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Critiques de Vérane Otero (43)
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Revolutions, tome 3 : 1358

On excusera les nombreuses erreurs historiques repérables dans cette bd : placer la défaite d'Azincourt (1415) avant celle de Poitiers (1356) à la page 6 ; le déclenchement de l'épidémie de peste (1348) après Poitiers (1356), en page 11, il manquait visiblement quelqu'un pour corriger tout ça ; ou encore bondir trop vite de 1356 à 1358, comme s'il n'y avait rien eu dans l'intervalle, cela va trop vite, et il manque des épisodes essentiels qui permettraient de comprendre qu'Étienne Marcel, prévôt des marchands de Paris n'est pas cet homme dépeint dans la bd empressé de faire entrer les Anglais dans Paris, soit par inconscience, soit par traîtrise, puisqu'au contraire membre influent des États de langue d'oïl, il faisait partie de ceux qui voulaient continuer la lutte contre les Anglais alors que le roi Jean II le Bon, prisonnier des Anglais, voulait au contraire faire la paix ; et ce n'est qu'en 1358, voyant le roi s'opposer à la réunion des États et le Dauphin s'enfuir de Paris, que perdant tout espoir, Marcel s'est vraiment rallié à Charles de Navarre et a laissé des bandes anglo-navarraise, peu recommandables, s'approcher de Paris et qu'il a envisagé de leur faire ouvrir les portes de la capitale ; avant cela, il n'y avait pas plus "patriote" qu'Étienne Marcel si cela a du sens au XIVe siècle - le roi lui ne pensant qu'à obtenir sa libération ne l'était plus guère. Et le Dauphin cherchait à jouer sa propre carte au milieu de tout cela, s'appuyant sur les Parisiens dont une partie lâcha Marcel quand ils le virent changer de poulain : le Prévôt avait en effet voulu se servir du Dauphin Charles pour faire signer par lui des ordonnances favorables à la bourgeoisie ; quand le Dauphin lui échappa, Marcel se tourna vers Charles de Navarre. Voilà l'histoire à l'endroit et elle est plus complexe - cent fois - qu'il n'est dit dans cette Bd.



MAIS, MALGRÉ CELA, NE BOUDONS PAS NOTRE PLAISIR ET DONNONS 4 ÉTOILES À CETTE BD.

POURQUOI ? Pour plusieurs raisons.

D'abord en raison de la satisfaction que l'on peut éprouver à voir enfin la bande dessinée historique s'emparer de cette tranche de l'histoire médiévale, en pleine guerre de Cent Ans. L'action de la série: le Trône d'Argile se situe au XVe siècle. Ici, nous sommes entre 60 et 80 avant. Et je m'étonnais que personne n'exploite ces événements. Voilà qui est fait.

Et je trouve l'ensemble fort intéressant : l'évocation de Paris, "ville des deux rois", me plaît bien, même si le Dauphin Charles n'est pas roi mais seulement Lieutenant du roi puis Régent, certainement parce que cela convenait à Étienne Marcel, et même si Étienne Marcel et ses quatre échevins n'étaient maîtres que des affaires bourgeoises dans la capitale, et qu'aucun ne siégeait au Conseil du Dauphin (ils avaient besoin du sceau du Châtelet pour faire approuver par le Dauphin les décisions prises par les États de langue d'oïl).

Ensuite, il est juste de dire, comme le font les auteurs de cette bd (page 40 à 44), qu'à partir du moment où des Parisiens voulurent s'opposer, les armes à la main, à la présence des troupes de mercenaires anglo-navarraise à la solde de Charles de Navarre, les habitants de la principale ville du royaume se détournèrent en nombre du Prévôt des marchands, et que le Dauphin profita de cette situation pour se réintroduire en ville.

On passera sur l'erreur iconographique qui montre un début d'Hôtel de Ville de Paris à la place de la Maison aux Piliers (page 40). Mais on ne peut que louer Jean-Pierre Pécau, Manny Clark, Adriano Vicente et les autres de s'être livrés à cet exercice. Et d'avoir fait un bon travail, même s'il nous paraît que l'action de leur héros inventé, Conan de Nesle, lui donne une importance qu'un seul homme ne pouvait avoir durant cette période. L'intérêt de camper ce personnage est de montrer qu'en ces troubles temps un homme vertueux et courageux pouvait aussi se vendre au plus offrant, et pas pour les meilleures causes.

Cela est très réaliste.



François Sarindar, auteur de Charles V le Sage Dauphin, duc et régent (1338-1358), publié en 2019 (hasard de l'histoire ?)

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24 heures de la vie d'une femme (BD)

Lorsque l'on garde d'un récit un souvenir jubilatoire, c'est tout naturellement, empreint d'une certaine et bien légitime excitation toute en retenue, que l'on se penche sur son pendant à bulles histoire de rejubiler un chouïa.

Ben des fois, faudrait pas.



24 heures de la vie d'une femme en est l'exemple parfait.

Le problème, une dichotomie plus que gênante entre le vocabulaire usité et le contexte historique tristement actualisé.

Ça ne matche absolument pas entre un vocable de début XXe et une recontextualisation dans les années 80.



Le dessin est plutôt agréable mais la gêne persistante ressentie à la lecture des toutes premières planches finit par lasser, pire, irriter. Ami Génois, rien de personnel...

Je ne retrouve pas le charme désuet évoqué alors par Zweig.

Je me fade une histoire tristement banale qui n'a d'autre intérêt que d'avoir été initialement contée par un orfèvre des mots qui se suffisaient alors à eux-mêmes.

Au fallacieux mais néanmoins louable prétexte de "reboot en mode sans échec", nul besoin d'y accoler des dessins, surtout s'ils contribuent, au final, à dénaturer une œuvre première d'une force et d'une intensité que l'on pressentait déjà complexes à imager.



24 heures de la vie d'une femme.

Tiens, j'aurais dis bien plus...
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Revolutions, tome 3 : 1358

Ce récit débute en 1356 en pleine guerre de 100 ans. Suite à de nombreuses défaites le

Royaume de France ce réduit comme peau de chagrin, les Anglais s'accaparent les territoires de la France.



Il y a un souci on nous parle d'Azincourt (1415), on nous dit «qu'ils n'ont rien appris d'Azincourt» or l'action se situe entre 1356 et 1358 , là il y a un gros problème d'anachronisme ou alors faut que je repasse mes leçons...



De plus cette bd est truffée d'anecdotes où l'on s'y noie. Franchement je n'ai pas aimé ce troisième tome, vraiment dommage car le thème abordé méritait mieux
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24 heures de la vie d'une femme (BD)

Je suis souvent déçue par les adaptations de roman en BD.

Cela se vérifie à nouveau avec cette adaptation d'un des petits bijoux de Stefan Zweig. L'histoire est la même ( Si mes souvenirs ne me font pas défaut); cependant, l'auteur s'est permis de la moderniser en la transposant à notre époque.

Cela n'apporte rien, dénature même le texte sublime original.

Je n'ai pas retrouvé les sensations que j'avais éprouvées à la lecture du texte de Zweig. Je me souviens avoir été très impressionnée par le passage où la narratrice découvre les mains du joueur avant même de voir son visage. Il est sans doute difficile de rendre en images ces mains provoquant la fascination.



Un peu déçue donc.. Mais, cela me donne envie de lire ou relire Zweig. Ce qui est plutôt une bonne chose !
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Le roman de Boddah : Comment j'ai tué Kurt Co..

Une BD sur les débuts dans la musique de Kurt Cobain et sa fin. Une histoire sous fond de drogue d'amour et de musique. Le graphisme rend bien la douleur et les démons qui hantent le musicien. A découvrir pour ceux, qui comme moi, ne connaissent pas l'histoire de cet icône.
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24 heures de la vie d'une femme (BD)

D'après le roman éponyme de Stefan Zweig.



Alors qu'il est en vacances sur la côte californienne, le narrateur assiste incrédule à la disparition de Clarissa, l'épouse d'un des vacanciers. Elle aurait quitté son mari et ses deux filles pour partir subitement avec le jeune prof de tennis, un jeune playboy qu'elle connaissait à peine depuis 24 heures.

Les langues se délient et tous les vacanciers présents émettent leurs hypothèses. Parmi eux, seul Brett Burroughs, le narrateur, écrivain de son état, va la défendre avec sincérité.

Le soir venu, Madame Z., touchée par ses paroles, va lui confier à son tour qu'elle aussi a vécu, des années auparavant, un épisode de passion intense, inexorablement attirée par les mains d'un homme, croisé par hasard et qu'elle ne connaissait pas auparavant.



L'auteur Nicolas Otero a choisi, pour cette adaptation en Bande dessinée, de transposer le grand classique de Stefan Zweig dans le Las Vegas des années 80.

Il y glisse au passage quelques références de ces années-là, mais les personnages rebaptisés, y jouent le même rôle. Malgré ces quelques changements, le texte d'origine a été conservé dans sa majeure partie.

J'ai tout de même été gênée par le décalage avec l'oeuvre de Zweig.

L'intensité dramatique n'est pas au rendez-vous et les moments de passion ressentis à la lecture du roman de Zweig, sont comme "assourdis" dans la bande dessinée.

La transposition dans les années 80 n'apporte rien à l'histoire et la rend moins crédible : les femmes étaient bien plus libres à cette époque que dans les années 30 et si une femme mariée quittait ainsi subitement son mari, cela ne provoquait pas du tout le même genre de "scandale", même dans les milieux bourgeois, qu'au début du XXe siècle comme c'est le cas dans le roman de Zweig.



Je ne connaissais pas le graphisme de Nicolas Otero et j'ai découvert une oeuvre très cinématographique intéressante.

Mais le fait de la transposer dans des temps plus modernes a, à mes yeux, enlevé beaucoup au charme de ce classique que par ailleurs j'adore.

Même si cette Bande dessinée se lit facilement, je n'y ai pas retrouvé l'intensité de la passion du récit d'origine.



J'ai trouvé par contre la couverture magnifique mais je reste et resterai une inconditionnelle de la version d'origine...
Lien : http://www.bulledemanou.com/..
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Le roman de Boddah : Comment j'ai tué Kurt Co..

L’année dernière, j’étais tombée sous le charme du roman d’Héloïse Guay de Belissen ‘Boddah’ qui nous raconte le fabuleux destin de Kurt Cobain, le leader du groupe Nirvana.

Alors quand j’ai vu cette BD chez mon libraire, je n’ai pas pu résister et je ne le regrette pas.



Boddah, l’ami imaginaire de Cobain qui a tout vu et tout entendu nous confie les secrets de l’étoile filante Kurt mais cette fois-ci dans une BD.

Il peut témoigner de tout, Boddah a toujours accompagné son ami star. Il nous raconte la rencontre entre Kurt et Courtney Love, leur coup de foudre et leurs multiples disputes.

Il y a aussi la drogue, la descente aux Enfers et les cures de désintox.

Entre scènes réelles et scènes imaginaires, le lecteur suit avec intérêt la vie trop courte d’un être hors du commun qui a marqué toute une génération.

L’adaptation en BD du roman d’Héloïse Guay de Bellissen par Nicolas Otéro est réussie.

Les planches en noir et blanc de ce superbe roman graphique sont magnifiques.



Fan de BD et de Kurt Cobain, ‘Le Roman de Boddah : Comment j’ai tué Kurt Cobain a été écrit pour vous. Une super BD Rock'n'roll que je vous recommande.

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24 heures de la vie d'une femme (BD)

Adaptation libre du roman de Stefan Zweig qui porte le même nom.

Comment "24 heures de la vie d'une femme" peuvent changer cette femme bien plus que des décennies entières.

Ici, Otéro s'inspire du roman mais change l'époque : il situe l'histoire dans les années 80 et en Californie puis à Las Vegas.



Un écrivain en panne d'inspiration est le confident d'une vieille dame qui lui raconte les 24 heures qui ont marqué sa vie, 24 heures durant lesquelles elle s'est amourachée d'un parfait inconnu rencontré au casino.



J'ai retrouvé toute l'intensité du roman dans ces planches de BD.

Le fait qu'Otero ait situé l'histoire à une autre époque que celle de Zweig montre que cela peut arriver à n'importe quelle femme à n'importe quelle époque.

J'ai beaucoup aimé les couleurs utilisées pour les scènes extérieures nuit dans les tons rosés, rouges, violets et noirs, et celles du casino.

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Confessions d'un enragé

Il n’y a rien de plus traitre et que de dangereux qu’un horrible chat. Un garçon de 4 ans va en faire l’amère expérience après une attaque sauvage dans les rues d’une ville marocaine. Il va aller à l’hôpital, puis suivre un traitement qui le conduira hors de ce pays d’Afrique pour rejoindre la métropole. Il va même devoir se séparer de son pauvre chien pour une histoire de voisin ne supportant pas les dérangements. On peut comprendre les confessions d’un enragé.



Il n’est pas question seulement d’une révolte chez un jeune qui découvre la vie et ses multiples facettes. Cela sera surtout en rapport avec la rage, cette terrible maladie virale qui fait encore entre 40000 et 70000 morts à travers le monde chaque année notamment en Afrique et en Asie. Il est dommage que ma ville natale alsacienne soit si mal orthographiée : cela m’a fait mal au cœur surtout que pour une fois une œuvre en parlait pour un fait historique survenu en l’an de grâce 1220.



C’est effrayant de savoir que lorsque les premiers symptômes apparaissent, la mort est une quasi-certitude. C’est pourquoi il est toujours recommandé d’aller subir un traitement antirabique lorsqu’il y a morsure avec un animal (chat, chien, renard, loup ou chauve-souris…). Oui, on en apprendra un peu plus sur cette maladie qu’on croyait disparu et qui peut malheureusement toujours faire des ravages surtout quand on se déplace à l’étranger. Il y aura une partie assez ennuyeuse avec beaucoup de termes médicaux compliqués qui tranche avec le reste. A croire que cela a été recopié sur un manuel de médecine. Une simplification en d’autres termes aurait été souhaitable.



Maintenant, il y a surtout le parcours initiatique et fantastique d’un petit garçon qui va garder cela en lui durant des années. Le chat viendra le hanter alimentant une aversion pour ce type d’animal. Cela explosera forcément à un moment ou l’autre et l’on ressent cette tension permanente. La fin n’est pas du tout crédible mais on passera l’éponge. Il y a tout d’abord un atout graphique assez considérable dans un style semi-réaliste avec une superbe mise en couleurs. Et puis, le récit est assez prenant par moment avec des surprises intéressantes. Bref, cela perturbe pour le pire et le meilleur.
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24 heures de la vie d'une femme (BD)

Il suffit parfois de 24 heures dans la vie d'une femme pour qu'elle puisse prendre parfois une autre direction. Les maris devraient prendre garde.



On est en Californie dans les années 80 ce qui change un peu de la Riviera des années 30. Une femme a disparu en laissant tomber époux et enfants pour une amourette ce qui est l'occasion d'une réflexion entre un jeune romancier et une vieille dame qui fut jadis une jolie femme en proie aux mêmes pulsions. A noter qu'il s'agit d'une version un peu moderne de l'oeuvre de Stefan Zweig.



J'ai bien aimé le déroulement de celle-ci même si le début ne m'avait pas franchement convaincu. Il s'est passé quelque chose entre-temps. Le dessin demeure un peu trop classique à mon goût mais cela ne sera pas l'essentiel à retenir. En effet, on sera sublimé par les sentiments de cette femme qui tombe amoureux d'un homme qui n'en vaut finalement pas la peine. Moralité: se garder de se faire tout de suite une opinion et bien réfléchir avant de s'engager.
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24 heures de la vie d'une femme (BD)

Passions



Un seul mot pour qualifier cette bande dessinée : magnifique ! Et si vous me suivez, vous savez que la BD et moi sommes un peu étrangers l’un à l’autre… Autre précision, je n’ai pas (encore) lu le roman de Stefan Zweig (lacune à réparer, c’est au programme de l’année)…

J’ai été emportée par la beauté des dessins… Ils apportent une dimension très cinématographique à l’histoire de cette femme marquée à tout jamais par 24 heures de sa vie, par sa rencontre avec un homme livré au démon du jeu.

J’ai adoré.

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Le roman de Boddah : Comment j'ai tué Kurt Co..

Voilà. Je mets les pieds dans un univers qui m'est pratiquement inconnu : la BD. Avec les conseils de mon "Cher et Tendre", j'ai eu l'occasion de découvrir l'univers de Nicolas Otero en lisant "Le roman de Boddah : Comment j'ai tué Kurt Cobain". Pour un premier pas timide dans cette direction livresque, j'ai choisi ce livre, en tant que néophyte, pour deux raisons :



- Le sujet : Kurt Cobain. Et oui, et bien cela me rappelle le côté rebelle de ma sage adolescence. Je suis fière d'entrer dans la BD au bras de Kurt ! L'histoire est la sienne, donc forcément, la musique, la drogue et la folie sont très présents. Le mystère du personnage de Boddah rend la lecture très attrayante et addictive, même si le lecteur connaît plus ou moins la vie du rockeur.



- le dessin : J'adore le noir et blanc ! Le dessin, c'est comme la lecture, il y en a pour tous les goûts. Personnellement, j'ai aimé ces dessins, les personnages, la façon dont sont dessinés les "trip à l'héro" de Kurt. Pas facile de dessiner des délires sous drogue, alors que le lecteur est plutôt "clean" (ou au pire, sous caféine). J'ai trouvé que l'univers artistique qu'Otero nous offre est plutôt cohérent avec l'histoire... Une sorte de complémentarité.



Pour conclure, j'ai beaucoup aimé cette lecture. Une première approche réussie et je m'en réjouie ! Expérience de la BD à poursuivre !


Lien : http://avoslivres.canalblog...
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24 heures de la vie d'une femme (BD)

Je connaissais de nom le roman de Stefan Zweig sans jamais l'avoir lu je ne peux donc pas savoir comment le texte a été modifié ou interprété dans cette adaptation.

J'ai été attirée à la médiathèque par la couverture de l'album que je trouve magnifique avec un sublime travail sur les techniques, textures et couleurs.

Il y a un récit cadre dans lequel un auteur en panne d'inspiration dans un luxueux hôtel de station balnéaire assiste à la disparition d'une femme qui semble avoir quitté son mari pour un jeune surfeur sur un coup de tête.

C'est dans ce contexte qu'il se rapproche de Miss Z., vieille femme qui va lui raconter un épisode de sa vie qui a complètement changé son existence… 24 heures dans la vie d'une femme qui a rencontré un Angel possédé par le démon du jeu dans un casino.

Récit prenant
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24 heures de la vie d'une femme (BD)

Version moderne de l'oeuvre éponyme de Stefan Zweig. L'histoire tient la route mais pour moi les dessins ne sont pas en adéquation avec le langage des bulles. J'ai ressenti cette distance tout au long de ma lecture. Couverture superbe cependant !
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24 heures de la vie d'une femme (BD)

Une adaptation BD ne remplacera jamais le texte original, d'autant plus quand le dit texte est un texte d'exception. Une adaptation est forcément ambitieuse, son but pourrait être de donner envie d'aller vers le texte. C'est réussi. Les 24 heures de la vie d'une femme remonte dans ma pile à lire grâce au beau travail d'Otero.
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24 heures de la vie d'une femme (BD)

Direction eighties dans un hôtel chic en Californie. Tranquillement autour de la piscine, les locataires de quelques nuits discutent de la fuite de Clarissa avec un jeune homme abandonnant époux et enfant. Tous se permettent de juger de la morale de cette femme qui ose tout plaquer pour une amourette. Mais qu'en savent-ils vraiment des raisons qui l'ont poussé ainsi ? Se croient-ils supérieur aux autres ? Brett Burroughs leur oppose un autre discours qui ne leur plaît guère. Cependant cette prise de partie va toucher une résidente qui l'invitera dans sa chambre. Elle a une histoire de femme à lui raconter qui a duré une journée qui a, à jamais, bouleversé sa vie. Un récit qui ne laissa pas de marbre cet auteur toxico car un livre naquit peu de temps après. D'ailleurs, n'est pas ce livre que nous venons de lire ? le dessinateur se permet cette mise en abîme en fin de tome.



J'aime beaucoup ce texte, Stefan Zweig et j'ai encore en mémoire la prouesse graphique de David Sala pour « Le joueur d'échecs ». Alors il y avait une attente assez importante de ma part pour la lecture d'autant plus avec cette couverture assez sublime avec un magnifique travail de couleur. La déception est arrivée très vite car l'univers graphique à l'intérieur n'a rien à voir avec l'extérieur. Normal, c'est la compagne du dessinateur qui l'a réalisé, 1ver2anes. On tombe sur un dessin, certes bien fait, mais stantard qui respecte un code assez classique. On retrouve dans quelques cases un travail de couleur mais ce n'est pas suffisant pour rattraper le reste. Les bordures des cases sont arrondies et parfois une demi-page se focalise sur un détail. Faire un choix de mettre l'histoire dans un contexte plus moderne peut éventuellement discutable toutefois pourquoi cette rupture dans le dessin ? Pourquoi la couverture n'est pas en regard avec le contenu. Nicolas Otera est manifestement à l'aise aussi bien à l'écriture qu'au dessin et au dessin, son talent est multiple. le graphisme dans « Le joueur d'échecs » de David Sala était tellement étonnant et riche de détail que là, je me sens un peu frustré. Je ne me suis pas laissée emporter et je le regrette amèrement. Il manque une force, une énergie, du tourment, de la passion qui ne se retrouve nullement. Dommage.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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Confessions d'un enragé

Nous voici en présence d’un cas (ou d’un « cat » à la patoise), car cette bd sort du lot. Elle vous plaira ou ne vous plaira pas du tout, elle impose son histoire, son style dérangé voir enragé !

Je suis tombée dessus par hasard, quand j’ai vu sa couverture, j’ai sauté dessus : une véritable œuvre d’art ! Sa beauté annonce la couleur : nous allons entrer dans l’âme d’un torturé aux nombreuses nuances.

J’ai adoré la découpe de l’intrigue, les chapitres se succèdent à travers différentes étapes de sa vie et nous voyons le personnage évoluer.

Pour mettre une couche en plus, il y a un côté informatif très appréciable, des intermèdes où un médecin nous donne plus de précisions sur ce qui arrive au personnage, à l’évolution de la maladie, le pourquoi et le comment. On en apprend un peu plus sur ce mal qui fait peur.

Cette bande dessinée aura eu le même effet que l’Homme Gribouillé que j’ai lu il n’y a pas si longtemps, elle nous laisse une trace, une marque.

C’est le genre de BD à avoir dans sa bibliothèque et je suis fière de l’avoir dans la mienne !

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Confessions d'un enragé

Encore une fois c'est la couverture qui m'a intriguée. Et puis ce titre : Confessions d'un enragé, avec la typographie qui va avec.



C'est assez puissant. Par contre, j'ai eu un souci avec les dessins. Autant les premières pages étaient belles avec de chouette couleurs... Autant les autres avec le dessin des personnages me mettaient mal à l'aise. Du coup j'alternais entre la fascination sur certains choix de couleurs (notamment pour le chat) et l'indifférence pour les personnages qui sont plutôt banals....



L'histoire en elle-même est intéressante. On apprends énormément sur cette maladie qu'est la rage. Des précisions cliniques assez poussées.



Bref, c'est tout un univers à découvrir.

Bonne lecture :)
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Le roman de Boddah : Comment j'ai tué Kurt Co..

Les sujets retenus permettent le spectaculaire et le dessin de Otero colle bien à tout ça : au bordel ambiant, aux situations déjantées et catastrophiques.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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24 heures de la vie d'une femme (BD)

Magnifique couverture mais grosse déception, je ne vais donc pas appesantir sur cette chronique. L'histoire tout le monde (ou presque) la connaît, il s'agit de ces 24h où une femme abandonne tout pour suivre un homme qu'elle vient de rencontrer. Racontées par Stefan Zweig ces 24h semble mirifiques et les regrets presque insondables, dans cette adaptation beaucoup beaucoup trop contemporaine je ne retrouve pas la magie de Zweig, je me suis perdue dans ces bulles noyant le poisson d'une passion dans une autre.

Une femme libre trop moderne, trop pop, à mon goût dénaturant l’œuvre initiale. La disparition mystérieuse de cette femme sensée être bien sous tout rapport avait un certain sens dans les années 30, mais avec cette transposition dans les années 80 cette disparition ressemble juste à une petite escapade où l'on oublie les mœurs d'une époque qui non plus cours aujourd'hui.



«Je voudrais vous raconter un seul jour de ma vie : le reste me semble sans importance. »

" Car tout ce que je vais vous raconter occupe une période de seulement vingt-quatre heures, sur soixante-sept ans ; et je me suis moi-même souvent dit jusqu'au délire : " Quelle importance si on a eu un moment de folie, un seul ! "



Cette adaptation même décevante pour moi, dépeint cette passion foudroyante qui nous fait perdre le sens de toute chose, risquant de faire basculer une vie. Il est question de délivrance par la parole que j'ai bien retrouvé parmi ces pages.
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