Marion Duval, tome 10 : SOS éléphants

Voici une bd très agréable à lire. Elle mêle à la fois aventure et engagement pour la cause animalière, le tout saupoudré d'un peu d'humour.

Nous suivons Marion Duval, son père et leur amis, embarqués, un peu malgré eux dans une aventure africaine. Il s'agit de mettre un terme à un trafic d'ivoire et aux massacres d'éléphants qui accompagnent un tel commerce.

C'est très sympa à lire avec un enfant, il y a des animaux, une aventure, de beaux sentiments et des méchants. Tout est réuni pour un bon moment, tout en sensibilisant à de nobles engagements.

Je mets 4 étoiles, Monfils de 7 ans 4,5 étoiles.

L'exposition d'hanko est l'opportunité pour tous nos personnages de se retrouver au même endroit. A partir de là, tout va prendre des proportions importantes. Des yakuzas très vilains, qui ne parlent que japonais veulent tuer un journaliste qui dénonce le massacre des éléphants. Pour agir concrètement, ils partent tous en Afrique et risquent de mourir. Tout tourne à la catastrophe, heureusement qu'il y avait des gentils protecteurs des animaux pour les sauver et aussi des enfants pleins d'énergie. Ensemble, ils vont faire tomber tous les méchants et tout va bien se terminer. Grâce aux photos, le grand public et la police agissent. D'ailleurs, on voit des éléphants se faire tuer avec des armes à feu puis leurs défenses couper à la tronçonneuse. N'est-ce pas un peu violent pour des pré-adolescents?

Néanmoins les deux héros, Marion et Philibert, malgré leur âge, s'investissent et vont au bout de leurs idées. Même si parfois la limite entre audace et bêtise n'est pas très marquée. On sent parfois quelques clichés de genre d'une autre époque. N'est-ce pas en accord avec le graphisme de Philippe Masson? On sens l'influence d'une autre époque où "Tintin" et "Blake et Mortimer" avaient le monopole de la mise en page. Alors quand on ouvre la bd, ça pique un peu les yeux tout ce classicisme. Malgré l'action, on a l'impression de se sentir un peu piéger dans des cases. Cela manque de plus de liberté et d'audace. Il aurait été constructif de faire un dossier pédagogique à la fin pour parler vraiment du mode de vie des éléphants, des associations de protection qui existent, des actions possibles... C'est dommage de prendre un vrai sujet sensible de protection de l'environnement sans aller au bout de la démarche.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..

C'est la première histoire que je lis de "Marion Duval".
Je connaissais l'héroïne de nom mais n'avais jamais lu ses aventures. C'est de voir le nom célèbre de l'auteur qui m'a donné envie de franchir le pas.
On retrouve à la fois un peu de Tintin, d'Alix, de Lefranc, un esprit "club des cinq" également. Un graphisme et des récits un peu vieillots mais pas désagréables !
On sent que c'est une fillette intrépide, courageuse, volontaire, qui a l'habitude de se mêler d'enquêtes ou d'histoires dangereuses. Mais ce qui est étonnant et un peu dérangeant c'est qu'on n'arrive pas à lui donner un âge ! Un peu comme Tintin elle est "sans âge" : on se doute, qu'elle a aux environs de 10 ans mais ses actes nous permettent parfois de douter. Sa féminité est également très effacée car outre son prénom on a du mal à reconnaître que c'est une fille ! Ce choix de l'auteur d'un héros "flou" du point de vue de son âge et de son sexe permettent très certainement aux lecteurs filles ou garçons, entre 10 et 14 ans de s'identifier plus facilement....

Alertée par une émission de télévision sur le massacre des éléphants en Afrique qui alimente un trafic d'ivoire organisé par des yakusas, malfaiteurs japonais, Marion Duval se rend à l'inauguration d'une exposition de hankos, tampons traditionnels désormais fabriqués en ivoire pour écouler la marchandise issue du braconnage. Elle y fait la connaissance de Robert Lomer qui dénonce ce scandale. Marion se laisse convaincre par le protecteur des animaux de le suivre en Afrique avec sa famille et ses amis, afin de réaliser un reportage et venir en aide aux éléphants en danger. Témoins d'une scène qu'ils réussissent à photographier, ils se réfugient dans une ferme, tenue par une africaine et un ancien chasseur anglais, où l'on recueille des éléphanteaux orphelins . Mais les yakusas ont corrompu la police et se lancent à leur poursuite. Heureusement, une jeune africaine vient à leur secours et la diffusion de leur reportage permet de démanteler le réseau de malfaiteurs.

Pas toujours facile d'imaginer que des objets à la mode ou de consommation courante peuvent provenir de procédés que rejetteraient des esprits avertis... Ici, il s'agit d'ivoire qui sert à confectionner des oeuvres d'art. Ailleurs, ce seront des ailerons de requin ou des fourrures... Il faut beaucoup de courage à Marion et à ses amis pour défendre la vie ou les intérêts des plus vulnérables face à la toute puissance d'être cupides ou malfaisants. Mais sa révolte contre l'injustice la pousse à s'engager auprès de Robert Lomer pour défier un ordre criminel fermement établi. Alors qu'elle n'a aucun profit personnel à retirer de ce combat, démasquant des traîtres et rencontrant des alliés inattendus, elle entraîne le lecteur dans une aventure fort bien menée où surgit à chaque page un nouveau rebondissement.

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J'adore quand marion sauve les éléphant avec fil et ester. Et c'est drôle quand ester fait diversion avec un policier.