Fin du troisième diptyque des aventures de nos deux enquêteurs de choc.
Même si j'ai trouvé ce sixième tome un peu en dessous, sans doute parce que j'ai trouvé Hugo plus en retrait.
J'aime par contre toujours autant ces personnages avec leur caractère bien trempé. Et puis la touche d'humour et les petits clins d'œil bien placé.
Je pense que je ne vais pas tarder a attaquer à attaquer le tome 7 , parce que j'ai très envie d'en savoir plus sur la mort de la mère de Flora.. j'ai déjà une petite idée car je pense que son père cache un lourd secret.. mais lequel ?
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Dernier opus des aventures de nos détectives de l'étrange.
Les graphismes restent plaisants, le scénario un peu tiré par les cheveux, mais pour mon plus grand plaisir....puisque les auteurs ont mis le paquet sur le fantastique.
Et ce avec un bel hommage a l'un des plus grand auteur du genre.... D'ailleurs rien que çela fait gagner des points . Enfin faut il encore que ce soit réussi.
Et ici ce fut le cas.
Un peu triste quand même de finir quand même avec ces deux héros que j'affectionne particulièrement.
Mais la touche finale vaut la peine , alors pas de regret.
Une série que je conseillerai avec plaisir
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Je renoue peu a peu avec les BD, mes.vieux yeux n'appréciant plus de trop ce type de lecture, mais mon âme d'enfant si...
C'est donc avec un grand plaisir que je me plonge dans les aventures d'Aspic, ces enquêteurs de l'étrange.
J'ai apprécié le scénario, qui est assez simple, mais efficace. Avec quelques retournement de situation.
Les dessins sont agréables.
Un tome intéressant, mais assez classique dans son ensemble.
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Bienvenue dans l'Ouest sauvage où l'espérance d'une vie longue et sereine tient bien plus de l'incantation que de la triste et courte réalité.
Jeanne Calment et son record peuvent dormir (et chanter) tranquille.
Calamity Jane, au rapport !
Calamité la bien nommée tant son potentiel d'attraction à emmerdes semble sans limite, ni réelle concurrence.
De découvrir ici quel fut son misérable parcours tout en croisant, ça et là, sans avoir l'air d'y toucher, une ou deux légendes vivantes.
James Butler Hickok, chasseur de primes émérite, ne me contredira pas.
Ce qui m'arrange au vu de ma faible tolérance au plomb.
Que dire de ce premier opus si ce n'est le sentiment d'un vigoureux aller-retour, joue gauche, joue droite, avec élan, tant le graphisme, saisissant de réalisme, parvient à se mettre au niveau d'un récit déjà fort joliment narré.
Calamity Jane, là où il y a de la Jane, y a énormément de plaisir !
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Dans ce tome 3 nous sommes confrontés à une Calamity Jane au désespoir. Pétrie de souffrance, et de rage elle semble sombrer peu à peu dans la déchéance. Heureusement Charlie Utter, un brave gars sans arrières pensées, une denrée rare dans l’ouest sauvage, veille sur elle. Mais Calamity n’a pas volé son surnom et n’en fait qu’à sa tête. D’abord laissée sans force par la tristesse qui l’habite celle-ci va rapidement se muer en désir de vengeance et ranimer la femme indépendante et combattive mais la transition ne se fera pas sans heurt.
De son côté Wild Bill surveille le chantier de construction du chemin de fer où la ségrégation règne, donnant ainsi lieu à de violents affrontements entre blancs et noirs. Cependant pas de quoi entamer le flegme et le sang froid qui le caractérisent. Par contre quand un tueur en série qui tente de se faire passer pour un indien sévit sur le chantier, les choses s’enveniment et les tensions menacent de faire voler en éclat le semblant de calme.
Un troisième tome « de transition » finalement assez posé, qui permet au lecteur de mieux cerner la légende de Calamity Jane et de Wild Bill mais qui laisse tout de même pressentir un quatrième tome qui sent la poudre. De quoi donner envie au lecteur de remonter en selle!
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Après ses "X-Men" médiévaux, le très sympathique Thierry Gloris nous offre des "Avengers" de la Belle Epoque. Oui, en associant un dandy et une strong independant woman , on se cache pas une seconde de franciser la série culte "Chapeau melon et Bottes de cuir" !
D’un côté on pioche chez Gaston Leroux, Maurice Renard et Conan Doyle, et d’un autre côté on pioche chez dans le fantastique à la Edgar Allan Poe plein de spirites, de fantômes, de freaks et de Grand Guignol… Du coup on est quelque part entre "Maigret" et "Penny Dreadful" : c’est d’une grande coolitude, et pour ne rien gâcher on assiste à un déluge de clins d’œil à la culture populaire et on fait la part belle à l’humour avec quelques bon vieux dialogues à la Audiard ! Bon après, c’est parfois aussi un peu baroque avec le génie du crime Maldoror invoquant Azathoth, les scènes d’action à la Brigades du Tigre ou les personnages de Victor Hugo transformé l’un en Highlander libertin l’autre en spectre voyeur…
Les dessins tantôt colorés tantôt sépias de Jacques Lamontagne sont très agréables, malgré des expressions faciales parfois un peu bizarre (peu de différence entre Flora qui kiffe la conduite à grande vitesse et Nadège Faval qui kiffe la strangulation de sa patronne) et le fait que personnellement je ne soit pas super fan du look de hobbit d’Hugo Beyle… Par contre c’est ici aussi un plaisir que de dénicher les références à telle ou œuvre célèbre de la culture populaire dans telle ou telle mise en scène.
Dans ce tome 1, Auguste Dupin (^^) étant occupé sur l’affaire Lady Wuthering (^^), la naine aux ectoplasmes, c’est à la sémillante Flora Vernet, major de promo à Polytechnique qui se pique de devenir détective, qu’il revient de reprendre l’affaire présentée par Hugo Beyle : retrouver sa montre à gousset familiale dérobée par un mystérieux malandrin…
Mais nous faisons aussi connaissance avec le super vilain du crime parisien Madoror et ses lieutenants, Vautrin, Chéri-Bibi, Ernest Loiseau, Nadège Faval, Eugène de Rastignac et Johnny l’Rosbeef, bien enquiquinés par ce remue ménage (remember "M le Maudit" de Fritz Lang).
Chacun récolte de son côté ses indices avant de remonter séparément la piste d’un immigré russe anti-tsariste expatrié à Paris. Après une chouette scène d’action où l’héroïne montre qu’elle est à la fois la tête et les jambes, entrent alors en scène un mystérieux comploteur, la pierre philosophale et le spectre de l’inspecteur Javert !
Les duos marchent rapidement à merveille entre :
- le maître misogyne voire phallocrate et l’élève féministe voire suffragette
- le paladin Auguste Dupin et son ennemi juré Maldoror prêt à tout et au reste
- Flora Vernet cérébrale mais excentrique et Hugo Beyle Jovial mais humaniste
- le détective homme de réflexion et l’inspecteur Nimber homme d’action (on t’a reconnu Clovis Cornillac ! ^^)
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Du classique-mais-efficace, de l’enquête rondement menée, du bon duo bien contrasté : la jeune et fougueuse Flora Vernet déterminée à devenir détective privée fait un stage chez le renommé Auguste Dupin, aussi fin limier et brillant enquêteur que vieux mufle grognon – de quoi redonner de l’espoir à son sénateur de père : cette agaçante cohabitation aurait quand même bien de quoi dégoûter sa fille d’un projet professionnel aussi indécent.
Une bonne vieille recette riche en ingrédients qui ont fait leur preuve : le Paris de la Belle Epoque, la femme brillante et énergique en butte au sexisme et à la misogynie, les réunions secrètes de la coterie des camelots du crime, et puis une bonne dose de fantastique, une célèbre médium assassinée, et l’apparition de l’esprit très malfaisant de Javert, «spectre de la rancœur et de la mauvaise foi », etc… Bref, on a l’impression que les auteurs (Thierry Gloris et Jacques Lamontagne) s’amusent bien, ça ne se prend pas trop au sérieux, c’est bien fichu, et ma foi, ça se laisse bien lire !
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Quel régal de replonger dans les aventures de ces deux héros atypiques..
J'avoue que les premières pages m'ont assez fait peur. J'ai eu la frousse que l'atmosphère des précédents tome n'ait disparu.
Mais non notre belle et séduisante Flora est égale a elle même.
Les auteurs après avoir revisité le thème de dracula s'attaque cette fois a Faust.
Mais c'est toujours pareil ces bd en diptyque sont d'une frustration abominable. Je me dis toujours qu'il faut que je les lise quand la série est finie, mais ma curiosité est plus forte... alors que pourtant je sais que je vais souffrir de ne pas avoir la fin.. mon côté maso sans doute.
Bref j'adore cette série et ce cinquième opus aussi.
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Voilà une collection, nouvelle de cette année, qui fait un peu parler d’elle : Les Reines de Sang, chez Delcourt ! Après Aliénor, c’est au tour d’Isabelle de France, fille de Philippe IV le Bel, reine d’Angleterre, la Louve de France, de voir sa vie adaptée en bande dessinée.
Saluons tout d’abord la bonne initiative de la part de Delcourt, qui surfe sur une nouvelle vague de féminisme relatif et d’intérêts historiques (pensons à la série débutante Sorcières chez Soleil qui vise un peu les mêmes thématiques que ces Reines de Sang).
Dès le début de cette histoire, on peut rapidement constater la relative facilité des choix scénaristiques, avec du grand classique (les références aux Rois Maudits, aux Templiers, etc. sont légion), toutefois, au moins, ce scénario à quatre mains (œuvre de Thierry Gloris et de sa femme, Marie Gloris) fait son boulot avec un enchaînement connu des événements, mais également quelques scènes-clés, dont notamment une cérémonie d’hommage particulièrement réussie, que je crois pouvoir tout bonnement qualifiée de parfaite en tout point ! Malheureusement, face à ces bons côtés, l’intrigue prend un tournant tragique et s’accélère radicalement sans parvenir à me convaincre à la toute fin. De plus, les deux auteurs abusent, selon moi, de scènes tendancieuses : d’allusions un peu coquines au départ, on passe très rapidement à des situations carrément obscènes dont l’intérêt historique et/ou fictionnel (notamment le chapelet d’Edouard II…) m’échappe complètement. Voyeurisme et racolage habituels ont l’air de s’être sérieusement immiscés dans le scénario.
Ajoutons à cela, à la volée, des situations franchement caricaturales pour une royauté qui ne peut vivre sa vie quotidienne sans se sentir obligé de jouer des scènes dignes d’une tragédie grecque (la scène où le futur Edouard III joue devant son grand-père était une très bonne idée, mais vite gâchée par la caricature de personnalité attribué à Philippe IV le Bel), ainsi qu’une façon de parler, un langage, attribué au roi Philippe IV le Bel et à sa fille Isabelle notamment, qui correspond bien plus à la cour de Louis XIV ou à la bourgeoisie du XIXe siècle qu’à la monarchie du XIVe, surtout quand ces personnages sont en privé : le décalage est franchement bizarre, mais j’imagine que ça passe mieux et que ça parle davantage au lecteur dit « standard » ; et enfin, certains personnages, justement, apparaissent assez souvent, mais ne sont que très peu développés et sont, du même coup, bloqués dans un schéma de personnalité très strict : Philippe le Bel et sa belle-fille Blanche de Bourgogne en sont deux parfaits exemples.
On peut toutefois s’enorgueillir de bons graphismes en général, mais parfois discutables ; je crois même pouvoir distinguer au moins trois styles juxtaposés au gré des scènes, et pourtant nous avons là affaire à un seul et même dessinateur ! En effet, le style de couverture, un peu grossier, mais plutôt agréable, revient assez souvent ; le style de la page de titre, très gracieux et qui met en valeur la féminité d’Isabelle, apparaît pour quelques rares scènes où il s’agit bien de mettre en lumière les traits de la Louve de France ; enfin, ces deux aspects sont, de temps en temps, gâchés par l’apparition d’un style nettement moins racoleur, celui qui illustre la quatrième de couverture, c'est-à-dire un dessin aux traits franchement grossiers, rondouillards et péjoratifs au possible. De là à dire que le dessinateur a tout simplement voulu retranscrire, de manière particulièrement nette, des directives strictes sur comment présenter la reine Isabelle et que cela donne un aspect vraiment subjectif à l’affaire, il n’y a qu’un pas…
Pour finir, on peut regretter – et surtout ceux, néophytes, qui ne connaissent ou ne connaissaient pas l’histoire d’Isabelle de France et la découvrent avec cet album – de voir l’intrigue du deuxième tome dévoilée dès le quatrième de couverture du présent tome un…
Au terme de cette critique très revendicatrice, j’ai bien conscience de cracher un peu dans la soupe devant cette jolie bande dessinée, mais finalement, peut-être suis-je trop blasé de voir ce genre d’histoires dans l’Histoire, de voir toujours les mêmes thèmes repris inlassablement sans choquer personne, de voir ces "filons" historiques exploités jusqu'à la moelle sans franchement innover, de voir toujours des scènes racoleuses sans aucun intérêt direct pour l’intrigue… peut-être est-ce moi qui ne comprend rien à rien. Ça doit être ça, oui.
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