on l’aura attendu la conclusion de cette seconde enquête de notre équipe de choc et de charme (oui et d’humour aussi, en effet) ! L’équipe d’enquêteurs sur le paranormal d’Aspic revient donc, aux prises avec un ersatz de Nosferatu qui a jeté son dévolu sur la charmante et peu commode Flora. Jusqu’à lui présenter sa famille de non-morts avec qui les relations vont être des plus houleuses, heureusement qu’Hugo et Dupin veillent au grain. Avec force clin d’œil et références (au dessin ou dans les dialogues) à quelques œuvres emblématiques du genre, Gloris et Lamontagne concluent avec brio et fun ce second diptyque toujours aussi agréable à lire et qui confirme tout le potentiel de cette série comico-gothique. On croise les doigts pour que les prochaines enquêtes se fassent moins attendre. Et la musique pour aller avec: http://bobd.over-blog.com/2015/09/comedie-avec-un-vampire-aspic-vs-the-comedy-of-terrors.html
Lien : http://bobd.over-blog.com/20..

Seconde partie de l'enquête débutée dans le tome 3, cette nouvelle aventure des détectives de l'étrange est toujours aussi réussie. Mais est peut-être la plus référentielle, avec le retour de Dupin, et la participation de personnages réels ou fictifs (que je vous laisse le soin d'identifier). Sauf erreur, il y a même un clin d'œil à Hergé (page 15),en bref, un très bon moment de lecture pour cette série qui reste à un très bon niveau, sans s'essouffler le moins du monde.