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Critiques de Vassilis Alexakis (107)
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L'enfant grec

Abandonné page 78 - Je ne suis jamais arrivé à "rentrer" dans ce livre par ailleurs bien écrit. A reprendre peut-être avec l'esprit plus ldégagé.
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La clarinette

Avec «la Clarinette», cet exercice acrobatique touche au bel art et atteint le sommet de l’émotion.
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Pourquoi tu pleures

Cet enfant est là, mais il n'est pas à sa place. Balloté de gauche à droite par une mère pressée qui l'oppresse, l'étouffe à trop vouloir tout contrôler. Il ne peut pas laisser sa joie de vivre exploser, son enfance s'épanouir. Aucun moment ne lui est laissé pour exprimer ce qu'il ressent. Seule la parole de la mère envahie la page. Triste mais réaliste, ce petit album dénonce une attitude qui tue la fantaisie, l'amour et la joie d'un enfant qui ne demande pas grand chose si ce n'est d'exister.
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L'enfant grec

Le narrateur, écrivain, doit se faire opérer d’urgence après une conférence. Contraint de se servir de béquilles pendant un certain temps, il délaisse son appartement parisien du 5ème étage pour loger dans un hôtel à deux pas du Jardin du Luxembourg.

Il entraîne le lecteur dans une sorte de hors temps : il se promène souvent dans ce jardin, rencontre la dame pipi, un SDF, des créatrices de marionnettes et bien d’autres habitants de ce quartier. Il évoque aussi la situation actuelle de la Grèce, patrie d’enfance de Vassilis Alexakis. Mais son esprit voyage aussi, et des personnages de fiction apparaissent également : Jean Valjean et Cosette, les trois mousquetaires, Don Quichotte, Cyrano, Long John Silver, Jane Eyre, Tarzan, Alice et le lapin,… Le narrateur oscille donc perpétuellement entre le rêve et la réalité.

En bref, le lecteur trouve dans la lecture de cet ouvrage une parenthèse au stress de la vie quotidienne, une évasion vers le monde de la littérature. Et finalement peu importe que les faits que le narrateur retrace soient vrais ou pas – d’ailleurs il dit clairement dans le roman « la meilleure façon de raconter un événement est de l’inventer ». Il suffit de se laisser emporter dans le monde du narrateur, laisser son esprit vagabonder, paresser avec lui pour passer un bon moment de lecture.
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L'enfant grec

Ce voyage au pays de l'enfance et de la lecture a toutes les chances d'être exaltant car le guide est fantasque et son discours affûté.
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L'enfant grec

Il y a un mystère Alexakis, auquel ce vrai faux roman autobiographique rédigé au crayon ajoute une énigme supplémentaire: comment fait-il, ce fumeur de bouffarde, pour mêler en si fines volutes la dérision et l'émotion, l'amusement et le désabusement ?
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Le coeur de Marguerite

J'ai aimé ce livre, car, fidèle à son style, Vassilis Alexakis, n'écrit pas là un simple roman. Tout en suivant son fil narratif, il nous relate ses réflexions et ses doutes sur le fait qu'il parviendra ou non à écrire sa relation avec Marguerite. D'une histoire banale, il nous livre une partie de lui-même et parvient à nous retenir jusqu'au dénouement final.



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Ap. J.-C.

Dieu que c'est pénible! N'est pas Jacques Lacarrière qui veut. C'est interminable, de la wiki-littérature ponctuée d'anecdotes : il pleut, j'ai faim, elle a une jupe rouge, je vais me coucher. Ca n'a pas beaucoup d'intérêt... il vaut mieux s'orienter vers d'autres livres. L'un des personnages l'affirme : ce que nous avons de plus précieux, c'est le temps. Ne pas le gaspiller avec ce livre donc!
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Le premier mot

“Les premiers mots ont été Am Stram Gram et ils ne veulent absolument rien dire.”



J’ai innocemment voulu commencer mon année avec ce livre à cause de son titre. Quelle poésie, me disais-je, que d’entamer l’année avec Le Premier Mot.

Ce fut ma première erreur.



“Chaque mot est une histoire.”



Une quatrième traîtresse.

Ma seconde erreur a été de faire confiance à la quatrième de couverture. En effet, ce livre est une de ces malheureuses oeuvres qui ont été cruellement desservies par leur présentation. Très essentiellement parce que cette quatrième de couverture n’est pas une présentation. Pas comme elle le devrait en tout cas. Une quatrième de couverture se doit, à mon sens en tout cas, de poser un point de départ à l’histoire, de faire monter un suspens dans la tête du futur lecteur pour lui donner envie de lire l’histoire, et, quand il ouvre effectivement le livre, c’est de là que tout part : ces quelques mots au dos du livre deviennent un socle, une ligne de départ. Dans notre cas, la quatrième de couverture raconte les deux premiers tiers du livre. Oui. Tant que ça. Moi qui m’attendais à une quête aux dimensions presque épique, incroyable - découvrir le premier mot tout de même, cela a de quoi faire rêver ! - je me suis trouvée à attendre que le frère meurt pour que la narratrice se décide enfin à partir à l’aventure. (Que de cynisme !)



“La mort est une patience.”



Une relation fraternelle bancale.

Les choses partaient plutôt bien pourtant. Dès les premiers mots, on est plongé dans cette relation très intime, très tendre qu’une petite sœur entretient avec son grand frère. Mais, s’il paraît curieux et délicat dans les premières pages, ce frère prend vite une tournure plus sombre. Plus d’une fois, j’ai été dérangée par les échanges entre le frère et la sœur. Si elle lui est soumise et lui voue une admiration totale, à la limite de la dépendance (elle dira même : “mais je ne voulais pas m’éloigner, pas même un instant de mon frère”), lui semble souvent agacé par sa présence, par ses questions. J’ai eu parfois l’impression que les deux protagonistes ne s’aimaient pas du tout de la même façon, que leur relation, si très tendre par instant, pouvait aisément se montrer toxique. (La narratrice dira même qu’elle a voulu, dans son enfance, devenir aussi forte que son frère pour pouvoir le punir de la battre.) C’en est à tel point qu’à la fin du livre, on en sait bien plus sur ce frère disparu que sur celle qui le raconte.

Mais ceci est un choix sur les relations entre personnages. Intéressant, même si parfois très perturbant.



“Le point d’interrogation français ressemble à un point d’exclamation voûté. Je suis un point d’exclamation qui a vieilli.”



Une narratrice dans les nuages.

Lors d’une réminiscence sur son passé (qui sont ô combien nombreuses !) la narratrice évoque sa capacité à se souvenir des choses “par cœur et dans le désordre”. Ce qui résume assez bien la construction du livre. Tout, absolument tout tourne autour du frère disparu. La narratrice passe un temps considérable (les deux premiers tiers du livre du coup), à se perdre dans ses souvenirs, chaque détail de son quotidien lui rappelant un échange, un détail, une anecdote. Le temps lui-même ne semble plus avoir d’emprise sur sa réalité puisqu’une pensée peut durer des pages et un instant, simultanément.

Pour le coup j’ai été intéressé par cette approche du deuil comme un voleur de réalité, comme une obsession de chaque instant. Mais c’est un peu long, un peu trop obsessionnel à force. Le rythme en devient vite brisé, cahotant même.



“A travers la langue que nous parlons résonnent les voix de peuples qui se sont éteints il y a des milliers d’années.”



Un essai qui s’ignore.

Je pense très sincèrement que l’auteur a fait une erreur en voulant écrire un roman. Il me paraît clair qu’il avait un nombre très conséquent d’idées théoriques quant aux origines du langage. En fait, il y a dans ce livre bien davantage de théories que de mises en scène. Or qu’est un roman si ce n’est une histoire ? Et qu’est une histoire sinon un mouvement ?

Il n’y a que très peu de mouvement dans ce livre. Tout tourne autour de dialogues entre un nombre de protagonistes bien trop élevé à mon sens pour une oeuvre aussi courte (ce qui est un vrai problème quand on ne les décrit presque pas et qu’on s’amuse à les réintroduire au petit bonheur la chance d’un coin de rue).

Et ces dialogues, parlons-en ! Ne sont-ils donc que prétexte à parler théorie et à rebondir (parfois de manière franchement forcée) d’une hypothèse à une autre ? Oui. Absolument. Je n’ai pas eu l’impression un seul instant de suivre une véritable conversation entre deux personnes. Ou alors sont-ce les académiciens qui ne parlent vraiment que théories et hypothèses à longueur de temps ? Toujours est-il que, pour un livre qui se veut roman, ceci ne fonctionne pas. Je n’aurais pas été plus choquée si des morceaux entiers de dialogues avaient été inscrits dans des encarts avec source à l’appui, telles des citations issues de revues célèbres.

(Ceci dit, j’en ai appris énormément sur la Grèce et ses grands noms, ainsi que sur la linguistique et les étymologies des mots.)



“Le premier mot a été l’épilogue d’un très long silence.”



Des théories intéressantes.

Si le livre met très longtemps à s’y mettre, il finit par aborder des théories intéressantes sur les origines (et les raisons) du langage.

Tant de questions fascinantes à peine effleurées pourtant, à peine approfondies. Et c’est tellement dommage, car combien d’implications chacune d’entre elles aurait-elle pu avoir ?


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Je t'oublierai tous les jours

Sorti en 2005, ce livre de l’écrivain franco-grec Vassilis Alexakis n’a pas reçu de prix littéraire, mais il figure parmi les plus beaux récits sur le sujet de la disparition d’une mère que j’ai jamais lus.

Dans ses pages, on ne trouve pas un sentiment de chagrin ou de deuil. L’auteur s’adresse à elle, absente depuis douze ans, comme il faisait auparavant, dans les lettres que mère et fils avaient l’habitude de s’échanger.

Le récit devient ainsi un journal intime où l’écrivain lui confie les petites histoires de sa vie et retourne sur des souvenirs qui lui sont chers. La difficulté de ses premières années en tant que jeune étudiant émigré en France, le rêve de devenir romancier, le plaisir pour l’écriture, le début de sa carrière dans la presse et le cinéma, jusqu’à la publication de ses premiers livres.

La distance qui se creuse inévitablement entre parents et enfants. « Je m’adressais à vous comme si j’avais acquis quelque titre de noblesse à l’étranger et que je fusse outré par votre stagnation » - écrit le romancier. Une sorte de condition de transfuge et d’arrogance procuré par l’instruction, que l’écrivain Nicolas Mathieu, lauréat du Goncourt 2018, questionne également souvent.

La relation entre la langue maternelle et les autres qui ont été apprises, comme le sango, une langue africaine, que l’auteur découvre par hasard et décide d’étudier. Et encore, la beauté de la langue elle-même. « Je n’aime pas les idiomes qui aspirent à monopoliser la parole. Aucune langue n’a raison de se réjouir du silence d’une autre. Je ne crois pas que le refus obstiné de la France de reconnaître les langues régionales a été bénéfique au français. Il l’a au contraire privé de la possibilité d’un dialogue qui l’aurait sûrement enrichi. Un idiome ne s’appauvrit pas en découvrant des modes de pensée étrangers au sien ».

Et puis, le sauvage développement du tourisme, en particulier dans les îles grecques. « Désormais, il ne fait plus jamais nuit à Santorin. Tous les magasins restent illuminés jusqu’à l’aube. Fira ressemble à un supermarché à l’approche de Noël. Certains commerçants souhaitent même que l’on installe des lumières sur le volcan de façon que la représentation ne s’arrête jamais ».

La narration s’achève avec la recommandation de la mère de mettre fin à celle qui était devenue la conversation la plus longue qu’ils avaient jamais eu - « Je crois que tu devrais m’oublier à présent ».

En réponse, Vassilis Alexakis fait sienne une phrase d’un poète indien, Ayappa Paniker, qu’il avait entendue dans le passé et retenue dans sa mémoire - « Je t’oublierai tous les jours ».

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Le coeur de Marguerite

La liaison d'un homme avec une femme mariée, voilà ce que j'ai apprécié et ce que je retiens aussi de ce roman. Pour le reste, je vous renvoie au commentaire de Miriam, car elle a exactement aimé ce que je n'ai pas aimé et inversement. J'ai vibré autour de l'intrigue sentimentale entre cet homme à femmes, un peu blasé, et cette femme mariée, mère, hésitante à s'engager et à quitter son conjoint. Elle risque plus gros que lui.

Je conserve de cette lecture quelques réflexions sur l'amour, à lire dans la page "extraits".
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La clarinette

La Grèce, ses plages, la châleur et ses auteurs !!



C’est l’histoire d’un auteur et son éditeur, amis dans la vie. Vassilis Alexakis, relate ses souvenirs et dans le même temps, il nous fait part de son questionnement sur sa présence en territoire français. Alors qu’il aborde la vieillesse et que son ami meurt, il se souvient de lui, de tout son parcours, de la Grèce son pays d’origine.

On le sent partagé, dépité, nostalgique, mais comme tout un chacun, exilé !

C’est un bel ouvrage sur l’amitié, les sentiments, la culture et l’occasion de découvrir un auteur et les choix de culture.
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Je t'oublierai tous les jours

Sommes de réflexions sur sa propre vie d'écrivain, d'homme, de père,, de fils. Sur la Grèce passé et en temps de crise, sur la France, sur une "bi- culture". pertinent et affûtée. Très bonne idée de lire ce livre juste après un voyage en Grèce !
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Ap. J.-C.

Non Lu : libéré
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La clarinette

Comment bien vivre quand la vieillesse vous affaiblit, la mort frappe votre éditeur et ami, la crise mine votre pays natal , la Grèce, et que vous vous sentez aussi un peu étranger dans votre pays d'adoption, la France? Comment concilier deux langues , deux cultures ? Avec de l'émotion, de la mélancolie, mais aussi de l'humour et un sens aigu de la dérision. Une ribambelle de personnages secondaires vous emporte dans ce récit magnifique, écrit avec une telle légèreté que l'on en oublie le coté tragique.
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La clarinette

[...] embrassant, dans un seul et même geste, l'intime – la réflexion sur le temps, la perte de ceux qu'on aime, le vieillissement et les défaillances de la mémoire, avérées ou redoutées (peut-on oublier son propre visage ?) – et le politique – la crise grecque, ses ravages, ses victimes et ses responsables. Tout pour composer un livre tout ensemble méditatif et pugnace, mutin et mélancolique, tendre et navré, infiniment vivant quoique drapé d'ombre.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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La clarinette

Il souhaitait, lui, le saltimbanque de 71 ans, déterrer les racines de la crise, déjà évoquée il y a près de trois ans dans L'Enfant grec. La crise, la mémoire, tels étaient, au départ, les principaux thèmes de La Clarinette (un titre longtemps en balance avec "La Minute de silence"). Mais alors qu'il s'instruit sur la question, surgit le cancer de son ami et seul éditeur depuis 1974, Jean-Marc Roberts.


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Ap. J.-C.

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Pourquoi tu pleures

Album triste qui dénonce l'attitude d'une mère castratrice, qui tue les désirs et les fantaisies de son enfant. Elle lui pourrit la vie et ne comprend pas que cela le rende triste. La dernière image est très parlante, l'enfant est enfermé dans sa prison. A méditer...Je regrette cependant qu'il n'y ait pas de solution, ou de chute plus heureuse. Il faudrait une suite pour montrer que l'inverse est possible...Bref, ce n'est pas un album que je lirai aux enfants.
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L'enfant grec

J'avais entendu dire le plus grand bien de ce roman et j'avais hâte de le lire. Malheureusement, j'ai été cruellement déçue. Le style est agréable, c'est très bien écrit, rien à dire de ce côté-là. En revanche, je n'ai pas réussi à me couler dans le rythme assez particulier du récit. Le rythme est très lent et avance au fil des souvenirs du narrateur. Je pense que j'aurais pu trouver ça beau et reposant mais c'est l'ennui qui m'a rattrapée, mais il faut admettre que les textes intimes n'ont jamais trop été mon fort. Peut-être n'étais-ce simplement pas le moment pour cette lecture qui demande de la patience et, je pense, une certaine maturité.
Lien : http://madimado.com/2014/01/..
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