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EAN : 978B01H5NHK20
288 pages
Le Castor Astral éditeur (16/06/2017)
3.5/5   1 notes
Résumé :
Un amour incroyable ! Par les auteurs du best-seller : La Route des coquelicots.

« Ce très joli texte se voit coupé de fragments de parutions pour coller au voyage de la mémoire, celle de Nina, qu’un inventaire pour succession emplit d’un flux de souvenirs qui changent son regard sur la vie » Sud Ouest

« Emboîtant subtilement les pièces les unes dans les autres, les auteurs livrent un roman d’amour sensible. » L’Avenir

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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Nina et Antoine si proche et pourtant ils ignorent tout l'un de l'autre. On retrouve dans ce roman toute la poésie des deux auteurs. Un très joli texte écrit à quatre mains avec beaucoup de finesse et de douceur.
Au fil des souvenirs les pièces du puzzle s'emboîtent. le voile se lève sur les secrets et les mensonges.
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Citations et extraits (38) Voir plus Ajouter une citation
Les vacances, je le sais, étaient les moments les plus difficiles. Pour moi, c’étaient des périodes où je jouais tous les soirs dans une autre ville, aux quatre coins du pays. Pour toi, c’étaient de longues semaines chez tes grands-parents. Ils t’adoraient. Auraient voulu que tu vives avec eux toute l’année. Mais je voyais bien les reproches dans tes yeux quand je partais. Je savais bien que ça n’allait pas, tu refusais souvent de me parler au téléphone. Pourtant je t’appelais chaque jour, chaque jour, ma chérie. (Teddy allume une cigarette. Un tic agite légèrement sa paupière gauche.) J’ai perdu le fil… Je pense à la mort de madame Raymonde, peu de temps après l’obtention de ton diplôme de musicologue. Elle était devenue sourde et elle riait moins souvent. « À quoi bon rire si on ne s’entend plus ? » disait-elle avec humour. Mais ça la rendait malheureuse de ne plus pouvoir écouter les gens. Tu sais, Nina, j’avais un projet. Un disque qui se serait appelé Le monde de Raymonde , composé uniquement de petites mélodies enfantines et joyeuses. Je n’y suis pas arrivé. Il me manquait quelque chose. Quelque chose qu’elle avait et que je n’avais pas…
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Il me semblait parfois que le roulement suggestif des pectoraux, des dorsaux et autres abdominaux au-dessus de la petite jupette en peau de chamois du héros arrachait de langoureux soupirs à la gent féminine autour de la table, le regard perdu vers ce pays de cocagne et de testostérone où Tarzan affrontait mille périls pour les beaux yeux énamourés de sa Jane volontiers défaillante. Moi, les pectoraux, ça ne m’affolait pas tellement. Mon personnage favori, c’était Cheeta, la guenon. Est-ce que tu sais qu’elle a vécu deux fois plus longtemps que les plus vieux chimpanzés ? J’ai lu qu’elle était morte il y a trois ou quatre ans, dans un zoo, à l’âge de quatre-vingts ans ? Je vais les revoir, ces films, papa, promis. Et enfin découvrir entièrement le deuxième, Tarzan et sa compagne ! Comme Tarzan et Jane y nagent nus, Mamy me collait une main sur les yeux, chaque fois… La scène interdite était longue, alors la pression se relâchait au fil des minutes. N’empêche, je me réjouis déjà !
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Je me suis assis au piano, j’ai joué la chanson de Fred Astaire : “ The weather is frightening, the thunder and lightning… ” puis j’ai improvisé une musique pour accompagner le tonnerre. Elle avait peur de l’orage mais ça l’a amusée et détendue. Je l’ai invitée à s’asseoir à côté de moi et à frapper les touches. Et puis voilà… Nos doigts se sont croisés et ça a été le début d’une profonde attraction, d’une vraie connivence. À la fin de l’orage, nous étions amoureux. Très amoureux. Elle était mariée, elle aussi. Mais nous nous voyions très souvent. Elle vivait comme une sœur, depuis des années, avec un mari paisible et rassurant pour lequel elle avait beaucoup d’affection. Après quelques mois, je lui ai proposé qu’on vive ensemble. Il suffisait que nous divorcions, elle et moi. Elle n’a pas dit oui, elle n’a pas dit non, elle hésitait… Puis un jour, Colette, ta mère, m’a annoncé qu’elle était enceinte.
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Se regarder n’a jamais été un moment agréable pour elle. On lui a dit souvent qu’elle était jolie, qu’elle avait du charme. Jamais elle n’en a cru un mot. Maigre, des seins minuscules, des cheveux désespérément raides et d’un châtain sans éclat… Seules ses longues jambes trouvent parfois grâce à ses yeux. Et la seule chose dont elle était certaine en partant, ce matin, c’était de vouloir porter les escarpins noirs ajourés qu’il aimait tellement, même si ce n’étaient pas les chaussures idéales pour conduire si longtemps. Un jeans aurait paru trop décontracté pour la circonstance. Cette petite jupe et son chemisier en soie bleu lavande lui avaient semblé plus adéquats. « C’est le bleu de tes yeux quand tu rêves, ma Nina. » C’est ce que disait Teddy et c’est pour ça qu’elle l’avait choisi pour venir à ce rendez-vous avec lui, ce dernier rendez-vous.
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Je croyais que je n’arriverais pas à vivre de la musique, je m’attendais à tenir quatre ou cinq ans. Finalement, ça a tenu toute une vie. Je n’ai pas fait fortune, comme tu le sais, mais ce n’était pas mon but. Le seul bien que j’ai acquis, et c’est la première chose que j’ai à te léguer, c’est mon vieil appartement bordelais, tu le connais par cœur, inutile de te le décrire. Il a l’avantage, malgré ses défauts, d’être vaste et bien situé. Peut-être auras-tu envie d’y emménager avec Anton. Ça pourrait lui plaire, une très grande chambre avec vue sur les toits. La lumière, le matin, est si belle et on a l’impression qu’en se penchant un peu, on pourrait toucher le bleu du ciel du bout des doigts. Parfois, j’y suis presque arrivé et comme Anton a de plus longs bras que moi, qui sait ?
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