Violette Cabesos

la promesse de l'ange

extraordinaire évasion entre 2 mondes.....



Une histoire incroyable à découvrir avec passion.

On y découvre ce qu'était le Mont Saint - Michel au tout début de la construction de L'abbaye.

En se frayant un passage menant au centre de notre but en passant par la crypte Notre Dame Sous Terre notre Archéologue découvre bien des tragédies qu' au fil des pages l'histoire nous dévoile." Le Mont Tombe" : Une Merveille qui ne peut laisser personne indifférent.

Ah décidément Marie Madeleine aura fait couler beaucoup de sang …euh beaucoup d’encre je veux dire, durant ces dernières années !

N’ayant pas lu « la promesse de l’ange » et ne connaissant pas encore l’auteur, eh bien je dois dire que ce roman m’a totalement emporté dès les premières pages….jusqu’à Pompéi !

D’un point de vue historique, ainsi que par le description des sites comme Pompéi et Vézelay, c’est un roman remarquable. Je connais assez bien les deux sites pour les avoir arpenté pendant des heures, et j’ai pu ainsi, à la manière d’un film, me projeter les séquences du roman dans chacun des lieux, au fur et à mesure de l’intrigue (notamment dans la maison pompéienne du philosophe). L’intrigue, elle, se discute et m’a renvoyé à la lecture du Da Vinci Code, quelques années en arrière, sur le rôle de Marie Madeleine de Béthanie. Mais après tout c’est le propre d’un roman comme celui-ci que de s’engouffrer dans les interstices d’éléments historiques pour en déceler les incohérences, d’explorer la part de plausibilité de telle ou telle action, de fouiller dans l’écheveau des fils d’une histoire que l’on croyait vraie et de reconstituer une autre histoire, comme les archéologues … pour enfin exhumer un grand secret enfoui pendant des millénaires….La parole perdue du Christ ? Pourquoi pas ?

Six années sont passées depuis le départ de Johanna du Mont-Saint-Michel. Et c'est avec grand plaisir qu'on la retrouve, maman d'une petite Romane, à Vézelay.

"La parole perdue" suit la même trame que le premier roman "La promesse de l'ange", mélange du passé et du présent. D'ailleurs, beaucoup de références au premier roman y sont faites. Ici, il y a trois histoires en parallèle : ce qui s'est passé sous l'empire romain à Rome jusqu'à la disparition de Pompeï, Vézelay à l'époque médiévale (on y retrouve frère Roman) et Vézelay et les fouilles à Pompeï de nos jours. Un roman très captivant tout en étant très instructif. Quelle que soit l'époque, on est imprégné par l'atmosphère, l'Histoire et les personnages. Le rythme s'accélère au fils des pages, autour d'une énigme vieille de deux mille ans, jusqu'à ce que le passé rejoigne le présent.

Un thriller historique et métaphysique melangé à un jeu de piste archéologique, c'est un savant mélange qui tient le lecteur en haleine et qu'on peine à lâcher. J'ai lu les 690 pages en seulement quatre jours. Ce roman est vraiment excellent même si je trouve la fin un peu frustrante. Si vous avez aimé "La promesse de l'ange", il vous faut lire cette suite absolument.

Ce polar alterne deux histoires qui bien entendu vous vous en doutez vont se rejoindre...

La première se passe au Moyen Âge au temps de la construction de l'abbaye. Au XIe siècle, Roman est un moine bénédictin qui vit au Mont et est chargé de superviser la construction du sanctuaire destiné à honorer l'archange Saint-Michel. Un jour où il est gravement blessé par des brigands, les moines font appel à Moïra, une guérisseuse du village. Elle est catholique mais vénère encore ses ancêtres celtes, en cachette, car c'est totalement interdit. Fasciné par cette jeune femme, et par son savoir, et alors qu'il est complètement dévoué à Dieu, Roman en tombe follement amoureux, ce qui scellera leur destin à jamais...

La seconde histoire, contemporaine, est celle de Johanna, une jeune archéologue passionnée par le Moyen Âge qui depuis son plus jeune âge fait un rêve récurrent. Elle rêve d'un étrange personnage sans tête qui prononce en latin une phrase signifiant 'il faut fouiller la terre pour accéder au ciel". Ce rêve a sans nul doute orienter ses choix professionnels. Traumatisée par le vécu familial _la perte de son frère jumeau_ elle a du mal à avoir une vie privée harmonieuse. François, son amant, un homme marié qui a du mal à se libérer de ses contraintes, décide de l'emmener pour un week-end surprise au Mont-Saint-Michel. Le spectre de ce moine sans tête revient alors la hanter, alors qu'elle n'avait plus fait ce rêve depuis des années...

Alors que Johanna était investie dans des recherches à Cluny, elle abandonne tout sur un coup de tête, pour partir découvrir ce qui se cache derrière ce cauchemar d'enfant. Aidé de Simon un habitant des lieux, elle ne sera pas au bout de ses surprises car sous la crypte du Mont-Saint-Michel se cache un vieux secret bien gardé depuis plus de 1000 ans...

Et ce qui rajoute au suspense et au mystère de l'histoire c'est que ce secret semble protégé par des forces occultes, peut-être même des descendants des druides...



Les auteurs se sont énormément documentés avant d'écrire cette histoire. C'est un roman à la fois historique, policier et initiatique. Il est bien écrit, prenant, mais plutôt dense et riche au point de vue du vocabulaire. Il a obtenu en 2004 le Prix des Maisons de la Presse, ce que j'apprends en rédigeant ma chronique.

Le lecteur apprend beaucoup de choses sur le Mont : la vie des moines dans ce lieu austère, les complots de l'époque, les différentes phases de la construction de l'abbaye et le vocabulaire qui va avec, en particulier autour de l'architecture...

L'ambiance est très particulière car tout est restitué avec beaucoup de réalisme. Les descriptions parleront davantage à ceux qui connaissent les lieux, avec le rocher battu par les tempêtes, les sables mouvants qui l'entourent...

J'ai cependant préféré les passages sur la vie quotidienne de Roman au Moyen Âge, aux affres de la vie actuelle et aux états d'âme de Johanna qui mène son enquête toute seule, arrive à devenir responsable d'un chantier sur le Mont, ce qui va provoquer beaucoup de jalousies autour d'elle. Cependant même si les personnages contemporains sont un peu moins sympathiques et assez caricaturaux pour certains, l'auteur décrit avec réalisme les contraintes liés aux fouilles archéologiques d'aujourd'hui.

Il faut reconnaître aussi que ces incursions dans la vie actuelle, allègent le récit et permettent au lecteur de respirer un peu car le suspense est bien là et parfois il devient quasi insoutenable.

C'est un roman que j'ai découvert avec plaisir même si certains passages très érudits m'ont demandé quelques réflexions et même des recherches personnelles.

Ce roman a une suite ce que je découvre intitulée "La parole perdue"...et qui se déroule à Vézelay en Bourgogne. A lire donc pour les passionnés d'histoire ou du Mont-Saint-Michel.
Lien : https://www.bulledemanou.com..

Un livre très intéressant si comme moi on est passionnée par l'architecture romane, et comment les premiers chrétiens ont "éliminé" la culture et les croyances celtes en les récupérant à leur compte. Comment la nuit de Samain par exemple où les vivants et les morts peuvent communiquer est devenu la Toussaint puis le jour des morts.

Ou comment l'histoire de Saint Michel terrassant le diable transformé en dragon est très largement inspiré de la légende celtique du pastoureau tuant un dragon pour sauver sa belle, livrée en sacrifice.

La partie polar historique est également bien construite, en donnant beaucoup d'explications sur la complexité des diverses constructions du Mont Saint Michel, puisque l'intrigue se déroule là, en deux parties, à mille ans d'intervalle.

Il est vrai que le livre est touffu, prend son temps pour poser les bases de l'intrigue, mais ensuite il suffit de se laisser porter. Et personnellement, les (trop?) longues considérations architecturales (comme par exemple l'utilisation ou non de l'arc brisé dans l'architecture romane et sa symbolique par rapport au plein cintre ) m'ont passionnée. Si ce n'est pas votre tasse de thé, sautez ces passages totalement inutiles pour l'intrigue. Sinon, régalez -vous!

Livre absolument passionnant sur le plan historique," la parole perdue" déçoit beaucoup en tant que roman : on retrouve les mêmes ficelles que dans "la promesse de l'ange" , et si Frédéric Lenoir passionne par sa façon de nous transmettre son érudition, il ne se renouvelle pas beaucoup dans sa façon d'écrire. Cela dit la trame historique est suffisamment intéressante pour nous permettre d'aller jusqu'à la fin et on apprend beaucoup de choses sur les débuts du christianisme à Rome et en France sans peiner. Personnellement j'aime beaucoup Vézelay, et j'ai maintenant l'impression de la connaître comme une vieille amie, tout comme le Mont Saint Michel. Merci à Frédéric Lenoir d'avoir mis à la portée de tout le monde l'histoire de ces deux grands sites.

Ce livre attendait sagement depuis une période infinie dans une des piles (presque) aussi élevée que le Mont St Michel de livres en attente de lecture ou de relecture.



Frédéric Lenoir, une « valeur sure », il est un peu à la spiritualité ce qu'un Christian Jacques est à l'égyptologie ou un José Freches à la Chine, auteurs qui excellent tant sur le terrain romanesque grand public que sur celui d'essais destinés davantage à des lecteurs aux attentes plus exigeantes. En revanche, je ne connaissais pas Violette Cabesos.



Ce duo invite le lecteur au coeur du roman, pas le genre littéraire mais cet élan spirituel qui a traversé l'occident entre le X et le XIIème siècle, élan qui a sculpté les âmes dans l'univers monastique et les pierres dans la pénombre des cryptes, les traits de lumière sous les arcs, les riches arabesques des chapiteaux naturalistes ou fantasques, les tympans foisonnants et savamment cadencés.



Johanna est une jeune femme archéologue. le feu sacré l'anime dans la quête de la sépulture d'Hugues de Sémur, le père abbé de l'abbaye de Cluny au XIème siècle. Cluny, qui fertilisa un réseau de monastères dans un ordre spirituel mais aussi économique qui contrastait avec le délabrement, la violence du reste de la société. Cluny dont il ne reste rien ou presque de la glorieuse et orgueilleuse abbaye aussi vaste que le sera la cathédrale St Pierre de Rome.



Johanna est désignée pour travailler sur un chantier de fouilles au Mont Saint Michel et va découvrir que la construction de l'abbatiale du Mont St Michel au XIème siècle est l'oeuvre des mêmes acteurs qui ont travaillé sur Cluny. Surtout, le moine sans tête hante l'esprit et les nuits de Johanna et s'impose de plus en plus au coeur de ces liens.



L'ombre, les décombres d'un lieu mystérieux, sacré, sous la crypte bénédictine semblent surgir et prendre consistance pour Johanna ; la belle Moira en fut la gardienne sacrifiée. Les fouilles sont ensanglantées de meurtres, des forces obscures semblent à l'oeuvre pour se dresser contre la quête occulte de Johanna.



Un livre très bien fait, une galerie de personnages peints avec soin, histoire de bien semer de fausses pistes, une immersion prenante dans le Moyen Age et l'histoire du Mont St Michel. A mon gout ce livre, en dépit de certaines longueurs, a tenu toutes ses promesses.

Chère Madame.



Votre roman scintille à chaque page d'une érudition presque céleste.



Personnellement je n'ai que rarement consulté une imagerie aussi rayonnante et précise dans une érudition aussi concise et passionnante.



Votre livre est une révélation confirmant qu'un texte remarquablement écrit (Le votre) peut encore nous propulser dans des environnements historiques mystérieux tout en étant obsolètes.



Vous ressuscitez avec assiduité la phénoménologie et les pôles d'intérêts de personnages emblématiques dont nos époques sont privés.



Vraiment un grand bravo pour votre travail.

j'ai lu le premier roman: "La promesse de l'ange" qui m'avait emmené. Nous faisions la connaissance de Joanna, archéologue, et doté d'une sorte de sixième sens.

Nous la découvrons dans ce nouvel opus, 6 ans après, devenue maman et oeuvrant dans la basilique de Vézelay. Et bien sûr je m'attendais au même engouement.

Et bien ce fut une déception, non que le roman soit mauvais loin de là, mais beaucoup plus dans l'érudition, alors que je m'attendais à un thriller certes historique, notamment tous les chapitres concernant Pompeï me semblaient longs. Beaucoup de description concernant la vie romaine à cette époque. Etaient-elles utiles à la compréhension de l'intrigue? J'en doute du moins pas autant, même si j'ai appris beaucoup de choses et m'a donné envie de lire un livre sur la catastrophe de Pompéï et d'Herculanum.

J'ai apprécié l'apparition de Frére Roman qui faisait un lien avec le premier livre et sa présence donnait plus d'importance au roman et à son dénouement sans en dire plus évidemment.

Par contre, si le côté thriller est sous-exploité, le final n'en souffre pas.

J'ai lu ce roman avec moins d'accroche que le précédent et j'osais espérer qu'il existait un troisième tome, mais non, un peu dommage, mais je vous laisse lire le livre pour deviner pourquoi.

Un très bon thriller historique et ésotérique. Un savant mélange d’Histoire, de croyances chrétiennes et celtes, de connaissances architecturales et archéologiques, l’histoire riche et complexe de l’origine et de la construction du Mont Saint Michel.

L’histoire est bien ficelée, ou devrais-je dire les histoires… Car il y a deux histoires en parallèle, ce qui s’est passé au XIème siècle et ce qui se passe aujourd’hui, qui nous tiennent en haleine. Quelle que soit l’époque, on est imprégné de l’atmosphère. Le rythme s’accélère au fil des pages jusqu’à un magnifique dénouement où le passé rejoint le présent. Une énigme vieille de plusieurs siècles sera ainsi dévoilée tout comme la belle histoire de Roman et Moïra.

Un roman très captivant tout en étant très instructif ! Et pour tous ceux qui ont aimé, je vous conseille de lire la suite des aventures de Johanna, l’archéologue, cette fois-ci à la basilique de Vézelay en Bourgogne. Il s'agit de "La parole perdue" toujours par les mêmes auteurs.

Teinturier de la Lune par Violette Cabesos





L’histoire : Ah! voila encore une histoire d'alchimie .Très alléchant ce thème .

Je tiens à vous précisez je n'entrerez pas dans le nom des acteurs de cet ouvrage ;

perte de temps inutile car vous lisez la 4ième de couverture vous avez tout !

XVIe siècle, un jeune apprenti et son maître découvrent l’élixir de la vie éternelle.

Ben dites donc ! se serait bien si on avait la formule , un peu de sel ,un peu de poivre et de la poudre de perlimpinpin !

Une jeune journaliste de l’entre-deux-guerres qui tombe un jour sur un livre crypté, un vieil ouvrage d’alchimie.

Voila le scénario en place .

Ensemble, ils se mettent sur la route des mystères de la vie. L’histoire se passe sur plusieurs décennies, dans une Europe qui se fragmente.



Mon ressenti : Excellent ouvrage littéraire, c'est un vrai Da Vinci Code : symbolique, histoire vraie, histoire fantasme.

Violette Cabesos excelle dans cet étrange ping Pong passant du jeune alchimiste , à la journaliste

et de ce fait nous lecteurs nous naviguons à la rame , sans la grand voile .

j'ai été un peu décontenancé mais vite remis dans le chemin et j'ai accroché, ma chaloupe à l'arrière du grand bateau que dirige avec brio notre auteur Violette

Roman qui me rappelle le "Da Vinci Code" , ou "Le Parfum " a vu de "nez "dans un moyen âge peu enclin

à la libre pensée qui se déroule dans une ville fétiche de tout cela : allez je vous le dis : Prague ,pas dans

le cimetière ! :)



Véritable roman magique, mêlant polar, récit historique, mysticisme,

vous ne lâcherez pas comme moi, le roman jusqu’à la fin…

Il ne vous reste plus qu'a recrypter l'ouvrage et ne le partager qu'avec "parcimonie" et "bon escient"

deus amis inséparables

Décevant, ce livre avait pourtant beaucoup d’atouts pour me plaire : roman historique, le Mont Saint Michel, des découvertes archéologiques… Malheureusement, sur les 630 pages de la version du livre de poche, il y en a bien 200 en trop, c’est long, beaucoup trop long, très bavard. Deux époques alternées pendant les 2/3 du livre, l’histoire en elle-même est intéressante, surtout celle se situant dans le passé mais il y a un manque de rythme dans le récit et des incohérences.

Bref, j’ai mis plus de vingt jours à en venir à bout et reviendrai vers Frédéric Lenoir non pas pour ses romans mais pour ses autres ouvrages plus philosophiques.

Milena Gomelov s’ennuie profondément dans son emploi de documentaliste au sein d’une compagnie d’assurances. Sa véritable passion est la chasse des « trésors de la famille Romanov et de la Russie impériale, en particulier les bijoux et les objets précieux disparus sur les chemins de l’exil » (p. 23). Son associé, Éric, lui annonce que des documents et des œuvres d’art, datant de 1917, ont été exhumés, à Saint-Pétersbourg, et il lui propose de l’accompagner en Russie. Alors qu’elle vient d’accepter sa proposition avec enthousiasme, elle reçoit un appel de son grand-père. Elle apprend que son père a été hospitalisé, victime d’une crise cardiaque, en découvrant le cambriolage de la maison familiale. C’est un véritable carnage. La mise en scène horrible porte les soupçons de la famille sur le KGB. L’aïeul de Milena est persuadé que l’objectif est d’éliminer les Russes Blancs.





Le récit alterne avec le journal intime de Vera, une danseuse de Saint-Pétersbourg. Il commence le 14 avril 1898, quand son père lui apprend que sa famille est la gardienne d’un secret qui se transmet de génération en génération, au sujet de l’Empire de Russie. Ce secret ne pourra être révélé que lorsque certaines conditions seront réunies, sous peine de grand malheur. Un an et demi plus tard, elle entame une relation amoureuse avec le « Grand-duc Nicolas Mikhaïlovitch Romanov », l’oncle du Tsar Nicolas II. Après leur rupture, elle rencontre Yvan Platonovitch Kaliaïev, membre du parti socialiste-révolutionnaire. Vera veut participer à la Révolution. En raison de ses origines aristocratiques et de ses relations avec la famille Romanov, elle devient une espionne.





A un siècle d’écart, les destins des deux femmes russes semblent liés par une malédiction.





A travers les écrits de Vera et les recherches de Milena, l’Histoire de la Russie nous est contée : les attentats contre la famille du Tsar, le rôle de Raspoutine auprès de la Tsarine, son emprise sur elle et la mort du tsaret, la révolte contre l’Empire, mais aussi contre les Bochéviques, l’exécution des Romanov, l’espoir de liberté d’un peuple qui se termine dans un bain de sang, etc. Hélas, les combats de la jeune fille s’opposent à la mission confiée par son père.





Je suis attirée par cette période et j’ai été passionnée par tous les faits historiques que j’ai appris. L’Histoire de la Russie est très complexe, cependant Violette Cabesos la transmet de manière exaltante[…]





La suite sur mon blog...




Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..

En quête d'un livre pour m'évader du train qui devait me ramener vers le turbin, je me suis décidé pour celui-ci.

"Pourquoi?" criez-vous

Surtout parce que je connaissais l'un des auteurs (Lenoir), à travers son émission de France Culture notamment. Je me suis demandé si son érudition se diluerait convenablement dans le flot d'un roman.

Je n'avais donc pas lu le premier tome des aventures de Johanna et j'ai attaqué La Parole Perdue.

Et je n'ai pas regretté. J'ai passé deux bonnes semaines d'évasion mentale, à voyager entre trois époques richement exposées par les auteurs, à m'attacher aux fins fils d'Ariane qui les reliaient, à sursauter lors des rebondissements de l'intrigue et à goûter avec gourmandise les douceurs culturelles élégamment disposées de-ci de-là.

Ne pas avoir lu le premier tome ne m'a pas gêné; les allusions et explications sont suffisamment nombreuses pour que l'on saisisse ce qu'il s'y est passé.

Le roman a cependant quelques défauts à mon avis: des éléments d'érudition peu utiles qui nuisent à la fluidité du récit (je me souviens de la description de tous les produits importés à Rome que la jeune esclave romaine voit sur le port, comme si la pauvre n'avait pas d'autres préoccupations à ce moment là), un manque d'approfondissement des nombreux seconds rôles qui croisent les héros (je pense aux archéologues du Vézelay en particulier, une fin trop rapide et surtout trop "mystique" (intervention divine).

Mais je n'enlève qu'une étoile pour cela. L'ouvrage vaut son pesant de billets et je lirai bientôt le premier opus... en attendant de nouveaux tômes?

Quand l’Histoire rejoint la religion, quand le mystère se mêle au mysticisme, quand le polar se double d’une quête spirituelle, eh bien cela donne un roman comme « La Promesse de l’ange ».

Ce thriller d’excellente facture a été écrit à quatre mains par Frédéric Lenoir et Violette Cabesos. On ne connaît pas beaucoup Violettes Cabesos, jeune autrice talentueuse, dont c’était ici le deuxième roman ; on connaît mieux Frédéric Lenoir, philosophe, sociologue, historien des religions, journaliste et écrivain, excellent pédagogue.

L’exercice romanesque ne lui réussit pas mal : « Le secret » (2001), « La Promesse de l’ange » (2004), « L’oracle della luna » (2006), « La parole perdue » (2011) sont ses plus belles réussites.

« La Promesse de l’ange » est une histoire qui se situe à la fois au XIème siècle de notre ère et à l’époque actuelle dans le cadre grandiose et pétri de spiritualité du Mont-St-Michel. Au Moyen-Age, Roman, un jeune moine qui participe à la construction du monument, tombe amoureux de Moïra une jeune guérisseuse, nouvellement convertie. Tous deux attirent sur le Mont une malédiction qui traversera les siècles. De nos jours, Johanna, une historienne de l’art, est depuis toute petite assaillie par la vision d’un moine décapité, et par une formule en latin qui ne cesse de l’obséder. En faisant des fouilles au Mont-Saint-Michel, elle comprend qu’elle est à l’endroit même de ses rêves. Elle se met à parler avec le moine-fantôme. Mais des forces souterraines venues du plus profond des âges, avant le christianisme, viennent contrecarrer les fouilles : les secrets qui gisent dans les cryptes du Mont-Saint-Michel ne doivent pas sortir au grand jour…

Frédéric Lenoir et Violette Cabesos réussissent là où on ne les attendait pas : on aurait pu craindre un pavé lourd de références historiques, artistiques, et spirituelles, où l’action temporelle se serait quelque peu engluée, il n’en est rien : « La Promesse de l’ange » (et l’on visualise tout à fait l’archange Saint Michel, à la pointe de l’abbaye) est un très bon triller, avec une bonne dose de fantastique et de mystère, et un suspense très bien agencé ; le cadre historique est parfaitement respecté, mais sans lourdeur ; la spiritualité, bien entendu, est constamment présente, comme dans tous les lieux où règne l’Esprit ; enfin les auteurs (ou plutôt l’auteur et l’autrice) ont réussi à mettre en place de beaux personnages attachants en diable (ce n’est peut-être pas la bonne expression dans ce lieu saint), ainsi qu’une ambiance mi-polar, mi-fantastique, qui vous tient en haleine d’un bout à l’autre.

« La Promesse de l’ange » (qui a reçu le Prix des Maisons de la Presse en 2004) rencontra un beau succès à sa sortie. Au point que les deux complices écrivirent une « suite », bien qu’elle se déroule sur un site radicalement différent – les ruines de Pompéi -, où notre amie Johanna se trouve confrontée cette fois avec les fantômes des victimes du Vésuve… Ce sera « La Parole perdue » (2011)

Si vous cherchez un bouquin pour vous documenter, vous évader et en même temps réfléchir un peu (mais pas trop), « La Promesse de l’Ange » est ce qu’il vous faut !

"La promesse de l'ange" est tout à fait le genre de thriller mêlant histoire et ésotérisme qui aurait pu me plaire. Je dis bien "aurait pu" car malheureusement l'alchimie ne s'est pas produite. J'ai été à peu près convaincue par le fond (l'énigme à résoudre) mais absolument pas par la forme (480 pages plutôt indigestes).



Lors de vacances au Mont St Michel avec ses parents, Johanna, alors âgée de 7 ans, a eu une étrange vision dans l'abbatiale : un moine décapité lui adressant un message en latin auquel évidemment elle n'a, à l'époque, rien compris. 25 ans plus tard, devenue archéologue, elle va profiter du fait d'être responsable de fouilles sous la basilique qui se dresse sur le Mont, pour trouver une explication à ce cauchemar qui la hante toujours. Elle va ainsi se retrouver sur les traces des religieux qui occupaient les lieux au XIième siècle et en particulier sur celles de frère Roman, le moine bâtisseur chargé de diriger la construction de la cathédrale en hommage à St Michel, dont le destin va être fortement perturbé par sa rencontre avec Moïra, une guérisseuse descendante directe des druides celtes.



Je ne peux que reconnaitre le travail des deux écrivains. Les recherches en amont de l'écriture de ce pavé ont dû être dantesques. Dommage que j'ai eu l'impression d'avoir en face de moi un guide chevronné et passionné, me narrant l'histoire du Mont St Michel et de ses vieilles pierres sacrées à travers le temps sans se mettre à ma portée, moi humble profane... J'ai trouvé que l'intrigue était totalement diluée dans une avalanche de détails sur les innombrables destructions et reconstructions du Mont au cours des siècles. Le lecteur est entrainé alternativement du Moyen Age à nos jours à l'intérieur d'un même chapitre, d'où une impression plutôt "fouillis", qui oblige souvent à faire page arrière pour se rappeler où on avait laissé les précédents protagonistes. Je n'ai pas vraiment non plus accroché aux personnages contemporains dont les dialogues m'ont évoqué "le Club des 5 en vacances". Bref une trop grande disparité d'écriture entre le passé (trop lourd) et le présent (trop léger), à croire que chaque auteur a écrit sa partie...

Si vous êtes féru d'architecture et de détails historiques et religieux pointus, ce livre est pour vous, sinon, passez votre chemin ! Pour moi, ce fût presque un chemin de croix : 8/20.

J'ai littéralement A-DO-RE ce livre.

Je l'ai lu d'une traite, en deux jours à peine, et je suis arrivée à son terme avec beaucoup de regret...



J'ai accroché très vite à l'intrigue et beaucoup aimé l'alternance entre les deux époques.



Ce livre m'a donné l'envie de visiter le mont Saint Michel. Le jour où enfin j'irai, je prendrai mon livre sous le bras, et j'en relirai là bas quelques passages....

Un super thriller historico-théologico-archéologique.

Extrêmement bien documenté et érudit, voilà un livre qui redonne un peu de mystère à ce temple du tourisme qu'est le Mont-Saint-Michel : on y repensera au milieu des buvettes impies !

Absolument passionnant.

Le soleil rouge du Tsar est roman historique où tout est vrai, mais tout est faux. Sur la base d'événements historiques, Violette Cabesos nous entraine dans une chasse aux trésors.

La Russie des Tsars, la naissance de la révolution, Vera est danseuse au théâtre Mariinsky, favorite d'un grand duc, elle adhère aux idées anarchistes.

En France de nos jours, Milena petite-fille de russe blanc se passionne pour les trésors perdus de la Russie tsariste.

La famille de Vera protège un lourd secret qui se transmet de génération en génération depuis....

De nos jours la famille de Milena est victime d'un étrange cambriolage.

Les inscriptions aux murs font référence à Vladimir le Grand.

Quel secret garde la famille de Vera ? Pourquoi la famille de Milena est-elle victime d'agression ?

Un roman plaisant, une lecture facile.

Ce roman révèle la très grande érudition des auteurs, mais au-delà de l'aspect historique on a un peu de mal à s'intéresser au personnage principal. Le livre révèle les réalités du métier d'archéologue, mais il semble qu'il ait été écrit dans le sillage de "Da Vinci Code", un peu pour profiter d'une mode.

Personnellement je n'ai pas été totalement convaincu.

Il reste un honnête "thriller" à savourer en vacances, peut-être à l'ombre du Mont Saint Michel.