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Critiques de Xavier Müller (119)
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Erectus, tome 2 : L'armée de Darwin

L’armée de Darwin se déroule 7 ans après les évènements de ERECTUS ( sorti en novembre 2018).



J’avais eu un gros coup de cœur pour cette histoire de virus qui transformait les hommes en êtres préhistoriques, je l’avais dévoré, j’avais trouvé ce livre très immersif et très réaliste par rapport à la contagiosité d’un virus et à quel point il pouvait se répandre vite sur la planète…en 2018…quand je relis mon avis, j’en rigolerais …presque…



Ma grande question était de savoir comment j’allais vivre la suite en 2021 ? Avec des termes aussi connus que seconde vague et autres nouveaux termes devenus malheureusement si familiers ? Les communiqués de l’OMS, les discussions sur les réseaux sociaux ? Forcément , j’ai vécu cette histoire différemment du premier tome …on peut toujours faire ( ou pas ) des parallèles avec la situation actuelle…mais on est quand même ( et heureusement ), très très loin de notre réalité actuelle donc la fiction reprend vite le dessus.



Et comme pour la première fois, je me suis faite embarquer dans cette histoire de dingue, dans ces questionnements éthiques sur l’évolution humaine, écologiques, philosophiques. Le style de Xavier Müller est très fluide, très addictif donc les chapitres s’enchainent à une vitesse folle.



BREF…Chacun va vivre cette histoire à sa façon, personnellement je l’ai lu comme elle doit être prise c’est à dire la suite d’un coup de cœur de 2018, une suite très réussie.



MERCI XO ÉDITIONS POUR CETTE LECTURE
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Erectus, tome 2 : L'armée de Darwin

Dans “ERECTUS l’armée de Darwin”, Xavier Müller revient sur l’origine de notre espèce. Son propos est si convaincant qu’il nous interroge très sérieusement. Notre évolution exacerbée et débordante force la remise en question. Qu’avons-nous perdu des capacités de nos ancêtres ? Jusqu’où peuvent aller les expériences et mener les convoitises pour créer une nouvelle espèce. Dans le même temps, tous les enjeux des grands fléaux qui nous télescopent sont mis sur la table, virus, climat, démographie… Est-ce que rebattre les cartes de l’évolution humaine ne serait pas notre unique solution ? Sous ce récit au suspense haletant se nichent de grandes questions et un éclairage documenté, un point de vue contemporain qui nous concerne très directement. L’attente de la suite, 3ème volet de la série ERECTUS, qui semble programmée et logique est donc grande.
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L'oracle du vent, tome 1 : La couleur du se..

Une chouette lecture qui m'a appris pas mal de choses sur la météo. J'ai bien aimé les petites explications de Christophe qui permettent au lecteur de bien comprendre les choses. J'ai aussi apprécié le personnage de Johanne qui, même si elle est une jeune adolescente, ne se plaint pas trop. On est vite dans l'action, on rentre vite dans le vif du sujet et ça j'adore. Je trouve l'idée de l'intrigue vraiment originale et abordable pour les plus jeunes. Je suis contente de cette petite trouvaille en bibliothèque.
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Erectus, tome 2 : L'armée de Darwin

Autant, le premier tome m'avait beaucoup plus autant celui-ci m'a beaucoup déçu.

J'y ai trouvé trop de longueurs dans le récit. Il aurait facilement pu être condensé de 150 pages et cela aurait gagné en rythme.

Une nouvelle menace pèse sur l'humanité à cause d'un savant fou et sa volonté de remettre les compteurs à zéro.

Voilà l'histoire résumée mais malheureusement, beaucoup de broderies viennent s'y ajouter.
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Erectus, tome 2 : L'armée de Darwin

Second tome de cette histoire très originale qui mêle toujours documentaire paléontologique et thriller apocalyptique en donnant plus d'importance, cette fois, à ce dernier genre.

L'aspect science-fiction est plus développé de même que l'angoisse voir l'horreur. L'intrigue est toujours aussi haletante et l'on referme ce tome en attendant impatiemment le troisième.
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Erectus, tome 2 : L'armée de Darwin

J'ai tenu bon jusqu'à la page 300, puis j'ai lu la fin en très grande diagonale. J'avais bien apprécié le premier volet, que j'avais trouvé original et agréable à lire même si c'était un peu (beaucoup?) tiré par les cheveux. Mais là j'ai trouvé le récit fouilli, compliqué, avec l'impression de suivre un cours de microbiologie plutôt qu'un roman. Les différents types de virus et leurs effets sur les personnes infectées m'ont paru bien compliqués en même temps qu'ils m'ont ennuyée. J'ai choisi d'accorder 2 étoiles pour le travail de recherche de l'auteur, que j'imagine conséquent. Mais je ne lirai pas le 3ème tome.
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Erectus, tome 3 : Le dernier hiver

Et si le passé, le présent et le futur n’étaient qu’illusion ? Cette phrase résume parfaitement L’hiver du monde, le dernier tome de la trilogie Erectus qui se paie le luxe d’être tout aussi bon que les deux précédents tomes.



A la fois thriller scientifique et roman d’anticipation, cette saga est un véritable page-turner et cet ultime opus ne fait pas exception à la règle car il s’est révélé tout aussi passionnant et prenant, angoissant aussi bien sûr car tout les évènements décrits par l’auteur sonnent terriblement vrais grâce aux connaissances scientifiques de Xavier Müller.



Xavier Müller nous plonge une fois encore en plein cauchemar car toute vie sur terre peut muter : les hommes, les animaux et les végétaux mais aussi la terre elle-même qui régresse à une vitesse folle, faisant apparaître une nouvelle espèce d’hominidés qui s’en prend aux humains et aux erectus.



Des météorites atterrissent dans tous les points du globe, entrainant des effets secondaires catastrophiques : coma, hibernation, transformation, tout se mélange… et même le temps s’emballe puisqu’il s’inverse, ce qui met une pagaille folle dans les siècles qui ont précédé.



La planète entière vit une régression, les aiguilles des horloges tournent à l’envers, la faune et la flore sont touchées à nouveau, mais aussi le climat, les continents, le monde court à sa perte si Anna et toute l’équipe de scientifiques ne trouvent pas une solution.



Et cette solution se trouve dans le passé, dans l’ADN d’êtres suprêmes appelés les Cygnes Noirs. Pour cela, il faudra à nos héros voyager dans le temps, à la recherche de l’ADN sauveur, au Moyen-Age puis au premier siècle de notre ère. Mais parviendront-ils à inverser cette régression ou l’espèce humaine sera-t-elle vouée à l’extinction ?



Xavier Müller a réussi à intégrer à son récit Histoire, personnages célèbres, science et anticipation, de façon crédible et cohérente. Tout au long de ce troisième tome, on croit à ce qu’on lit et ça, c’est vraiment fort.



L’angoisse monte crescendo, on tremble pour nos héros et pour l’espèce humaine bien malmenée par Xavier Müller. Le dénouement est à la hauteur du roman, ce qui n’est pas toujours le cas !



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Erectus, tome 2 : L'armée de Darwin

J’avais adoré le premier tome de cette saga. Je me suis relancée dans la suite et retrouvée très vite replonger dedans. Ce virus ERECTUS a été freiné. Certes les Erectus peuvent se reproduire mais il n’y a pas de nouvelle contamination. Mais la population générale se sent menacée par la différence de l’homo erectus et par la potentielle recrudescence du virus

La suite de ma chronique :
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Erectus, tome 2 : L'armée de Darwin

Juste après avoir fini le tome un j'ai enchaîné sur le tome deux, quelle chance. Comme pour la covid, des variations font resurgir le virus en force, suite logique. Toujours très bien rythmée, l'histoire est aussi prenante que le premier volet. je conseille vivement les 2.
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Erectus, tome 2 : L'armée de Darwin

Sept ans Après la première pandémie qui a vu une partie de l’humanité régresser, une deuxième vague frappe.

Nouveaux variant, nouveaux effets, une nouvelle branche apparaît dans l’humanité. Et ce alors que les Erectus semblent insatisfaits de leurs sorts et décidés à le montrer. Tous les ingrédients sont donc présent pour que Sapiens voit sa position contestée...

On pense à la dernière trilogie ciné de la planète des singe (forcément...). On accroche et on veut savoir comment tout ça va bien pouvoir se terminer même si certaines ficelles sont épaisses.



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Erectus, tome 2 : L'armée de Darwin

Involution

Xavier Muller revient avec une suite à Erectus paru en 2018 (et lu en 2019).

Le premier tome racontait comment un virus (baptisé Kruger) échappé d'un laboratoire avait fait régresser les espèces de plusieurs millions d'années : flore, faune et humains. Les contaminés s'étaient transformés en "préhistoriques" et pour les hommes, en homo erectus à la mâchoire prognathe ayant tout oublié de leur passé. La découverte d'un vaccin permit de contenir la pandémie, et la guerre entre les espèces avait été évitée de justesse.

Le second tome débute 7 ans plus tard : les erectus ont été regroupés dans des "réserves" surveillées au nombre de trois, une en Amérique du Sud, une en Asie et une en Afrique au Kenya. La réserve africaine est dirigée par Anna Meunier, la biologiste héroïne du premier tome. Tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes bien que la majorité de la population soit opposée aux erectus et souhaite les stériliser ou les exterminer, mais voici que dans les sanctuaires censés les protéger, des erectus sont retrouvés assassinés portant des traces de cannibalisme et que d'autres sont enlevés par de véritables commandos... Dans l'ombre, une mystérieuse organisation est à l'œuvre : l'Armée de Darwin qui a mis au point un virus encore plus dévastateur que le Kruger, un variant appelé Ganesh ultra virulent qui agit à une vitesse folle et produit deux effets : soit les contaminés (flore, faune, humains) régressent à l'état préhistorique soit, pour les humains infectés, ils se réveillent d'une stase "    augmentés" (ils courent plus vite, voient plus loin, entendent mieux, réfléchissent plus vite etc) capables de communiquer entre eux par télépathie et de lire dans le cerveau des sapiens, mais

terriblement agressifs et toujours totalement amnésiques par rapport à leur passé.

A la tête de l'Armée de Darwin un scientifique dont le but est de prendre le meilleur du Sapiens et de l'erectus afin de créer un nouvel être intelligent qui dominera le monde sous l'égide et le pouvoir de ce savant fou...

J'avais beaucoup aimé le premier tome dont j'ignorais qu'il aurait une suite...

Le second tome ne m'a pas déçue, bien au contraire, je crois que je l'ai encore plus apprécié que le premier !

Dans ce roman d'anticipation, les idées foisonnent, mais celle qui structure le livre, l'idée clé de l'auteur est la suivante : et si l'évolution telle que nous l'avons connue n'avait pas été, finalement, si bénéfique pour l'espèce humaine ? En évoluant, en gagnant en intelligence nous avons perdu certaines facultés (notre odorat par exemple beaucoup moins développé) dont nos ancêtres étaient dotés. L'auteur évoque même des dons de télépathie dont certains singes semblent encore pouvoir faire usage ...  

Par ailleurs, il est aussi question des dégâts causés à la planète par la surpopulation mondiale... et ce roman nous parle également de tolérance (ou d'intolérance).   

Un très bon roman divertissant et instructif !

Vivement le tome 3 !

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Erectus, tome 2 : L'armée de Darwin

Bien comme le premier. Je relève tout de même un tout petit blême. Page 406 Hannibal a traversé les ALPES avec ses 37 éléphants pas les Pyrénées. D'Espagne en Gaule il serait passé plutôt du côté d'Argeles sur mer. Ce n est pas si grave mais bon j'ai tiqué.
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Erectus, tome 2 : L'armée de Darwin

L'armée de Darwin est tout aussi phénoménal, même plus incroyable que le précédent par le nombre de rebondissements, de ramifications que l'auteur a déployé.

Un bond dans le temps et nous nous retrouvons 7 ans après la découverte du virus Krugger qui a transformé une partie de ses hommes, femmes en Erectus, nos ancêtres. La végétation et les animaux ont également été infectés. Depuis la découverte du vaccin, le développement de réserves pour parquer les espèces régressives, la vie semble avoir retrouvé un semblant de normalité pour la population. Mais en sous-marin les pro et anti Erectus, les scientifiques et les assoiffés d'argent et pouvoir faciles oeuvrent toujours.

Ce second volet est basé essentiellement sur l'action et vous n'aurez aucun répit en le lisant. La trame ne souffre d'aucune incohérence. Il est très riche, je me suis même un peu perdue par moment tant il y avait d'histoires dans l'histoire. Toutes sont utiles et se rejoignent dans un récit ultra passionnant.



Si j'étais au cinéma, j'aurais dit j'en ai pris plein les yeux !

j'ai mis le booktrailer sur mon blog pour ceux qui aiment bien les images en plus des mots
Lien : https://laliseuseheureuse.bl..
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Erectus, tome 2 : L'armée de Darwin

Erectus, l'armée de Darwin de Xavier Müller

Tout d'abord je tiens à remercier Marine des Editions XO de m'avoir adressé ce livre le tome 2 Erectus L'armée de Darwin, suite du premier livre de Xavier Müller intitulé Erectus, qui m'avait enthousiasmé. Dans ce second tome, nous nous retrouvons sept années plus tard, l'humanité ayant bien failli d'être dévastée par une pandémie éclair qui a changé la face du monde. A un moment donné je me suis demandé si cette pandémie avait un rapport avec celle que nous vivons actuellement. Rassurez-vous rien de cela ! Ceci dit c'est à l'issue des manipulations hasardeuses d'un laboratoire que le virus Kruger s'est répandu et a fait régressé les espèces de plusieurs millions d'années: la faune, la flore, mais aussi les hommes changés en Homo erectus. Bien qu'une course folle est été lancée par l'OMS ? Yann compagnon d'Anna Meunier, paléontologue atypique, a été contaminé par le virus . Il est devenu un erectus. Dans le même temps des extrémistes appellent aux génocides, d'autres erectus sont parqués dans des centres de rétention, mais également dans trois réserves installés sur les continents africains, sur-américain et indien. C'est alors qu'une nouvelle va bouleversé de nouveau le monde. Alors que l'on pensait que les erectus étaient stériles ils s'avèrent qu'ils puissent se reproduire. Cette situation déclenche un courant anti-erectus, prônant leur stérilisation.

Nous retrouvons au Kenya Anna qui consacre sa vie à l'étude des erectus et à sa fille Alice conçue avec Yann avant que celui-ci ne devienne un erectus chef du clan de la Pierre-Levée, lorsque la seconde vague du virus arrive. Celui-ci a un double effet, soit il fait régresser les hommes en erectus, soit il leur donne de nouvelles capacités étonnantes les rendant surhumain.

Tout au long de ce livre, nous allons suivre les trajectoires de différents personnages. Celui de Yann, devenu Wuan, celui de Laryn Gordon, fille de Stéphane , médecin directeur des maladies transmissibles à l'OMS, qui veut lutter contre le trafic des régressifs, Linn Visnard épidémiologiste qui a découvert une antidote a ce nouveau virus. Owen Firth, activistes pro-erectus, qui vise à devenir avec ces armées le maître du monde.

Sur 487 pages nous allons vivre 30 jours et réfléchir sur la place de notre espèce humaine, sur notre planète. En 4 chapitres, l'après kruger, le complot, la déflagration et Gwar nous sommes dans l'action et je peux vous dire que Xavier Muller, ne laisse pas beaucoup de temps morts à son récit.

Vous lirez une attaque de moustique transgénique pour disséminer un virus qui vous fera tendre l'oreille au moindre vrombissement.

Vous retrouverez l'ancêtre disparu de notre éléphant le Gomphotherium  embarqué dans des assauts, saisissant des soldats avec leur trompe et s'en servant pour assommer les autres . Wuan commandant ses troupes en propulsant sa pensée pour enflammer ses guerriers plutôt de crier : «  les hommes sont comme des proies et se rassemblent en harde. Nous les isolerons par petits contingents . Ils seront plus facile à vaincre... » mais aussi les Archaeopteryx genre de dinosaures à plumes disparus il à 150 millions d'années, les ugandax, forme ancestrale du buffle africain. Vous découvrirez également l'utilisation d'un tatouage susceptible de modifier le temps en apnée d'un pécheur de perles, passant de 12 minutes à trente-cinq.. «  Non ce n'est pas un Ganesh nom donné aux humains ayant été infecté par un virus qui leur donne des supers pouvoirs . «  Mais la séquence G a manifestement attisé ses facultés que cet homme possédait depuis la nuit des temps. »

Arrivant à la fin de ce récit tout nous laisse penser que l'histoire des Erectus n'est pas fini. «  Wuan avait appris à respecter le géant qui faisait le lien entre la tribu ( des erectus ) et les trois chefs Ganesh qui les avaient aidés à vaincre. Wuan s'empara de la lance brandit bien haut. Un cri de victoire s’éleva de la marée des ancêtres. Trois syllabes. Un mot appris des hommes Li-ber-té ! Le véritable combat entre les sapiens ennemis des clans et les piégeurs d'erectus trouveront gwar. » J'ai hâte de découvrir cette nouvelle épopée des Erectus non lointain grands-parents, qui furent les premiers représentants de la lignée humaine à avoir quitté l'Afrique. Si vous aimez l'histoire, la théorie de l'évolution humaine, l'écologie avant l'heure et bien d'autres situations que je vous laisse le soin de découvrir, sans compter la présence d'une organisation secrète et un virus plus puissant et terrifiant que jamais... ce livre Erectus, L'armée de Darwin de Xavier Müller est fait pour vous. Je vous souhaite de très bons moments avec ce livre que vous aurez du mal a lâcher avant d'arriver à cette dernière phrase : «  Le véritable combat commençait maintenant ! » Bien à vous.
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Dans la peau d'un autre

Un très bon thriller fantastique, très rythmé et qui aborde l'hypnose de façon originale. On ne s'ennuie pas une seconde et ce n'est pas le moindre des mérites de Xavier Müller qui parvient parfaitement à vulgariser les aspects scientifiques de son roman. Alors, certes, il faut rester bien concentré durant l'épilogue qui n'est pas des plus simples mais l'auteur s'en sort encore une fois très bien. Au final, ce premier roman est une belle réussite.
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Les détectives de l'étrange

Un bon roman Jeunesse qui m'a curieusement bien accroché. Le fantastique est savamment dosé et le rythme est fluide sans temps mort. Une réussite.
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Dans la peau d'un autre

Un excellent premier livre qui mériterait plus de succès
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Dans la peau d'un autre

thriller intéressant qui décrit avec une grande précision ce qui se passe dans le milieu de la recherche (ça sent le vécu)

pourquoi pas 5 étoiles alors ? parce que le dénouement est beaucoup beaucoup trop compliqué pour mon pauvre petit cerveau de biochimiste, et donc, quelqu'un qui n'a jamais fait de biologie à de grandes chances de ne rien capter...dommage...
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Dans la peau d'un autre

Le bon livre au bon moment



[critique à lire avec les illustrations sur http://sfetal.blogspot.com/2011/07/dans-la-peau-dun-autre-xavier-muller.html]



Ça commence mi-juin, la descente à vélo le long du canal jusqu'à la gare, chapeau vissé sur la tête, les soirées à rallonge. A l'école, on aurait arrêté les choses sérieuses et ennuyeuses, les récrés à rallonge. Au bureau, une certaine nonchalance, malgré tout. Pique-nique en famille, apéro en terrasse.



Alors quand le facteur arrive et livre un roman à la couverture noir, on se dit que c'est l'été et que l'été, c'est polar. 2010 avec Lisbeth et alors quoi cette année ?



Allez, je lis les premières pages, pour voir, et je lirai la suite ce week-end, pendant la sieste.



Quatre heures plus tard (bon, ok, tout de même étalées sur 2 jours), je tourne la dernière page. Oui, c'est définitivement l'été.



Le bon livre au bon moment donc, et le bon public aussi. Un polar, avec des morts ou presque, science-fictionnesque avec transfert d'âmes, plutôt hard-science sous-genre neurobiologique. Je suis déjà la bonne cible. La chasse aux publis, les guerres d'égo, l'ambiance des labos : non vraiment, je suis cœur de cible.



On suit donc les déboires de Maxence Lance, jeune étudiant en sciences du cerveau promis à un brillant avenir, ou au moins aux affres de la thèse, qui se retrouve du jour au lendemain enfermé dans le corps du presque quarantenaire Philippe Mahieu, lui-même chercheur établi dans le domaine des neurosciences. Comment ? Pourquoi ? Où (trois fois) ? Mais dans quel état j'erre ?



Comment s'est-il retrouvé là ? Où l'esprit de Mahieu ? Où est son propre corps ? Où sont passées les dix dernières années dont il ne garde aucun souvenir ?



Voilà pour la partie mystère, voilà ce qui m'a fait continuer : le mystère est à tiroir et les fils soigneusement enchevêtrées, les rebondissements justement répartis.



La situation est rocambolesque, tout le reste éminemment cohérent (ou presque). Les réactions de Maxence lorsqu'il se découvre enfermé dans un corps qui n'est pas le sien, le pacte à la Faust qui lui fait accepter sa condition. Le héros-qui-n'en-est-pas-un (ou presque) suit des fausses pistes, revient en arrière, se trompe sur les intentions de ceux qui l'entourent. Le moins qu'on puisse dire, c'est que la résolution du mystère n'est pas une ligne droite ponctuée par des coïncidences arrangeantes : pas de facilité, il n'arrive pas ce qu'on croit qu'il va arriver.



Pas de manichéisme non plus dans ce roman: Maxence est poussé par l'ambition, les méchants ne le sont (presque) pas tout à fait, les gentils pas tous animés des plus purs sentiments. Et surtout (merci, ça fait du bien), les personnages féminins ne sont pas relégués au rôle de la petite amie bien gentille et compréhensive mais un peu co-conne tout de même. Si le rôle principal est masculin, le rôle des trois femmes qui gravitent (malgré tout) autour de Maxence ont un vrai relief, un poids important sur le déroulement de l'intrigue.



Passons aux "presque".



Presque "éminemment cohérent". Ce roman est avant tout un thriller, avec son lot de course-poursuites et de rebondissements plus ou moins plausibles (et globalement plutôt plus que moins). Mais bon, cela fait partie des codes du genre, on les accepte car c'est finalement ce qu'on en attend. Le pré-supposé de la similitude de l'identité avec un ensemble de données que l'on pourrait "télécharger" d'un corps à l'autre, s'il est parfaitement acceptable comme ressort à l'intrigue, me paraît justement un peu trop collé à une vision "informatique" du fonctionnement de l'humain, avec une séparation nette entre le matériel et le logiciel. Cette approche cartésienne de la séparation du corps et de l'esprit ne permet pas d'explorer ce que pourrait être les interactions de l'identité et du corps. On pourrait imaginer une influence du corps de Mahieu sur la personnalité de Maxence... mais l'auteur avait déjà suffisamment de grain à moudre!



Un mot encore, un chipotage sur la capacité de Maxence à passer d'un monde pré-euro, pré-11Septembre, proto-internet (peut-être), pré-facebook (à coup sûr) et à se réveiller dix ans après comme un poisson dans l'eau. Là encore, ce n'est pas le sujet de livre et puis, finalement, on pourrait effectivement se poser la question de la capacité d'un(e) quidam à retrouver ses repères dans notre monde, quand bien même viendrait-il tout droit des années 60 : le temps aurait-il cessé de s'écouler ?



Presque "un héros-qui-n'en-est-pas-un". Ce qui est vrai la plupart du temps : Maxence subit, et, s'il est tout de même animé par l'envie de découvrir le pourquoi et le comment de ce qui lui arrive, il n'est pas infaillible. Sauf. Sauf ce pouvoir un peu étrange, sa capacité à l'hypnose quasi-instantanée. L'hypnose occupe une place importante dans cette histoire, et, sans en dévoiler d'avantage, disons qu'elle est abordée plutôt rationnellement. Reste les quelques situations dans lesquelles l'intrigue avance grâce à ce pouvoir de super-héros. Cela reste toutefois anecdotique et ajoute une dimension héroïque à ce Maxence, un homme bien normal par ailleurs.



Presque "pas tout fait méchants". Ouais, bon, le vrai méchant est quand même vraiment méchant (mais je ne dirai pas qui), animés de viles intentions (non, ce n'est pas le majordome). Mais les autres sont plus nuancés, plus changeants aussi : ils ne restent pas accrochés à leurs certitudes.



Les véritables réserves que je pourrai avoir, je les attribuerais plutôt à l'édition en elle-même : le titre sent un peu trop le Jason Bourne, la couverture est sans doute énigmatique.... mais sans rapport avec le contenu (mais je suis sans doute resté insensible à la symbolique de la porte entrouverte et à celle de l'escalier...), je ne parierais pas sur la capacité de la colle à résister à une lecture prolongée sur la plage et finalement pour finir, le prix: 19.90 Euros. Bon ok, j'ai plutôt tendance à acheter d’occase, mais ça me paraît quand même excessif (non pas au regard de la qualité du texte, bien entendu, mais bien au regard de l'édition) ... même si on me rétorquera que c'est dans la ligne de prix de ce qui se pratique ailleurs, et qu'il faut bien rémunérer les auteurs



Pour finir sur un note positive, j'ai particulièrement apprécié la qualité du rendu de l'atmosphère qui peut régner dans un laboratoire de recherche. On y retrouve le poids excessif des publications, le seul critère d'évaluation retenu pour juger de l'efficacité d'une équipe... et donc des financements publiques pour les prochaines années, la guerre des égos pour savoir qui fera mieux et plus vite que le/la collègue/concurrent situé(e) deux portes plus loin, le parcours du combattant du post-post-post-doctorant cherchant à tout prix un poste pérenne. Tout cela, Xavier Müller le doit sans doute à son passé de "Docteur ès sciences" et son présent de journaliste scientifique, comme l'indique sa courte bio en quatrième de couv.



Xavier Müller



A jamais dans la mémoire de la peau de XIII : les neurones miroirs



La découverte des neurones miroirs est absolument renversante. C'est aussi la découverte la plus importante et elle est pratiquement négligée parce qu'elle est si monumentale que nul ne sait qu'en faire.



Robert Sylvester



Imaginez que vous réveillez un beau matin, incapable de reconnaître celui ou celle qui vous fait face dans le miroir. Ne cherchez pas à savoir si vous êtes préposée aux postes ou bien chargé de l'accueil dans une multinationale. Non, rien de tout cela: vous avez 90 chances sur 100 d'être un(e) ex-agent secret sur le point de découvrir un complot mondiale avant d'avoir accidentellement perdu la mémoire. Demandez à Jason Bourne/Mulway/Mac Lane/Fly ou encore à Samantha Caine ...











Alors certes, Maxence aussi se retrouve avec un gros trou dans la mémoire, mais lui a littéralement atterri dans la peau d'un autre. Cela dit, contrairement aux ex-agents, il n'a pas vraiment de doute sur son identité : il sait parfaitement qui il est, il ne sait simplement pas ce qu'il fait dans ce corps qui n'est pas le sien, ni ce qui a bien pu se passer ces dix dernières années. Ce n'est donc pas vraiment un roman sur la quête d'identité. Il n'y pas non plus de conflit d'identité comme Silverberg a pu magistralement le mettre en scène dans L'homme programmé. Le thème est un peu abordé lorsque Maxence se pose la question de savoir s'il est vraiment lui-même ou le simple souvenir préfabriqué, l'écho de celui qu'il a véritablement été. Mais il est rapidement évacué pour revenir à une explication plus "rationnelle".



Sans en dévoiler d'avantage, disons que les neurones miroirs occupent une place centrale dans l'intrigue. Le neurone miroir, c'est la superstar des neurosciences, ainsi qu'il est précisé au tout début du roman



J'étais tombé sur la proposition de stage du professeur Gamblin dans le couloir des cinquièmes années. "Tentative d'influence des neurones miroirs à l'aide de la stimulation magnétique transcrânienne." Tout un programme, qui aurait sonné comme du chinois aux oreilles d'un profane, mais qui mettait l'eau à la bouche : les neurones miroirs étaient l'un des sujets chauds du moment en neurobiologie.



Dans la peau d'un autre, Xavier Müller, My Major Company - Books / XO Editions, page 11



Confrontons alors ce qu'en dit l'auteur avec ce qui se dit sur le sujet dans des articles dédiés.



Ces résultats lui auraient valu l'admiration des ses pairs, mais ce qui rendait vraiment révolutionnaires ses recherches était ailleurs : il avait découvert des neurones miroirs de l'hypnose. C'était en deuxième année de fac, lors d'un cours sur le cerveau des mammifères, que j'avais entendu parler de ce type de neurones pour la première fois. A l'époque, il venait d'être mis au jour chez le rat. Comparativement aux types standard de neurones, ils avaient la particularité d'être activés lorsqu'un rat réalisait une tâche, comme s'orienter dans un labyrinthe, mais aussi lorsqu'il la voyait exécutée par un congénère. Les neurones miroirs avaient appris aux chercheurs que réaliser une action et être témoin de la même action pouvaient être similaires du point de vue du cerveau. Mon prof nous avait gratifiés d'une phrase qui était restée gravée dans ma mémoire : " Les neurones miroirs montrent que s'imaginer, c'est faire"



Un ou deux ans après les expériences avec les rats, des neurones miroirs avaient été identifiés chez l'homme. En l'espace de quelques années, l'existence de cet nouvelle catégorie de neurones avait apporté un nouvel éclairage sur de nombreux mécanismes cérébraux. Des chercheurs expliquaient par exemple la contagion des sentiments par les neurones miroirs : si nous ressentions de l'empathie pour une personne triste, c'était parce que des neurones miroirs participant aux émotions s'activaient dans notre cerveau. A cause de ces neurones, nous éprouvions réellement de la peine, de même que le rat observant le rat du labyrinthe s'imaginait à sa place. Voir souffrir était d'une certaine manière souffrir, tel était le second message qu'avaient délivré les neurones miroirs.



Selon certains chercheurs, les neurones miroirs expliquaient une partie des capacités d'apprentissage du cerveau : en visualisant un autre rat s'échiner à trouver la sortie, le cerveau du rat se construisait une image mentale du labyrinthe codée sur les neurones miroirs, image qu'il pouvait ensuite se rappeler pour trouver lui-même son chemin dans le dédale.



Dans la peau d'un autre, Xavier Müller, My Major Company - Books / XO Editions, pages 52-53



Les neurones miroirs sont les mimes Marceau de votre cerveau : ils s'activent dès qu'une personne réalise un geste que vous savez faire. Si vous êtes guitariste et que vous visionnez un concert de Jimy Hendrix, Ils émettront des influx nerveux. Les neurobiologistes pensent que c'est en partie grâce à eux que l'enfant peut apprendre dans ses premières années : lorsqu'il verra son entourage effectuer un geste précis, des neurones miroirs s'allumeront qui renforceront ses connexions cérébrales et l'aideront à mieux accomplir le geste.



Dans la peau d'un autre, Xavier Müller, My Major Company - Books / XO Editions, page 155



Autrement dit, les neurones miroirs sont ceux qui nous permettent de nous mettre à la place de l'autre, de "faire comme ci" juste par l'observation, d'apprendre à faire en regardant faire.



Le bon livre au bon moment, disais-je plus haut. Et bien justement, deux jours avant d'ouvrir ce livre, j'écoutais Jean-Claude Ameisen, dans son émission Sur les épaules de Darwin sur France Inter, relater une anecdote faisant écho à cette capacité d'"apprentissage passif" : les disciples des maîtres japonais du Sushi ne font en premier lieu qu'observer les gestes de leurs aînés. Lorsqu'après une longue période ils sont enfin autorisés à réaliser leur premier Sushi, leur dextérité est presque parfaite



Jean-Claude Ameisen n'évoque pas explicitement le lien avec les neurones miroirs, mais je n'ai pu m'empêcher d'y voir un lien. Toutefois, il faut savoir qu'il s'agit d'un champ d'étude très récent, encore balbutiant et sujet de discussion dans les milieux scientifiques autorisés.



A ce sujet, la fiche wikipédia est manifestement rédigée par un spécialiste. Elle est claire, rigoureuse, très bien documentée.



On y apprend la découverte des neurones miroirs en 1996 chez le singe et en 2010 chez l'homme. Il s'agit de neurones actifs non seulement durant l'acte du sujet lui-même mais aussi lorsque le sujet assiste passivement à cet acte. Ils sont aussi sélectifs, puisque qu'un neurone sensible à un type de geste (un mouvement de préhension de la main) n'est activé que pour ce geste précis, et pas par d'autres. Si leur rôle semble établi pour ce qui est de l'imitation des gestes, le débat sur les neurones miroirs se situe plutôt sur le terrain des processus plus complexes, comme l'empathie.



A ce propos, je vous conseille la lecture de cet article, Les neurones miroir dans Automates Intelligents, par Simon De Keukelaere. Il y explique très clairement le rôle et le fonctionnement de ces miroirs et ouvre la discussion sur l'importance de l'imitation chez l'homme. Il y parle aussi de la tendance au rapprochement entre les domaines de la recherche sur le cerveau et de la psychologie expérimentale ou l'anthropologie, l'étude des comportements humains.



De l'imitation à l'empathie, il y a qu'un pas que quelques chercheurs ont franchi en attribuant aux neurones miroirs notre capacité à ressentir les émotions éprouvées par nos congénères. L'approche de Simon De Keulelaere le conduit même à rapprocher deux caractéristiques très fortes chez l'humain, sa propension à la violence et sa propension à l'imitation : notre capacité à ressentir les intentions de l'autre conduirait à désirer la même chose que lui et donc à la lui disputer. Et même, voir la violence, même indirectement, à travers la télévision ou les jeux vidéos, pourrait alors constituer un apprentissage de la violence : vieux débat pas près d'être tranché (même si je pense que non mais que je dois faire face à une farouche contradiction domestique ;-).



Conclusion et recommandations (comme dans tout bon article scientifique)



Alors pour revenir au roman, disons que Xavier Müller s'appuie sur un sujet brûlant de la neurobiologie, l'introduit en collant aux connaissances actuelles et extrapole ensuite sur le potentiel encore inexploré de ces neurones miroir. C'est là le propre de la science-fiction, sous-genre hard science, celle qui innove et qui surprend.



Dans la peau d'un autre de Xavier Müller, c'est bon, lisez-le, même si vous n'y connaissez rien en neurobiologie et IRM fonctionnelle, même si vous n'êtes pas initiés aux secrets d'alcôve de la recherche, lisez-le parce que c'est un bon thriller, parce que c'est l'été et ses soirées à rallonge. A l'école, on aurait arrêté les choses sérieuses et ennuyeuses, les récrés à rallonge. Au bureau, une certaine nonchalance, malgré tout. Pique-nique en famille, apéro en terrasse...



[Je remercie Vincent Beghin, du site Les Agents Littéraires, pour m'avoir fait parvenir ce roman. Ce blog collectif a pour but de promouvoir les livres restés dans l'ombre.]



[critique à lire avec les illustrations sur http://sfetal.blogspot.com/2011/07/dans-la-peau-dun-autre-xavier-muller.html]


Lien : http://sfetal.blogspot.com/2..
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Erectus, tome 3 : Le dernier hiver

J'avais beaucoup aimé les 2 premiers tomes, mais celui-ci est clairement pour moi le moins bon. L'intrigue va de rebondissements en rebondissements, beaucoup de données, elle prend un tournant trop imprévisible je trouve et ça devient trop sensationnel. J'aurais aimé que ce soit encore centré sur les Erectus et surtout la fin rapidement expédiée. Dommage pour cette conclusion, j'en attendais plus.
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