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Citations de Walter Scott (260)


Les époques dangereuses connaissent toujours, et à un degré singulier, leurs saisons de bienveillance et de sécurité.
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If the path of gratitude and honour were always smooth and easy, there would be little merit in following it.
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Lorsque les deux champions s'arrêtèrent en face l'un de l'autre, aux deux extrémités de la lice, l'impatience publique fut extrême; peu espéraient que la rencontre fût heureuse pour le chevalier déshérité, quoiqu'ils augurassent bien de son courage et de son adresse. Les trompettes n'eurent pas plus tôt donné le signal, que les champions partirent de leurs places avec la rapidité de l'éclair, et se rencontrèrent dans le centre de la lice, en se heurtant avec un bruit semblable à celui de la foudre. Leurs lances se brisèrent en éclats, et on les crut un moment tous les deux renversés, car le choc avait été si violent qu'il avait fait plier les chevaux sur leurs jarrets. L'adresse des cavaliers ramena les coursiers en usant de la bride et de l'éperon, et, se lançant mutuellement des regards qui semblaient de la flamme à travers leurs visières, chacun d'eux fit volte-face, et, se retirant à l'extrémité de la lice, reçut une nouvelle lance des écuyers. Une bruyante acclamation, le balancement des écharpes et des mouchoirs des dames, prouvèrent tout l'intérêt que les spectateurs prenaient à cette rencontre, la plus égale et la plus savante qu'ils eussent applaudie en ce jour. Mais les deux chevaliers n'eurent pas plus tôt repris leurs stations respectives que les applaudissements universels firent place à un silence tellement profond, que la foule semblait craindre de respirer.

Un répit de quelques minutes ayant été accordé aux deux champions afin que leurs coursiers reprissent haleine, le prince Jean, armé de son bâton de commandement, fit signe aux trompettes de sonner la charge. Les deux combattants s'élancèrent donc une seconde fois l'un vers l'autre dans le centre de la lice, avec la même vitesse, la même dextérité, la même violence, mais non avec la même fortune qu'auparavant. Dans cette deuxième rencontre, le templier visa le centre du bouclier de son antagoniste et le toucha si juste et avec tant de vigueur que sa lance se brisa et que le chevalier déshérité chancela sur sa selle. De son côté celui-ci avait, au commencement de sa course, dirigé la pointe de sa lance sur le bouclier de Bois-Guilbert; mais changeant cette direction au moment de la rencontre, il pointa le haubert, endroit plus difficile à toucher, mais qui, lorsqu'on l'atteignait, rendait le choc irrésistible. Cependant, malgré ce désavantage, le templier soutint sa haute réputation, et si la sangle de la selle ne se fût pas rompue, il ne fût pas tombé de cheval. Dans cet accident, la selle, le coursier et le chevalier roulèrent dans des flots de poussière.
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Revenge is the hungry wolf, which asks only to tear flesh and lap blood
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La Légende du Val Dormant, Washington Irving

Puis, tout en cheminant vers la ferme où il logeait alors, et en traversant des marais, des ruisseaux et de sinistres forêts, il percevait à cette heure diabolique toutes sortes de bruits qui attisaient son imagination enfiévrée : la plainte d'un engoulevent sur le versant de la colline, le coassement prophétique du crapaud arboricole annonçant l'orage, le hululement lugubre de l'effraie ou bien, dans les fourrés, les brusques battements d'ailes d'oiseaux effarouchés quittant leur perchoir.

The Legend of Sleepy Hollow, Washington Irving

Then, as he wended his way by the swamp and stream and awful woodland, to the farmhouse where he happened to be quartered, every sound of nature, at that witching hour, fluttered his excited imagination – the moan of the whip-poor-will from the hillside, the boding cry of the tree toad, that harbinger of storm, the dready hooting of the screech owl, or the sudden rustling in the thicket of birds frightened from their roost.
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La chambre aux tapisseries, Walter Scott

Le général avait l'air fatigué et contrarié. Alors qu'à l'époque, tout homme prenait grand soin d'arranger et de poudrer sa coiffure, qui était le signe de sa distinction, comme l'est aujourd'hui le nœud d'une cravate, ses cheveux étaient en désordre, pas plus poudrés que frisés et, de plus, trempés de rosée ; ses habits semblaient avoir été jetés sur lui avec négligence, chose remarquable chez un militaire qui est censé avoir une tenue irréprochable ; et il avait un air hagard particulièrement inquiétant.

The Tapestried Chamber, Walter Scott

He looked fatigued and feverish. His hair, the powdering and arrangement of which was at this time one of the most important occupations of a man's whole day, and marked this fashion as much as, in the present time, the tying of a cravat, or the want of one, was dishevelled, uncurled, void of powder, and dank with dew. His clothes were huddled on with a careless negligence, remarkable in a military man, whose real or supposed duties are usually held to include some attention to the toilet; and his looks were haggard and ghastly in a peculiar degree.
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Cité dans Histoire mondiale de la France p477
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Nous arrêtons nos regards sur une femme seulement pour satisfaire le plaisir des yeux et pour contempler ce que les hommes appellent la beauté.
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Dans ce charmant district de la joyeuse Angleterre qu’arrose le Don, s’étendait, aux jours reculés, une vaste forêt qui couvrait la plus grande partie des montagnes pittoresques et des riches vallées qui se trouvent entre Sheffield et la gracieuse ville de Doncaster. Les restes de ces bois immenses sont encore visibles aux environs du beau château de Wentworth, du parc de Warncliffe et autour de Rotherham. Là, autrefois, revenait le dragon fabuleux de Wantley ; là, furent livrées plusieurs des batailles désespérées qui ensanglantèrent les guerres civiles des Deux- Roses ; là encore, fleurirent, aux anciens jours, ces troupes de vaillants outlaws dont les actions ont été popularisées par les ballades anglaises.
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- Vous confondez, répliquai-je, les opérations de la plume avec celles du pinceau. La peinture, cet art silencieux, comme l’a appelé un de nos poètes, parle nécessairement à l’oeil, parce qu’elle n’a pas d’organes pour s’adresser à l’oreille. La poésie, au contraire, ou mon genre de composition, qui en approche, ne doit songer qu’à plaire à l’oreille, puisque les moyens manquent d’intéresser par l’intermédiaire des yeux.
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