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Critiques de Walter Scott (155)
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Ivanhoé

Un livre d'aventures pour tous les âges et connu de tous malgré son ancienneté. A redécouvrir pour tous ceux qui croient connaître l'histoire...
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Ivanhoé

Bon souvenir d'école, épique
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Ivanhoé

Un classique que l'on a l'habitude de lire au collège.

A redécouvrir !

Esprit chevaleresque, amours impossible, trahison, un cocktail classique qui a fait ses preuves.
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Ivanhoé

Il y a des classiques qu'il faut relire de temps en temps. En lisant celui-ci, j'ai retrouvé l'esprit chevaleresque que j'avais découvert lors de la lecture de la chanson de Roland ou des rois maudits de Druon. Il a évoqué en moi les trois mousquetaires également, par son aspect "aventure".

Le récit est assez bien mené et fait bien apparaître les hiérarchies établies au sein d'un même ordre mais aussi entre les religions. Les valeurs défendues sont l'équité, la loyauté et la réparation des torts subis par la vengeance.

Une société patriarcale qui ne laisse que peu de liberté et fait la part belle à la force et la brutalité. Ce livre est comme une sorte de témoignage du passé médiéval, enrobé d'interprétations toutes personnelles de l'auteur qui a vécu lui-même une époque troublée par des révolutions et des guerres.
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La fiancée de Lammermoor

Un roman placé sous le patronage de Shakespeare, dès le début avec une référence explicite à Roméo et Juliette. Oui, le maître de Ravenwood et Lucy sont jeunes, beaux, mais leurs familles se haïssent. Seulement, nous ne sommes plus au Moyen-Âge où les haines s'apaisent par des bains de sang comme lorsqu'un ancêtre de la famille Ravenwood s'était vengé en massacrant toute une salle. Nous ne sommes pas non plus à Vérone où les querelles d'honneur se règlent par des duels entre gentilhomme.

Non, c'est à peine un roman historique lorsque Walter Scott l'écrit : le cadre de l'intrigue est le XVIII ème siècle, un siècle avant lui donc. S'il y a bien quelques références aux Jacobites, ce n'est pas un roman épique, le héros combat, mais loin, ses missions l'entraînent en terre étrangère, hors-champ par rapport au roman donc. Même sa fin est un refus de l'épopée puisque le duel annoncé n'a pas lieu.

En effet, dans ce monde qui n'est presque plus ancien, les oppositions ne peuvent plus être guerrières et violentes, mais politiques et feutrées. L'Ecosse n'est plus une terre sauvage et lointaine, elle est rattachée à la Grande-Bretagne. Plus de guerre de clan, mais des chicaneries de politiciens, des intrigues de cabinet - qui ne sont pas très claires ni très explicites. Le héros est une figure dépassée, archaïque, lui qui habite un donjon féodal maintenant en ruine, lui qui voudrait encore avoir des relations seigneuriales avec ses métayers qui n'obéissent plus aveuglement à ses ordres, lui qui voudrait des combats d'honneur. Au contraire, la modernité se voit par l'ascension e nouvelles catégories sociales, les figures puissantes sont celles de la bourgeoisie montante comme le tonnelier du village, ou d'un homme de loi qui parvient à devenir noble à force d'intrigues. Et, en réalité, la figure la plus intelligente, celle qui parvient à ses fins pour réaliser ses ambitions, c'est une femme, lady Ashton qui tire les ficelles dans l'ombre, manipulant son mari. On retrouve Shakespeare, puisqu'elle est explicitement comparée à Lady McBeth.

Shakespeare permet aussi de s'inscrire dans la bouffonnerie avec le personnage du capitaine qui n'est qu'un mercenaire en quête d'un noble prêt à l'entretenir, mais aussi avec la figure du vieil intendant de la famille Ravenwood, un domestique si prêt à défendre l'honneur de la maison qu'il ment et invente tous les stratagèmes possibles, faisant sourire mais émouvant aussi par son dévouement.

Mais surtout, se placer sous le patronage de Shakespeare permet d'introduire la tragédie. On sait dès le début que tout finira mal, l'avant-propos nous a dépeint - au sens propre - une jeune fiancée échevelée et désespérée. Le texte fait référence à plusieurs prophéties, notamment avec la figure des trois vieilles femmes assisses au cimetière - la référence aux sorcières de McBeth est elle aussi explicite, directement présente.

C'est donc le roman décevant d'un monde qui n'est plus, où le héros est effacée, la demoiselle sans intérêt, où la politique remplace le chevaleresque. Ce n'est donc pas ce que j'attends d'un roman de Walter Scott.
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Le Berceau du chat

Walter Scott est surtout connu comme le père du roman historique, il semble qu’il soit aussi celui du conte fantastique. Le conte intitulé Le berceau du chat est somme toute assez ordinaire si ce n’est qu’il y est question de fantôme. Mais quel talent de conteur, quel bagout ! Il y a bien quelques longueurs quand il nous raconte la généalogie des protagonistes mais c’est pour mieux nous mettre dans l’ambiance et ménager ses effets. Il sait nous faire languir, tout en nous dépeignant des personnages truculents. Quand à la langue et aux tournures ça sent tout à fait le dix-neuvième siècle, parfois c’est un peu fatigant, mais dans l’ensemble, c’est plutôt un régal. Mais si je suis sûre que je lirai d’autres récits de ce genre, je crois que je ne suis pas prête à attaquer un pavé dans ce style.
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Quentin Durward

Lire un roman de Walter Scott, c'est entrer un terrain connu, avec peu de surprises : les méchants sont très méchants - ici, c'est le Sanglier des Ardennes, une brute portant une peau de bête, un monstre prêt au sacrilège, les jeunes amants sont beaux, braves, blonds, tandis que les Bohémiens à la peau plus sombres sont tous des traîtres. Alors oui, il y a quelques scènes épiques de batailles, une figure complexe du roi Louis XI, présenté tout à la fois comme un politique de talent, rusé, impénétrable, au grand sang-froid, mais aussi comme superstitieux et crédule. Mais Isabelle n'a pas de personnalité autre que sa fonction romanesque de dame d'un roman courtois, qu'il faut défendre et conquérir. Quentin est trop parfait pour être crédible - même s'il m'a fait penser par moment à mon personnage romanesque préféré : un jeune homme provincial, pauvre mais ambitieux, rejoint la cour royale pour intégrer un corps militaire d'élite et accomplir des missions dans l'ombre au service du roi ; ne serait-il pas une source d'inspiration pour d'Artagnan ?

Peut-être que lue plus tôt, j'aurais plus apprécié cette oeuvre, mais maintenant, j'en vois d'abord les défauts et les longueurs avant certaines qualités.
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Quentin Durward

Certainement un des livres les plus historique de Walter Scot (car il y a de nombreuses améliorations littéraire de l'Histoire dans son grand Roman Ivanhoé, dans lequel vraiment, l'histoire de la racoon de Richard Coeur de Lion ne s'est pas vraiment passé comme cela, Aliénor d'Aquitaine qui y a joué un grand rôle est totalement absente du Roman.. et pourtant quel chef d'œuvre!) Mais cela ne se passe pas en Angleterre... Un héros par d'Ecosse pour être le témoin de la Grande Histoire de France.... Les évènements historiques décrit tels quel entre Louis XI rois de France si mal aimé, le redouté Charles le Téméraire.... Il s'y ajoute un tas de personnages tels qu'ils ont réellement existés ! Tel Campobasso, Le redoutable Sanglier des Ardennes.... Et Le fameux Prince Evêque ... qui a bien été exécuté à Liège lors de la révolte des Liégeois... Le fameux barbier de Louis XI... Sa légendaire garde écossaise! Par contre Jeanne la Boiteuse et le Fameux futur Louis XII ont été rajeunis... Et leur relation sans doute idéalisé.. Même le comté de Croix a réellement bien existé et a été convoité par la France et la Bourgogne... Même si la fameuse comtesse de Croix, dont tombe éperdument amoureux, elle n'a pas vraiment exister... C'est tout un pan de l'Histoire qui nous ait décrit... Assez fidèlement... Même si peut être le roi Louis XI était sans doute un peu plus humains... On en regrette presque une fameuse adaptation très juste avec une très jolie chanson qui résonne encore à nos oreilles... Dans la prison dorée de mon coeur....
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Quentin Durward

Un de mes romans historiques préférés. À part la romance, dont le style a bien vieilli, tout y est excellent : les ruses de Louis XI, les colères de Charles le Téméraire, l'action, la loyauté, le danger...

Il est dommage que la seule adaptation télévisée soit vieille et mal faite. Cela mériterait un grand film.
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Ivanhoé

ce roman je l'ai lue et je ne le mets pas dans mes roman favori mes l'écriture est belle est ce livre a ca place dans les classique de la littérature donc je le conseille a ceux qui on déjà lue des romans anciens
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Le nain noir

Un des deux romans du poète Walter Scott.

Pour les amoureux des histoires fantastiques anglo saxonnes.

Totalement méconnu en France et c'est fort dommage.
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Ivanhoé

Lecture de jeunesse que j'ai lue et relue. Cela commence à dater dans mes souvenirs et j'en arrive à confondre avec les films mais quel plaisir incontestable.

Walter Scott sublime le roman historique où l'Histoire est aussi présente que l'histoire.

Moyennement historique selon les spécialistes mais j'ai sacrément adhéré et on peut se plaire à rechercher la vérité historique. Et on s'amuse des piqes entre les personnages.

Un grand roman historique et tant pis pour les inexactitudes.

A comparer avec le film de Richard Thorpe (1952) avec Robert Taylor et Elizabeth Taylor qui n'était pas mal.
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Le nain noir

Challenge solidaire 2021

N'ayant pas le temps de m'attaquer à Ivanhoe, je me suis laissée tenter par ce roman court. Embrumée par un virus bien connu je n'ai malheureusement pas pu l'apprécier à sa juste valeur. Je me suis un peu perdue avec les noms des personnages qui peuvent être présentés sous plusieurs noms.

Un roman sous fond de guerre civile avec des partisans Jacobites. Un début d'insurrection qui vient se rajouter à l'histoire du nain noir. Vu la période concernée c'est dommage qu'elle ne vienne qu'en toile de fond.
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Ivanhoé

Michel Pastoureau a animé pendant trois ans un séminaire sur Walter Scott qui a connu un succès incroyable. Il disait récemment que si Ivanhoé était très connu d'une certaine tranche d'âge de la population, beaucoup de jeunes ne l'avait pas lu. C'est donc pour eux que je résumerai l'intrigue.



Ivanhoé parle du retour de Richard Cœur de Lion dans son royaume dont il a été éloigné pendant de longues années ayant été fait prisonnier en Autriche, puis en Allemagne à son retour des Croisades. Pendant ce temps, c'est son frère Jean Sans Terre - personnage peu sympathique que la disparition définitive de son frère aurait bien arrangé - qui règne sur une Angleterre conquise par les Normands.



L'intrigue se déroule donc "à peine quatre générations après la conquête des Normands" sur un fond de guerre culturelle entre les Normands, Saxons (les Anglais) et les Bretons, habitants originels de l'Angleterre acculés à vivre cachés dans les bois (ce sont les outlaws qu'ont connait bien avec Robin des Bois et Frère Tuck. Ils apparaissent d'ailleurs ici).



Donc, tout ce petit monde s'affronte pour une histoire de ... femmes, une belle noble et une encore plus belle juive orientale. Bon, naturellement, il y a un superbe tournoi où on s'y croirait et des combats chevaleresques. Les femmes sont belles, les chevaliers sont preux, les méchants sont vraiment méchants et les gentils vraiment gentils, les chrétiens en prennent pour leur grade et les juifs, c'est pire (attention ! certaines phrases pourraient choquer de nos jours.)



En résumé, Ivanhoé est au Moyen-Age, ce que le château de Pierrefonds est à l'architecture. C'est beau mais ce n'est pas l'Histoire. Cependant, c'est un must-be-read dépaysant.

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Richard coeur de lion

Richard coeur de lion et les croisades, dont sa rencontre avec Saladdin



Pour moi, qui aimes les histoires de chevalerie, et, en plus dans un contexte de croisade, j'ai beaucoup aimé. Et il ne faut pas oublier que son nom était omniprésent dans les histoires de Robin des bois. Sans compter que l'on parle aussi de la croisade à laquelle participait le roi Richard. Donc, un mélange d'aventure, de chevalerie et d'histoire.
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Ivanhoé

J'ai retrouvé dans cette lecture (dans une édition numérique disponible gratuitement) tout un tas de souvenirs, depuis le film mythique, la série télévisée aussi, et du coup dans le livre on retrouve à la fois Ivanhoe (c'est bien le moins), Richard Coeur de Lion, son amour, Rowena, mais aussi Robin des Bois et sa bande d'outlaws, lequel j'avais eu le plaisir de le lire dans l'ouvrage d'Alexandre Dumas, Prince des Voleurs que j'avais lu après la sortie du film éponyme.

Les batailles, les tournois alternent avec les rencontres en forêt et toutes les traîtrises entre saxons et normands. Par contre j'ai été surpris de trouver cette haine des juifs, Isaac de York, banquier des princes qui apparaît en 1er lieu comme mendiant errant, et sa fille, Rebecca, amoureuse d'Ivanhoe que sa condition religieuse relègue dans les ignorés de ce monde chevaleresque.
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Ivanhoé

Je parle ici d'une autre édition. L'édition Gallimard (1978) de la collection 1000 soleils or avec le texte intégral de Walter Scott, où le traducteur n'est pas cité, est présentée par Pierre Miquel. Les illustrations de Marie, Riou et Walter Scott ont été gravées par Huyot. Avec 565 pages écrites en tout petits caractères, les gravures d'époque sont bienvenues pour reposer nos yeux. Ces aventures chevaleresques du haut moyen-âge sont de la belle littérature romantique (1819) avec un fond historique pour lui donner une vraisemblance qui nous transporte totalement dans les forêts et les châteaux de cette Angleterre envahie par les méchants français.
Lien : http://www.gallimard.fr/Cata..
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Quentin Durward

J'avais lu ce livre quand je devais avoir 12 ou 13 ans, habitant Liège et adorant le moyen age cela m'avait parlé et j'avais adoré. Ici, presque 30 plus tard je retrouve ce livre et je l'ai de nouveau adoré !



La chance souri aux audacieux convient très bien à Quentin Durward ou comment un jeune écossais avec un peu de chance et une certaine détermination fini par épouser l'élue de son cœur à une époque où les mariages d'amour n'étaient pas légion.

C'est écrit de belle manière, fluide sans artifice littéraire et cela laisse la part belle à l'aventure et l'intrigue.

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Ivanhoé

En 1194, Cédric d’Ivanhoé, noble saxon renié par son père pour avoir soutenu le roi anglo-normand Richard Coeur de Lion, revient dans son pays clandestinement. Dans une Angleterre féodale fantasmée, il participe à un tournoi sous un nom d’emprunt…



Je n’ai pas réussi à apprécier ce roman que j’ai trouvé très daté, notamment à cause des personnages beaucoup trop archétypaux voire insipides. Écrit au début du XIXe, nous avons des nobles au cœur noble, des chevaliers à l’esprit chevaleresque jusqu’à la caricature, des méchants très méchants, ainsi que de nobles dames transparentes et sans intérêt. Dans le même genre, Alexandre Dumas sait beaucoup mieux susciter l’enthousiasme.



Seule la réinvention de Robin des Bois (un personnage secondaire) et de sa troupe, qui a « figé » le mythe et est devenue la référence en la matière, est truculente. À part cela, je n’ai jamais rien ressenti pour les autres personnages et leurs aventures.



À savoir cependant pour ceux qui découvriraient le livre : il contient quelques paragraphes sur les Juifs typiques des préjugés antisémites.


Lien : https://feygirl.home.blog/20..
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Quentin Durward

Petit roman d'aventure d'un brave petit écossais que bien des périples attendent de bois en forêts et de villes en bourgades.



Texte à offrir à la connaissance d'une enfance en attente de rêves de chevaliers, de princesses et de roi.



Texte à faire perdurer dans nos bibliothèques et en partage.
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