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Citations de William Henry Hudson (16)


William Henry Hudson
"Il paraît étrange d'avoir à présenter W. H. Hudson" écrit Pierre Leyris, traducteur de "El Ombu" édité au Mercure de France en 1964. Une merveille ! Joseph Conrad disait de lui : "Hudson écrit comme l'herbe pousse".
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William Henry Hudson
"Il paraît étrange d'avoir à présenter W. H. Hudson", écrivait Pierre Leyris, traducteur de "El Ombu". Une merveille !
Joseph Conrad disait de lui : "Hudson écrit comme l'herbe pousse."
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S'il est quelque chose qu'on se sente enclin à abhorrer dans cette placide contrée, c'est la doctrine suivant laquelle toutes nos investigations dans la nature doivent profiter, dans le présent ou à l'avenir, à la race humaine.
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Ne pense donc pas à la fleur rouge exposée à la lumière du soleil et tranchant sur le vert vif du feuillage, mais imagine cette teinte dans l'iris à demi voilé, brillant dans l'humidité de la cornée, aussi profand que l'oeil et glorifié par le regard d'une âme pure.
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Le puma ou lion d'Amérique

Le puma n'a vraiment pas de chance avec ses biographes. Autrefois, il arrivait souvent que les auteurs se laissaient aller, poussés par des incidents isolés et fort exagérés, à attribuer les qualités les plus brillantes à leurs bêtes favorites; c'est ainsi que le lion de l'Ancien Monde finit par être considéré comme le plus brave et le plus magnanime des animaux-le Bayard des quadrupèdes-réputation que notre époque prosaïque et sceptique ne lui a pas permis de conserver. Le contraire est précisément advenu au puma dans la littérature; car si ceux qui connaissent les moeurs de ce lion inférieur du Nouveau-Monde savent qu'il possède une bravoure et une audace merveilleuses, les livres d'histoire naturelle s'obstinent à le dire le pusillanime des carnivores majeurs.
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Chacun habite un petit monde qui lui est personnel, et qui pour les autres, n'est qu'une partie du halo bleuâtre qui estompe tout, mais où, pour cet individu en particulier, chaque objet se détache avec une netteté surprenante et raconte clairement son histoire.
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La moufette ou méphitis

Le lecteur se fera peut-être une idée approximative du caractère odieux de cette créature (les adjectifs étant trop faibles pour le décrire) si je lui dis qu'aux étrangers venus d'outre-mer je n'ai jamais jugé nécessaire de mentionner l'insolation, les jaguars ou le poignard des assassins, mais que j'ai toujours eu soin de les mettre en garde contre la moufette, en leur décrivant par le menu ses habitudes et son aspect.
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Avec un peu d'entraînement, le chasseur de vipère reconnaît tout de suite un paysage vipérin. Il n'est d'ailleurs pas nécessaire d'errer au hasard à la recherche d'un terrain de chasse approprié car tous les endroits hantés par les vipères sont bien connus des gens du voisinage, toujours très disposés à vous renseigner.
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Quelle était cette chose merveilleuse, où et quand je la verrai, je n'en avais aucune idée : tout ce que j'avais à faire était d'être toute la journée dehors pour attendre patiemment en gardant l'œil aux aguets !
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- Et maintenant, Niño Diablo, quelles nouvelles des indiens ?
- Je ne sais rien et je ne suis pas très concerné par des points à l’horizon (…).
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- Huit cent têtes de bétail ont échappé aux sauvages. La moitié d’entre elles seront tiennes, et la moitié de tout ce que je possède en terres et en argent.
- Du bétail ! répondit le Nino en souriant (…). J’ai suffisamment de quoi manger sans aller m’empoisonner l’existence en ayant charge de bétail. (…) Quant à la terre, si Dieu en a donné autant à l’autruche, ce n’est pas pour que l’homme en fasse un bien précieux.
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Il y a des gens qui s'abattent comme un vol d'oiseaux, sautillent ici et là en babillant, gobent les miettes et s'envolent, oubliant ce qu'ils ont gobé. Je n'aime pas éparpiller du grain pour des gens comme ça. Avec toi, ami, c'est différent.
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Aucun artiste n'a eu la témérité d'entreprendre de représenter l'oiseau tel qu'il apparaît quand, se balançant devant une fleur, le jeu rapide de ses ailes oblitère leur forme, la rendant pareille à une buée qui entourerait le corps. Pourtant c'est précisément cet informe nuage auquel est suspendu le corps étincelant qui contribue le plus à donner à l'oiseau-mouche son merveilleux aspect d'être féerique ou extra-naturel.
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Ici il n'y a rien, que la rude nature rebelle au joug ; pour la subjuguer et lui dicter ses conditions, il ne possède qu'une paire de mains tendres et débiles.
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William Henry Hudson
Le cri de l'oiseau sauvage nous perce jusqu'au coeur; nous n'avions jamais entendu ce cri, et il nous est plus connu que la voix de notre mère.
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Il ne lui arriva qu'une seule fois d'avoir des doutes et de penser que la société des êtres humains pourrait être essentielle à son bonheur; mais il sentait que cette humeur de son esprit était légèrement démente, et il ne tarda guère à redevenir sensible à la douce et bienfaisante société de la nature, à une infinie et inexplicable amitié semblable à une atmosphère qui l'aurait soutenu.
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