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Critiques de Valérie Guinot (36)
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Azilis, Tome 1 : L'épée de la liberté

Nous somme en 477 après J.-C., en Gaule Romaine au déclin de l'occident Romain. Les barbares envahissent de plus en plus le territoire, les Wisigoths, les Francs et en Britannia : les Angles et les Saxons.

Azilis est fille d'un père gallo-romain ancien sénateur et d'une mère celte . Elle est vive, indépendante et pleine d'entrain. Elle est la seule fille dans une fratrie de quatre : un frère aîné Marcus, né d'un autre lit, son frère Caïus, et son jumeau Ninian. Elle prend plaisir à rencontrer et à apprendre au contact de Rhiannon guérisseuse, le secret des plantes et des potions.

C'est au décès de son père, que tout bascule. Son frère Marcus veut la marier à un de ses amis qu'elle déteste.

Elle s'enfuit en compagnie de son esclave Kian et de son cousin celte Aneurin, jeune barde plein d'espoir de libérer son pays, la Bretagne, des raids des saxons en apportant à son chef de guerre Ambrosius Aurelianus et à son fils naturel Arturus le Dux Bellorum, l'épée Kaledvour.

Le destin est en marche. Et c'est sur fond de guerres contre les saxons que l'on découvre les nouveau compagnons d'Azilis (Niniane) autour d'Arturus nouveau roi de Bretagne.

Premier tome d'une trilogie jeunesse qui revisite les mythes arthuriens, l'histoire est très plaisante et permet aux ados d'apprendre en même temps l'histoire. J'ai bien aimé la façon dont Valérie Guinot revisite la légende arthurienne en présentant tous les personnages comme de vrais héros historiques, avec un soupçon de magie pour Myrddin (Merlin). La portée est surtout de nous présenter la Gaule et la Bretagne de l'époque au déclin de Rome.

J'attaque dans la foulée le tome 2 et oui c'est une trilogie.

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Azilis, Tome 1 : L'épée de la liberté

J'ai cette trilogie depuis X années dans ma PAL, l'ayant achetée sur un coup de tête dans une braderie organisée par ma médiathèque. Il était donc temps que je la découvre, aussi me suis-je lancée dans ce tome 1 sans savoir de quoi il était question. Il faut dire que le résumé ressemble plus à une chanson/un poème qu'à un vrai résumé révélateur! Avant de commencer, je me suis juste dit en regardant la couverture qu'il serait peut-être question de mythologie, de mythologie celtique pour être précise ou d'une revisite des légendes arthuriennes. Et j'ai vu juste!



Une revisite des légendes arthuriennes, oui... même si cela ne s'est réellement révélé qu'en fin de tome où les événements, les personnages ont fait que tout se mettait en place, où c'était beaucoup plus clair dans mon esprit, où je comprenais où voulait nous emmener l'autrice. Tout prend sens vers la fin. En fait, j'avais tous les éléments, les indices à portée de mains et je n'ai fait aucun rapprochement, j'ai été aveugle alors qu'en y repensant, c'était évident! C'est une revisite totale de la légende d'Arthur, sauf qu'il n'est pas le héros principal, ni même Merlin qui est aussi présent (ils ont des noms différents mais on devine qui ils sont). C'est Azilis, l'héroïne, de son surnom Niniane... Viviane! Je ne l'ai compris qu'à la fin, de même que Kaeledvour, l'épée de la liberté est Excalibur et qu'elle a été remise au main du vrai roi de Bretagne! C'est comme si nous découvrions a vie d'avant de celle qui deviendra la dame du lac, ses origines. Je l'ai bien apprécié même si parfois, elle m'agaçait par rapport à son comportement ou ses sentiments. Kian était plus plaisant, plus "vrai" dans ses actes, dans ses sentiments à l'instar d'Azilis. Je suis également très impatiente de découvrir un peu plus Arthurus (alias Arthur) et Myrddin (alias Merlin) par la suite, surtout au vu des propos surprenants tenus par Merlin à Azilis vers la fin du tome.



Une lecture vraiment plaisante, ça se lit tout seul. On sent que l'autrice a fait tout un travail de recherches pour l'histoire de la France, de l'Angleterre de jadis, surtout en gardant les noms d'origines des villes que nous connaissons. J'ai aimé toute l'ambiance celtique/moyen-âge, on sent vraiment le choc des cultures avec tous ces peuples qui se rencontrent pour le meilleur ou pour le pire: les Saxons, les Gaulois, les Pictes...



J'ai bien aimé ma lecture mais je ne sais pas pourquoi, j'ai l'impression qu'elle ne me marquera pas, que j'oublierai tout très vite. C'est vraiment une drôle d'impression. Après, ce n'est qu'une impression, peut-être que je me trompe. Il faudrait que je ne tarde pas trop à lire la suite, surtout que je l'ai à portée de main. En tout cas, jolie découverte tout de même.
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Azilis, Tome 1 : L'épée de la liberté

Juin 477, en Gaule, à la frontière de l’Armorique. Celte par sa mère et romaine par son père, Azilis, seize ans, rêve d’un autre destin qu’un mariage forcé. À la mort de son père, elle s'enfuit travestie en garçon avec son fidèle esclave Kian et le séduisant barde Aneurin. Leur mission : remettre une épée magique au roi des Bretons…Une épopée tumultueuse au cœur de l’Europe du Ve siècle, menée par une héroïne d’exception libre et volontaire. Amoureuse, indomptable, Azilis brave tous les dangers pour honorer la promesse qu’elle s’est faite : être maîtresse de sa vie. Un récit d’aventure au rythme trépidant qui revisite la légende arthurienne en lui offrant une nouvelle lisibilité et une audacieuse modernité.



426 pages de pur bonheur. Je ne me suis pas ennuyée une seule fois.



On aurait pu avoir peur. Une fille, deux garçons, un triangle amoureux, deux mots : Au secours ! Mais non, pas du tout. Valérie Guinot nous entraine bien au delà : Une jeune fille en quête de liberté. Azilis est un personnage fort, qui nous montre son caractère dès le départ. J'ai particulièrement aimé ce personnage un peu atypique. Une jeune fille de caractère qui a des défauts ! (Si, si, autres que celui d'être parfaite). Elle a un côté "sale gamine" que j'adore, un peu capricieuse sur les bords. Bref, un amour (Vous l'avez compris, j'aime les personnages qui ne sont pas tout rose). Donc Notre Chère Azilis, jeune fille vivant en Gaule au Vème siècle a un avenir tout tracé : elle est la fille de son père, la soeur de son frère et bientôt femme de son mari. Ce qu'elle ne peut concevoir : elle rêve de liberté. Le retour de son cousin Aneurin va tout précipiter : Azilis le suit dans ses aventures. Amour (mais pas trop), batailles, magie, tout est au rendez vous pour faire de ce livre un livre palpitant qu'il nous est difficile de lâcher.



L'auteur nous plonge dans l'histoire. On voit bien qu'elle est passionnée par la période arthurienne. Les descriptions, les lieux, rien n'est laissé au hasard. Il n'est donc pas difficile de se mettre dans la peau d'Azilis. On tourne les pages frénétiquement, avec la même soif d'aventure que l'héroïne.

Malgré la forte présence de "Niniane" (comme elle se fait appeler aussi), les personnages masculins ne sont pas en reste. Ils trouvent également une bonne place dans le livre et dans l'histoire. Kian, l'esclave d'Azilis (okay, il ne m'a pas franchement emballée - honte sur moi. Mais .... Kian est trop lisse pour que je l'apprécie entièrement.), Aneurin - Le cousin d'Azilis, Arturus, Ninian et Myrddin. Ahhh Myrddin... Mon coup de coeur.



Revenons quand même un peu à l'histoire. Azilis s'enfuit donc avec son cousin et son esclave. Aneurin a un effet prévu d'aller donner au Roi des Bretons, Ambrosius Aurelianus, une épée dotée de pouvoir magique pouvant leur assurer la victoire contre les saxons. L'aventure commence pour notre héroïne. Une aventure qui ne fait que commençait car l'épée de vérité est le premier tome d'une trilogie. Heureusement pour nous, la trilogie est terminée et les tomes deux et trois sont déjà disponibles.



Pour découvrir le chapitre un, c'est ici : http://www.lesmondesimaginairesderageot.com/images_dynamiques/AZILIS/surprise/50.pdf

06/01/11
Lien : http://alittlematterwhatever..
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Azilis, Tome 2 : La nuit de l'enchanteur

Vous le savez, je suis profondément lassée des triangulations amoureuses, qui foisonnent tout particulièrement dans la littérature pour ados. Véronique Guinot transcende le genre en démontrant que l'amour ne se partage pas, il se multiplie.



Les personnages s'affirment et gagnent en maturité. De nouvelles quêtes les attendent et elles ne permettront pas aux lecteurs de trouver la paix avant le dénouement final.
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Azilis, tome 3 : Le sortilège du vent

Azilis est une saga française méconnue qui commence à dater un peu, que j'ai apprécié dans son ensemble. Ayant beaucoup aimé le premier tome, un peu moins le second, j'attendais beaucoup du troisième et dernier tome. Et il s'est révélé bien meilleur que le tome 2. Un bon point.



Et c'est ainsi que s'achève les aventures d'Azilis, de Ninian, de Caius, de Kian et d'Arturus. Azilis, accompagnée par sa servante et amie Enid, de son grand-frère Caius et du mystérieux Myrddin, sont partis en Gaule pour tenter de retrouver le frère jumeau d'Azilis, Ninian qui a été fait prisonnier et de fomenter des alliances avec l'Armorique et la Belgique. Ce que fait d'ailleurs, Arturus de son côté en Bretagne, avec à son côté Kian car la Bretagne est assaillie par les Saxons et autres peuples profiteurs.



On a un Arturus qui doute beaucoup, qui se reposait beaucoup trop sur Myrddin alors qu'il doit se faire confiance, il est l'avenir de la Bretagne. Un Myrrdin qui ne m'inspirait pas confiance dans le second tome et qui ne m'a d'ailleurs pas convaincu car c'est un personnage mystérieux, profiteur et manipulateur. Azilis que j'ai trouvé très naïve dans ce tome, était également perdue dans ses sentiments, tiraillée entre Myrddin et Kian, elle les aime tous les deux mais de deux façons différentes. Caius s'est révélé un personnage fort, à l'âme de leader, mais parfois inquiétant sur les bords, instable et je n'étais pas trop raccord avec son intrigue amoureuse avec Enid. Kian nous a montré une facette très défaitiste mais compréhensible. Quant à Ninian, c'est dommage qu'il n'est pas été très présent contrairement aux précédents tomes où sa voix comptait réellement.



Ce qui était bien, c'est qu'on suivait les personnages à travers la Bretagne et la Gaule, un peu en Belgique par le biais de Ninian. L'intrigue n'était donc pas figée et on avait une belle vision d'ensemble. Mais plusieurs points m'ont chiffonnée : la place de l'esclavage dans l'histoire ainsi que la place de la femme, la notion de consentement et encore plus la différence d'âge entre certains personnages. Moi, ça m'a fait réagir de voir un Arturus de 25 ans épouser une princesse de 13 ans, sans que ça ne choque personne !



La revisite des légendes arthuriennes est intéressant mais non pas marquante. J'aurais aimé que ce soit un peu plus poussé, plus magique, plus passionnant. La proposition de l'autrice ne m'a pas happée, captivée. Mais on y retrouve le personnage de Azilis/Niniane, alias Viviane, Myrddin alias Merlin, Arturus alias Arthur, l'épée Kaledvour pour Excalibur, une Bretagne à unifier et protéger, un peu de magie. J'ai senti la passion de l'autrice pour cette légende, senti le poids de ses recherches, ce qui est très positif. Par ailleurs, Valérie Guinot s'est vraiment concentrée sur la psychologie de ses personnages et les différentes relations fraternelles, amicales et amoureuses.



En bref, j'ai beaucoup aimé ma lecture même si je reste quelque peu sur ma faim. J'ai l'impression que l'autrice n'a pas pris de risques, la conclusion est trop rapide et j'ai même envie de dire "tout ça pour ça ?!". Mais il n'empêche que ce fut une chouette lecture, prenante. Une bonne saga mais je ne pense pas en garder un souvenir impérissable.
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Azilis, Tome 2 : La nuit de l'enchanteur

J'avais lu le tome 1 en 2020 que j'avais bien aimé dans l'ensemble, une lecture sympathique mais oubliable. En effet, c'est une saga peu connue, qui est passée assez inaperçue et je peux le comprendre car il lui manque indéniablement un petit quelque chose en plus.



Azilis et Kian vivent plus ou moins une vie maritale en Bretagne après avoir remis l'épée magique Kaledvour à Arthurus, ils sont plus amoureux que jamais mais la Bretagne est instable et menacée, aussi Arturus rencontre des difficultés pour la pacifier et envisage d'en devenir le roi et protecteur, aidé par ses alliés. Mais la vie d'Azilis s'en trouvera bouleversée lorsque Myrddin réapparaîtra dans sa vie, ne cachant pas ses sentiments pour elle et lui enseignant ses nombreux secrets, l'éloignant peu à peu de celui qu'elle aime. Kian, quant à lui, dévoré par la jalousie, ne se sentant toujours pas à sa place, accompagne de plus en plus Arturus et les siens en guerre. Les chemins des deux amants commencent alors peu à peu s'éloigner l'un de l'autre...



Azilis, alias Niniane, est toujours l'héroïne principale, qui se consacre énormément à la guérison, aux plantes, son destin est toujours plus grand qu'elle. Kian idolâtre énormément sa bien-aimée mais malgré tout, leur passé de maîtresse et d'esclave les sépare toujours un peu et il a du mal à trouver sa place dans ce monde. Ninian quitte tout, sa vocation religieuse principalement, pour tenter de retrouver sa jumelle avec qui il est très lié mais au bout d'un moment, nous n'avons plus vraiment de nouvelles de lui. Quant à Myrrdin, c'est pour moi, la révélation du roman, le personnage le plus intéressant. Il est mystérieux, insaisissable et son but reste assez obscur. En tout cas, je ne le vois pas d'un œil positif et il ne faut pas lui faire confiance aveuglément, je le soupçonne d'avoir de sombres desseins et j'ai bien deviné, au vu des événements au fil de l'histoire qu'il a su bien tiré son épingle du jeu, qu'il a manipulé tous les personnages !



Je trouve la revisite des légendes arthuriennes assez intéressante, c'est vraiment le point fort de l’œuvre. Il y a énormément de termes celtiques mais toujours expliqués pour les lieux notamment et j'adore découvrir les noms détournés comme Niniane = Vivianne, Myrddin = Merlin, Kaledvour = Excalibur, Arturus = Arthur...



Il y a plusieurs points de vue, celui d'Azilis, de Ninian son frère jumeau, de Kian et quelque peu celui de Myrddin. Les chapitres sur Ninian concentrés en début de tome ne m'ont pas spécialement emballée, il s'agit des chapitres les moins intéressants du roman. Le rythme est extrêmement lent, il ne se passe pas grand chose, cela manque d'événements forts et d'addictivité.



En bref, une bonne lecture globalement mais sans plus et c'est bien dommage. J'ai d'ordinaire une affinité avec les tomes 2 mais cette fois-ci, son prédécesseur est nettement mieux à mon sens. La saga manque cruellement de saveur alors qu'elle a un énorme potentiel mais cela ne m'empêchera pas de lire le troisième et dernier tome.
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Azilis, Tome 2 : La nuit de l'enchanteur

Un livre agréable à lire. On sent que l'auteure est très documentée et connaît son sujet, et l'intrigue est sympathique, mais pas transcendente. J'ai passé un bon moment en le lisant et je mettrais la note de 3,5/5 :)
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Azilis, Tome 2 : La nuit de l'enchanteur

Aussitôt reçu aussitôt lu, je n'ai pas pu m'empêcher de me jeter sur ce deuxième tome pour connaître la suite de l'histoire de la belle Azilis.

Je viens de refermer le livre et mon esprit vagabonde encore aux côtés de Kian, Myrddin, Niniane et tous les autres... Pendant deux jours j'ai ressenti les peines et les espoirs qui les habitent, parfois aussi la colère. J'ai été agacée plus d'une fois, j'ai connu la frustration de voir des personnages suivre des chemins qui ne me plaisent pas, j'ai eu envie de plonger dans les mots de papier pour leur crier de cesser de torturer mon pauvre palpitant. Bref, vous l'aurez compris, je suis complètement et irrémédiablement sous l'emprise de l'écriture de Valérie Guinot et, croyez-moi c'est une drogue douce mais puissante ! [...]
Lien : http://oceanicus-in-folio.fr..
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Azilis, Tome 2 : La nuit de l'enchanteur

Je craignais en me lançant dans ce tome 2 de la geste d'Azilis d'être décue par rapport au premier opus que j'avais beaucoup aimé. De plus, j'avais peur que le triangle amoureux entre Azilis (Niniane), Kian et Myrddhin amorcé dans la dernière partie du roman ne prenne trop de place et pire, vire à la mièvrerie option guimauve et colore ce récit épico-celte de la teinte de la grenadine. Oui, la mièvrerie m'agace, je le confesse et je la pourfends joyeusement non moins que résolument. C'est donc pleine d'appréhension et de hâte (sacré mélange) que je me suis lancée dans ma lecture. En quelques pages, Valérie Guinot a royalement fait fi de mes craintes et j'ai trouvé ce second tome plus savoureux encore que le premier!

Il s'ouvre sur un monastère du Mont Tumbia (plus connu de nos jours sous le nom de Mont Saint-Michel) et Ninian, le frère jumeau de notre héroïne, en bien fâcheuse posture. Le doux et sage religieux s'est élevé contre les abus et la mauvaise influence d'un frère pervers et hypocrite, contre la violence aussi, jusqu'à commettre le geste de trop qui le conduit à une fuite éperdue à travers bois avec son seul ami, un jeune novice. Tourmenté et bien plus courageux qu'il ne le croit lui-même, Ninian décide de quitter la Gaule et l'Armorique pour la Bretagne où il compte retrouver sa jumelle et leur frère Caïus, devenu Caï, bras droit du dux Arturus. La narration le laisse en passe de prendre la mer... et passe de l'autre côté de la Manche. Bretagne. Azilis vit avec Kian dans le domaine que lui a offert Arturus. Elle passe ses journées à cueillir des herbes qu'elle prépare et à soigner, forgeant ainsi sa légende de guérisseuse et d'enchanteresse, bien aidée par les ragots que colporte d'ailleurs sa cuisinière à ce sujet. Kian apprend le maniement de l'épée aux travailleurs du domaine. La vie coule douce et paisible jusqu'à l'arrivée d'Arturus et de ses compagnons, dont Caïus et Myrddhin. Le futur roi de Bretagne veut repartir en campagne et convaincre les clans du nord de se rallier à lui, pour ce faire, il a besoin de ses meilleurs guerriers...dont Kian fait partie. Myrddhin, quant à lui, est toujours aussi ambigu et ne cache pas son amour pour la jeune femme. Ainsi qu'il l'a promis, il dispense son enseignement à Azilis, ce qui n'est pas du gout de son amant...Avec lui, elle perce les arcanes d'un savoir druidique vieux de plusieurs siècles qui l'attire et la fascine chaque jour davantage. Avec lui aussi elle chevauchera le vent. Pendant, une de ses séances d'initiations, elle a une visions cauchemardesque: celle de Ninian réduit en esclavage. Plus que tout, elle veut lui venir en aide. A la croisée du chemin, plusieurs directions s'offrent aux personnages: Kian quittera t-il sa bien-aimée pour aller grossir les rangs d'Arthur? Caïus, dont la révélation du secret donne une profondeur inattendue, s'embarquera t-il pour la Gaule à la recherche de son frère? Et Azilis, plus que jamais devenue Niniane, quel sera son chemin? Guérir, oui mais après... S'aventurer en Gaule? Rester au bord de son lac? Et qu'en est il de son initiation? de son amour pour Kian? Et que lui veut vraiment Myrddhin?

Si le premier tome plantait le décor et présentait les acteurs, ce second volume, lui, fait avancer l'action de manière considérable sans toutefois négliger la psychologie des personnages qui gagnent en complexité et en épaisseur au fil du récit. Azilis m'a paru plus fragile, plus faillible que dans le premier tome et ce n'est pas plus mal. Ainsi, l'auteur ne tombe pas dans ce piège qui est de trop magnifier une héroïne jusqu'à la rendre insupportable. Myrddhin est de plus en plus ambigu. S'il m'était franchement antipathique dans le tome précédent, je ne suis plus aussi catégorique à son sujet et j'ai oscillé tout au long de ma lecture entre agacement et attachement. C'est d'ailleurs un parti pris intéressant par rapport aux légendes originelles que de traiter ainsi ce personnage. C'est peut-être Kian qui "évolue" le moins... Ses tourments sont plus manifestes mais il demeure fidèle à lui-même. Belle surprise que Caïus dans ce tome, qu'Arturus qui prend de l'envergure (et on comprend comment il est devenu celui qu'il va devenir!). Enfin, j'ai beaucoup aimé que Ninian ait la part belle. Je me pose beaucoup de questions sur ce qui l'attend ensuite et je ne peux m'empêcher de réfléchir à qui il sera ensuite par rapport à la légende arthurienne. Sa foi tourmentée, certains de ses propos m'inspirent une idée...

Comme le tome 1 s'attardait sur la vie en Gaule à l'époque, ce tome a ses "thèmes" de prédilection: politique d'Arturus et surtout sagesse et croyances druidiques. C'est à la fois passionnant, bien documenté, fort à propos et bien écrit!

Je quitte le livre enchantée et prête à me commander le tome 3, dont j'attends beaucoup, forcement. L'issu du triangle amoureux (amené avec délicatesse et sans mièvrerie. On sent les doutes des personnages, leurs douleurs et leur désir sans que cela ne colore tout le texte!), mais aussi la mise en place d'éléments légendaires qui semblent promis par les deux tomes. Enfin, j'attends des réponses à pas mal de questions, un pan de voile relevé sur certains non-dits et certains secrets. J'ai hâte!

Pour finir, cette déjà trop longue critique, je voulais insister sur un point: oui, la littérature jeunesse peut-être de grande qualité, tant en terme de fond que de forme. "Azilis" en est l'exemple. N'en déplaise aux tristes sires.
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Azilis, Tome 2 : La nuit de l'enchanteur

Fin août 477, en Armorique



Ninian, un moine d'un monastère du Mont Tumba, subit les vexations, les brimades et les privations de l'abbé Mewen son supérieur. Frère jumeau de la jeune Azilis (voir le premier tome de la trilogie), il ne trouve plus la paix et le goût de la prière. Depuis deux ans, sa vie est ponctuée de silence, de recueillement et de labeur mais tout est remis en question depuis l'arrivée de Chanao. Ce jeune moine a une emprise mystique sur Mewen.

"Il s'enorgueillissait d'une expérience dans un ermitage d'Armorique où les règles étaient plus sévères et le mode de vie plus strict. On y vivait de baies, de glands et de champignons, on y priait les bras en croix pendant des heures, debout dans l'eau glacée d'une rivière, pour mieux se pénétrer des souffrances de notre Seigneur Jésus-Christ, on se flagellait à la moindre pensée coupable, au moindre manquement à cette vie d'ascétisme et de pénitence."

Dissimulateur, jaloux, pervers et ambitieux, il guette les gestes et les faiblesses de Ninian. L'erreur survient un soir. Alors que le jeûne forcé affaiblit les frères du monastère, un tout jeune moine, Priscus, est surpris et accusé de vol de nourriture dans la réserve. La sentence sera le fouet et l'incarcération dans une cellule. Pour Ninian, le jugement est disproportionné et injuste. Manifestant son indignation, il se dispute avec l'abbé, et de paroles en gestes, devient responsable d'un accident qui entraine la mort du doyen.

La fuite est inévitable.



Ninian, le doux, l'émotif, le sage, s'échappe avec Priscus, tourmenté par toute cette violence et dépossédé de toute pensée chrétienne. Dépouillé, presque nu, il devra faire face au monde extérieur. Seule Azilis demeure dans son esprit.



Mars 478, à Ynis Witrin



Au-delà de l'océan, on pourrait dire dans un autre monde, Azilis porte désormais le prénom de Niniane. Magicienne dans l'art de soigner, elle se dévoue aux malades et continue de préparer ses potions. Assistée d'une jeune fille, Enid, elle gère sa maison avec générosité et intelligence. Un an a passé depuis son départ de la Gaule, une année qui l'a vue devenir femme et amoureuse. L'amante est douce, prévenante et très éprise, elle redevient Azilis dans l'intimité, seulement pour lui, l'homme qu'elle aime.



Dans ce paisible lieu, arrivent un jour Arturus, Caius et Myrddin. L'accueil est chaleureux car l'amitié qui les unit tous, est sincère et affectueuse. Lors d'une partie de chasse, le dux bellorum tombe et se foule la cheville. Il devra rester oisif une vingtaine de jours, à son grand dam. Mais la guerre se poursuit dans d'autres contrées et des places stratégiques sont à défendre, à reconquérir. Le groupe éclate, se divise ; certains partent en guerriers, d'autres restent.

Niniane est alors confrontée au barde Myrddin. C'est un être ensorcelant. Avec ses yeux vairons, il capture votre entité, absorbe l'essence de la vie et fait frissonner Niniane. Pour lui, elle est "un signe des Dieux", son double, sa moitié, son égale et peut-être, un jour, sa maîtresse.

"Veux-tu que je t'enseigne mon savoir ? Je ne te mentirai pas, Niniane. Ce n'est pas une voie facile et sans danger. Il faudra m'accorder ta confiance. Pleine et entière. Il faudra être prête à affronter la peur, la douleur. Mais je sais que tu es capable de me suivre, voire de me devancer."

Durant l'absence de l'être aimé, Niniane se sent solitaire et désoeuvrée. Elle accepte les sollicitations de Myrddin en tant qu'élève. Tout un univers imperceptible, des connaissances divinatoires et secrètes s'offrent à elle. L'ultime étape de l'initiation, chevaucher le vent.



Parfois, des chemins nous sont proposés ; celui du devoir, celui de l'amour, celui du pouvoir. Azilis s'y perdra peut-être.



Ce second tome n'est pas décevant. J'aime cette histoire et les personnages. Dans l'âme de nos héros, il n'y a aucune veulerie, même dans le plus sombre des caractères. Ils sont à la fois forts et fragiles, faibles et puissants. Ce volet de la trilogie renvoie chacun à l'aventure, sur les mers, des champs de bataille, au carrefour de l'irréel. L'initiation d'Azilis par le mystérieux Myrddin détruit la genèse d'une belle histoire d'amour. Il y a une incompréhension, des doutes, des silences, des douleurs du passé, la jalousie, la noblesse et la bêtise du sacrifice, l'humilité, tout un ensemble de sentiments qui tourmente les protagonistes. J'ai aussi une petite pensée pour Caius, dont l'émouvante confidence à Kian, m'a émue. Dès le point final de ce billet, je rejoins le troisième volume d'Azilis.
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Azilis, tome 3 : Le sortilège du vent

Dernier tome de cette merveilleuse trilogie historique, Le Sortilège du vent voit le couple d’Azilis et de Kian séparé par les ruses de Myrddin, lui-même épris de la belle jeune femme. Nous suivons donc leurs aventures en espérant que l’auteur leur permettra de se rejoindre à la fin. Car c’est l’espoir et parfois le manque d’espoir qui régit le cœur de ces attachants personnages. On apprend aussi que quelque soit les pouvoirs dont ils peuvent faire preuve, les sentiments maîtrisent toujours les hommes.



Azilis reste la femme forte qu’elle a toujours été mais on voit bien que son cœur balance entre les deux hommes de sa vie : Kian et Myrddin. La solution trouvée par Valérie Guinot m’a semblé un peu facile… ménageant la chèvre et le choux comme on dit. D’ailleurs, dans ce dernier volet, les personnages secondaires prennent la part belle et effacent presque le trio principal du roman.



Une fin un peu rapide à mon goût mais qui restera un beau moment de lecture. Cette trilogie aura été menée tout en finesse du début à la fin et j’en garderais un très bon souvenir, moi qui n’aime pas les récits historiques d’habitude.
Lien : http://boumabib.fr/2012/06/0..
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Azilis, tome 3 : Le sortilège du vent

voici une sympathique trilogie issue des légendes arthuriennes. l'auteur est une spécialiste de la question et a mis ses connaissances au profit d'un récit haletant.



l'héroïne est Azilis, fille d'un très riche gallo-romain de petite Bretagne. son univers est limité : la villa, son père souffrant, son demi-frère tyran qui attend son héritage, son bel esclave qui l'accompagne dans ses promenades en forêt.



Azilis, comme sa défunte mère bretonne fille de druide, aime rendre visite à la sorcière qui vit au fond des bois. elle apprend beaucoup auprès d'elle, notamment sur l'art de guérir par les plantes.



cette vie monotone déraille le jour de la mort de son père. un mariage forcé l'oblige à fuir avec pour seul compagnon son esclave (fou amoureux d'elle). son objectif : rejoindre son cousin en Bretagne qui se bat contre les saxons.



la légende d'Arthur pointe le bout de son nez à la fin du 1er tome. il s'agit en fait de l'histoire d'amour de Viviane et Merlin. l'auteur en propose une version originale (pour moi)



je ne peux en dire plus. la psychologie des personnages est fort intéressante. Azilis m'a plu avec ses qualités et ses défauts. les hommes qu'elles rencontrent dans sa vie ne m'ont pas laissés de glace. chacun d'eux lui offre une vie si différente. comment choisir ?



cette histoire n'était qu'un triangle amoureux de plus dans la littérature ado ? ce n'est pas faux. mais les histoires d'amour sont intemporelles et celle-ci est bien écrite : du fond et de la forme.



de l'action, de l'amour, une belle légende : 3 bons livres !
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Azilis, Tome 1 : L'épée de la liberté

Une épopée prodigieuse menée coeur battant par une écriture fluide et électrisante.



Haletant, fascinant, une ode à la Bretagne. Une initiation à la résistance, une héroïne inouïe, un plongeon intense dans la civilisation gallo romaine.



Je craignais des clichés, un triangle amoureux, j'ai rencontré des personnages d'une belle profondeur et une auteure non pas à suivre mais à coller de près.



Une saga qui s'annonce d'une grande force. Encore !
Lien : http://www.audouchoc.com/art..
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Azilis, tome 3 : Le sortilège du vent

Troisième et ultime tome de la belle saga "Azilis" je referme "La Sortilège du Vent" le coeur déchiré, tiraillé entre le plaisir -plaisir d'avoir parcouru encore un peu de la route des personnages, Azilis, Kian, Myrddin et les autres, plaisir de retourner en Gaule Romaine et en Bretagne, plaisir de se plonger dans une épopée mythique et écrite avec une incroyable poésie- et la déception.

Nous avions laissé Azilis embarquer pour la Gaule, sa terre natale, en compagnie d'Enid, Myrddin et Caïus. Arturus a chargé ce dernier d'une mission délicate: rallier à sa cause les nobles bretons chassés par les raids saxons et réfugiés sur les côtes d'Armorique. Quant à Azilis, depuis qu'elle a eu une vision de Ninian, son jumeau, la chair meurtrie par les fers, elle n'a qu'une idée en tête: le retrouver. Pour ce faire, elle compte sur l'enseignement sacré, magique de Myrddin. Elle peut aussi compter sur l'amour dont il brûle pour elle et qui la trouble plus que de raison, alors même qu'elle souffre encore du départ de Kian. L'ancien esclave, lui, le coeur déçu et la rage au ventre, a suivi Arturus dans sa campagne de ralliement des clans bretons.

Le roman alterne, avec une certaine irrégularité, les chapitres gallos-romans et les chapitres celtes, nous permettant de suivre presque conjointement les aventures des uns et des autres. Je dois reconnaître que je me suis sentie un peu frustrée par les chapitres autour de Kian et Arturus, que j'ai trouvé parfois trop rapides... Valérie Guinot aborde des sujets, des personnages, des pans de l'histoire qui ouvre l'appétit sans l'apaiser ou le combler. Il y aurait eu matière à développer davantage sur Gwenyfar et son destin notamment; sans pour autant basculer vers le hors sujet... J'ai aussi un peu regretté que Ninian intervienne si peu... La place qui lui avait été faire dans le tome 2 laissait à penser qu'il se déployerait encore dans ce troisième tome. En revanche, les parties du roman construites autour d'Azilis ont vraiment la part belle et elles sont rythmées autant que passionnantes. J'ai apprécié que l'auteur creuse cette dualité qui est celle d'Azilis-Niniane et qu'elle n'épargne pas toujours cette dernière, qui n'est pas plus innocente que Myrddhin à cet égard. Le travail sur ce dernier personnage est aussi à noter: il gagne en complexité et surtout en sympathie... Ce n'était pourtant pas gagné... Les passages où il est présent sont parmi les plus beaux du livre. Et j'ai adoré la version du roman quant à son emprisonnement que tous les connaisseurs de la légende connaissent bien, je l'ai trouvé belle et cohérente! Quant à la résolution du triangle amoureux, je la comprends mais je la trouve un peu facile aussi... Un peu rapidement expédiée et je crois qu'en fait, c'est de là que vient mon sentiment de déception: après deux premiers opus très fouillés, cet ultime volume semble vouloir aller trop vite (comme c'est souvent le cas dans les sagas de ce type) et il propose des résolutions d'intrigues manquant de profondeur... "Le Sortilège du Vent" aurait gagné à plus de développement. Cela c'était pour la déception. Pour le plaisir, il faut souligner une fois de plus la beauté de l'écriture, la rigueur du cadre historique et la joie de retrouver des personnages si attachants que malgré les défauts du livre j'ai été triste, mélancolique même de quitter. A quant une autre saga de l'auteur qui se centrerait sur d'autres personnages de l'univers?
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Azilis, Tome 1 : L'épée de la liberté

De temps en temps, j'aime à découvrir des romans jeunesse. On y fait souvent de chouettes voyages et de belles rencontres et qui dit romans jeunesse ne dit pas forcement absence de style ou de rigueur.

C'est en fouinant chez un bouquiniste que je suis tombée sur "Azilis". Séduite par la couverture autant que par le résumé, j'ai sorti ma bourse et munie de ma trouvaille, je suis rentrée m'y plonger.

Pensez-vous, tout était réuni pour me plaire: un roman historique courant sur une période peu traitée et qui me tient à coeur et la promesse d'une réécriture historique -ou en tout cas se nourrissant d'éléments historiques assez solides- du mythe d'Excalibur, d'Avalon, d'Arthur... Parce que s'il y a bien une saga, un mythe dont je ne rate aucune version -classique, médiévale, contemporaine- c'est bien ceux-là, quitte parfois à vouer aux gémonies de vils auteurs, traîtres aux légendes...

L'histoire d'Azilis prend donc sa source en 477 dans la Gaule Romaine. Le christianisme est implanté dans les riches familles gallo-romaines dont elle est issue mais les cultes païens sont encore bien présents. On parle beaucoup en Armorique des invasions barbares et des terribles saxons qui ne rêvent que de soumettre petite et Grande Bretagne et qui luttent contre un chef de guerre romain: Arthurus. Azilis, elle, vit librement entre les leçons que lui dispensent Rhiannon, guérisseuse, druidesse, sa famille et la compagnie de son esclave. Et puis, tout va basculer, sans quoi il n'y aurait pas d'histoire.

Voici qu'arrive le jour où débarque à la villa un cousin breton de retour de Constantinople. Breton et barde ayant vu sa famille massacrée par les saxons, il est porteur d'une mystérieuse épée qu'il veut mener à Arthurus en Bretagne. Un voyage long et difficile auquel va se joindre -à la faveur d'un drame familial- Azilis, guérisseuse en herbe et son esclave dévoué. Nos trois compagnons vont donc tout tenter pour passer de l'Armorique aux rivages bretons, avec l'épée et quelques vivres pour tout bagages. Forcement, leur chemin sera d'embûches. Sur la route, ils croiseront des personnages de légendes (en devenir) auxquels ils attacheront leur destinée... C'est ainsi qu'Azilis, en passe de devenir Viviane rencontrera Myrddhin... Celui qu'on connaîtra plus tard sous le nom de Merlin...

Que conclure de ce premier tome? Et bien, c'est très joliment écrit et l'auteur connaît son sujet, qu'elle traite avec une rigueur légendaire et historique appréciable tout en y injectant sa vision personnelle... Un vrai plaisir qu'il me tarde de prolonger... Une petite crainte toutefois: que le triangle amoureux esquissé dans le premier tome ne prenne trop de place dans la suite et "enmièvre" le tout...

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Azilis, Tome 1 : L'épée de la liberté

Nous sommes en Gaule romaine en 477, donc dans les dernières heures de l'Empire romain d'Occident.

Azilis, notre protagoniste est la fille du sénateur Sennius et elle se sent à l'étroit dans la vie pour laquelle elle semble destinée. En effet, elle a été élevée avec beaucoup de liberté pour une fille (textes classiques, équitation, chasse) mais doit se marier et vivre une vie de matrone romaine. L'arrivée de son cousin, porteur d'une épée hors du commun qu'il destine au Haut Roi de Bretagne , donne l'occasion à la jeune fille d'échapper à sa vie.



Sur une intrigue classique de road novel, on suit dans ce premier tome les aventures d'Azilis, l'adolescente révoltée et volontaire qui désire prendre en main sa vie puis on s'aperçoit qu'en fait, c'est une ré-écriture du mythe arthurien.

Kaledvour, c'est sous un nom à peine déformé l'épée d'Arthur (Arturus le dux bellorum) conseillé par Myrddin/Merlin.

Azilis sous le nom de Niniane apparaît en effet bien dans certaines versions du récit arthurien.

L'écriture fluide et agréable de Valérie Guinot nous entraîne dans cette nouvelle version située dans un monde entre paganisme et christianisme, entre monde romain et celte.



Côté romance, Azilis ne joue pas les fleurs bleues comme de nombreuses consoeurs de littérature jeunesse; les triangles amoureux dont elle est le centre se succèdent : Azilis, Kian, Aneurin; Azilis, Kian, Myrddin...

Bref, un premier tome qui donne envie. Le but est atteint.



A partir de 14 ans

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Azilis, Tome 1 : L'épée de la liberté

Lecture qui remonte à mes années collège, mais qui m'a laissé un fort bon souvenir.



Tout en gardant une bonne touche de légende arthurienne - qui s'accentue au fil des tomes - le livre propose une version bien que un peu mystique du moins plus proche des faits que la légende tel que nous la connaissons.



Nous suivons le voyage d'Azzilis au milieu d'un empire romain en ruine dans sa quête désespérée qui est avant tout celle de sa liberté.



Je me souviens d'avoir surtout aimé d'abord l'héroïne, à la fois forte et fragile.



Et puis la manière de l'auteur de revisiter ces légendes, en particulier celle de Viviane et Merlin. (Oui Viviane en premier ^^ ) est vraiment intéressante.



On retrouve aussi cet aspect qui apparait dans d'autre œuvre d'un ensemble de coutume et magie celte voué à disparaitre face à la monté du christianisme.



Bref un œuvre qui ne m'a pas laissé indifférente.



Je recommande aux jeunes lecteurs - et moins jeunes- rêvant encore au rythme des mythes arthuriens.
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Azilis, tome 3 : Le sortilège du vent

J'ai adoré cette trilogie qui change de ce qu'on lit habituellement dans ce genre.

Même si on se doute de la fin on reste dans des livres pour adolescents alors tout est gentil et tout finit bien enfin dans celui-ci sauf pour un personnage mais qui n'a que ce qu'il mérite je l'ai vraiment détesté du début à la fin de cette trilogie.

On a plus de détails sur caius que dans les précédents tomes et je l'ai apprécié même si parfois il peut être agaçant tant il met du temps à se rendre compte de ce qu'il ressent et s'emporte Très facilement.

Après c'est dommage que mon personnage préféré kian est moins d'importance que dans les autres parce il n'apparait pas énormément mais il n'est pas non plus inexistant et fait face à son avenir et des choix s'imposent à lui et détermine son futur.

On apprend sur les intentions de myrddhin envers azilis même si on sait que son sortilège avec les tatouages dés le début est suspicieux et sa prise de conscience envers lui.

Je ne saurai vous conseiller assez de lire cette série ni de bien décrire ce que j'ai ressenti en la lisant juste elle mérite vraiment le détour malgré qu'au début je ne pensais pas aimer je l'avais choisi au hasard et j'ai eu une excellente surprise en le lisant.
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Azilis, Tome 2 : La nuit de l'enchanteur

J'étais impatiente de lire la suite et je ne suis pas déçu.

L'histoire prend un nouveau tournant pour les protagonistes et on apprend à mieux connaitre les capacités de ninian et son frère jumeau dont on ne connaissait pas grand chose jusqu'à présent.

Le point fort de cette série c'est les personnages auxquels on s'attache et s'identifie facilement.

Pour autant un personnage demeure mystérieux quand à ses intentions envers azilis.

On est plongé dans l'univers des enchanteurs à travers l'apprentissage d'azilis envers myrdhin j'espère que me trompe pas mais son nom est juste trop dur à retenir.

Kian et Azilis subissent tous deux des épreuves éprouvantes et voit leurs relations confronter à des problèmes et une vie qui n'est pas compatible à leurs amours.

Sinon je ne sais pas ce qui fait qu'on est plongé aussi bien dans cet univers mais je pense que c'est le style de l'auteure qui permet vraiment de s'imaginer exactement chaque personnage et scène du livre.

C'est un livre court mais captivant pour un livre dont au départ je n'attendais rien et s'avère une véritable bonne surprise.
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Azilis, Tome 1 : L'épée de la liberté

Je ne connaissais pas vraiment l'historie de cette saga mais la couverture m'indiquait que ça pouvait me plaire alors je l'ai emprunté.

J'ai bien fait parce que j'ai beaucoup beaucoup aimé j'ai frôlé le coup de coeur j'adore l'univers et les personnages qui sont vraiment attachants.

On ne connait pas grand chose à l'histoire ne lisant le résumé et tant mieux la surprise est d'autant plus belle si je n 'avais pas été autant fatigué le soir je l'aurais fini en une seule fois au lieux de deux.

Ce n'est pas un livre très long mais l'histoire ne traine pas en longueur on est tout de suite dans le vif du sujet sans être perdu. Et je me suis tout de suite bien imaginé le contexte et identifié au personnage d'azilis que j'adore c'est une femme forte et indépendante des hommes comme ellana dans le pacte des marchombres même si elle quand même un peu différente.

Et Kian l'esclave est très touchant son amour pour elle m'a ému tout comme sa personnalité fidèle et droite en toute circonstances.

Après bien sûr des choses m'ont vraiment indigné mais c'est dû à l'époque sur comment sont traités les femmes comme des objets inutiles et idiots selon le bon vouloir des hommes c'est horrible.

Je ne saurais dire assez touts ce que j'ai aimé dans ce livre qui m'a happé dés le début de ma lecture je recommande vraiment c'est génial.
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