Valérie Anvers

N'est pas celui qu'on croît

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Un pitch accrocheur : une chambre d’hôtes dans le Sud, des invités énigmatiques, un isolement forcé et des secrets. Pleins!

J'ai adhéré de suite. J'aime beaucoup les huis clos. Vous savez, ce moment où tout un groupe se voit contraint de cohabiter et c'est justement là que tout capote.

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Sophie est la propriétaire d'un charmant cottage paumé dans un havre de paix où passer des moment inoubliables. Une piscine, une cuisine chaleureuse (préparée par l'homme de main Ernesto). Et des hôtes .

On mélange. Et on obtient une histoire délicieuse. Ah oui, et n'oublions pas le cadavre dans le placard (enfin dans le congélo!)

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Des personnages aux archétypes bien marqués à la limite de la caricature virevoltent dans une comédie noire. Chacun est venu avec l'objectif de faire le point sur sa vie. Avec quelques petits secrets bien croustillants. Les apparences sont très trompeuses. Les non-dits aussi.

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De format court, le récit est bien ponctué, gardant un rythme régulier jusqu'au twist final (que franchement je n'ai pas vu venir et qui m'a estomaqué !).

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Rira bien qui rira le dernier, c'est la maxime que j'ai retenue pour donner le thème de ce vaudeville.

Par contre, je n'ai toujours pas trouvé l'explication du titre du roman.

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Merci à Netgalley et Librinova.

L’histoire est simple : plusieurs personnes qui ne connaissent pas viennent passer quelques jours dans une maison qui propose des chambres d’hôtes, dans un endroit assez isolé, un beau décor, une piscine… leur seul point commun est leur désir de prendre du recul, de faire le point dans leur vie.



Parmi eux, on a Tristan, gynécologue du genre misogyne pour lequel les femmes se résument à leurs caractéristiques physiques… Marina, escort-girl de son état, à la plastique harmonieuse et dotée d’intelligence… un couple homosexuels tendance cage aux folles: Jean-Pierre hyper jaloux qui se promène en tenue moulante, qui passe son temps se vexer et à piquer des colère et son compagnon Philippe, écrivain qui voudrait profiter du séjour pour rompre mais se contente de tergiverser, procrastiner, les autres décider à sa place… Sophie, l’hôtesse, un peu spéciale qui semble cacher des choses, et Ernesto, le beau latin qui s’affaire en cuisine…



Surgit un évènement inattendu : le feu qui se propage et oblige tout ce petit monde à la quarantaine, avec des échanges caricaturaux, donc très drôles avec la découverte d’un cadavre.



Ce roman assez déjanté permet de passer un bon moment. Il a été finaliste du prix des étoiles Librinova, mais je ne suis pas sûre qu’il me laisse un souvenir impérissable, trop de caricatures, cela finit par devenir grinçant, irritant… J’ai mieux aimé « La famille témoin » arrivé ex-æquo avec lui à la deuxième place.



Je remercie NetGalley et Librinova qui m’ont permis de découvrir l’auteure et le roman.



#Indélébile #NetGalleyFrance
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..

Voilà un livre qui est une vraie bonne surprise.



Pourquoi une surprise ? N'a-t-il pas reçu un des prix des étoiles de Librinova ? C'est bien cela qui m'a donné envie de le lire ! Oui, mais le pitch a l’air si classique : une histoire de huis clos, chaque personnage révélant petit à petit ses secrets. Chacun est au bord d'une phase décisive, traînant une certaine résignation à vivre tout en rêvant de remise en question et en procrastinant, comme beaucoup d'entre nous, j'imagine... et puis un tournant décisif de leurs vies se joue en l'espace de quelques jours.



Classique, mais tout de même fondamental, donc attractif, et potentiellement captivant si l'auteure réussit à nous surprendre avec un nouveau traitement du sujet. Or, c'est le cas. Son angle d'attaque repose sur une habile contradiction : la possibilité de se libérer de son passé sous contrainte. Voilà, une sorte d'exercice de style, d'oulipo de la libération : en cas d’obligation imprévue à rester piégé pendant quelques jours avec des inconnus, que se passe-t-il ? On met des inconnus dans un piège fortuit, soudain, qui les fait sortir de la routine : qu'est-ce que cela fait bouger en eux ? Eh bien cela fonctionne très bien, une cascade de faits et de décisions (vraiment) inattendus se produit.



Et nous alors, si nous réfléchissions à ce que pourrait produire une situation de libération potentielle sous contrainte, que pourrions-nous en sortir ? Indélébile suggère que de la même manière que l'écriture sous contrainte donne des résultats parfois bien plus beaux que l'écriture livrée à elle-même, la libération sous contrainte peut donner des résultats bien plus riches que le flou d'une vie routinière où tout est théoriquement possible, mais où aucun jour n'a de raison de différer du précédent. Et surtout, des résultats bien plus riches que les tentatives conscientes de provoquer des changements (thérapies, retraites... ou que sais-je). « Contrainte », « nécessité de s'adapter » : après avoir lu Indélébile, ces termes ne pourront plus vous apparaître comme des contraires de « libération » !



Et puis évidemment, de la même manière que les textes de l’oulipo sont souvent drôles, on peut ajouter que l'auteure a de l'humour, et que cet humour s'exprime l'air de rien dans des situations qui utilisent des clichés d'une manière complètement inattendue : une scène de jardinage qui vire à la « séance boueuse de pole dance », une scène de sexe complètement improbable mais pourtant terriblement juste jusque dans les images intrusives qui s'imposent à l'un des protagonistes en plein acte... Il s'agit d'un humour qui imprègne subtilement la structure et chaque moment du livre.



Quand je vous disais que c'est une vraie bonne surprise !

Bugan Chuluu est le deuxième roman de Valérie Anvers, après Indélébile, qui a obtenu un des prix des étoiles 2018 de Librinova. Elle m'a permis de le lire en avant-première et je la remercie pour cette très belle lecture et cette marque de confiance.



Indélébile était un condensé de vie en huis-clos entre une poignée de personnages ; Bugan Chuluu plonge beaucoup plus loin dans l'intimité d'un plus grand nombre de personnages : mais on y retrouve la même manière de les suivre pour comprendre de l'intérieur ce qui les fait changer, ce qui fait que des humains changent, et surtout, on y retrouve le même humour.



C'est un roman qui sort de l’ordinaire de plusieurs manières.



D’abord par son choix de thèmes. Certes, pris un par un, les thèmes de la paternité, de l’amour et de l’écriture ne sont pas originaux. Mais c’est la manière dont l’auteure les associe qui l’est : la paternité, que ce soit sous forme de recherche du partenaire qui sera père, de recherche de son propre père ou d'interrogations sur son rôle, fournit le principal fil conducteur de l'histoire de chaque personnage. Le père peut être incarné par une mère, cette mère peut être elle aussi absente tout en étant physiquement présente... En tout cas, la paternité pose problème parce qu’elle interfère avec les histoires d’amour des parents, et celles des enfants qui naissent de leurs unions. D'autant plus que ce n’est pas uniquement de la paternité biologique qu’il s’agit, mais aussi de celle des livres : un des personnages principaux est écrivain, et la faille sur laquelle il est assis, celle dont on imagine qu’elle nourrit son écriture tout autant que ses choix amoureux, est justement celle du rapport à son père... Bref, un bon livre, c’est un livre qui court après quelque chose, et Bugan chuluu court après le père, le père absent. Le roman se présente comme une tranche de vie d’une famille et de ses voisins, et c’est en fait une plongée dans les racines conscientes et inconscientes de leurs liens.



Ensuite par sa manière de revisiter le roman initiatique : tous les personnages sortent du livre transformés par les événements qu’ils ont vécus, et ce, qu’ils soient adolescents ou quinquagénaires. Pourtant, quand on parle de roman initiatique, on s’attend à ce que ce soient de véritables épreuves qui transforment les protagonistes. Mais ce n’est pas le cas : ce qui se passe dans le livre n’est pas de l’ordre de l’épreuve exceptionnelle ou du drame sortant de l’ordinaire. C'est plutôt la manière dont l’auteure s’attarde sur le cheminement intérieur de ses personnages principaux qui nous fait vivre et progresser au rythme de leurs transformations, jusqu'à les éprouver nous-mêmes.



Enfin par son écriture. J’ai eu sans arrêt envie de m’arrêter pour noter les formules qui traduisaient de manière parfaite des pensées que j’aurais pu avoir moi-même, mais en les exprimant de manière bien plus confuse. Le roman alterne les récits de deux narrateurs : un adolescent qui s’exprime comme il parle, et un homme de ma génération qui est également écrivain. La magie de l’écriture de Valérie Anvers m’a fait plonger avec les mêmes délices dans chaque chapitre, qui sonne toujours parfaitement juste.



Cerise sur le gâteau, de très nombreux passages du livre sont très drôles. Il ne s’agit pourtant jamais de blagues, mais il y a un tel humour et une telle dérision que je n’ai pu m’empêcher d’éclater de rire à la lecture de certaines scènes improbables et pourtant tellement justes. Au final, Bugan Chuluu est assez long, mais il donne l’occasion de vivre avec les personnages pendant plusieurs jours et de les retrouver avec bonheur comme on retrouve des amis dont on a envie de savoir ce qu’ils deviennent, jusqu'à la dernière page où on les quitte à regret mais en ayant compris quelle est l'image que contient le titre ; une très belle réussite.

Troisième roman de l'autrice avec lequel je la découvre, c'est un polar atypique dont j'ai tout aimé : les personnages, l'histoire, la construction chorale et la plume savoureuse !



Kim, enquêtrice chez Fischer Investigations, alors qu'elle est en vacances dans un petit village montagneux, va se trouver contrainte par son patron d'enquêter en marge de la gendarmerie avec l'aide de Natan, son collègue , dépêché sur place à son grand dam, sur la disparition du plus gros pourvoyeur d'emplois du coin, personnage détestable, coureur de jupons impénitent, jalousé et haï. Voilà pour le départ, je ne vous en dirai rien de plus...



L'histoire est racontée par Kim mais aussi, rappelez-vous j'ai parlé de construction chorale, par Marius, 10 ans, Angèle une des jolies coiffeuses du village et Marc l'ancien instituteur qui tient une baraque à frites !

Ils sont accompagnés de nombreux personnages secondaires hauts en couleurs. La force de ce roman réside dans la psychologie des personnages, très fouillée et des comportements qui sonnent terriblement justes. La plume de Valérie Anvers fluide, malicieuse et caustique est très immersive. Le temps du roman j'étais moi aussi dans ce village, au café sur la place à écouter les langues se délier. Je me suis laissée porter au fil des raisonnements des uns et des autres, découvrant telle facette, m'inquiétant sur un drame en train de sourdre sous mes yeux, ressentant empathie ou colère au fur et à mesure que se dessinait la vérité.

D'importants sujets sont abordés comme les violences faites aux femmes, la maltraitance faite au monde agricole au travers du goulot d'étranglement de l'endettement, l'écologie malmenée par le désir de rentabilité qui entraine des catastrophes en cascade...



L'autrice en parlant de son roman laisse entendre qu'il serait peut-être le premier d'une série ? J'applaudis à cette idée car j'ai tellement aimé ce roman que je l'ai trouvé presque trop court et je serais ravie de retrouver Kim, et son collègue dandy pour une nouvelle enquête !

Dans ce polar que l’on peut aussi qualifier de cosy mystery, l’histoire débute avec Kim, Agent de Recherches Privées, venue passer quelques jours de vacances dans un village de province recommandé par Fischer, son patron.



Sa compagne Ariane doit la rejoindre peu après mais les choses ne vont pas se passer comme elle le pensait.



Ce roman choral à 4 voix alterne les points de vue de Kim, Angèle, la jolie compagne de Marlon, coiffeuse, Marc, un ex instit qui tient désormais « La frite en folie », et le jeune Marius qui nous partage son journal. On y côtoie aussi Natan le collègue de Kim qui est diligenté par Fischer pour résoudre aux côtés de Kim le mystère de la disparition de X, un homme d’affaires du coin très puissant et influent.



Dans ce village de province rien ne va plus et ils vont aussi se faire aider de Thierry qui tient le café du coin et qui connaît bien ses clients.



J’ai beaucoup aimé ce polar aux allures de cosy mystery, moi qui n’avait pas apprécié le premier tome d’Agatha Raisin, ici je ne me suis pas ennuyée un seul instant et j’ai pris beaucoup de plaisir à enquêter aux côtés de ces personnages singuliers et attachants. La plume de Valérie Anvers est résolument moderne et visuelle et elle aborde dans ce polar des sujets de société en nous délivrant des messages forts.



C’est une très belle découverte. J’ai tout de suite accroché à l’intrigue et je serais ravie de découvrir de nouvelles enquêtes de Kim Van Der Meulen et de Natan Figueras.

Huit clos, sur fond de pinède et crissements de cigales. Quatre citadins venus passer des vacances dans une résidence, font un point sur leur vie, l’un imagine le moyen de mettre un terme à une liaison devenue pesante, l’autre se languit de retrouver sa maitresse après cette pause … Lorsque le feu menace, la promiscuité entre les hôtes s’intensifie invitant à davantage d’introspection, d’autant que leur hôtesse bourrue flanquée de son énigmatique homme à tout faire n’est pas la dernière à dissimuler un lourd secret. Les vernis craquent, les rancoeurs éteintes se rallument, les passions s’enflamment et atteignent leur paroxysme avec la découverte inopinée d’un cadavre. Un récit plaisant et bien ficelé.

Voici un roman qui démontre une fois de plus qu’il existe des pépites dans l’auto-édition.

Six personnes se retrouvent confinées dans un gîte dans le sud de la France, cernées par les flammes d’un incendie d’été.

Chacun va être passé au crible par l’auteur : son passé, sa personnalité, ses démons, sa situation actuelle. Tout ceci avec brio, sans effet catalogue, bien au contraire. Le lecteur virevolte d’un personnage à l’autre, observateur privilégié des relations qui se nouent, attendant avec impatience que le drame éclate.

Beaucoup d’humour, un langage parfois fleuri, une structure au cordeau : un excellent moment de lecture que je recommande.

j'ai adoré me plonger dans les univers du jeune Come et de l'écrivain un peu perdu Philippe au début de l'histoire. car se sont leurs récits qui rythment ce roman. c'est à travers leurs yeux qu'on découvre tout un florilège de personnages attachants. seulement, au fil des pages l'intrigue avance peu et on assiste à une adulation grandissante pour Jeni, la mère célibataire assistée et égoïste pour la seule raison qu'elle est belle. bref, j'imaginais un joli développement pour ce personnage qui aurait donné un peu de profondeur à cette adulation mais rien est venue. et les intrigues prometteuses ont pour la plupart fini en noeud de boudin. d'où mon avis mitigé malgré la plume très agréable et les 2 narrateurs fascinants que sont Côme et Philippe.

Un roman que j'ai trouvé très original, à l'humour sarcastique et grinçant, aux personnages volontairement caricaturaux. L'auteure prévient d'emblée : "Ce roman est à considérer avec un minimum d'humour. Intégristes et donneurs de leçons en tout genre, passez votre chemin."

J'adore, ça donne tout de suite le ton !



Un huit-clos : dans une maison d'hôtes au coeur de la Provence, 6 personnes vont se retrouver bloquées le temps d'un incendie aux alentours. L'hôtesse, un peu camioneuse et qui semble cacher un lourd passé, un homme à tout faire italien qui met son nez partout, un gynécologue frustré, un couple d'hommes dont l'un semble sortir de la cage aux folles, une bimbo plus maline qu'il n'y paraît...

On mélange tout ce petit monde forcé de cohabiter, chacun avec son passé, ses névroses, ses remises en question, ses secrets, on y ajoute un cadavre pour pimenter le tout... Ça donne un cocktail explosif, drôle, à prendre à la légère (humour noir et décalé), ça fait du bien !



Valérie Anvers signe là son 1er roman et c'est pour moi une réussite. Elle ose la carte de la caricature, sait qu'elle ne pourra pas plaire à tout le monde et prend donc un pari risqué, mais elle écrit ce qu'elle aime, sans se mettre de barrière.



Elle rythme son roman par des chapitres très courts, nous plongeant tout après tour dans la peau de chacun des protagonistes, découvrant chacun sous un autre jour.



un très bon moment de lecture détente !



A noter : On retrouve un des personnages dans le second roman de Valérie, Bugan Chuluu.

S'il y a une chose que je déteste, c'est bien de fragmenter une lecture et de l'étirer dans le temps. C'est le genre de chose qui peut me faire stopper net. Or pour des raisons indépendantes de ma volonté dont je vais vous épargner l'inintéressante énumération,  lorsque j'ai commencé la lecture de ce roman de Valerie Anvers, je n'arrivais à lire chaque soir qu' un chapitre, soit à peine quelques pages. Pourtant pas une fois je n'ai eu envie d'abandonner, au contraire chaque soir je me réjouissais de ce temps passé avec ses personnages hauts en couleurs.



C'est un roman choral qui fait entendre les voix de l'aîné d'une famille atypique, Côme Efflam et de Philippe, un écrivain revenu sur les terres de son enfance, plus ou moins amoureux de l'inaccessible mère du premier, Jeni, et en plein doute existentiel.

J'ai absolument adoré être dans la tête de Côme  et c'est avec gourmandise que j'attendais les chapitres qui lui sont consacrés.

C'est drôle,  caustique, irrésistible,  généreux,  tendre et humain en diable !



N'hésitez pas à faire la connaissance des savoureux personnages de ce roman un peu déjanté,  Côme bien sûr,  et ses frères et sœurs, dont les plus jeunes, des jumelles aux prénoms étonnants ( je vous laisse le plaisir de la découverte) et aux idées farfelues, Philippe évidemment, aussi agaçant qu'émouvant mais aussi Rémi, Jeannot et les autres...

C'est une lecture d'été parfaite à mettre sans hésitation dans votre valise !

Un polar très sympa, avec plusieurs personnes toutes différentes mais importantes. Un roman choral.

Nous allons suivre Kim et Nathan collègues enquêteurs, qui devront faire face à une enquête des plus complexes.



Les personnages sont tous mis en avant et de manière à ce qu'on puisse bien ressentir les choses et à les comprendre.

Un petit village où chaque événements se sait. D'apparence calme, nous allons découvrir un environnement hostile et remplis de surprises. Les langues vont se défaire, les facettes se dévoiler...



J'ai apprécié la fluidité de cette lecture et les messages que Valérie nous fait passer, la violence, l'écologie, aux catastrophes de nos jours.

Le roman est bien mené, est-ce le début d'une serie de futures enquêtes ?

J'ai trouver dommage que le livre soit si court il se bouquine si facilement !



Je vous le recommande !

"Les Indiens disent que la seule chose qu'on ait à craindre pendant le blizzard, c'est que le vent soulève la mauvaise part que chacun porte en soi et que, lorsque tout s'apaise, apparaisse à la lumière ce que l'on a parfois essayé d'enfouir tout au long d'une vie. " Jean-Paul Dubois



Cette belle épigraphe prend tout son sens à la lecture de ce premier roman, atypique et audacieux. L'autrice Valérie Anvers prévient ses lecteurs qu'il leur faudra un minimum d'humour. Si j'avais quelques craintes( je confesse un manque d' humour qui me désole, mais je me soigne!) elles ont été vite dissipées. En réalité si l'autrice a fait le choix de personnages un peu caricaturaux et les a mis dans un huis-clos improbable, c'est pour le plus grand plaisir du lecteur.

Prenez quatre personnes qui n'ont rien en commun, un gynécologue libidineux, une escort-girl blasée, un écrivain en couple avec un ancien travesti digne de la Cage aux folles, accueillis par une propriétaire de chambres d'hôtes dans le Sud, aussi peu féminine qu'un camionneur, avec un cadavre dans le placard et un cuisinier homme à tout faire aux intuitions surprenantes. Ajoutez le vent sur un incendie qui a tôt fait de piéger nos personnages dans la villa, contraints même à descendre dans le bunker dont heureusement celle ci est pourvue et il n'y a plus qu'à admirer le spectacle.



Dans cette immobilité forcée, chacun se retrouve sans échappatoire face à ses angoisses, ses failles, ses douleurs d'enfance profondément enfouies. La confrontation des caractères, la contrariété de leurs projets voire l'angoisse de la situation vont agir comme des détonateurs. L'introspection à laquelle ils vont tous se livrer, à l'exception de Ernesto, le cuisinier(intrigant!) feront d'eux à l'issue de ce week-end des hommes et des femmes différents.

La plume vive et mordante, souligne avec humour la profonde humanité des personnages. Le lecteur est très vite pris au piège d'une lecture addictive favorisée par les courts chapitres et le rythme intense jusqu'au twist final de ce roman choral !



Encore un titre qui confirme qu'il y a de bien jolies choses en auto-édition, qui sortent avec brio des sentiers battus !

Les privés  Kim et Natan, le fameux   tandem mal assorti  d'Innocents ( chronique fin janvier 2022),  se retrouvent pour une nouvelle enquête dans leur ville, Aix-en-Provence. Leurs relations sont un peu plus fluides et leur complémentarité va de nouveau faire des étincelles pour retrouver Emma, une assistante éditoriale qui a disparu, aux dires de son meilleur ami qui semble bien être le seul à s'inquiéter tandis que dans le même temps Astrid, une jeune vendeuse de chaussures de sport qui n'a pas froid aux yeux, est intriguée par le comportement bizarre d'un client.



Comme dans son précédent roman, l'autrice a choisi une forme chorale et nous donne à entendre quatre voix, celles de Kim, Emma,  Astrid et d'un homme mystérieux, Lui,  dont on comprend vite qu'il n'est pas un enfant de chœur ...

Sous couvert d'une enquête rondement menée, elle peaufine les portraits de ses personnages  tout en abordant, quoiqu'un peu moins que dans Innocents, quelques sujets de société.

Emma est le parfait archétype de la femme à l'approche de la quarantaine, manquant de confiance en elle, biberonnée au romantisme, trop naïve et trop gentille, toujours célibataire et malheureuse de l'être , une proie idéale pour arnaqueurs et prédateurs en tout genre. Son inscription au club de rencontres Si on sortait  n'est sans doute pas la meilleure décision de sa vie ...



La plume mordante et vive est toujours aussi fluide et agréable alors même que cette deuxième enquête est un peu plus noire que la première.  Le type de criminel en action ici est d'un autre niveau et il y a un passage bien trash et un épilogue...qui m'a fait manquer un battement de coeur !

Du reste je vous recommande vivement le bonus proposé par l'autrice en fin d'ouvrage. Il éclaire et épaissit tout à la fois le mystère de l'épilogue donc ... vivement la troisième enquête !

Tout d’abord je tiens à remercier Valérie Anvers pour l’envoi de son roman et la confiance qu’elle m’a ainsi témoignée.



J’ai passé un très agréable moment de lecture avec ce roman.

Un roman policier simple mais efficace qui, pour moi, se rapproche un peu plus du style cosy mystery que du polar, mais ce n’est pas du tout un problème car j’adore les deux genres.



C’est un roman frais, dynamique, plein d’humour.

L’intrigue tient la route, et le récit à 4 voix, oscillant entre passé et présent, donne un bon rythme à la lecture.

On suit avec inquiétude Emma, cette jeune femme qui rêve au grand amour et qui va s’inscrire dans un club de rencontres…❤️ ;

Astrid, cette jeune vendeuse intriguée par un acheteur plus que bizarre !🤔

Mais aussi Lui, froid, calculateur, étrange et compliqué dans sa tête 😱

Et enfin, bien sûr, Kim et Natan, ces détectives privés, drôles, toujours à se chamailler mais malgré tout très pro. 🕵️‍♀️



Je me suis amusée et j’ai pris plaisir à cette lecture détente, dont l’écriture fluide et légère m’a fait passer un bon moment livresque.



Nota : Il s’agit du tome 2 des aventures de Kim et Nathan, mais bien que n’ayant pas lu le 1er tome cela n’a en rien gêné ma lecture.



Alors, prêt à mener l’enquête avec Kim et Natan ?

Changement de style pour Valérie Anvers, cette auteure éclectique qui ne se refuse rien et intrusion dans l'univers du polar doux, à savoir une enquête sans effusion de sang ni barbarerie.



Valérie nous propose un roman choral autour de 4 personnages : Kim l'enquêtrice privée, Marc l'instit du village reconverti en vendeur de frites, Angèle la lumineuse coiffeuse et Marius un enfant de 10 ans.

4 regards autour de la disparition d'un gros producteur de sapins de Noël, grand employeur de la région et coureur de jupon, personnage haï par tous.



J'ai retrouvé dans ce roman l'humour et la dérision de Valérie que j'avais tant appréciés dans ses précédentes publications. On se retrouve un peu dans la satire d'un petit village de campagne, où tout le monde se connaît, les ragots circulent vite, ça papotte chez le coiffeur ou au bistrot du village. Mais l'auteure profite également de son roman pour distiller des messages forts autour de l'environnement, du climat, des violences conjugales et de la dure réalité du monde agricole.



Ce roman pourrait bien être le premier d'une série. Pour ma part, j'aurais beaucoup de plaisir à retrouver Kim et Natan dans une nouvelle enquête.

Bonsoir,

Une enquête un peu particulière ce soir avec Innocents de Valérie Anvers que je remercie. Nous sommes dans un petit village et l’héroïne de ce livre, détective privée, est en vacances. Elle doit être rejointe par son amoureuse quelques jours plus tard. En attendant, elle se balade, observe.

Un accident va causer la mort de l’entrepreneur local, qui cultive des sapins, et fait travailler une grosse partie de la région. Fischer, le patron de notre détective est ami avec la veuve et envoie Kim rencontrer cette femme. Elle la trouve étrange.

Finalement Fischer lui envoie un autre enquêteur et elle se retrouve affublée de Nathan, pour essayer de découvrir ce qui a pu se passer.

Un roman policier très sympathique, où nous plongeons dans un petit village avec ses rumeurs, ses on-dit, la vie dans le café central. Un aperçu des différentes personnalités et de sujets d’actualités.

Un très bon moment de lecture.

Quatrième de couv. Un polar à quatre voix.

Une détective privée au caractère bien trempé, un professeur des écoles reconverti dans la frite, une jolie coiffeuse et un gamin de dix ans. Autant de témoins et acteurs de cette histoire.

Kim, Agent de Recherches Privées pour « Fisher Investigations », entame ses vacances dans un village de province conseillé par son boss et réputé pour sa tranquillité... jusqu'à ce que disparaisse X, le principal employeur local, coureur de jupons notoire.

Quand son cadavre est retrouvé sur une piste de VTT, les langues des habitants se délient et, sous la pression de Fisher, Kim va devoir mener une enquête en off avec Natan Figueras, l'autre collaborateur de l'agence, beau gosse catalan dont elle apprécie peu la personnalité.

Mais les évidences sont parfois trompeuses, et les conséquences de la rumeur imprévisibles...

Kim et Natan parviendront-ils à collaborer, en évitant les dégâts collatéraux ?

À la faveur d'une enquête à l'issue inattendue, l'auteure croque une nouvelle fois ses contemporains et s'insinue avec malice dans l'intimité de leur conscience.

Et, l'air de rien, elle s'attaque à des sujets qui nous concernent tous.

Le premier épisode d'une série ? À suivre...

✔️Mon ressenti : Ce roman atypique nous emmène dans le quotidien de Jeni et de ses enfants. Plus particulièrement celui de Côme, le fils aîné de Jeni. C’est par sa voix que nous apprendrons à connaître la vie de la petite famille très loin des clichés habituels. Côme rêve de s’envoler de ce nid, pas toujours douillet. Ce roman sera aussi l’histoire de Philippe le voisin qui prête aussi sa voix par intermittence et nous dévoile sa vie d’auteur pas toujours simple à vivre.

Grâce à ces deux personnages, l’auteure nous emmène dans une histoire drôle et pleine de vie. Sa plume s’adapte au ton de ses personnages, rend les récits parallèles faciles à situer. Cela peut étonner le lecteur, mais je pense que cela facilite réellement la lecture. L’imagination de l’auteure est débordante et sait nous surprendre. Comme les personnages et leurs vies sont très éloignées de la mienne, je n’ai pas eu d’empathie et j’ai donc vécu l’histoire de loin, ce qui m’a apporté beaucoup de détente.

Ce roman plein d’humour qui nous permet un dépaysement total. Un agréable moment de lecture.

🎯Mots Clefs : Voisin / Famille / Différent / Vie / Evolution

🏆Ma note : 15/20

Je tiens à remercier les éditions Librinova et le site Netgalley pour ce partenariat.



L'histoire se déroule en été pendant une vague de chaleur et de vent. Quatre hommes et deux femmes qui ne se connaissent ni d'Eve, ni d'Adam se retrouve à devoir cohabiter étant coincé au milieu de nul-part. Un cadavre se trouve dans la colline, un des quatre hommes Philippe va penser que cela allait mettre du suspens dans la soirée, il se trompait. Qu'était il aller encore trouver?



Un livre lu d'une traite tellement j'ai accroché à l'histoire si addictive, captivante avec des personnages attachants. Merci à vous de divertir les lecteurs, lectrices pendant ce confinement.
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Merci à NetGalley et aux éditions Librinova de m'avoir permis la lecture de ce bon roman.Quelque part dans le Sud,Sophie tient un gîte aidé d'Ernesto ,un homme à tout faire.Un couple d'homosexuel,Philippe et Jean-Pierre , en pleine crise ,une call-girl dont le client est en vacances avec sa famille dans le coin et un gynécologue invité à un séminaire sont les clients du moment.Chacun profite de son séjour sans pour autant copiner.Un incendie dans la vallée va les confiner dans le gîte et la découverte d'un cadavre va les diviser quant à la manière de gérer la situation.