Voyage dans les oeuvres de Joan Miró et les mots bariolés de couleurs d'Hélène Kérillis et de Xavière Devos. Une belle alliance.
La magissorcière à son réveil a fort à faire avec les animaux malmorphosés. Sous son micromateur les poumons du canacoincoin sont envahis de taches noires ; le carboflor.
Nul doute, ils sont en pleine déglinguerie sur la planète Tourneboule !
Que se passe-t-il dans la boîtapense du Tamafumoir pour qu'il détraque l'air et l'eau de la planète ?
La bleuâte et l'adoucisseur pour boîtapense suffiront-ils pour guérir les Tournebouliens de leur dragon qui enflamme la vie de billets de banque ? Comment lui réapprendre à débrouiller le fil de ses pensées polluées ? De quoi occuper les poissonvols, le canacri et autres animaux fascinants.
Une histoire amusante pleine de mots collés, tordus, ficelés, de couleurs et d'images pour appréhender l'environnement et la pollution chez les plus jeunes.
C'est simple, plein d'imaginaire, d'inventions, d'astuces. On saute des mots aux dessins, on voyage, on vole, on nage, on pense, on apprend à panser.
À la fin de ce bel album, quelques informations sur le peintre surréaliste Joan Miró ainsi que les titres des tableaux qui illustrent magnifiquement les pages. Sa peinture n'est pas abstraite, elle se teinte de fantastique, de poésie, s'épure pour aller droit à la pensée, pour le plus grand plaisir des yeux.
Je remercie Babelio et les Éditions Léon art & stories pour cet album original, précieux et inventif. Merci pour le marque-page et le petit mot.
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En cherchant pour mon petit dernier un récit dit "de randonnée"*, je suis tombée sur ce très bel album rimé de Cécile Alix et Xavière Devos.
Il n'est pas à proprement parler un récit de randonnée dans le sens où nul personnage ne vient s'ajouter ou se retirer à Lili-Bouille la grenouille et Soupalo le crapaud, dont le lecteur fait connaissance dès la première page.
On y retrouve toutefois la répétition de formulettes sur chaque double-page et ce jusqu'au dénouement final.
Cet album est d'un dynamisme incroyable, porté à la fois par le texte et les illustrations.
Dans le texte, les rimes sont mises en valeur par une typographie spécifique et colorée qui donne aux mots un rythme et une forte musicalité. Et en plus c'est plein d'imagination et très drôle ! A chaque fois que le crapaud affirme qu'il va la manger, Lili-Bouille la grenouille lui répond que ce n'est pas possible et trouve, de manière très créative, mille et une raisons pour ne pas être mangée.
Les illustrations aux crayons de couleurs/aquarelles/encres ont un côté rétro-romantique fort agréable à l'oeil. Xavière Devos joue sur la tourne de page et la dynamique des traits pour insuffler un souffle à ses images et magnifier le texte de Cécile Alix.
Mon seul regret est que cet album ait été imprimé en Chine, alors même qu'il a reçu le soutien de la région Centre Val de Loire via l'agence régionale Ciclic**.
*http://enseignerlitteraturejeunesse.com/2015/09/24/lhistoire-dun-gateau-un-album-de-randonnee/
**http://livre.ciclic.fr/
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J'avais déjà fait connaissance avec les éditions Léon à travers la lecture de quelques histoires de la collection mini Léon,dans laquelle un petit caméléon balade les tout jeunes enfants dans des œuvres d'art. C'est donc avec un grand plaisir que j'ai reçu ce Tamafumoir et la magissorciere grâce à la sélection de la dernière masse critique. Cette fois,l'ouvrage s'adresse à des lecteurs de 6 à 10 ans. Léon n'est plus notre guide car nous nous immergeons directement dans les tableaux de Mirò afin de comprendre avec la sorcière et ses deux amis Chaminou et Chamatou,ce qui a bien pu se passer pour que le monde soit à ce point métamorphosé ! Car il faut bien le dire,sans un oeil attentif,pas toujours facile de repérer le canari,le canard,et autres bestioles bien mal en point. Le texte contribue à nous faire entrer dans cet univers surréaliste car on joue avec les mots,on les déforme pour la bonne cause. Il faut bien créer de nouveaux mots pour appréhender une nouvelle réalité !
Hélène Kerillis et Xaviere Devos ont décidé de donner sens a tout ce foutoir par un petit clin d'oeil fort sympathique à l'écologie et aux méfaits du capitalisme. De fait,le fautif est le Tamafumoir qui a perdu la raison en négligeant le vivant au profit de l'argent...
. A la fin de l'ouvrage on retrouve dans leur intégralité les 10 toiles qui ont servi de support à l'histoire ,ce que j'ai beaucoup apprécié. Cela m'a incité à retrouver les fragments découverts à travers l'histoire, à revisiter l'ensemble avec une attention plus fine,ce qui est certainement l'objectif pédagogique recherché.
Enfin, j'ai retrouvé tout de même le petit Léon avant de refermer le livre et il a répondu simplement et clairement à toutes mes questions essentielles sur ce drôle de peintre!
Merci sincèrement Léon !!! Vos livres dont celui ci sont vraiment originaux et ouvrent une belle occasion pour les lecteurs de tout âge, d'accéder avec plaisir à une culture artistique.
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Cette collection recèle vraiment des merveilles graphiques et textuelles.
Ici, on se retrouve non loin de la planète Tourbeboule, où la Magissorcière s'aperçoit que rien ne tourne plus rond. Elle recueille des animaux malmorphosés : canacoincoin, poissonvols, et essaie de les aide à coup d'air et d'eau pure. Mais la solution est d'empêcher le terrible Tamafumoir de semer la déglinguerie dans le monde et l'aider à y voir plus clair.
Niveau graphismes, cet ouvrage s'inspire de 'oeuvre de Miro et notamment de son Carnaval d'Arlequin, reproduit en fin de livre avec des éléments biographiques très intéressants et clairs. Coloré, étrange et audacieux, les graphismes sont un appel au rêve et un hommage à l'artiste.
Niveau texte, l'histoire regorge de personnages -valises, métamorphes, chimériques, le style est assez complexe et nécessite une certaine connaissance de la langue et des jeux de mots pour pouvoir être apprécié à sa juste valeur, notamment le détail du "fil à retordre".
L'intrigue est orientée, simple mais engagée. Elle traite de notre société actuelle, des questions de pollution, d'économie, de manipulation génétique.
Bref, un album très complet où la figure de la sorcière apparaît bienveillante, colorée et salvatrice ce qui change du traitement traditionnel que l'on en fait dans les albums.
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Te souviens-tu du Grand Méchant Loup qui voulait manger le petit Chaperon rouge ? Tu sais, il a bien vieilli, il souffre même d'insomnie et de rhumatismes... mais surtout, il est devenu gentil, très gentil, et ne mange plus les petits enfants. D'ailleurs, il habite chez Chaperon rouge et veille sur Violette, sa petite fille. Il en est devenu célèbre, il fait même la une du journal des contes ! Oh ! ce n'est pas toujours facile, il doit passer ses soirées à répondre au courrier de ses admirateurs et envoyer ses photos dédicacées. Et voilà que cette nuit les affreux se succèdent à sa porte pour lui demander de l'aide : ogre, sorcière et autres en ont assez de rebuter tout le monde...
Mon avis : Cet album est le troisième d’une série de Suzanne Bogeat et Xavière Devos et vient après « Les carottes sont cuites pour le Grand Méchant Loup ! » et celui que je vous avais présenté il y a près de deux ans déjà, « La fin des haricots pour le Grand Méchant Loup ! ». Leur originalité est de revisiter de façon moderne les personnages des contes que nous connaissons tous, en les ayant fait avancer dans la vie. Les contes détournés remportent toujours un grand succès en médiathèque et sont de plus en plus demandés par les enseignants au sein même d’une sélection de contes traditionnels. « Le Grand Méchant Loup et l’école des affreux ! » présente un avantage certains pour moi puisqu’il pourra servir aussi bien pour « Le petit Chaperon rouge » que pour « Le petit Poucet » ou « Les trois brigands ». Les illustrations magnifiquement colorées, pleines de vie et de détails à découvrir feront sans aucun doute le succès du livre auprès de mes jeunes lecteurs. Cependant, je ne parlerai pas de coup de cœur.
Public : à partir de cinq – six ans
Si vous voulez vous rendre sur le site de l'illustratrice, Xavière Devos, vous pouvez suivre l'adresse :
http://xavieredevos.ultra-book.com/
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La magie a opérée, transport immédiat dans l'ambiance chaleureuse et traditionnelle des fêtes de fin d'année et deviendra mon incontournable le jour de Noël pour l'ouverture des cadeaux...
Voyage grâce à ce cd, dans des souvenirs insouciants et tellement magiques de l'enfance, avec plaisir vous redécouvrirez grâce au livre les chants au complet (et oui pas seulement les refrains, j'ai bien dit la chanson en entière) et on se surprendra à fredonner malgré nous ces jolies mélodies, au fil des pages on se laissera bercer et transporter grâce aux jolies illustrations qui remplissent le livre qui a su ravir petits et grands. Et ce n'est pas fini, le livre nous raconte l'origine des traditions de Noël...
Bref ce livre est complet et m'a conquise.
Merci à la masse critique babelio, et pas de doute à avoir ce livre est une valeur sûre à partager, à offrir, nous avons tous besoin d'un peu de magie de Noël!
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Lili-Bouille la grenouille déborde de stratagèmes pour que Soupalo le crapaud ne la dévore pas. Alors nous voilà, petits humains, en train de suivre son aventure de survie/joutes verbales avec une typographie et des cris sympathiques durant nos lectures à voix haute ! Des rimes en -ouille qui se succèdent pour les mini-bouilles qui nous entourent.
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Un petit tailleur pas très doué doit fabriquer le costume d'un ogre dont tout le monde a peur.
De très très belles illustrations hautes en couleurs et remplies de détails incroyables pour cette histoire que l'on pourrait qualifier de classique. Trop peut-être ?
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Une masse critique, un réveil à 7heures, une connexion internet qui rame un peu, des croix dans de petites cases choisies la veille ... les choses simples qui arrivent tous les mois, et que connaissent tous les aficionados de Babelio.
La roue de la fortune a tourné pour moi et m'a attribué les enfants parallèles.
La courte description d'enfants au corps de brouillard blanc, l'idée d'un grand raccommodeur pour redonner vie ... les petite choses qui m'ont fait choisir ce livre.
Je n'avais jamais entendu parler de Léonard Foujita (1) ...
Je ne connaissais pas Léon art & stories, une maison d'éditions originale qui se donne pour ambition de faire découvrir l'art à de jeunes enfants (2) ...
La littérature jeunesse m'a permis d'apercevoir un autre univers.
Le scénario est émouvant, beaucoup de sensibilité pour rappeler à chacun de nous qu'il suffit de pas grand chose, d'un fil d'or utilisé par un maître raccomodeur pour revivre ces émotions d'enfant.
La mise en image d'une fiction utilisant en partie les œuvres du peintre est remarquable.
Le petit mémento final, présentant les œuvres de l'artiste éveille notre curiosité et nous invite à en découvrir un peu plus.
Le petit précis de présentation qui vient nous proposer des réponses à toutes nos questions concernant l'artiste, comble notre curiosité.
Que vous dire de plus ...
Un peintre
Une Maison d'édition
Je suis conquise par l'approche
Et pas seulement destinée aux enfants ... la grand mère que je suis est ravie de redécouvrir son âme et ses rêves d'enfants
(1)
Tsugouharu Foujita ou Tsuguharu Fujita, connu aussi sous son simple nom de famille, Foujita, ou sous le nom adopté à la fin de sa vie, Léonard Foujita, est né en 1886 à Tokyo et mort en 1968 à Zurich. C'est un peintre, dessinateur et graveur français d'origine japonaise, également illustrateur, céramiste, photographe, cinéaste et styliste.
(2)
Editeur de livres pour la jeunesse, Léon art & stories a vu le jour en 2012 à Bordeaux. Cette maison d'édition indépendante a pour ambition d'amener les jeunes lecteurs à la rencontre des oeuvres d'art grâce à la fiction.
La barrière de la langue n'existe pas face aux oeuvres. Le choc émotionnel est immédiat : on est ravi à soi-même, surpris, ému, ébloui, on bascule dans un univers plus intense que celui du quotidien. Avec la fiction, les oeuvres prennent vie et nous parlent.
Ainsi la fiction devient une voie d'accès à l'esthétique pour les 3-11 ans.
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"La princesse au don perdu" est un joli conte à la morale optimiste : il n'y a pas besoin de don exceptionnel pour être exceptionnel(le).
Je ne suis pas fan des illustrations concernant les personnages mais les décors sont très beaux grâce aux tons choisis.
Un album sympathique.
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ça faisait longtemps que je n'avais pas lu d'album jeunesse et force est de constater que ça me change des mangas et comics! ça m'a fait beaucoup de bien!
Un royaume. Cinq princesses aux noms de fleurs dont quatre ont des dons particuliers (princesse des oiseaux, du vent, de la mer, des arbres) qui maintiennent l'harmonie et l'équilibre. La cinquième, la plus jeune, Iris, n'a pas de prédisposition particulière et tout le monde s'en inquiète au fil des ans car l'avenir du royaume est peut-être entre ses mains . Iris se met donc en quête pour découvrir son don, pour voir si elle a certaines affinités (animaux, éléments naturels, lieux...) et enfin comprendre qui elle est vraiment.
Un conte enchanteur, poétique, qui rappelle que le bonheur se cache dans les grands et les tout petits riens et je suis d'accord avec cette affirmation. Il y a un beau message derrière cette histoire.
Il y a une connotation asiatique, japonaise dans les dessins, ce qui m'a plu. C'est visible par les tenues, les fleurs, les couleurs utilisées et les créatures rencontrées.
Je fus assez surprise par la taille de l'album qui est gigantesque! C'est un bel ouvrage avec une couverture qui m'a tapé dans l'oeil, des pages jaunes poussins au début et à la fin (c'est flashy pour le coup), des dessins magnifiques sur chaque page pour accompagner le texte (on voit d'ailleurs le coup de crayon et j'aime beaucoup), les couleurs dominantes sont le bleu et le jaune, le mélange est subtil. Les illustrations sont délicates, fines. J'étais en admiration devant tant de beauté!
La princesse au don perdu est une très jolie lecture au charme certain et aux illustrations sublimes. C'est un album que je vais garder bien précieusement dans ma bibliothèque et le relire à l'occasion!
Un grand merci à Babelio et à La Martinière Jeunesse pour la découverte de ce conte.
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Le magot de la vieille se trouvera sous le lit.
Nous parlerons de la sorcière, bien entendu.
Cette belle manne de pierres précieuses fera bien l'affaire de nos enfants héros, abandonnés dans les bois.
Qui ne connait pas, Hansel et Gretel des Frères Grimm?
Le conte est évidement aussi célèbre que le Chaperon ou le Poucet.
Le conte voyageant, certains lecteurs auront peut-être rencontré les jeunes héros sous un autre nom en France par exemple: Jeannot et Margot.
En général, le conte reste reconnaissable et les grandes lignes sont respectées.
Cette version adaptée par Véronique Massenot s'attachera à l'essentiel de l'histoire: la pauvreté des parents, l'abandon dans les bois, la maison en sucrerie de la sorcière, croquée parce qu'ils ont faim et la méchante sorcière elle-même qui finira dans le four.
Dans cette version, le père ne se remariera pas et cela ne sera pas l'idée de la Belle-mère que de céder aux bêtes sauvages les enfants qui, selon elle, leur coûtait deux bouches à nourrir.
Les Belle-mères, les pauvres.
Elles seront décidément diabolisées par les contes. Elles ne sont pas les mères, elles n'aiment pas les enfants (sauf les leurs) et le mariage ne sera l'affaire que d'une futile séduction et non la raison d'un amour sincère. Que les hommes sont faibles, semble t-on nous dire. Suivant les contes, on n'aimera qu'une fois (d'ailleurs, la mère de Peau d'Âne le fera promettre sur son lit de mort, c'est plus sûr).
Pour revenir au petit frère et à la petite soeur de cette histoire, nous ne tomberons pas dans un misérabilisme qui tordra les intestins. Oui, c'est vrai, ils sont abandonnés, oui, c'est vrai, ils n'ont plus rien à manger.
Mais pourtant non, la forêt de l'illustratrice Xavière Devos sera pleine de couleurs, des petits vêtements imprimés en rose-bonbon aux ocres des bois. La maison de pain d'épice et sucreries s'harmonisera finalement parfaitement bien avec ces tons chocolats et rouges cerise.
L'illustratrice complètera le récit de Véronique Massenot et offrira le détachement du conte avec l'image, l'aventure fabuleuse sera plus importante que le fond de décor terrible.
Parce qu'on ne pourra pas s'y tromper, si le Chaperon enseigne la prudence, Hansel et Gretel parle sans détours de la maltraitance infantile. A cela s'ajoutera le mauvais tour de la sorcière: Hansel enfermé dans une cage et Gretel condamné à la service comme une esclave de maison.
La version est très accessible, facile à raconter. Nous aimions toutefois d'une autre version le détail de la mauvaise vue de la sorcière, qui venait expliquer pourquoi il était si facile pour Hansel de bluffer la sorcière.
Peut-être que les jeunes lecteurs se feront eux-mêmes la réflexion, comme à chaque fois qu'ils souhaitent trouver une réponse, nous ne nous faisons pas de soucis quant à leur possibilité de pouvoir y répondre par eux-mêmes.
Mais l'absence du détail ne gâchera pas l'ensemble et le choix se prêtera bien à une bonne offre pour un jeune public sur ce conte-ci.
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Dans ce magnifique album, les auteures Hélène Kérillis et Xavière Devos ont imaginé une histoire à partir des œuvres de Léonard Foujita, artiste peintre japonais venu vivre dans le célèbre quartier Montparnasse de Paris, membre des Montparnos (avec Picasso et Modigliani, entre autres!).
C’est une des caractéristiques de Léon Art & Stories que de nous suggérer une histoire entre plusieurs œuvres et de nous proposer à la fin du livre un aperçu sourcé de toutes les toiles que l’on rencontre dans l’album ainsi que quelques éléments biographique de l’artiste.
Vous n’avez jamais fait cela vous, dans une galerie de musée, imaginer des histoires entre tous les tableaux offerts à votre vue? C’est en tout cas une activité pédagogique que de nombreux enseignants réalisent lors des sorties scolaires en musée, manière de s’approprier le tableau en stimulant l’imagination.
Un album qui ouvre la porte de l’art aux enfants, que je recommande aux parents, en école et collèges. Je suis très heureuse d’avoir pu le découvrir grâce à la Masse Critique de juin organisé par Babelio et je remercie la maison d’édition Léon Art & Stories pour ce délicieux voyage artistique.
Nous allons suivre Mimi qui souhaite retrouver Miyouki : de cette dernière nous ne savons rien si ce n’est qu’elle ne doit pas oublier Mimi sinon Mimi disparaîtra pour de bon, et la situation est très urgente.
Mimi va rencontrer tout un tas d’enfants qui comme elle, recherchent ce quelqu’un qui ne doit pas l’oublier.
Les œuvres de Foujita permettent de faire voyager Mimi, et lui peignent des rencontres heureuses ou malheureuses. Le dessin à l’encre calligraphique est délicat, détaillé voire parfois photographique, et paradoxalement, certains gardent un aspect de flottement et de contours imprécis et croqués que l’on peut retrouve dans les dessins de carnets de voyage.
Nous suivions l’histoire comme une toile qui se tisse avec un fil conducteur de raccommodeur qui construit le scénario entre les œuvres du peintre. En or, le fil, et l’image est forte, qui lira verra :)
Pour l’enfant, le voyage est ludique et culturel, et empreint de plusieurs doux messages : savoir aller au-delà des apparences, aller au bout de ses objectifs, ne pas avoir peur de son imagination, ne pas oublier l’enfant qu’il est...
Et pour l’adulte, le message sonne comme un encouragement : à laisser approcher l’enfant qu’il était, à s’autoriser à redevenir l’enfant qu’il était.
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Sur ce conte traditionnel de Boucle d’Or l’illustratrice Xavière Devos a imaginé des dessins à la fois très doux et originaux, dans les postures, les cadrages des personnages.
Les couleurs sont douces et chatoyantes avec des effets de relief même et de transparence avec les feuilles notamment.
Un bien bel album à
recommander pour rêver avec ses enfants ou pour
soi-même adulte s’offrir une part d’enfance transparence et de relief mêle le
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Encore un peu de magie de Noël en janvier !
Je vous présente aujourd'hui l'album « Chansons de Noël » aux éditions Tom Pousse avec la marque « la bébête qui monte »
J'ai reçu cet album de chansons de Noël, illustrées par Xavière Devos, grâce à @babelio_ et la dernière masse critique et j'en profite pour les remercier ici.
C'est un album de 15 chansons de Noël que vous avez probablement déjà écoutées durant votre enfance.
Les chansons de Noël font partie intégrante de l'ambiance des fêtes et personnellement j'ai toujours plaisir à les écouter durant cette période de l'année.
Ici non seulement on peut les écouter grâce au CD fourni avec l'album mais on a aussi la possibilité de les écouter en ligne en scannant le QR code qui figure au début de l'album ou en saisissant le lien internet qui est communiqué (versions chantées et versions instrumentales).
Des compléments pédagogiques sont également disponibles en ligne :
- les traditions de Noël en France (4 pages)
- Les histoires qui se cachent derrière les chansons (25 pages)
- le texte des chansons adapté aux enfants en difficulté de lecture et aux dys (26 pages)
C'est donc un album très bien fait, très complet, les illustrations sont belles et vraiment en rapport avec chaque chanson. Les suppléments disponibles en ligne sont un vrai plus, j'ai été agréablement surprise et c'est un album que je conseillerais autour de moi.
Noël est passé pour 2022 mais pour le prochain Noël c'est un album que je vous conseille pour découvrir ces chants de Noël avec vos enfants ou petits enfants et de manière tout à fait ludique !
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J'ai découvert "Le Tamafumoir et la Magissorcière" chez les Éditions Léon Arts & Stories grâce à la masse critique jeunesse de Babelio. Je remercie donc les 2 pour l'envoi de cet ouvrage.
Cet ouvrage reprend des peintures de Joan Miro, peintre surréaliste du XXème siècle et met en avant une sorcière pas comme les autres qui recueille des animaux malades venant de la planète Tourneboule.
Il faut également prendre en compte que ce roman est adressé aux enfants à partir de 6 ans et jusqu'à 10 ans, ce qui explique un récit plutôt simple. Pourtant ce récit parle également de pollution qui est un sujet qu'il est selon moi important d'aborder peu importe l'âge. Dans ce livre, on y parle également de faire du profit au détriment des autres, quelque chose qui est malheureusement très vrai...
Pour moi cet ouvrage a un message très délicat à faire passer qui est de prendre soin de ce qui nous entoure et qu'un seul faux-pas peut rendre malade tout un écosystème ou encore que la vie est plus importante que l'argent que l'on peut se faire...
Moi qui ai très peu lu d'ouvrages de ce genre étant enfant j'ai vraiment bien apprécié ma lecture. Il se pourrait même que je fasse partager ce texte avec mes neveux !
En bref, il s'agit là d'un livre avec une très belle morale pour éveiller les consciences dès le plus jeune âge !
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