j'aime depuis longtemps les illustrations d'Yvan Pommaux, ici elles sont au service d'une BD dont les personnages sont des animaux.
16 petites enquêtes rapidement résolues.
Le tout se termine par les secrets de fabrication d'Yvan Pommaux
et par une charade.
Même si je préfère les animaux de Mourlevat: Jefferson...j'ai trouvé le tout assez sympa .
Ce livre fait partie de l'école des loisirs à la maison (ne se vend pas en librairie)
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Une bande dessinées jeunesse plutôt sympathique qui se concentre sur un couple de corbeaux qui découvre un jour que leur arbre va être coupé, la fameuse marque bleue qui donne son titre au livre.
Pour autant, l'histoire est assez chaotique et part dans tous les sens, si bien que d'une histoire à visée écologique, on se retrouve avec une dispute conjugale qui ne parlera pas beaucoup à l'enfant.
C'est un peu dommage et ce n'est de ce fait pas très accessible.
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Du haut de mes 40 ans, j’ai été plongée dans cet album qui m’a emmenée à l’époque où mes parents avaient 15-16 ans, et suivaient depuis leur campagne les événements de mai 68…
Je trouve ma fille de 10 ans encore jeune pour tout comprendre en lisant ce livre, à moins de le lire avec un adulte.
J’ai aimé les dessins si parlants, les tenues d’école, les petits détails qu’on ne retrouve pas forcément dans les albums photos souvenirs…
Bref, un livre à lire ensemble, pour raconter…
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A la fois album jeunesse, bande dessinée et polar, cet ouvrage de Yvan Pommaux ne laisse pas indifférent. le Chat noir détective désinvolte, John Chatterton est dérangé par une femme en proie à la panique… Sa fille a disparu. Au fur et à mesure que cette mère évoque les circonstances de la disparition et la description de sa fille, se dessine le personnage du PCR Petit Chaperon Rouge. Le fil de l'enquête rappelle, quant à lui, l'histoire du Petit Poucet. Une bonne manière d'apprendre au jeune enfant à déceler l'implicite d'un texte et à le rendre curieux. Ces références aux contes sont évidentes mais trouverez-vous celles qui concernent les œuvres cinématographiques et plastiques ?
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Une parabole de nos démocraties… ? A l’occasion d’un différent, deux factions politiques s’opposent ; pour en arriver à leurs fins, les uns utilisent le chantage et les autres vont tricher.
Heureusement, dans ce monde paisible, tout se terminera par une solution adoptée à l’unanimité, une fête, et même la réconciliation quand la supercherie éclatera au grand jour.
De 6 à 10 ans environ.
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Une fable animalière sur la différence qui dérange et sur le racisme.
Les relations sont bien difficiles entre les animaux de la clairière (des régions tempérées : corbeau, blaireau, marmotte, canard, hérisson, campagnol, putois, sanglier, écureuil, taupe) et trois animaux des régions tropicales qui sont venus leur rendre visite : un porc-épic, un crocodile et un toucan ! Les apparences physiques, les langues et les habitudes de vie sont différentes et cela provoque des problèmes de compréhension et des conflits. Est-il possible que les réticences du premier abord s’effacent si on apprend à se connaître ? Faudra-t-il pour cela en passer par la violence ?
Pour les enfants de 6 à 10 ans environ.
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Un album mi fiction-mi documentaire, pour parler de l'histoire de la vie quotidienne et des loisirs.
Comment faisaient les gens, quand il n’y avait ni réfrigérateur, ni machine à laver, ni voiture, ni même de salle de bain et de WC dans les appartements ? Et que faisaient-ils pour se distraire quand il n’y avait pas la télé ?
Un livre écrit avant l’ère du numérique, qui dépeint la vie d’un petit garçon et de sa famille dans les années 50. Et le monde a tellement évolué depuis !
A partir de 8 ans.
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Le mythe d'Orphée, histoire de ténèbres mise en lumière de façons très différentes, y compris par Guillaume Apollinaire et son orphisme, place la musique comme art majeur.
Le film Orfeu negro tirera sa séduction et ses éloges en grande partie de la qualité de sa bande son.
Ce livre d'Yvan Pommaux est habile pour offrir une porte d'entrée contemporaine à ce joyau de la mythologie grecque. Il ouvre aussi des fenêtres sur les mythes comme les Danaïdes, Tentale et Sisyphe, permettant ainsi de pouvoir ricocher vers la lecture d'autres classiques et la permanence de sens.
Les illustrations s'excusent de manifester que le dessin est aussi un art majeur où le plaisir des yeux ajoute au bonheur de lire.
Une tentation a été évitée : celle de l'humour qui aurait pu insister en disant que c'est d'un apiculteur que vient cette tragique interruption de lune de miel ;-)
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Ce petit conte pour enfant sachant déjà lire tout seul est original, le Grand-Duc décide de supprimer la lettre V et créé un ministère qui fera tout pour réécrire les histoires, les habitants qui prononcerons la lettre interdite se verrons payer une amende de 50 sous par lettre ! Tout ça à cause de Vladimir qui avait un peu trop bu à la naissance du petit-duc et avait écrit une chanson pleine de V. Ladimir donc, décide de partir à la campagne pour vivre sa vie et retrouver le V perdu, il se marie et appelle sa fille Viviane mais, horreur, le petit-duc bien malade doit partir à la campagne pour se refaire une santé. Les deux enfants vont se croiser et va naître une belle histoire.
C’est assez drôle, c’est une histoire très courte qui se lit sans problème et qui permet d’apprendre pleins de synonymes aux jeunes lecteurs. Ca m’a bien plu car, outre le ton amusant, l’histoire et les personnages sont bien écrits.
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Une BD jeunesse sympathique, distrayante, avec des petits jeux de mots marrants. Nous avons trois histoires / énigmes ici. C'est un peu comme les nouvelles d'Agatha Christie mais en BD et pour enfants. Mais dans l'esprit, c'est un peu ça. Les personnages sont tous des animaux différents ce qui donne l’occasion de clins d’œil et puis j'ai aimé le blagues de Duraton, un peu lourdes mais rigolotes.
Après, c'est vraiment très, très enfantin et les résolutions d'énigmes sont mêmes un peu faciles. C'est un peu trop léger de ce point de vue et c'est dommage. Il aurait fallu faire plus confiance à l'intelligence des enfants ; ils sont capables de comprendre des dénouements beaucoup plus élaborés.
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Petite histoire du soir qui a tirée une larme à mon fils de 7 ans !
En effet, un matin, un galet bien poli (lisse) se retrouve dans un pré, entouré de fleurs. Il leur raconte son parcours et son rêve : arrêter de voyager...
Une jolie histoire, pas très longue, qui permet de dialoguer avec son enfant sur les thèmes de l'espoir, la résilience, la fatalité même ainsi que le respect de la nature.
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Une belle petite histoire reçue par l école de loisirs.
c est l histoire d'un galet qui explique aux pierres comment il est devenu galet.
Mine de rien, cela nous apprend la "construction" du galet avec la mer, le sable....
Le graphisme est très joli. parfois sombre parfois clair.
Le texte est rapide car ce sont de petites phrases.
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Ah ! Le joli mois de mai. Son muguet, ses pavés ! Edité en 2008 par l'Ecole des Loisirs, c'est dire son sérieux pédagogique, Véro en mai met en scène une fillette âgée de 9 ans en 1968, qui raconte à hauteur d'enfant les événements printaniers. La famille de Véro est typique de la classe moyenne des 30 glorieuses, maman maîtresse d'école, papa météorologue, un grand frère et une petite soeur, un appartement moderne avec le confort dans une HLM de banlieue, des virées en 404 le week-end, des repas dominicaux et familiaux, une vie banale et heureuse.
Cet album est charmant, touchant, délicieusement vintage mais également sociologiquement documenté. Il rappelle par son graphisme, ses couleurs, sa juste et fine observation des menus faits de la vie courante, cette époque qui paraît à distance simple et insouciante, les années 60 !
Est-il adapté à de très jeunes lecteurs ? Je m'imagine le feuilleter en compagnie de mes petits-enfants. Quelle tête feraient-ils s'ils apprenaient que les garçons et les filles étaient alors séparés, dans des écoles bien distinctes ? Comment leur expliquer que la cabane au fond du jardin cabrélisée ne sert pas à ranger les outils de jardinage ? Les Shadoks les feraient-ils rire ? Comment leur faire comprendre que mai 68 aurait connu une autre issue si le PCF, le PSU et la FGDS s'étaient mis d'accord... ou que l'UDF muselait l'ORTF ? Ou que Sheila portait des couettes ? Mes petits-enfants ont déjà été stupéfiés quand sous leur affectueuse pression, j'ai dû avouer que non, dans mon enfance, je ne gambadais pas dans des prairies fleuries au milieu de troupeaux de dinosaures. Même pas des petits dinosaures, mamie ? Non, même pas des petits. Quelle déception pour eux.
Destiné à un lectorat âgé de 9-10 ans, Vero en mai ravira les parents et autres papies-mamies préhistoriques, les nostalgiques, les rétro-utopistes, en leur permettant d'effectuer un sympathique et agréable saut dans le passé pour se rappeler peut-être qu'il était bien joli ce mois de mai, qui promettait la plage sous les pavés.
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De superbes illustrations pour ce petit livre d'Yvan Pommaux qui détourne en polar le conte traditionnel Le Petit Chaperon rouge,aspect intéressant. Trop peu de texte, c'est dommage.Pour enfants de CP qui aimeront la forme proche de la bande dessinée.
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Un album Jeunesse pour vivre au temps des pierres, lentement.
Yvan Pommaux nous ravi comme à l'accoutumée de son graphisme tendre et précis.
Cette fois, il nous raconte l'histoire d'une petite pierre noire qui voyageât loin de son lieu de naissance. Un jour, sa mère, une belle roche sombre est devenue panthère sous la patte d'un sculpteur… Puis l'aventure aidant, le caillou se heurta à tant et tant de choses que son ventre et son dos s'arrondirent lentement et il devint galet. Plus d'angles vifs, plus de saillances, plus d'anfractuosités, une peau devenue lisse à faire pâlir les adeptes de soins de beauté. En somme, un très beau voyage.
Une histoire pour se perdre dans les rouages du temps et apprendre l'humilité.
My father was certainly a rolling stone…
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