Citations de Umiharu Shinohara (305)
- Actuellement, ce sont les vacances (...) donc nous avons beaucoup de fréquentation. Ce qui signifie un plus grand nombre de bouquins martyrisés par les gamins à ranger car remis dans le désordre. Et si tu m'aidais, un peu ?! Allez, range-moi ça !
- Qu'est-ce que je dois faire de ça ?
- C'est pourtant pas difficile : il te suffit de lire la cote sur le dos de chaque livre et de le ranger en fonction. C'est la base de savoir ça, quand même !
chapitre 1
je dirai que nous sommes des sortes de boussoles. Nous ne faisons que guider les gens vers les livres qu'ils recherchent. Mais les seuls qui savent si la direction donnée les a menés vers le trésor ou non ce sont les lecteurs eux-mêmes...
-Pensez-vous que la "mort" ne soit finalement que la sœur du "sommeil" ?
Papa... elle est jolie cette montre !
La bibliothèque idéale c’est une bibliothèque dont les usagers sont les maîtres des lieux. Voilà le travail que se doit d’accomplir tout bibliothécaire.
L’homme est de toute façon une machine à mentir.
Je ne me doutais pas qu’il existait autant de livres pour enfants dans le monde !
Les seuls à pouvoir t’aider, ce sont nous autres, les élèves !
Comme dans Tom Sawyer, bon nombre d’histoires se terminent alors que leur héros est encore un enfant. N’est-il pas intéressant d’essayer d’imaginer quels genre d’aventures ils vont vivre et quels genres d’adultes ces gamins deviennent par la suite ?
Le simple fait de casser la routine par ses actes peut facilement être décrit comme une aventure, tu ne trouves pas ?
C'est une blague ce bouquin ?
Un livre d'images sans images, c'est qu'un simple livre, non ?
La réflexion typique que l'on entend tout le temps.
Pour pouvoir ressentir les phrases telles qu'elles ont été pensées par l'auteur. Tu n'as pas d'autre choix que de lire l'ouvrage en version originale.
- Un même livre peut être ressenti de façon totalement différente selon la traduction. Cela peut parfois aussi permettre de ressentir des choses que l'on n'avait pas réussi à éprouver avec une autre traduction. C'est en tout cas typiquement le genre d'expérience dont on ne peut profiter qu'avec les livres étrangers.
- J'arrive pas trop à comprendre tout ça.
- Pour simplifier, une V.O. et une traduction permettent d'apprécier une même histoire de façon différente. Lire une V.O. n'est pas forcément mieux que le reste. La seule chose qui importe, c'est que tu aies envie... ou non de lire ce livre.
Les livres d'images ne servent qu'à berner les gamins.
C'est toi qui m'a fait prendre conscience pour la première fois qu'il pouvait y avoir un cap entre les livres qu'on voulait lire et ceux qu'on pouvait lire.
[…] la réalité c’est qu’il s’agit plus d’un travail physique proche de celui du monde du service. Si on prend l’exemple de mon lieu de travail, on est sur une moyenne d’un bon millier d’usagers par jour. Pour ranger tout le désordre généré par ce monde, il faut plus d’une dizaine d’employés… Sans parler du travail de rangement de tous les livres qu’on nous rend au quotidien. Ensuite, il y a toutes les nouveautés à enregistrer dans l’informatique, puis à cataloguer… Il y a aussi le travail d’entretien des livres qui se salissent et se dégradent facilement. On doit également contacter toutes les personnes qui ont réservé leur livre dès qu’ils sont rendus… et enfin l’organisation des événements… Évidemment, il y a aussi le travail au guichet, répondre aux questions et aux réclamations des usagers… Bref, nos journées se terminent souvent alors qu’on est loin d’avoir fini notre boulot…
Tous les prétendants frappent aux portes des bibliothèques plein de rêves et d’espoirs… Mais au final, seule une poignée d’entre eux obtiennent ce privilège. Beaucoup font alors face à la réalité des choses.
Un même livre peut être ressenti de façon totalement différente selon la traduction. Cela peut parfois aussi permettre de ressentir des choses que l’on n’avait pas réussi à éprouver avec une autre traduction.
[…] avec un ouvrage traduit, tu n’as le droit qu’au texte forcément légèrement retouché par un traducteur. Pour pouvoir ressentir les phrases telles qu’elles ont été pensées par l’auteur, tu n’as pas d’autres choix que de lire l’ouvrage en version originale.
C’est lorsqu’un enfant découvre un livre lui plaisant énormément qu’il découvre en même temps le plaisir de la lecture. Une fois qu’il connaît ce plaisir, sa quantité de lecture augmente naturellement car il a ainsi pris l’habitude de lire.