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Citations de Véronique Biefnot (117)


Elle n'a pas pu parler à Vassili ce soir : on lui a dit qu'il était malade et qu'il dormait, qu'elle ne devait pas s'inquiéter. Mais bien sur, l'inquiétude n'est pas un chien tranquille qui obéit aux ordres et l'angoisse dévore Olena.
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La fatigue des vieux couples, le besoin de séduire, de se rassurer, d’échapper au quotidien, à son cortège de contraintes, d’éprouver, encore une fois, les émois des premiers temps, flirter avec l’interdit et le danger… tout ça était tellement commun, presque prévisible… Seulement voilà, l’être humain semble avoir besoin d’exception… d’être l’exception… l’être unique, irremplaçable pour quelqu’un, celui qui n’entre pas dans les statistiques, impossible rêve d’un couple dont l’amour pur, étincelant, traverserait les âges et les épreuves sans faiblir, sans faillir.
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Arrivée au milieu de sa jeunesse, la vie lui semblait informe, élastique, sans but, sans repères.
Pourquoi se lever le matin ?
(...)
Elle se sentait comme un coquillage, fermé à l'extérieur, apparemment solide mais sans colonne vertébrale interne, soutenue seulement par les obligations, les petits gestes quotidiens qui nous forcent à nous tenir debout : se lever, se laver, s'habiller, faire la vaisselle, ouvrir le courrier, payer les factures.
Est-ce que c'est ça qui fait qu'on continue à vivre, à se lever le matin ?
(p. 106)
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Elle devait aussi, égoïstement, se reconstruire; recoller les morceaux, les fragments de sa vie qui, maintenant, venaient parfois brutalement envahir son esprit...C'était un pan d'ombre dont elle ne pouvaient parler à personne pour l'instant.
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Je n'ai pas lu beaucoup de livres, mais je me souviens d'un film que j'ai vu à la télévision... un soir d'orage ! Quelqu'un y prononçait cette phrase que je n'ai jamais oubliée : "Les mots qu'on ne dit pas résonnent plus fort que les tambours du tonnerre."
- C'est vrai..., dit Flora.
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- Vous êtes trop modeste, lui dit Flora. Qui vous dit qu'Henriette est plus intelligente que vous ? Elle est plus tourmentée, c'est tout. Les gens tourmentés ont toujours l'air plus intelligent que les autres.
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- La nuit dernière, j'ai lu une phrase magnifique, dit-elle : "La vie, c'est ce qui vous arrive alors que vous étiez en train de prévoir autre chose." C'est Jeanne Moreau qui a dit ça. Vous ne trouvez pas ça merveilleux...
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Depuis des jours, je ne peux m’empêcher de penser qu’elle a perdu le contrôle de sa voiture parce qu’elle avait la tête ailleurs. Parce qu’elle avait le cœur ailleurs. Ah, maman, maman, tu n’aurais pas pu trouver un autre chemin pour… ? Mensonge par omission. Pas la plus belle sorte de mensonge. Et toi, papa ? Qu’est-ce que tu savais ? Rien, comme moi ? Ou peut-être… Arrête, Antoine, arrête. »
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Et il pense à cette vie, faite de moments si fragiles, si fugaces, un regard qui trouve son écho dans les yeux de l'autre, ou pas... une caresse qui trouve son frisson sur la peau de l'autre, ou pas. Infiniment simple, infiniment compliqué, toute une vie, jouée en un instant, parfois... ou pas. Ne pas avoir fait le bon choix, pas assez vite, pas la bonne personne, pas le bon moment, pas la bonne vie, pas celle qu'on voulait... ou, peut-être si, justement, inconsciemment. L'homme n'est-il pas le premier instrument de son malheur?
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Ici, la transmission du savoir se fait oralement, les Indiens n'ont donc aucun moyen de prouver la paternité de leurs formules. Combien de plantes, de graines, de lianes n'ont-elles pas été ainsi pillées au patrimoine de ces pays et exploitées par des firmes étrangères ? (p. 442/443)
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Il est effroyable le bruit de deux personnes qui se reconnaissent.
Il engloutit le reste du monde.
Il en avale toute la lumière.
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Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c’est l’union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux, mais on aime !
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Quel bonheur d’y arriver, de sentir à nouveau son corps capable de répondre à ses attentes. Chaque jour la douleur s’éloignait un peu plus, les remèdes et les onguents qu’elle appliquait scrupuleusement faisaient merveille ! Chacun de ses muscles reprenait sa forme et sa place, elle jouissait d’en retrouver l’usage.
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Après l’effort, le réconfort
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D’ordinaire, il aimait cet aspect de sa vie et de son travail ; il aimait rencontrer les gens et les regarder vivre. Mais aujourd’hui, il se sentait plus préoccupé par les méandres de sa propre existence que soucieux d’aller vers celle des autres.
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Et il pense à cette vie, faite de moments si fragiles, si fugaces, un regard qui trouve son écho dans les yeux de l’autre, ou pas… une caresse qui trouve son frisson sur la peau de l’autre, ou pas.
Infiniment simple, infiniment complique, toute une vie, jouée en un instant parfois… ou pas.
Ne pas avoir fait le bon choix, pas assez vite, pas la bonne personne, pas le bon moment, pas la bonne vie, pas celle qu’on voulait… ou, peut-être si, justement, inconsciemment.
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Ne pas avoir fait le bon choix, pas assez vite, pas la bonne personne, pas le bon moment, pas la bonne vie, pas celle qu'on voulait... ou peut-être si, justement, inconsciemment.
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Et il pense à cette vie, faite de moments si fragiles, si fugaces, un regard qui trouve son écho dans les yeux de l'autre, ou pas... une caresse qui trouve son frisson sur la peau de l'autre, ou pas.
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Lorsqu'elle rouvre les yeux, ses cheveux parsèment le sol, elle se penche, attrape une mèche entre deux doigts. A son contact, elle pense à ce jour où, selon la coutume, Vassili et elle avaient coupé les premiers cheveux de Milena pour enterrer le fin duvet soyeux sous son arbre au fond du jardin. Olena, alors, se demande quelle hauteur put avoir aujourd'hui ce bouleau et si sa taille dépasse de beaucoup celle de sa fille...
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Où qu'elle aille, elle arrive toujours légèrement en avance. C'est une habitude. Une précaution pour être plus précis, un moyen d'être discrète, de ne pas se faire remarquer.
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