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Critiques de Walter Scott (155)
Quentin Durward

Cette chronique du temps de Louis XI, avec pour toile de fond la rivalité entre le Roi de France et le Duc de Bourgogne, Charles le Téméraire, est d'une facture on ne peut plus classique, pour les inconditionnels de roman historique.
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Quentin Durward

Une magnifique épopée !
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Richard coeur de lion

Walter Scott est un maitre du roman d'aventure et nous le prouve encore avec cet opus tres bien ficelé et fidèle à la légende, un roman rapide, qui se dévore en quelques heuresCe classique n'a pas vieilli et va vous faire passer d'excellents moments de lecture.Ne passez pas à coté !
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La fiancée de Lammermoor

C’est le second roman de Walter Scott que je lis. Ce dernier est moins accessible que le célèbre Ivanhoé en raison des deux chapitres du début excessivement rébarbatifs. Il s’en est fallu de peu que j’abandonne ce livre.

Passée cette longue introduction, nous voici plongée dans l’Écosse de la fin du XVIIème siècle dans une intrigue amoureuse de la même veine que Roméo et Juliette: deux familles qui se détestent, leurs enfants qui s’aiment, une malédiction qui plane entre eux, des machinations perverses pour les empêcher de vivre leur amour. Ce livre raconte une tragédie : l’auteur ne le cache pas en glissant de nombreuses allusions dessus. Un bon lecteur qui s’attache aux détails devinera aisément le dénouement de cette triste histoire.

Mais au-delà de cet aspect tragique, il y a aussi une veine comique dans ce récit grâce au personnage de Caleb Balderston, le sommelier. J’ai souri, parfois rigolé, devant tous les subterfuges de ce serviteur pour cacher la misère et le dénuement de son maître.

Je ne mets pas de note supérieure car j’ai trouvé le style d’écriture ardue, peu accessible et parfois trop lourd. L’auteur est bavard, s’attarde sur des détails superflus qui apportent peu à l’intrigue mais allonge le récit indéfiniment.

Les personnages ne sont pas très attachants. Edgar, décrit comme un être redoutable, ne semble pas être à la hauteur. Lucy, elle, est trop timorée, faible et sans éclat. Le seul personnage remarquable, mis à part le serviteur Caleb, et lady Ashton, une vraie harpie cruelle et manipulatrice digne de Lady Macbeth.

Je reste déçue de cette histoire et peu motivée à continuer à découvrir les autres romans de cet auteur.
Lien : https://leslecturesdehanta.c..
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Quentin Durward

C’est François Busnel dans « La p’tite librairie » qui m’a fait découvrir l’œuvre. Je l’ai commandé aussitôt sur ma Kindle pour la découvrir. J’aime bien le Moyen-Age parce que d’une part, j’adore l’Histoire et parce qu’ensuite, j’avais étudié la littérature médiévale en lettres modernes à la faculté de Caen. Ce roman historique combla mes attentes, mais pas que.



Me voilà plongée au 15e siècle, en France, sous le règne de Louis XI. A parcourir les chemins embusqués de bandits, à trouver refuge à Lièges, pourtant prise d’assaut par Guillaume de la Marcq, surnommé le sanglier des Ardennes, me voilà aux côtés d’Isabelle de Croye fuyant un époux imposé, protégée comme elle, par le garde écossais Quentin Durward au service du roi de France, portant en lui, toutes les valeurs et les codes de son temps : bravoure, courage, honneur, prestance, faits d’armes, honnêteté et beauté. Me voilà à la cour de Charles le téméraire, prise en otage comme le roi de France, puis à la libération de Lièges…Que d’aventures ! Que de péripéties vécues ! Tout cela s’enchaîne. On croit y voir le bout, et hop ! Un événement tragique ou cruel survient. Walter Scott nous tient en haleine. L’aventure est une sorte de quête, une succession de difficultés qu’il convient de dépasser, ce que fait Quentin à chaque fois.



Mais la chevalerie incarnée par Quentin est en plein déclin. Le politique, mis en avant : perfidie, stratagèmes, stratégies, compromis, promesses, mensonges, trahison…Tout y est, et formidablement interprété par un Louis XI dominant par son intelligence et son sang-froid. Il aime le pouvoir. Le pouvoir c’est lui (centre névralgique de la France qu’il veut unifier) et aucun autre, pas même son rival et vassal, en la personne de son cousin, Charles, Duc de Bourgogne qui appartient, déjà, au passé. Opposition de caractères (impassibilité contre arrogance et colère), de rang social, de richesse, de mœurs. Mais tout fini par s’arranger ! Tout se termine pacifiquement. L’ordre est rétabli et les héros récompensés.



Walter Scott décrit parfaitement les mœurs, le quotidien d’une époque, les batailles, les lieux, le caractère de chaque protagoniste. On apprend beaucoup sur cette période.



Cependant, le livre est long, très long, trop long. Quel ne fut pas mon soulagement à la fermeture de ma Kindle : enfin ! Avais-je soupirer. Si le contexte historique est plaisant, c’est le rythme et les descriptions didactiques qui m’ont refroidie. En effet, je me suis parfois ennuyée dans des détails sans importances, n’apportant rien au récit, dans ses tournures de phrases longues et complexes, riches en subordonnées relatives qui alourdissent le récit.

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Richard coeur de lion

C'est le plus grand scandale du Moyen-Âge. Richard coeur de lion, couronné roi d'Angleterre ne parlant pas l'anglais, mais, il parle le français et le latin. Ses parents: Aliènor d'Aquitaine et son père Henri II Plantagenêt duc d'Aquitaine , d'Anjou, du Maine et de Normandie, élèvent le jeune Richard dans le sud-ouest de la France, et Richard ne comprend pas un seul mot de la langue anglaise, pas plus que celle de son peuple anglais, par ailleurs il ne passa que six mois en Angleterre. Son père aimait se servir de ses enfants pour établir des alliances et pour cela il maria Richard dès l'âge de 1 an. Richard fût couronné 2 fois: la première après la mort de son père en héritant de son trône, la seconde fois, en revenant de captivité. Parti d'un différent ancien de rivalité, l'opposant au roi Philippe II dit Auguste. Celui-ci lui proposa de régler ce différent par un combat. Richard accepta à une seule condition: que les 2 rois fassent partis des combattants en s'affrontant personnellement. Les Plantagenêt la famille de Richard sont les plus puissants du royaume d'Angleterre, et leurs ennemis les craints. Richard refusa d'épouser Adélaïde, un amour de jeunesse dont il eut 2 enfants, qui de plus était la fille de Louis VII le Jeune, qui fut le premier époux d'Aliénor la mère de Richard. ce mariage sera dissout, pour un remariage avec Henri II de Plantagenêt. Richard coeur de lion se fit en la personne du roi de France son pire ennemi...

Pour la suite: ses victoires menées en Terre sainte, sa rencontre avec Saladin, sa captivité par le duc d'Autriche Léopold V, sa libération, puis son retour triomphant après avoir été forcer à s'humilier, ce bon roi reprendra son trône, et pardonnera les trahisons de son félon de frère, Jean sans terre. Il suffit de lire son histoire, ou relire les faits héroïques de ce roi hors du commun, en y ajoutant des vérités qui n'ont pas été dîtes avant longtemps, seulement par la suite...





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Ivanhoé

Roman historique un peu démodé, Ivanhoé nous transporte à la fin du XII° siècle, en Angleterre: les Normands ont renversé les Saxons plus de cent ans plus tôt (Guillaume le Conquérant à la bataille d'Hastings), mais les tensions entre les deux peuples subsistent. Le 1° fils du Roi Henri II Plantagenet, Richard - qui sera dit "Coeur de Lion" -, est parti en croisades, et a été fait prisonnier en Germanie lors de son retour. Son frère, Jean sans Terre, espérera que cette captivité sera définitive, lui laissant l'héritage du trône. Mais moyennant une rançon (élevée), Richard sera libéré, et se présentera en Angleterre pour prendre sa place légitime. Cela, c'est l'Histoire. Scott y a ajouté maintes aventures et personnages, et notamment cet Ivanhoé, qui prendra le parti de Richard. L'auteur ira même jusqu'à planter là un certain Robin des Bois (!), relançant, pour la postérité, la légende de ce dernier...

Ces 700 pages ne se tournent pas toutes seules: il y a des longueurs. Et quand l'aventure est là, aventure guerrière ou aventure amoureuse, elle est assez prévisible. Si bien qu'aujourd'hui il faut peut-être prendre ce roman au second degré: jouer le jeu, accepter des invraisemblances, et en garder le meilleur. A noter qu'Yvanhoé, blessé dans un combat au début du livre, n'apparaîtra dans un rôle actif qu'à la toute fin de l'histoire….

Si ce roman et ce personnage ont accédé à la célébrité (notamment grâce au cinéma des années 60), ils ne sont pas au meilleur niveau de ce qu'a laissé W.Scott. Quentin Durward, par exemple, est un livre plus marquant et mieux ficelé.

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Ivanhoé

[Roman audio, lu par Pomme pour le site litteratureaudio.com]



Je suis mitigée face à ce roman car si j'ai assez bien apprécié le premier tiers, le dernier tiers m'a semblé d'une longueur insupportable...



Les personnages principaux sont typiquement le fruit des deux époques auxquelles ils appartiennent, c'est à dire le Moyen-âge et le début du 19ème siècle. En cela, ils sont peu nuancés, très caricaturaux et ils n'évoluent pas du tout au cours de l'histoire.

Le style d'écriture est également trop plat et factuel pour me séduire. Néanmoins, le vocabulaire y est riche et permet d'apprendre beaucoup de choses sur les mœurs du Moyen-âge.



La méta-lecture de ce roman est beaucoup plus intéressante que celle du roman en lui-même. En effet, les valeurs qui y sont véhiculées sont pleines de contradictions et riches. Je pense à l'antisémitisme, au christianisme et à l'Église, à la vision de la femme, de la vertu et de l'amour, les notions de loyauté et d'honneur, etc. On peut palper assez précisément les idées de l'auteur et de son époque au travers de l'histoires et des personnages, ce qui est très riche et instructif.



Bref, une lecture assez longue et rébarbative, mais utile et intéressante, paradoxalement.
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Le Talisman

Un grand roman de chevalerie au décor orientaliste. Les terribles luttes politiques et séculaires qui s'y déroulent, n'empêchent pas les ennemis de se respecter. L'incarnation de l'idéal chevaleresque et de la noblesse.
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Ivanhoé

Bonjour et bienvenue pour une nouvelle chronique .

Votre serviteur est heureux de vous retrouver.

Aujourd'hui nous allons parler d'un roman devenu culte au fil du temps, dépassant très largement les frontières de sa contree d'origine.

Alors oui, votre serviteur est venu tard à ce livre, pour une raison inconnue de lui...

Tout d'abord un petit mot au sujet de la classification de cette oeuvre dans la catégorie "romans pour enfant" ...

Cette catégorie se voit attribuer tout et n'importe quoi ...

En effet, comment peut on donner à lire à un enfant de 8 ans, un livre ou l'on trouve des personnages brûlés vifs, d'autres subissant des tortures, d'autres encore ayant le crâne défonce ?

Qui a vrâiment lu ce livre en entier avant de le classer pour enfant ?

Non pas que Ies enfants soient des etres qu'il faut preserver à tout prix dans un cocon, loin s'en faut, de plus, Ïls sont bîen plus intelligents que nombre d'adultes, et savent très bien helas que l'homme est capable du pire ...

Pour autant, il convient d'orienter, suivant l'avis de votre serviteur n'engageant que lui, de preserver la petite jeunesse du moins dans le domaine de la litterature ...

Ce livre convient à un adolescent de 11 ans, pas à un enfant de 8 ans ...

Le debat est ouvert sur ce sujet o combien épineux ...



Venons en au texte en lui même ...

Vous me direz, pourquoi accorde t'il seulement un 0,5 à ce livre que tout le monde adore ?

Pour une raison toute simple, qui selon votre serviteur ne peut que sauter aux yeux de celles et ceux qui ont vrâiment lu ce livre ...



Tout d'abord parlons du style .

Sur ce point pas grand chose à dire, c'est relativement basique, plutot bîen ecris, sans genie, muis avec un choix de vocabulaire assez recherche, et surtout une efficacité certaine ...

Ce style c'est celui du blockbuster cinematographique, tout pour l'efficacité, Il faut rendre le texte addictif, et fôrce est de constater que sur ce point, l'auteur a du talent ...



C'est rythme, vivant, il y a très peu de longueurs, l'action est presente tout du long, les personnages sont clairement divises entre le bîen et le mal, de maniere relativement caricaturale il est vrai, mais nous ne sommes pas dans la grande Litterature, cet opus s'assume comme un pur divertissement, et en cela il remplit totalement son contrat.



Si Il n'y avait pas un gros point noir, cet opus aurait obtenu une bîen meilleure notation, helas, il y en a un, et qui plus est enorme ...

Votre serviteur pars du principe que chacun est libre de mener sa vie avec ou sans religion, tant qu'il respecte autrui.

Il ne tolère par la meme aucune attaque contre quelques religions et croyants ...

Et bon sang, içi, il y a de quoi faire bondir sur ce point ...

On sait que l'Angleterre sur le plan de l'antisémitisme n'est guère exempte de reproches ...

En effet, un certain Chamberlain, ancien premier ministre anglais, fut connu pour ces inclinations clairement antisémites ...

Et le problème c'est que cet opus est puant d'antisemitisme ....

Pendant toute la durée du livre, les juifs sont attaqués verbalement, de maniere tres crue, nauséabonde ...

Votre serviteur avait la nausée à certains moments, et ressent une grande honte d'avoir continué sa lecture malgre cet aspect ....

Ainsi, Il faudràit peut être assortir ce livre d'un avertissement sur ce point, car l'on ose imaginer la reaction d'un jeune lecteur de cette confession, decouvrant le traitement que sa religion endure ici ...

Votre serviteur a mauvaise conscience d'avoir fini cet opus, il a les mains sales et la nausée ...

Au final, une oeuvre dynamique et efficace, mais malsaine sur un point bîen précis ...

Portez vous bien et lisez des livres !!

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Le Talisman

En lecture commune avec Claudia, Pyrausta et Nathalie nous nous sommes penchés sur Sir Walter Scott dont je n'avais lu qu'Ivanhoe, en livre jeunesse du temps de ma jeunesse, c'est dire...Le talisman raconte un épisode de la croisade des princes, Richard Coeur de Lion et Philippe Auguste entre autres. Je m'étais porté volontaire pour cavaler sur un fringant destrier, en découdre avec traîtres et infidèles, festoyer sous la tente, et retrouver des héros caracolant pour une belle dame de leurs pensées. Et je me suis retrouvé à tourner les pages d'un Talisman dans la Pléiade,seule version disponible. Or je n'aime pas lire dans la Pléiade. La Pléiade ça ne se lit pas, ça se cale dans une bibliothèque d'une belle maison et on en mesure la longueur en faisant croire qu'on a lu tout Balzac. Physiquement je n'aime guère ce contact qui m'oblige à m'y prendre à deux reprises, comme dans mon lointain missel, pour tourner la page tant la finesse.... Ca aurait eu l'avantage de finir deux fois plus vite le roman de chevalerie de Walter Scott qui n'a pas apaisé ma soif d'aventures et de combats. Je voyais ça virevoltant, d'estoc et de taille, palefrois et gonfanons claquant au vent d'Orient.



Le talisman m'a semblé plutôt un festival de la palabre. Qu'est-ce qu'on parle, Sir Kenneth, le héros écossais,le Maître des Templiers, l'archiduc d'Autriche, le roi Richard, bien que malade, et ses conseillers, mais alors les bavards... Ca réveille un peu mes souvenirs des croisades qui seraient plutôt tendance Monicelli-Gassman dans L'armée Brancaleone.On retient essentiellement de ces joutes verbales la rivalité des différents participants et l'on esquisse une réflexion sur l'engagement occidental pour le Saint Sépulcre. Mais honnêtement les caractères d'imprimerie de la Pléiade ne me conviennent pas des masses ( à propos de masses, d'armes cette fois, on doit souvent aussi recourir au lexique pour l'héraldique ou l'armement, c'est usant).



Bref, enfin pas si bref que ça, pas assez de castagne pour moi, pas assez de tournois, un seul réglement de compte à la fin, je n'en ai pas eu pour mes écus. Après avoir maintes fois manipulé finement les deux signets verts, l'un pour le roman, l'autre pour les notes explicatives, je suis arrivé à deux conclusions, celle du Talisman, bienvenue, à peine le sang aura-t-il coulé, et la mienne propre, de conclusion, légèrement iconoclaste dans un challenge littéraire, qui est la suivante...Je crois que de Walter Scott mes meilleurs souvenirs resteront visuels, l'excellent film avec Robert Taylor, et le générique du feuilleton de mon enfance, Ivanhoe, qui date,il est vrai de quelques semaines maintenant.

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Quentin Durward

Une très bonne surprise! Personnage vif, malin,sympathique, ce Quentin Durward nous emmène sur les chemins des rivalités entre Louis XI et Charles le Téméraire: absolument passionnant. Et l'on apprend sur Louis XI bien des choses, au-delà des lieux communs et des bêtises ressassées sur ce souverain. Joli moment de lecture.
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Ivanhoé

Ivanhoé est l'une des "Waverley Novels" de Walter Scott, et l'une de celles qui m'a le plus marqué.

Elle retrace le retour du chevalier Wilfrid d'Ivanhoé des croisades, sous le nom de Chevalier Déshérité, et les désagréables changements qui ont eu lieu dans son pays.

De tournoi en bataille, Ivanhoé est mêlé aux enjeux politiques entre Saxons et Normand en Angleterre, et croisera la route de nombreux personnages que tout fan de Robin des bois reconnaitra.

On sent néanmoins que le livre a été écrit en 1819, à une époque où les notions d’égalité n’étaient pas les nôtres. Du coup, si le traitement de certains personnages peut paraitre étonnant aujourd’hui, voire choquant, une fois l’ouvrage remis dans son contexte historique, on assiste à un tableau romancé mais passionnant de la vie à l’époque, et on ne peut s’empêcher de voir en Wilfrid la définition du preux chevalier.



Un ouvrage court, mais à lire absolument !

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Le nain noir

Super petit roman
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Ivanhoé

Voici un roman que j'ai eu plaisir à découvrir. Ecrit par Walter Scott que je ne connais guère pour ne pas dire, pas. De ce que j'ai lu ici et là, Walter Scott a commencé par écrire des romans régionalistes écossais, son pays natal, avant de se lancer vers 1819 dans un roman qui se passe au Moyen Age et en Angleterre, qui lui assura un durable succès.



Moi qui connais très bien les films d'aventures de cette période historique (Thorpe, …) à travers "Ivanhoé" ou "Robin des Bois", j'ai été surpris par l'ampleur de ce roman – épais de 850 pages en Folio avec les annexes et les notes - que je qualifierais bien "à tiroirs". En effet, on peut le lire à plusieurs niveaux.



Le premier niveau, le plus simple consiste à lire les aventures mouvementées des différents héros, le chevalier noir, le chevalier déshérité, Cédric le Saxon, Locksley, la belle Rowenna et la merveilleuse Rebecca pour ne citer que les "bons" personnages avec leurs surnoms initiaux pour garder un peu de mystère et réduire les risques de spoilage (ou "divulgation intempestive" ???) … Et déjà on se fait bien plaisir car les personnages prennent un peu plus d'ampleur que dans les films.



Le deuxième niveau permet de pénétrer cette histoire de l'Angleterre saxonne et normande suite à la conquête de Guillaume (le Normand) en en donnant de nombreuses clés. Notamment, l'opinion très intéressante longuement développée par Walter Scott sur les templiers qui revenus des croisades avaient tenté d'imposer sinon un pouvoir politique, au moins un esprit à la société d'alors. Pour continuer sur ce "segment", Walter Scott déplore l'hypocrisie de ces chevaliers dont les mœurs réelles n'étaient pas forcément ceux qu'ils laissaient paraître de rigueur et d'abstinence. En particulier, leur "foi" cachait une intolérance radicale et haineuse face aux juifs dont c'est un important sujet dans le livre (nettement adoucie dans les films…). Honnêtement, d'ailleurs, pour ce qui me concerne, c'est un discours assez nouveau car en France je gardais plutôt l'impression de templiers auréolés à la fois de gloire, de mystère et de respect. J'en veux pour preuve que les nombreuses "maisons des templiers" qu'on trouvent en France sont plutôt bien considérées comme source d'intérêt historique. Bien sûr, il y a les nombreuses histoires qui tiennent du fantasme concernant le fameux trésor des templiers…



En guise de troisième niveau de lecture, le roman permet aussi d'accéder (dans sa version "folio") à une grande quantité de détails, précisions, discussions historiques fort intéressantes, développement de notions héraldiques, etc. etc.



Bref, la lecture du roman est une aventure en soi …



Le style est agréable et, Walter Scott, n'hésite pas à faire des retours pour compléter certains personnages ou certaines actions. Je citerais en particulier l'histoire du "chevalier déshérité" qui est blessé lors d'un tournoi et dont je ne parvenais pas à savoir ce qu'il était devenu. J'avais beau relire, revenir en arrière, impossible de savoir. Quelle énigme dont je pensais bien pourtant qu'elle avait son importance ! Evidemment le rusé Walter Scott avait omis d'en parler pour mieux justifier un chapitre en aval où toutes les explications étaient enfin données. Et mon Walter Scott de commencer son chapitre XVI par "Le lecteur peut avoir oublié tout ce que l'issue du tournoi devaient aux prouesses d'un chevalier inconnu etc…" !



Au final, roman très intéressant qui donne un éclairage "façon XIXème" à cette partie de l'Histoire de l'Angleterre.



Nul doute que je vais essayer autre chose de Walter Scott et en particulier ces romans régionalistes écossais. Peut-être Rob Roy …
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Rob Roy

Poursuivant mon exploration des classiques entreprise en 2023, j'ai mis la main sur Rob Roy de Walter Scott que je connaissais comme auteur de Ivanhoë. Après une introduction que j'ai trouvée un peu barbante il faut près de la moitié du livre pour vraiment entrer en contact avec Rob Roy et son influence sur la vie du narrateur, Frank Osbaldistone. auparavant le jeune Frank nous relate sa décision de ne pas suivre les traces de son père qui voudrait le voir prendre sa relève à la tête de son commerce. Pour punir son fils il l'envoi chez son frère à proximité de la frontière de l'Écosse.Cette première moitié quoique intéressante m'a paru longue. La deuxième partie recèle plus d'action et une romance comme on en écrivait au XVIIIe siècle.



Pour pleinement apprécier l'impact de Rob Roy il aurait fallu que j'aie une meilleure connaissance du conflit qui existait entre l'Écosse et l'Angleterre à cette époque, néanmoins l'histoire me manque pas d'attrait et m'a faait passer un bon moment. On dit de Walter Scott qu'il a influencé nombre d'écrivains postérieurs à son époque et il faudra que je lisse d'autres de ses oeuvres pour apprécier son impact sur la littérature d'aventure.
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Ivanhoé

Très long à lire, avec beaucoup de broderie. Mais c'est souvent ainsi que l'on imagine les approches au moyen-âge. Malgré les longueurs (j'admets avoir sauté quelques passages), ça se lit bien. Il y a de la variété d'action, d'innombrables personnages, énormément d'enjeux... Bref ! Pas de quoi s'ennuyer non plus malgré les longueurs fatigantes.

Et puis c'est amusant de voir la vision historique de l'époque, même si en toute franchise j’ignore toujours la position historique aujourd'hui sur l'entente entre les anglais et les normands.
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Le nain noir

Peu de surprises quand on lit un roman de Walter Scott, on sait à l'avance ce qu'on va y trouver - ce qui n'empêche pas d'y prendre un certain plaisir, surtout en voyant ce qui diffère du modèle prévisible :

- des méchants très méchants - un père prêt à mettre en scène l'enlèvement de sa fille par argent, des traîtres - et des gentils très gentils, motivés, eux, par l'amour, l'amitié, la gloire ou un réel engagement politique ;

- une jeune fille belle mais effacée, et forcément en détresse - dommage que sa cousine, plus hardie et entreprenante, s'écartant donc des normes attendues au temps du récit comme au temps de l'écriture, ne soit pas plus présente ;

- un jeune et beau héros au comportement valeureux qui va venir délivrer la demoiselle lors d'un acte héroïque - cependant, ici, il n'est pas le personnage principal et est assez en retrait ;

- un acolyte sympathique qui apporte une touche de légèreté - le fermier qui n'est là que pour assister le héros, exprimer une peur superstitieuse, sans sembler avoir d'individualité propre : sa ferme brûle, sa fiancée est enlevée, et il reste heureux de vivre et fait passer l'intérêt du noble avant les siens ;

- un décor reculé dans le passé qui permet d'apporter quelques éléments de dépaysement. Ici, c'est l'Ecosse des Highlands, avec quelques éléments qui pourraient sembler fantastiques à première vue - et qui auront une explication rationnelle. C'est le décor attendu de bruyères et de tourbes, de châteaux-forts déjà en partie en ruines, de landes reculées avec ses légendes et ses malédictions. Cependant, la rébellion jacobite n'est pas au coeur du récit, elle n'est qu'un prétexte, qu'un arrière-plan de l'intrigue principal. Les conspirateurs sont désavoués par l'auteur dans la mesure où ils sont vus comme des ivrognes et des pillards qui ne cherchent que leurs intérêts financiers.

C'est le personnage du Nain noir qui apporte la touche d'originalité, ermite misanthrope soupçonné de sorcellerie, qui soutient les malheureux et soigne les malades. Les éléments de son identité sont cependant assez vite perceptibles.

Une lecture rapide, mais qui fait toujours plaisir.
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Ivanhoé

On y lit l'histoire d'Ivanhoe, le pèlerin qui revient incognito dans son comté, et surtout la guerre froide entre les Normands (les Français), dont Briand de Bois-Guilbert est le plus fier représentant, et les Anglo-Saxons, les "indigènes" de Grande-Bretagne, dont Ivanhoe et son père sont les plus illustres spécimens. L'alliance de ces deux cultures est, selon l'auteur, le ciment du Royaume Uni moderne. L'"amoureuse" du personnage principal, Lady Rowena, manque un peu de profondeur, mais cela est fort bien contrebalancé par la profondeur du personnage de Rebecca, qui doit fuir l'impétueux Briand de Bois-Guilbert, et n'est pas non plus insensible aux charmes du ténébreux Saxon.
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Le château dangereux

L’ action du château périlleux ( ou château dangereux, selon les éditions) se déroule pendant la première guerre d’indépendance écossaise , au début du XIV e siècle. Le château en question est celui de Douglas, au Sud de l’Ecosse : quand le roman débute, il est tenu par une garnison anglaise fidèle au roi anglais Édouard Ier, tandis que James Douglas, écossais partisan de Robert Bruce futur roi d’Ecosse, tente de reprendre son château et ses terres.



Voilà le contexte du roman, qui restitue donc le climat de ces années qui ont vu les Écossais se battre pour « bouter les Anglais » hors d’Ecosse et regagner leur indépendance. Le récit est vu côté anglais et , dans ce paysage de landes brumeuses et de ruines, Walter Scott fait évoluer quelques personnages bien typés : de jeunes chevaliers pleins de vaillance, des fiers patriotes écossais, un vieil archer donneur de leçons, un abbé de monastère un peu sot, une sœur borgne et défigurée...Et puis il y a Bertram, ménestrel anglais, qui fait route vers le fameux château en compagnie de son « fils » Augustin , dont on apprend dès les premières pages que c’est une jeune fille déguisée . Si l’on sait assez vite qui elle est, il va falloir attendre les 3/4 du roman pour comprendre ce qu’elle fait là et pour que l’action s’accélère un peu..

S’il y a des descriptions intéressantes et une certaine ambiance, j’ai trouvé ce roman de chevalerie bien long et pas vraiment palpitant. Il m’a permis de revoir un peu l’histoire de l’Ecosse et des rivalités entre « croix de St André et croix de St Georges » et les codes de la chevalerie mais bon...



Les dernières pages sont toutefois surprenantes et assez émouvantes :



«  Le bienveillant lecteur sait que ces contes sont, suivant toute probabilité , les derniers que l’auteur aura à soumettre au public. Il est maintenant à la veille de visiter des pays étrangers. Un vaisseau de guerre a été désigné par son royal maître pour conduire l’auteur de Waverley dans des climats où il recouvrira peut-être une santé qui lui permettra d’achever ensuite le fil de sa vie [•••] ; il peut lui être permis d’espérer que les facultés de son esprit, telles qu’elles sont, peuvent avoir une date différente de celles de son corps; et qu’il peut encore se présenter devant ses brillans amis, sinon exactement dans son ancien genre de littérature, du moins dans quelque branche qui ne donnera point lieu à la remarque que « Le vieillard trop long-temps est resté sur la scène »

Abbetsford, septembre 1831.

Walter Scott meurt en effet l’année suivante.
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