Thierry Gloris

"Tic tac tic tac".

Ce tome 2 L'or du vice suite de La naine aux ectoplasmes nous démontre que la montre à gousset volée au lubrique Hector Beyle est d'une importance capitale pour sauter de réincarnation en réincarnation.

"Please! Stop all!" La naine médium serait-elle toujours en vie?

Auguste Dupin "enquêteur phénoménologique" et Flora Vernet son assistante, fana de vitesse ("pout pout pout pout" vrrroum") continuent leur enquête entre ectoplasmes,secte avide d'or, pierre philosophale,immortalité, sorcière spécialisée en magie vaudou, enlèvement,crimes...bref le suspense, le danger et les rebondissements ne manquent pas pour tenir en haleine le lecteur entre rires et frissons.

Gentiment déjantée, un gros brin fantastique, cette BD adulte fort sympathique doit son scénario ( imaginatif) à Thierry Gloris qui situe cette enquête à la Sherlock Holmes vers la fin XIX°-début XX° et les dessins (expressifs et caricaturaux) et couleurs(sépia à l'ancienne) à Jacques Lamontagne.

Cet épisode est la suite directe du tome 1. On y retrouve la même atmosphère du Paris du 19ème siècle, les personnages sont toujours aussi déterminés, et on peut dire que la suite de la série se met en place.



Les auteurs ont laissé une part plus importante au fantastique. Il y a aussi plus de noirceur dans ce tome 2.



Une bonne BD :)
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Un troisième tome qui amorce une nouvelle intrigue en deux tomes. Cette fois, alors que leur nouvelle agence est dans le rouge, Flora et Hugo sont mendatés par un chaman de Foire afin d'investiguer sur la disparition de son frère, un esprit prisonnier d'un bâton surmonté d'un crâne. C,est d'autant plus important d'accomplir cette requête que pour Flora, c'est une question de survie. En effet, son père lui a couper les vivres. Entre temps, Dupin et son acolyte sont sur les traces d'un meutrier en série qui s'en prend à de jeunes femmes et leur laisse une meurtrissure majeure à la gorge, preuve qu'il s'en prend à elles pour leur sang.

Une autre grande aventure commence donc pour ce duo hétéoclyte, avec de nouveaux personnages, un nouvel environnement et une complicité de plus en plus grande. C'est également la première enquête sous le nom d'Aspic. Une fois encore, il existe plusieurs clin d'oeil à la littérature classique et policière. Une série fort sympathique.

Bizarrement j'ai préféré ce tome aux deux précédents... Sûrement l'ambiance du cirque avec ses "monstres" et surtout le thème du vampirisme que j'aime beaucoup !

Je trouve que le duo Hugo et Flora fonctionne beaucoup mieux ici, de plus en plus complices et l'histoire avec l'indien était touchante même si assez simpliste.

Il m'en faut peu je pense ;)

Un excellent tome où les enquêtes de Flora et Hugo d’une part et de Dupin et Nimber d’autre part, sont très bonnes et sont parfaitement équilibrées l’une par rapport, judicieusement séparées jusqu’à la fin. Le tout baigne dans l’atmosphère du cirque et est porté par un duo d’enquêteurs haut en couleurs et drôlissimes à souhait!


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L’agence APSIC, composée de deux détectives de l’étrange, Flora et Hugo est officiellement créée. Sauf que les enquêtes flirtant avec le paranormal ne sont pas nombreuses. Dans ce tome 3, à la touche d’humour très prononcée, les deux détectives se voient confier l’énigme entourant la disparition d’un esprit. Leur enquête va les mener à la fête foraine où ils vont faire la connaissance de créatures peu communes appelées « bêtes de foire ».



Un tome 3 centré sur la relation entre les deux détectives et leur business nouvellement créé. Une intrigue bien écrite qui va se poursuivre dans le tome 4, à venir.

Suite de cette série Bd humoristico-fantastique, se déroulant au début du vingtième siècle. Flora Vernet, jeune femme intrépide, s’est associée à Hugo Beyle, pour monter une agence de détectives : Aspic.

Un amérindien vivant dans un cirque produisant des anomalies de la nature les charge de retrouver … le fantôme de son frère. Celui-ci n’apparaît plus dans ses rêves sacrés. L’esprit du frère t-il pris la poudre d’escampette ou lui est-il arrivé quelque chose ? Flora et Hugo mènent l’enquête dans la foire de Lille.



Le concept est tortueux, la réalisation plaisante, mais j’ai moins adhéré à ce tome.

Deux ch'tis indiens est une excellente lecture, qui montre le potentiel de la série Aspic, Détectives de l'étrange. Une enquête que je vous invite à rejoindre et à apprécier comme il se doit !
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Une agence de détectives hors-normes



pour une enquête paranormale...

Cette BD est le premier versant d'un diptyque, et l'impatience est grande de découvrir la suite tant ce tome est réussi! Des décors Lillois rétros et fantastiques dans l'univers des foires, des personnages "freaks" hauts en couleurs (et en fumée), l'ambiance à elle seule est digne des feuilletons du 19ème! L'agence détective débutante a des caisses bien vides et le duo de détectives espère bien que leur client sera solvable, peu importe la tournure que prendra l'étrange enquête. La farouche et courageuse Flora Vernet utilise la science pour résoudre les énigmes, mais elle a aussi d'autres dons.. Quant à son acolyte Hugo Beyle, ce Dom Juan miniature est aussi irritant qu'attachant et drôle. Ils ont des associés que l'on suit aussi tout au long de l'histoire, qui mènent leur recherche en toile de fond. L'ennui n'a pas sa place dans ces planches aux magnifiques couleurs et aux nombreux détails. L'intrigue est très bien tissée et l'humour sous-tend le début de cette enquête prenante dans la capitale des Flandres.

Femme à barbe, spectre vengeur, voyants extra-lucides et autres fantastiques personnages constituent la galerie de ce monde incroyable!



Un cahier graphique complète ce tome, offrant de très belles esquisses et autres croquis.
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Bon quoi dire de neuf sur cette nouvelle enquête ? Une BD très constante (dans le bon sens du terme), drôle et bien dessinée (ben oui je me répète et alors ?), farcie de clin d'oeil (à vous de les trouver, moi je suis sure d'en avoir raté beaucoup). Un nouveau décor pour une nouvelle enquête. Ici il y en avait deux. La première est gentillette et se termine à fin ce qui permet une conclusion. La deuxième permet une continuité et un peu plus de profondeur.

Le bonus du cahier graphique est une bonne surprise. Quelques bonnes révélations.

Thierry Gloris parvient à conserver ce ton enlevé et dynamique qui faisait le charme des premiers albums, tout en proposant une enquête bien ficelée.
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L’agence ASPIC est ouverte depuis trois mois et Flora et Hugo n’ont toujours pas eu la moindre enquête.

Prêts à accepter n’importe quelle affaire, ils se lancent à la recherche de l’esprit jumeau d’Ours Espiègle, qui a disparu. Sans son refuge, Loup Gris risque de perdre son identité et de se transformer en esprit vengeur.



Pendant ce temps, Nimber et Dupin partent à la campagne pour tenter de résoudre une série de meurtres dans lesquels les victimes sont retrouvés vidées de leur sang.



♫ Promenons-nous dans les bois

Tant que le loup n’y est pas ♫



La petite Sylvette ne reviendra pas vivante de son expédition nocturne. Quelle idée d’aller chercher de l’eau au puits à la nuit tombante !



Un très beau tome encore une fois pour une série que j’affectionne particulièrement. Le dessin est toujours très réussi, et le contexte du cirque permet de s’en mettre plein les mirettes. Femme à barbe, loup garou, sirène, Flora et Hugo assistent à un véritable défilé de freaks et rencontrent absolument tout.

Cette fois, l’action est délocalisée de Paris et mon petit duo en apprend un peu plus sur l’histoire de Lille et des guerres de religion du XVIème siècle.

Tous les deux sont toujours aussi sympathiques et leur association fonctionne à merveille, Hugo apportant une touche de folie à Flora qui est parfois un peu trop rigide.



Ça rigole moins du côté de Nimber. Ce tueur en série échappe depuis deux ans à la police malgré toute l’aide apportée par Dupin. C’est dire à quel point il est dangereux !
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Après avoir mis en déroute l'infâme James Moriarty et vaincu l'effroyable Javert, Flora Vernet et Hugo Beyle décident de monter leur propre agence de détectives de l'occulte : Aspic.

C'est ainsi qu'ils essaient de s'émanciper d'Auguste Dupin, qui poursuit de son côté sa collaboration avec l'inspecteur Georges Nimber.

Comme toute société qui débute, les affaires ne sont pas légion et les fins de mois s'avèrent difficiles. Malgré tout, le duo d'apprentis persévère et déniche un contact au sein d'une communauté de forains. C'est là qu'ils font la rencontre de Monsieur Ours-espiègle. L'esprit de son frère, Loup-gris, était enfermé dans un bâton-totem depuis sa mort. Il était en communion avec lui mais depuis quelques jours le lien s'est rompu : Loup-gris à disparu.

Pendant ce temps-là, Dupin et Nimber essaient de suivre la piste d'un tueur en série qui arrache la gorge de ses victimes, les vidant de tout leur sang...





Une recette trop bien huilée.



Ce troisième tome d'Aspic est l'occasion d'un nouveau cycle.

À l'image d'un W.E.S.T. (western) ou d'un Okko (univers médiéval japonais), il est là encore question d'une enquête occulte (19ème) sous la forme d'un nouveau diptyque.

Cette seconde enquête nous conduit au sein d'une caravane de phénomènes de foire, dans laquelle on retrouve avec plaisir les clichés propres à ce genre de communauté, de la femme à barbe au Hercule à peau de léopard. Bien sûr il y a aussi de la divination, en l'occurrence un couple siamois médium.



Contrairement au premier diptyque plutôt réussi, j'ai trouvé celui-ci plus conventionnel, la faute en partie à un scénario de Thierry Gloris moins fort en ectoplasmes (il y a bien un ou deux esprits, mais ils n'ont pas une place importante) et en rebondissements.

Les deux enquêtes parallèles sont faites pour se regrouper (on le savait) et la surprise n'est pas de rigueur (la construction narrative est exactement la même). Certes le mécanisme fonctionne bien, mais il conduit à une trame trop prévisible. Dommage.

On attendra tout de même de voir ce que le quatrième tome nous réserve : nous savons maintenant qui est qui, reste à connaître l'épilogue.



L'humour en revanche est toujours au rendez-vous et les répliques piquantes de Flora (qui a gardé son caractère) demeurent toujours aussi savoureuses.



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La chronique intégrale à lire sur BenDis... !
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Une nouvelle enquête dans le monde du cirque. Nous retrouvons avec plaisir nos héros, leur humour, le monde étrange dans lequel ils évoluent. Une BD qui se lit vite car on a du mal à la lâcher.

Ce tome débute un diptyque très orienté sur le vampirisme.

Il garde les qualités aperçues dans les 2 premiers tomes de la série : un beau dessin, une véritable intrigue, des personnages attachants, mais surtout le texte ....le texte est à mon sens, la grande qualité de cette série.

L'auteur se fait plaisir, et va nous faire sourire régulièrement tout en utilisant quelques termes inusités....

Finalement, le seul reproche est un reproche mineur : la taille des caractères ! Affublé d'une vue de taupe, j'ai été obligé de faire appel ponctuellement à une loupe, le soir, pour compenser la fatigue visuelle de ma journée de travail !

Après ses "X-Men" médiévaux, le très sympathique Thierry Gloris nous offre des "Avengers" de la Belle Epoque. Oui, en associant un dandy et une strong independant woman , on se cache pas une seconde de franciser la série culte "Chapeau melon et Bottes de cuir" !

D’un côté on pioche chez Gaston Leroux, Maurice Renard et Conan Doyle, et d’un autre côté on pioche chez dans le fantastique à la Edgar Allan Poe plein de spirites, de fantômes, de freaks et de Grand Guignol… Du coup on est quelque part entre "Maigret" et "Penny Dreadful" : c’est d’une grande coolitude, et pour ne rien gâcher on assiste à un déluge de clins d’œil à la culture populaire et on fait la part belle à l’humour avec quelques bon vieux dialogues à la Audiard ! Bon après, c’est parfois aussi un peu baroque, voire un peu barré... blink



Les dessins tantôt colorés tantôt sépias de Jacques Lamontagne sont très agréables, malgré des expressions faciales parfois un peu bizarre (peu de différence entre Flora qui kiffe la conduite à grande vitesse et Nadège Faval qui kiffe la strangulation de sa patronne) et le fait que personnellement je ne soit pas super fan du look de hobbit d’Hugo Beyle… Par contre c’est ici aussi un plaisir que de dénicher les références à telle ou œuvre célèbre de la culture populaire dans telle ou telle mise en scène. (Notons aussi à partir du tome 3 l'arrivée de Lorien Aureyre à la colorisation pour alléger le travail du dessinateur)





Dans ce tome 3, Flora Vernet et Hugo Beyle, désormais associés pour le meilleur et pour le pire, sont dans la dèche. Ils sont tellement dans la dèche qui n’hésite pas à rejoindre Lille pour prendre l’affaire du dénommé Ours-Espiègle qui les engage pour retrouver Loup-Gris, le fantôme de son frère décédé qui a disparu… Pendant le même temps, Auguste Dupin et Georges Nimber utilisent les techniques d’investigation les plus modernes pour remonter la piste d’un redoutable serial killer exsanguinant ses victimes !

J’ai passé un bon moment, mais j’ai trouvé l’ensemble un peu un ton en dessous. On tourne un peu en rond dans le monde des freaks cher à ce bon vieux Barnum, occasion pour les auteurs de réaliser moult clins d’œil ("Metropolis" et "Indiana Jones" par exemple…), et puis on consacre pas mal de pages au vaudeville avec Hugo le séducteur coincé entre Gaspard le culturiste jaloux et Carmen la vamp à barbe. De plus, les deux enquêtes séparées ont moins d’interactions que dans le premier diptyque… Mais surtout, tout est spoilé dès la première page donc suspens et rebondissements sont rapidement éventés au-delà du bel hommage au célèbre film de Friedrich Wilhelm Murnau.

Ce troisième tome s'inscrit dans la droite ligne des deux précédents. Les dessins sont très aboutis, le scénario intéressant et plein de trouvailles. Cette série est surtout marquante par l'ambiance déclinée et le caractère très marqué des personnages. On se laisse complètement embarquer dans ce monde ésotérique et drôle. Placer le coeur de l'intrigue de cet album dans une foire aux "monstres" est une idée très sympa, qui permet de cacher de véritables monstres dans une collection de charlatans. De la même manière, l'histoire des deux indiens est une vraie bonne idée narrative



les références des auteurs apparaissent plus clairement dans cet album, notamment celles au Nosferatu du cinéma muet. Le cahier graphique en fin d'album dans la première édition permet de mieux situer les personnages et leurs influences. On avait deviné des les premiers traits l'acteur Romain Durris sous les traits d'Hugo. Jean Pierre Marielle était un peu plus difficile à trouver sous les traits de Dupin. Quant à Flora, même si les auteurs ne le disent pas, je trouve qu'elle a la moue de Louise Bourgoin.



Cette série s'inscrit vraiment dans mes coups de coeur et j'attends la suite avec impatience de ce "chapeau melon et bottes de cuir" à la sauce 1900. Au fil des albums, la personnalités des héros s'affine et c'est avec un grand plaisir que je les retrouve à chaque fois.

Ce troisième opus ouvre la première enquête de la propre agence « Aspic » créée par Flora Vernet et Hugo Beyle. Seulement voilà, les clients ne se bousculent pas. C'est dans un cirque à Lille qu'une nouvelle enquête les attend.



Ours-Espiègle, chaman de la troupe, engage les détectives de l'insolite d'Aspic pour retrouver l'esprit de son frère jumeau décédé, Loup-Gris. Jusqu'à maintenant, les transes permettaient la communication mais le crâne totem est vide, Loup-Gris l'a déserté et le contact est rompu.

Parallèlement, Nimber et Auguste Dupin enquêtent sur une série de meurtres sanguinolents.

J'ai été moins convaincue par l'intrigue de ce troisième tome. En revanche, le thème du cirque propose des dessins sublimes avec d'infinis détails. Mon attrait pour cette BD est principalement là : les dessins et la colorisation.



Le p'tit plus se trouve à la fin avec cette « petite conversation avec les auteurs » qui donne l'illusion d'échanger avec eux. Elle permet de s'immerger dans l'élaboration du projet et de mesurer l'ampleur de leur travail. Instructif et fascinant.

On retrouve avec plaisir nos deux complices qui ont enfin lancé leur agence. Mais les temps sont durs surtout pour Flora, qui rêve d'indépendance!

Les personnages sont à la fois humains et drôles. le fait de tomber dans la caricature ne gène en rien cette lecture agréable.

L'enquête sur la disparition du fantôme de l'indien n'est pas forcément des plus palpitante mais elle sert surtout à introduire nos héros dans l'univers de la foire de Lille et leur rencontre avec ce mystérieux tueur en série.

C'est un nouveau départ pour la série qu'on découvre dans le démarrage de ce deuxième diptyque. Les personnages principaux sont toujours aussi attachant et on croise de nouveau les principaux personnages secondaires. En creux se dessine un petit monde qui va probablement devenir la série et se remet en place, doucement, au début de ce tome.

J'ai trouvé un peu perturbant de lire à nouveau un tome de mise en place après les deux premiers, il était sans doute nécessaire malgré tout pour donner leur indépendance au nouveau duo de personnages principaux qui se sont dégagés du précédent volume.

Tome de transition, comme on dit, et je lirai le prochain avec envie, mais dans l'espoir que la série se stabilise enfin un peu.