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Azilis tome 2 sur 3
EAN : 9782700234053
377 pages
Rageot Editeur (21/10/2009)
3.96/5   39 notes
Résumé :

- Tu entendras peut-être d'étranges légendes à mon sujet, Azilis. On raconte que je suis né de l'union d'une vierge et d'un démon. Que je parlais dès ma naissance. Que j'ai plus de cent ans. Ne détrompe jamais ceux qui racontent ces bêtises car, sans le savoir, ils augmentent mon pouvoir. En te livrant la vérité, je m'affaiblis. Le comprends-tu ? Alors jure-moi de garder ces révélations secrètes...

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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Je craignais en me lançant dans ce tome 2 de la geste d'Azilis d'être décue par rapport au premier opus que j'avais beaucoup aimé. De plus, j'avais peur que le triangle amoureux entre Azilis (Niniane), Kian et Myrddhin amorcé dans la dernière partie du roman ne prenne trop de place et pire, vire à la mièvrerie option guimauve et colore ce récit épico-celte de la teinte de la grenadine. Oui, la mièvrerie m'agace, je le confesse et je la pourfends joyeusement non moins que résolument. C'est donc pleine d'appréhension et de hâte (sacré mélange) que je me suis lancée dans ma lecture. En quelques pages, Valérie Guinot a royalement fait fi de mes craintes et j'ai trouvé ce second tome plus savoureux encore que le premier!
Il s'ouvre sur un monastère du Mont Tumbia (plus connu de nos jours sous le nom de Mont Saint-Michel) et Ninian, le frère jumeau de notre héroïne, en bien fâcheuse posture. Le doux et sage religieux s'est élevé contre les abus et la mauvaise influence d'un frère pervers et hypocrite, contre la violence aussi, jusqu'à commettre le geste de trop qui le conduit à une fuite éperdue à travers bois avec son seul ami, un jeune novice. Tourmenté et bien plus courageux qu'il ne le croit lui-même, Ninian décide de quitter la Gaule et l'Armorique pour la Bretagne où il compte retrouver sa jumelle et leur frère Caïus, devenu Caï, bras droit du dux Arturus. La narration le laisse en passe de prendre la mer... et passe de l'autre côté de la Manche. Bretagne. Azilis vit avec Kian dans le domaine que lui a offert Arturus. Elle passe ses journées à cueillir des herbes qu'elle prépare et à soigner, forgeant ainsi sa légende de guérisseuse et d'enchanteresse, bien aidée par les ragots que colporte d'ailleurs sa cuisinière à ce sujet. Kian apprend le maniement de l'épée aux travailleurs du domaine. La vie coule douce et paisible jusqu'à l'arrivée d'Arturus et de ses compagnons, dont Caïus et Myrddhin. Le futur roi de Bretagne veut repartir en campagne et convaincre les clans du nord de se rallier à lui, pour ce faire, il a besoin de ses meilleurs guerriers...dont Kian fait partie. Myrddhin, quant à lui, est toujours aussi ambigu et ne cache pas son amour pour la jeune femme. Ainsi qu'il l'a promis, il dispense son enseignement à Azilis, ce qui n'est pas du gout de son amant...Avec lui, elle perce les arcanes d'un savoir druidique vieux de plusieurs siècles qui l'attire et la fascine chaque jour davantage. Avec lui aussi elle chevauchera le vent. Pendant, une de ses séances d'initiations, elle a une visions cauchemardesque: celle de Ninian réduit en esclavage. Plus que tout, elle veut lui venir en aide. A la croisée du chemin, plusieurs directions s'offrent aux personnages: Kian quittera t-il sa bien-aimée pour aller grossir les rangs d'Arthur? Caïus, dont la révélation du secret donne une profondeur inattendue, s'embarquera t-il pour la Gaule à la recherche de son frère? Et Azilis, plus que jamais devenue Niniane, quel sera son chemin? Guérir, oui mais après... S'aventurer en Gaule? Rester au bord de son lac? Et qu'en est il de son initiation? de son amour pour Kian? Et que lui veut vraiment Myrddhin?
Si le premier tome plantait le décor et présentait les acteurs, ce second volume, lui, fait avancer l'action de manière considérable sans toutefois négliger la psychologie des personnages qui gagnent en complexité et en épaisseur au fil du récit. Azilis m'a paru plus fragile, plus faillible que dans le premier tome et ce n'est pas plus mal. Ainsi, l'auteur ne tombe pas dans ce piège qui est de trop magnifier une héroïne jusqu'à la rendre insupportable. Myrddhin est de plus en plus ambigu. S'il m'était franchement antipathique dans le tome précédent, je ne suis plus aussi catégorique à son sujet et j'ai oscillé tout au long de ma lecture entre agacement et attachement. C'est d'ailleurs un parti pris intéressant par rapport aux légendes originelles que de traiter ainsi ce personnage. C'est peut-être Kian qui "évolue" le moins... Ses tourments sont plus manifestes mais il demeure fidèle à lui-même. Belle surprise que Caïus dans ce tome, qu'Arturus qui prend de l'envergure (et on comprend comment il est devenu celui qu'il va devenir!). Enfin, j'ai beaucoup aimé que Ninian ait la part belle. Je me pose beaucoup de questions sur ce qui l'attend ensuite et je ne peux m'empêcher de réfléchir à qui il sera ensuite par rapport à la légende arthurienne. Sa foi tourmentée, certains de ses propos m'inspirent une idée...
Comme le tome 1 s'attardait sur la vie en Gaule à l'époque, ce tome a ses "thèmes" de prédilection: politique d'Arturus et surtout sagesse et croyances druidiques. C'est à la fois passionnant, bien documenté, fort à propos et bien écrit!
Je quitte le livre enchantée et prête à me commander le tome 3, dont j'attends beaucoup, forcement. L'issu du triangle amoureux (amené avec délicatesse et sans mièvrerie. On sent les doutes des personnages, leurs douleurs et leur désir sans que cela ne colore tout le texte!), mais aussi la mise en place d'éléments légendaires qui semblent promis par les deux tomes. Enfin, j'attends des réponses à pas mal de questions, un pan de voile relevé sur certains non-dits et certains secrets. J'ai hâte!
Pour finir, cette déjà trop longue critique, je voulais insister sur un point: oui, la littérature jeunesse peut-être de grande qualité, tant en terme de fond que de forme. "Azilis" en est l'exemple. N'en déplaise aux tristes sires.
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Fin août 477, en Armorique

Ninian, un moine d'un monastère du Mont Tumba, subit les vexations, les brimades et les privations de l'abbé Mewen son supérieur. Frère jumeau de la jeune Azilis (voir le premier tome de la trilogie), il ne trouve plus la paix et le goût de la prière. Depuis deux ans, sa vie est ponctuée de silence, de recueillement et de labeur mais tout est remis en question depuis l'arrivée de Chanao. Ce jeune moine a une emprise mystique sur Mewen.
"Il s'enorgueillissait d'une expérience dans un ermitage d'Armorique où les règles étaient plus sévères et le mode de vie plus strict. On y vivait de baies, de glands et de champignons, on y priait les bras en croix pendant des heures, debout dans l'eau glacée d'une rivière, pour mieux se pénétrer des souffrances de notre Seigneur Jésus-Christ, on se flagellait à la moindre pensée coupable, au moindre manquement à cette vie d'ascétisme et de pénitence."
Dissimulateur, jaloux, pervers et ambitieux, il guette les gestes et les faiblesses de Ninian. L'erreur survient un soir. Alors que le jeûne forcé affaiblit les frères du monastère, un tout jeune moine, Priscus, est surpris et accusé de vol de nourriture dans la réserve. La sentence sera le fouet et l'incarcération dans une cellule. Pour Ninian, le jugement est disproportionné et injuste. Manifestant son indignation, il se dispute avec l'abbé, et de paroles en gestes, devient responsable d'un accident qui entraine la mort du doyen.
La fuite est inévitable.

Ninian, le doux, l'émotif, le sage, s'échappe avec Priscus, tourmenté par toute cette violence et dépossédé de toute pensée chrétienne. Dépouillé, presque nu, il devra faire face au monde extérieur. Seule Azilis demeure dans son esprit.

Mars 478, à Ynis Witrin

Au-delà de l'océan, on pourrait dire dans un autre monde, Azilis porte désormais le prénom de Niniane. Magicienne dans l'art de soigner, elle se dévoue aux malades et continue de préparer ses potions. Assistée d'une jeune fille, Enid, elle gère sa maison avec générosité et intelligence. Un an a passé depuis son départ de la Gaule, une année qui l'a vue devenir femme et amoureuse. L'amante est douce, prévenante et très éprise, elle redevient Azilis dans l'intimité, seulement pour lui, l'homme qu'elle aime.

Dans ce paisible lieu, arrivent un jour Arturus, Caius et Myrddin. L'accueil est chaleureux car l'amitié qui les unit tous, est sincère et affectueuse. Lors d'une partie de chasse, le dux bellorum tombe et se foule la cheville. Il devra rester oisif une vingtaine de jours, à son grand dam. Mais la guerre se poursuit dans d'autres contrées et des places stratégiques sont à défendre, à reconquérir. le groupe éclate, se divise ; certains partent en guerriers, d'autres restent.
Niniane est alors confrontée au barde Myrddin. C'est un être ensorcelant. Avec ses yeux vairons, il capture votre entité, absorbe l'essence de la vie et fait frissonner Niniane. Pour lui, elle est "un signe des Dieux", son double, sa moitié, son égale et peut-être, un jour, sa maîtresse.
"Veux-tu que je t'enseigne mon savoir ? Je ne te mentirai pas, Niniane. Ce n'est pas une voie facile et sans danger. Il faudra m'accorder ta confiance. Pleine et entière. Il faudra être prête à affronter la peur, la douleur. Mais je sais que tu es capable de me suivre, voire de me devancer."
Durant l'absence de l'être aimé, Niniane se sent solitaire et désoeuvrée. Elle accepte les sollicitations de Myrddin en tant qu'élève. Tout un univers imperceptible, des connaissances divinatoires et secrètes s'offrent à elle. L'ultime étape de l'initiation, chevaucher le vent.

Parfois, des chemins nous sont proposés ; celui du devoir, celui de l'amour, celui du pouvoir. Azilis s'y perdra peut-être.

Ce second tome n'est pas décevant. J'aime cette histoire et les personnages. Dans l'âme de nos héros, il n'y a aucune veulerie, même dans le plus sombre des caractères. Ils sont à la fois forts et fragiles, faibles et puissants. Ce volet de la trilogie renvoie chacun à l'aventure, sur les mers, des champs de bataille, au carrefour de l'irréel. L'initiation d'Azilis par le mystérieux Myrddin détruit la genèse d'une belle histoire d'amour. Il y a une incompréhension, des doutes, des silences, des douleurs du passé, la jalousie, la noblesse et la bêtise du sacrifice, l'humilité, tout un ensemble de sentiments qui tourmente les protagonistes. J'ai aussi une petite pensée pour Caius, dont l'émouvante confidence à Kian, m'a émue. Dès le point final de ce billet, je rejoins le troisième volume d'Azilis.
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J'avais lu le tome 1 en 2020 que j'avais bien aimé dans l'ensemble, une lecture sympathique mais oubliable. En effet, c'est une saga peu connue, qui est passée assez inaperçue et je peux le comprendre car il lui manque indéniablement un petit quelque chose en plus.

Azilis et Kian vivent plus ou moins une vie maritale en Bretagne après avoir remis l'épée magique Kaledvour à Arthurus, ils sont plus amoureux que jamais mais la Bretagne est instable et menacée, aussi Arturus rencontre des difficultés pour la pacifier et envisage d'en devenir le roi et protecteur, aidé par ses alliés. Mais la vie d'Azilis s'en trouvera bouleversée lorsque Myrddin réapparaîtra dans sa vie, ne cachant pas ses sentiments pour elle et lui enseignant ses nombreux secrets, l'éloignant peu à peu de celui qu'elle aime. Kian, quant à lui, dévoré par la jalousie, ne se sentant toujours pas à sa place, accompagne de plus en plus Arturus et les siens en guerre. Les chemins des deux amants commencent alors peu à peu s'éloigner l'un de l'autre...

Azilis, alias Niniane, est toujours l'héroïne principale, qui se consacre énormément à la guérison, aux plantes, son destin est toujours plus grand qu'elle. Kian idolâtre énormément sa bien-aimée mais malgré tout, leur passé de maîtresse et d'esclave les sépare toujours un peu et il a du mal à trouver sa place dans ce monde. Ninian quitte tout, sa vocation religieuse principalement, pour tenter de retrouver sa jumelle avec qui il est très lié mais au bout d'un moment, nous n'avons plus vraiment de nouvelles de lui. Quant à Myrrdin, c'est pour moi, la révélation du roman, le personnage le plus intéressant. Il est mystérieux, insaisissable et son but reste assez obscur. En tout cas, je ne le vois pas d'un oeil positif et il ne faut pas lui faire confiance aveuglément, je le soupçonne d'avoir de sombres desseins et j'ai bien deviné, au vu des événements au fil de l'histoire qu'il a su bien tiré son épingle du jeu, qu'il a manipulé tous les personnages !

Je trouve la revisite des légendes arthuriennes assez intéressante, c'est vraiment le point fort de l'oeuvre. Il y a énormément de termes celtiques mais toujours expliqués pour les lieux notamment et j'adore découvrir les noms détournés comme Niniane = Vivianne, Myrddin = Merlin, Kaledvour = Excalibur, Arturus = Arthur...

Il y a plusieurs points de vue, celui d'Azilis, de Ninian son frère jumeau, de Kian et quelque peu celui de Myrddin. Les chapitres sur Ninian concentrés en début de tome ne m'ont pas spécialement emballée, il s'agit des chapitres les moins intéressants du roman. le rythme est extrêmement lent, il ne se passe pas grand chose, cela manque d'événements forts et d'addictivité.

En bref, une bonne lecture globalement mais sans plus et c'est bien dommage. J'ai d'ordinaire une affinité avec les tomes 2 mais cette fois-ci, son prédécesseur est nettement mieux à mon sens. La saga manque cruellement de saveur alors qu'elle a un énorme potentiel mais cela ne m'empêchera pas de lire le troisième et dernier tome.
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J'étais impatiente de lire la suite et je ne suis pas déçu.
L'histoire prend un nouveau tournant pour les protagonistes et on apprend à mieux connaitre les capacités de ninian et son frère jumeau dont on ne connaissait pas grand chose jusqu'à présent.
Le point fort de cette série c'est les personnages auxquels on s'attache et s'identifie facilement.
Pour autant un personnage demeure mystérieux quand à ses intentions envers azilis.
On est plongé dans l'univers des enchanteurs à travers l'apprentissage d'azilis envers myrdhin j'espère que me trompe pas mais son nom est juste trop dur à retenir.
Kian et Azilis subissent tous deux des épreuves éprouvantes et voit leurs relations confronter à des problèmes et une vie qui n'est pas compatible à leurs amours.
Sinon je ne sais pas ce qui fait qu'on est plongé aussi bien dans cet univers mais je pense que c'est le style de l'auteure qui permet vraiment de s'imaginer exactement chaque personnage et scène du livre.
C'est un livre court mais captivant pour un livre dont au départ je n'attendais rien et s'avère une véritable bonne surprise.
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Un livre agréable à lire. On sent que l'auteure est très documentée et connaît son sujet, et l'intrigue est sympathique, mais pas transcendente. J'ai passé un bon moment en le lisant et je mettrais la note de 3,5/5 :)
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Je n’en doute pas, concéda-t-il, de même que je ne doute pas que l’Éternel, dans sa grande bonté, me pardonnera beaucoup. Cela dit, frère Chanao, s’il est vrai que j’ai vécu dans le luxe, je n’ai jamais mené une vie dépravée. J’ai toujours été pieux, et ma seule débauche fut de consacrer l’essentiel de mon temps à l’étude et à la lecture. Et puis je suis entré dans ce monastère à quinze ans, c’est un peu jeune pour avoir mené une vie de luxure, non ? — Inutile de te justifier, frère Ninian. Les riches Romains commencent leurs turpitudes dès l’enfance ! Mais peu importe. Dieu voit en toi et connaît ton cœur. Il jugera. Quant à se consacrer à l’étude, ce n’est pas ce qui sauvera ton âme ! Un cœur pur a plus de prix qu’un esprit encombré de savoir. — C’est certain, mon frère, marmonna Ninian à bout de patience. Reprenons notre labeur sans nous perdre en bavardages inutiles.
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Il suffirait peut-être de lui donner du lait avec du miel pour qu’il reprenne des forces. Ensuite, si tu lui permets un régime moins sévère, un peu de viande, deux fois par semaine… — C’est hors de question, rétorqua l’abbé d’un ton sec. — Mais père abbé, il va mourir si… — Et alors, mon frère ! l’interrompit Chanao d’un ton railleur. Une fois encore, ton esprit s’égare. Tu restes attaché aux illusions de ce monde ! Ne comprends-tu pas qu’il n’est rien de plus beau pour un moine que d’achever sa vie en servant notre Seigneur Jésus-Christ ? Du lait et du miel, vraiment !
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Bouleversé ou pas, tu as eu raison ! Pourquoi l’abbé écoute-t-il ce fou ? C’est pire chaque jour ! Mewen nous fait travailler comme des esclaves et nous prive de nourriture ! Tu trouves ça charitable, toi ? Tu trouves que c’est chrétien ? Ninian médita les paroles de Priscus. Plus libre, moins sage, il disait tout haut ce que lui-même osait à peine penser. — Tout est la faute de Chanao, chuchota Ninian. L’abbé n’était pas aussi dur avant son arrivée. Oh ! Mewen a toujours été exigeant. Mais il n’était pas impitoyable. Maintenant il est comme… possédé.
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Il s’étira puis se frotta les reins. Sa lourde bure était froide et humide. Si la pluie ne cessait pas très vite – et le ciel restait obstinément gris – Ninian serait bientôt trempé jusqu’aux os. — Déjà fatigué, frère Ninian ? Comment ne pas percevoir dans la voix de frère Chanao un subtil mélange de moquerie et de satisfaction qui chargeait la question d’agressivité ? — Je n’ai pas ton endurance, mon frère, répliqua Ninian avec calme. Mais je prie Notre Seigneur chaque jour pour qu’il me donne la force d’accomplir mon labeur aussi bien que toi.
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Demain, une tombe serait creusée près de celle d’Aneurin et on y glisserait Servius dans sa robe de bure devenue suaire. Maintenant qu’il y était seul, sa cellule semblait à Ninian plus froide et plus nue que jamais. À moins qu’il n’obtienne de l’abbé la permission de la partager avec Priscus. Il serait peu judicieux de proposer cet arrangement pour l’instant. Pas après avoir défié l’autorité de Mewen devant la communauté. Mieux vaudrait le persuader à son insu, faire en sorte que l’idée vienne de lui…
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