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Critiques de Vassilis Alexakis (107)
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Ap. J.-C.

Un jeune étudiant se lie d’amitié avec sa logeuse à Athènes. Laquelle lui demande de faire une sorte d’enquête sur le mont Athos.

Nous découvrons alors ce lieu historique et comme hors du monde, habiter par des moines et où les femmes sont interdites.

J’aime le regard de cet auteur qui crée des personnages attachants avec un esprit drôle et tendre sur le monde qui les entoure.



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Paris-Athènes

Un des plus mauvais livres jamais lu : l'auteur n'a rien à dire et m'admet.

Son propos tourne en rond et est insignifiant.

J'ai en Grèce de bien meilleurs ouvrages (Lacarriere; biographie Onzdsis-Callas; etc.)

Une grosse deception
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Le premier mot

La promesse du titre et de la quatrième de couverture n'est tenue partiellement qu'à partir de la page 260 environ ; elle ne l'est entièrement que dans les 100 dernières. Je m'attendais sans doute à une sorte de journal de recherche, même avec toutes les digressions et la prose fragmentaire qui caractérisent l'auteur et que j'avais tellement aimées dans Les Mots étrangers, et aussi, dans une certaine mesure, dans La langue maternelle. Hélas, de cette recherche et de ses résultats, je doute que j'aie beaucoup appris et que je retienne assez, même si la chute énigmatique est plutôt bien menée.



Ayant plus ou moins - selon l'humeur - accepté en cours de lecture cette frustration, j'ai trouvé cependant dans le roman d'autres stylèmes que j'aime chez l'auteur :

- la capacité de créer des personnages et des situations très réalistes et complexes par le simple pointillé ;

- le goût intarissable pour les mots étrangers, pour l'apprentissage des langues, pour les questions de linguistique abordés comme autant de thèmes romanesques ;

- le lien fort et toujours plus essentiel (dans ces trois romans) entre une quête glottologique et un deuil ;

- la profondeur la plus métaphysique, mais toute en légèreté sublime, du rapport existentiel et poïétique entre migrance et expression et identité, c'est-à-dire, dans le fond, l'exploration de son identité composite et de son écriture en rhizome chez l'auteur de littérature migrante.



Par surcroît, et à vocation attendrissante : les personnages d'Audrey et de la Roumaine SDF, ainsi que les bateaux de la narratrice.

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La clarinette

La clarinette est un touchant roman-vérité dans lequel l'écrivain franco-grec prend le rôle du narrateur.
Lien : http://rss.lapresse.ca/c/336..
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L'enfant grec

L'auteur,de nationalite grecque,contraint de porter des béquilles à la suite d'une hospitalisation,raconte son quotidien et ses rencontres tant reelles qu'imaginaires tout en se rememorant sa vie d'enfant à Athenes et les héros de son enfance avec son frére disparu et faitk revivre tous ces personnages en les intégrants dans le récit sans oublier d'evoquer la grave crise de son pays.Roman trés original et il faut se laisser emporter ...pour savourer.

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La clarinette

Avec Alexakis, la littérature est al dente.


Lien : http://www.lemonde.fr/livres..
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Talgo

Il est difficile de classer ce roman, ce qui fait son charme. Roman épistolaire ? Jamais Eleni ne fera lire à son ancien amant la longue lettre, très vite transformée en manuscrit, qu’elle lui destine. Roman d’amour ? Il est celui d’une femme qui aime toujours son amant, alors qu’il a choisi la rupture, et pas de la manière la plus élégante qui soit (envoyer une lettre est toujours plus facile qu’un affrontement). Roman sur la Grèce ? Elle est toujours là, bien présente, même si le titre du livre est une allusion au train de nuit qui emmène Eleni vers Barcelone, vers son amant pour quelques jours avec lui. Eleni écrit à l’homme qu’elle aime pour combler le vide de sa vie et revivre leur histoire en l’écrivant. Ni son mari Kostas, ni son fils, ni son art (elle est danseuse) ne parviennent à combler ce vide.

A travers le souvenir de cet amour, et le rêve d’une quatrième partie possible, comme un soulagement puisqu’il signifierait la poursuite de leur histoire, Eleni raconte son histoire, sa jeunesse, son art et son parcours amoureux, d’un mariage à l’autre. Elle raconte aussi l’histoire de la Grèce, la dictature de la junte militaire, les conséquences pour ceux qui ne la soutiennent pas ouvertement. Elle raconte aussi l’histoire de son amant, qui a choisi une voie plus radicale (comme l’auteur) en quittant son pays pour la France. Il aurait pu revenir en Grèce, y poursuivre sa carrière universitaire. Pour son bien, le bien de ses enfants, de bien de son couple (sa femme, Françoise la bien nommée, n’a jamais appris le grec), le bien de sa carrière, il a choisi de rester en France et de prendre la nationalité française. Il voyage cependant beaucoup : la vie d’universitaire reconnue a ses avantages.

Le triangle amoureux mari/femme/maîtresse est plus complexe ici. Le mari d’Eleni sait, il a la pudeur de ne rien reprocher à sa femme, de souffrir en silence – et si j’ose dire, en privé. Françoise, l’épouse de Gregori, est plus explosive, plus prompte à soupçonner cette jeune danseuse grecque qui téléphone à toute heure du jour et de la nuit. Et Gregori ? Il est le seul, finalement, dont le lecteur n’aura pas les pensées, ni les sentiments en ce qui concerne son histoire. Il a choisi la facilité en prenant une femme amoureuse comme maîtresse, il la choisit encore en rompant (au profit d’une femme plus discrète ? Lui est inapte, par contre, à brouiller les pistes).

Talgo est un roman apaisé sur une histoire d’amour qui n’est plus. Il nous parle aussi de la Grèce, sur le point d’entrer dans la CEE, et de la corruption qui régnait déjà dans le pays.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Pourquoi tu pleures

Album très très dur qui dénonce l'oppression ordinaire que font subir les parents à leur(s) enfant(s). C'est assez horrible, car, en tant que parents, on a tous déjà plus ou moins fait ou dit comme la maman dans cette histoire...

Album à lire et à relire par les parents pour éviter de devenir totalement comme çà, pour se rappeler que la menace et les conditions ne sont peut-être pas les meilleurs solutions pour les enfants mais aussi pour les parents...
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L'enfant grec

Deuxième livre que je lis de Vassilis Alexakisaprès la langue maternelle, et j'ai du mal avec cet auteur. Là, j'ai parcouru son livre avec un certain amusement, il a de l'humour, mais également de l'ennui. j'ai été rapidement lassée de ces multiples rencontres romanesques d'écrivains et de personnages de romans, mais aussi de dame pipi, de marionnettiste, de vagabond dans ce jardin d'éden qu'est pour lui le Jardin du Luxembourg, le tout parsemé d'un zeste de réflexion politique sur la crise. Ses digressions intimes et ses pensées qui voyagent entre passé et présent lui appartiennent et je n'ai pas réussi à les partager.
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Le premier mot

Dans ce roman, Vassilis Alexakis renoue avec sa passion des mots, de la langue et de la communication entre les êtres.



Peu avant de mourir, Miltiatis, Professeur à la Sorbonne d'origine grecque, confie à sa soeur son regret : il n'a pas encore découvert, quel a été le premier mot prononcé par l'humanité.



Celle-ci, se met en devoir de le trouver et n'aura de cesse, de questionner ses anciens amis, éminents chercheurs ou simples quidams. Et l'on assiste alors à un florilège, assez érudit il faut le dire, d'hypothèses vraisemblables ou fantasques que l'on peut émettre, au vu des connaissances actuelles de la science, qu'elle soit anthropologique, psychologique, neurologique et j'en passe. Cela peut vous sembler rébarbatif, mais bien au contraire, l'humour n'y manque pas.



Mais, et c'est là la force d'Alexakis, il n'oublie à aucun moment le fait qu'il écrit d'abord un roman. Et c'est un roman à la gloire de l'amour qui peut lier un frère et une soeur, amour fait de complicité, d'admiration respective, et de souvenirs remontant à l'enfance. Un lien si fort que, malgré la mort, le dialogue se poursuit, comme si Miltiadis vivait encore.



Parallèlement à sa quête du premier mot, sa soeur sent le besoin d'écrire et plus précisément de raconter les trois jours qu'elle a passés avec son frère, une semaine avant qu'il ne meure. Et là aussi on retrouve un des caractères d'Alexakis, cette capacité qu'il a de nous parler de son "métier" et de la réflexion qui l'accompagne tout au long du travail d'écriture :



Un roman intéressant, donc, aux personnages attachants qu'on ne lit pas forcément d'une traite, mais qui nous tient en haleine.
Lien : http://meslecturesintantanee..
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Le premier mot

Ce roman a fait partie de la liste des lauréats au Goncourt de l’automne dernier. C’était une grosse sortie. Et aussi… une grosse déception (pour moi !) J’étais attirée par ce choix car l’auteur est un écrivain grec très connu pour son amour des langues, et de l’étymologie. En fin de compte, j’ai eu l’impression, tout le long de ma (pénible) lecture, que je n’allais jamais en venir à bout. EN BREF : ASSOMMANT.



Avec un romancier réputé pour son amour de la langue, je m’attendais à une révélation. Finalement, ce roman s’avère être très chiant. Désolée, je ne partage pas l’avis de certains, et ne suis pas tombée en extase.



En plus, l’auteur en profite pour asséner ses opinions personnelles à tout bout de champ, et je ne lis pas un roman pour lire de la propagande politique. Ça m’a gonflée. Et pourtant, certains écrivains laissent parfois transparaître leurs convictions que je ne partage pas toujours, sans que cela me gêne.



Et dans ce livre, le rythme est d’un lent ! Beaucoup de digressions, de passages confus. On se demande notamment pourquoi l’auteur passe un long moment à expliquer … les règles fascinantes du sudoku.



LA SUITE DU COUP DE GRIFFE ... Sur mon blog !




Lien : http://lapublivore.wordpress..
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Les mots étrangers

A travers ce livre, l'auteur, francophone grec, nous dévoile son rapport avec une langue africaine qu'il a décidé d'apprendre : le sango.



Un livre agréable, plein d'humour et qui nous en apprend un peu plus tant sur cet auteur étonnant que sur la culture africaine.

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La langue maternelle

Les personnages ne m'ont pas du tout accroché et le scénario est quasi inexistant, alors pourquoi l'avoir lu en entier, même si j'aime la Grèce au point d'avoir appris un peu de grec moderne ?



Ce qui m'a vraiment intéressé, c'est d'avoir l'avis un peu sur tout d'un Grec ayant vécu à Paris et qui revient dans son pays avec un oeil neuf. Les Grecs ont un patrimoine exceptionnel, mais aussi une difficulté extrême à le maintenir et à le transmettre. Notamment, la littérature antique y est étudiée en grec ancien alors que tous les autres pays l'étudient dans leur langue maternelle comprise par tous.



Finalement, ce patrimoine et cette prétention à le maîtriser, c'est aussi un handicap pour bien le faire passer. L'enseignement a bien du mal à fonctionner, en voulant garder le grec ancien, en ignorant quasiment la période d'occupation romaine et en voulant trouver une continuité entre grec ancien et grec byzantin, à savoir quoi faire de la langue savante utilisée longtemps pour les actes officiels et encore aujourd'hui par l'Eglise orthodoxe très conservatrice. Le peuple grec, lui, ne pratique que le grec moderne !



Le livre date de 1995 mais l'inertie est grande sur ces difficultés et il me semble qu'une bonne partie est toujours d'actualité. C'est un peu comme si en France, on avait voulu maintenir le latin pour les actes officiels, pour une religion d'Etat et pour les programmes obligatoires du collège et du lycée. La France a fait le ménage, la Grèce à moitié seulement. Ce n'est qu'une impression personnelle, je ne suis pas expert de la Grèce.

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L'enfant grec

Livre purement jubilatoire, où il ne se passe rien ! Galerie de portraits, délires du narrateur qui mêle ses héros de lecture à sa vie quotidienne. Pas de frontière entre le réel et l'imaginaire, c’est un peu délirant.

J'ai adoré, mais une nouvelle aurait peut-être suffi…

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Le premier mot

Miltiadis est Grec, professeur de littérature comparée, installé à Paris depuis de nombreuses années. Il retourne tous les étés en Grèce où il a entrepris de connaître toutes les îles et il les visite dans l'ordre alphabétique, deux ou trois par été.



"L'ordre alphabétique remodèle la carte, il offre à des lieux qui n'étaient pas destinés à se rencontrer la possibilité de faire connaissance, il constitue le point de départ de dialogues inattendus".



Miltiadis s'intéresse particulièrement à la linguistique, l'étymologie, l'histoire des langues et aimerait connaître le premier mot prononcé par un être humain. Quand il meurt sa soeur, la narratrice, décide de mener l'enquête sur les origines du langage. Elle rencontre divers scientifiques qui lui apportent des éléments de réponse. Ce sont souvent des anciens amis de Miltiadis car sa quête est aussi une façon de faire le deuil de ce frère dont elle était très proche et avec qui elle converse tout du long de sa recherche.











Que voilà un excellent livre, plein d'imagination, d'humour et qui m'a appris des choses sur le langage et la culture grecque. Il est question de la langue grecque, ancienne et contemporaine; de la langue française, des nombreux mots d'origine étrangère qu'elle contient et du mauvais traitement fait par les autorités de notre pays aux langues régionales; et même de la langue des signes. Je trouve tout cela très intéressant. La rubrique nécrologique du Monde dans une main et le roman dans l'autre je découvre que Vassilis Alexakis a utilisé des éléments de sa propre biographie pour plusieurs de ses personnages. Pour Miltiadis, bien sûr, installé à Paris et qui, comme l'auteur, parle le sango, langue centrafricaine; pour le père de Miltiadis qui, comme l'auteur, a fait ses études à Lille et enfin pour la narratrice qui a, comme l'auteur, perdu son frère prématurément.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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Ap. J.-C.



Un ouvrage qui parle du Mont Athos pour ceux qui s'y intéressent, le rôle de la religion dans la culture grecque puisque la laïcité ne caractérise pas le pays. L'orthodoxie est installée dans tous les pans de l'Etat Grec.



Alexakis, grec arrivé en France à 17 ans, publie un roman appelant l'histoire comme un lien fort avec ce jeune étudiant qui va enquêter à Athos. La réflexion et l'introspection sur la religion donne toute une dimension philosophique à l'ouvrage et l'histoire que nous livre l'auteur.



Les fondements de la culture sont abordés, je dois dire que la lecture en version originale de cet ouvrage m'a donné parfois quelques difficulté pour la rédaction, les expressions plus abstraites que maîtrisent les locuteurs natifs de Grèce.



En Grèce, les lecteurs Grecs n'accrochent pas tous comme les Français, ce côté philosophique appelant la religion peuvent dérouter beaucoup.





Personnellement, je n'ai pas lâché et j'ai bien accroché à l'histoire très intéressante, mais faut-il avoir un minimum d'intérêt envers la culture, le Mont Athos et l'orthodoxie...
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Le premier mot

Bien écrit ce livre nous fait aimé notre langue quelle qu elle soit française ou étrangère , il faut l'aimer , l'exprimer
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Les girls du City-Boum-Boum

très marrant. Poeme
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Papa

les nouvelles Papa, la belle Hélène et le coup franc de Platini sont celles que j'ai le plus aimé. Bien écrites le sujet est fameux et on les lit comme des petits romans. A lire.
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Ap. J.-C.

Belle visite guidée du mont Athos....
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