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Critiques de Yves Swolfs (377)
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Black Hills, tome 1 : La danse des fantômes

En voilà une petite BD plutot interessante tant par le graphisme que par le propos !

Black Hills ou la pathétique histoire de l'éradiction de l'Indien par l'homme blanc . Il s'appelle Armand Lebon , photographe frenchie de son état , fraichement débarqué aux Stayyytes pour étudier les conditions de vie du peuple Sioux en pleine mutation . Pour ce faire , il est chaperonné par Lewis Kayne , dit le squawman . Personnage hanté par les fantomes de sa femme Indienne et de son fils , assassinés il y a pres de 365 lunes pendant que M'sieur effectuait des triple loots saut cosaque réception grand écart poirier sur Kate , femme de petite vertu à gros pouvoir de persuasion ! Le témoignage de notre candide compatriote aurait certainement pu décroché le World Press Photo Award s'il n'avait été confronté à une tribu , non pas pacifiée mais à nouveau sur le pied de guerre ! La « ghost dance » a parlé ! Fini la soumission , place à la révolte ! Le temps est venu de semer la mort avec les batons qui crachent le feu , hugh !



Ici , foin de bons cowboys héroiques et de vilains indiens hystéros rendus fous par l'eau de feu mais du fonds ! A travers cette BD plutot bien documentée , Swolfs et Renier abordent l'assimilation de tout un peuple par le truchement de moyens plutot douteux et en cela , ils font mouche . Volonté affirmée de l'Etat d'assimiler le peau-rouge en lui confisquant la majorité de ses terres tout en le gratifiant des moins fertiles ; pseudo intégration par l'école qui se transforme plus en servitudes qu'en études ; élaboration de réserves privatives de liberté...Ce procédé d'assimilation n'étant pas l'apanage du peuple Indien , il n'en demeure pas moins un moyen des plus retors consistant à soumettre tout un peuple sans avoir trop l'air d'y toucher...

Seulement voilà , c'était sans compter sur Little Thunder qui , en ayant eu un jour ras le scalp , s'exclama tout de go : shani petu kidsi ané ! Vous avez du bol , j'ai fait Sioux 9e langue donc en substance : faut pas pousser vieille squaw dans les orties , ça va chier des bulles ! En meme temps , des bulles , en BD...Fini la treve , le white skin redevient des lors l'ennemi juré ! Nos deux comperes auront eu le nez creux en débarquant , tels deux chiens dans un jeu de quilles , dans ce qui se profile comme un nouveau carnage...



Des couleurs chaudes , un coup de crayon précis , une mise en page nerveuse présentant des cases d'une façon totalement anarchique , renforçant ainsi le sentiment d'action , l'histoire se lit vite et bien . Tous les codes du western sont respectés . Grands espaces , vengeance inassouvie ( qui devrait exploser dans le second tome ) , héros mutique à la Eastwood , compagnon d'infortune d'une naiveté confondante qui se révele au fil des pages , vilain propriétaire terrien tenant sa ville d'une main de fer . Le point positif réside en cette absence totale de manichéisme . Large place laissée aux indiens , leur mode de vie et leurs coutumes qui n'est pas sans rappeler le cultissime Little Big Man . Bref , un premier tome maitrisé qui a deja posé les bases solides de ce qui pourrait devenir une référence en la matiere !

3.5/5
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Black Hills, tome 1 : La danse des fantômes

Black Hills est un western convenable dans la plus pure tradition de la défense des indiens face aux massacres perpétrés par l’homme blanc. Il est question de l’année 1890 et des déplacements des dernières tribus dans des réserves aux terres inhospitalières.



Les Black Hills sont une chaîne de montagne situé dans l’Ouest du Dakota et qui se situe dans le territoire des Sioux. Elle est connue actuellement grâce au mont Rushmore où sont gravées les têtes de 4 anciens présidents américains. Les Indiens d’Amérique considèrent cette région comme sacré.



Le héros Lewis Kayne est un genre de Kevin Costner à l'image du film oscarisé Danse avec les loups. Son épouse indienne et son bébé sont assassinés froidement par un tueur à gages. L’histoire commence de manière très cruelle. Petit à petit, se forme un duo improbable avec le photographe français Lewis Kayne qui va apporter un peu de légèreté à l’ensemble avec son air très candide. Ce dernier va alors être confronté à une série d’évènements tragiques qui vont changer progressivement son regard. Sans rien dévoiler de l’histoire, on va assister cependant à l’émergence d’un autre héros. Il est bizarre de commencer une histoire par quelqu’un et de terminer par un autre.



Il est un peu dommage que le graphisme soit si figé. On a l’impression de contempler de vieilles gravures d’autrefois. Impardonnable pour une bd des années 2000 ! Autant dire que les scènes d’action sont loin d’être évocatives.



L’indulgence quant à la note résulte du fait que les auteurs ont réussi à faire passer le message sur la cause indienne même s’il n’est pas nouveau et si l’ensemble manque singulièrement de saveur. Yves Swolfs nous a habitué à beaucoup mieux.
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Black Hills, tome 1 : La danse des fantômes

Western crépusculaire où le génocide des tribus indiennes est inexorable, où dans chaque blanc sommeille un tueur potentiel (même le personnage dont le nom est Lebon, porteur des valeurs des droits de l'homme, se transforme en brute au milieu des truands !). Tout cela aurait pu être pesant et démonstratif mais les auteurs ont su amener à cette épopée, de la subtilité et surtout un vrai souffle lyrique , le dessinateur Marc-Rénier n'étant pas avare de belles cases.
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Black Hills, tome 1 : La danse des fantômes

EXTRAIT "Deuxième incursion d'Yves Swolfs dans le western, cette fois-ci uniquement en tant que scénariste. La fine gâchette bourrée de remords parce qu'il a vu sa famille mourir n'est pas un thème très original dans le genre, mais il faut reconnaître que le scénariste sait se montrer plein de surprises. Par l'entremise de son "frenchie", je pressens une histoire nettement plus tournée vers le camp des indiens, et cette idée me plaît beaucoup."
Lien : http://www.chroniquesdelinvi..
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Black Hills, tome 1 : La danse des fantômes

Classique et efficace ! Voilà qui résume bien ce 1er tome de « Black Hills ».



L’intrigue très classique est bien menée et s’avère prenante même si elle n’apporte pas grand-chose de nouveau. Le duo d’archétypes, un homme brisé par le passé d’une part et un intellectuel qui découvre la réalité de l’Ouest d’autre part, fonctionne très bien.

Ce scénario efficace bénéficie du dessin réaliste solide de Marc Rénier.



« Black hills » ne brille peut-être pas par son originalité mais c’est du très bon boulot et il vaut mieux du classique réussi que de l’original foiré.

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Black Hills, tome 1 : La danse des fantômes

Le premier tome de cette série se situe entre un western au scénario assez simple basé sur la vengeance et la narration du génocide de la population indienne à travers le regard d’un photographe français aux bases plutôt pacifistes!



Le dessin et les couleurs sont splendides (à part les scènes de tir où les PawPaw abondants et de couleur rouge vif font passer le dessin même en arrière plan et nous sortent de l’histoire au lieu de la pigmenter, mais bon, les goûts et les couleurs ...).



Très bon !

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Black Hills, tome 2 : La voie du guerrier

Western crépusculaire où le génocide des tribus indiennes est inexorable, où dans chaque blanc sommeille un tueur potentiel (même le personnage dont le nom est Lebon, porteur des valeurs des droits de l'homme, se transforme en brute au milieu des truands !). Tout cela aurait pu être pesant et démonstratif mais les auteurs ont su amener à cette épopée, de la subtilité et surtout un vrai souffle lyrique , le dessinateur Marc-Rénier n'étant pas avare de belles cases.
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Black Hills, tome 2 : La voie du guerrier

J’avais bien apprécié le 1er tome de « Black Hills ». Son classicisme et sa maitrise de l’intrigue m’avaient séduite. Hélas, il n’en est pas de même avec ce 2ème volet qui m’a beaucoup déçue. L’histoire est très mal menée, le début de l’album est vraiment laborieux, ça patine sévère, et la suite n’est pas vraiment plus convaincante. Je me suis beaucoup ennuyée. Quand une B.D de 48 planches parait interminable c’est qu’il y a un problème.



Du coup, je vais laisser là « Black Hills ». Je n’ai aucune envie de me forcer à poursuivre une série juste pour la finir.

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Black Hills, tome 2 : La voie du guerrier

Ce deuxième tome débute par la fuite de Little Thunder et de ses jeunes guerriers indiens, suite aux événements du tome précédent. Les liens qui unissent dorénavant le photographe français Armand Lebon aux indiens, poussent ce dernier à se lancer à leur poursuite, toujours accompagné par Lewis Kayne en tant que guide.



Tous les personnages et les histoires du tome de mise en place viennent parfaitement s’emboîter dans ce deuxième tome. On remarque directement le changement de point de vue d’Armand Lebon envers les indiens et envers la politique des blancs vis-à-vis de ces derniers. Car un des points forts de cette histoire est indéniablement l’évolution comportementale et psychologique du photographe, ainsi que sa prise de position concernant le sort des indiens.



Côté graphisme, on pourra juste apprécier la minutie du dessin de Marc-Renier et la beauté des couleurs. Personnellement j’ai apprécié le graphisme plus enneigé de ce deuxième tome, mais toujours sans parvenir à m’habituer aux « Pawpaw » abusifs et trop voyants qui empêchent de se concentrer sur le dessin comme il le mériterait.



Ceux qui ont apprécié le tome précédent, peuvent donc acheter celui-ci les yeux fermés ;)

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Black Hills, tome 3 : La grande blessure

Western crépusculaire où le génocide des tribus indiennes est inexorable, où dans chaque blanc sommeille un tueur potentiel (même le personnage dont le nom est Lebon, porteur des valeurs des droits de l'homme, se transforme en brute au milieu des truands !). Tout cela aurait pu être pesant et démonstratif mais les auteurs ont su amener à cette épopée, de la subtilité et surtout un vrai souffle lyrique , le dessinateur Marc-Rénier n'étant pas avare de belles cases.
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Black Hills, tome 3 : La grande blessure

Alors que le tome précédent emboîtait parfaitement tous les personnages et les histoires du premier tome, ce troisième tome nous livre une histoire moins recherchée et même monotone par moment.



Alors que le côté western et le côté historique étaient bien balancés dans les tomes précédents, le côté historique a un peu tendance à trop ressortir dans ce tome. En plus, en ce qui concerne la partie western et l’histoire de vengeance de Lewis Kayne, ce tome nous laisse un peu sur notre faim.



Un troisième tome qui est le dernier de cette série scénarisé par Swolf. Un tome pro indiens historiquement intéressant, un dessin réaliste, détaillé, mais toujours légèrement statique et un Armand Lebon dont l’évolution psychologique reste intéressante. Mais aussi un tome qui manque un peu de punch pour ma part.
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Dampierre, tome 1 : L'aube noire

la France est à feu et à sang, la révolution

triomphe mais en Vendée le peuple résiste.

opposant farouches aux idéaux révolutionnaires, les vendéens, bafoués

dans leurs traditions religieuse et écrasés

par la famine et la conscription, vont s,

arment en luttent pour leur liberté.

après le Western avec Durango, Yves swolfs se tourne vers l, histoire. a travers

le destin de julien Dampierre ( qui ressemble physiquement a Durango)

il va nous faire revivre la lutte des blancs

contre les bleus. une grande série historique, pour tout ceux qui aiment l,

histoire. et pour les autres une bonne

façon d, apprendre se qui c'est passé

dans une période sombre de notre histoire. il y a de l, action, du suspense,

👍
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Dampierre, tome 2 : Le temps des victoires

julien Dampierre après

avoir tue en duel le baron

de la calletiere. trouve refuge auprès de la marquise de la roche saint

pierre. en effet cette dernière tenait le baron

et cinq de ses amis, responsable de la mort de

son mari.pour pouvoir

se venger des autres elle

va présenter julien comme le fils d'un baronnet des

charente. sur les champs de batailles julien qui a rejoint l, armé du marquis de Bonchamps, devient

lieutenant. mais dans l, ombre les amis du baron

prépare leurs vengeance.

et julien devra faire attention devant et derrière. 👍
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Dampierre, tome 3 : Les émissaires

après le temps des victoires les forces révolutionnaire se réveille,

les vendéens traqué repasse la loire pour se

réfugiés dans les bois.

l,armé va les traqué en tuant femmes et enfants

et brûlant tout sur leur passage. le général bonchamps va chargé julien de remettre un message a la roche jaquelin. hélas parmi ses

compagnons il y a des

hommes a grignard l, ame

damer du baron d, eisson.

qui veut sa perte.

l, histoire et pleine de rebondissements, et d, action et reste plaisante.

dommage qu' Yves swolfs

pris par sa série ( légende)

ai confié le dessin a eric

se qui fait qu'on reconnaît

plus le héro. mais bon c'est

mon point de vue.

a lire quand même.👍
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Dampierre, tome 3 : Les émissaires

Désolé pour le dessinateur Eric, mais il ne fait pas le poids par rapport au crayon de Yves Swolfs.
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Dampierre, tome 7 : Les enfants de la terreur

super
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Durango - Intégrale, tome 1

Durango est un héros de papier de ma jeunesse (de mon adolescence plus précisément). Avec lui, j’ai chevauché les plaines du Wyoming et de l’Utah, j’ai erré dans le désert d’Arizona, j’ai franchi les portes de saloon cradingues empestant la fumée et la sueur, j’ai descendu un nombre incalculable de salopards et j’ai couché avec quelques femmes de petite vertu. Archétype du cow-boy solitaire, Durango est un « nettoyeur ». C’est le gars que l’on appelle en toute dernière extrémité quand il n’y a plus moyen de faire autrement. Parce que l’on sait qu’avec lui dans les parages, les cadavres vont s’amonceler. Attention, Durango n’est pas un tueur à gage. Il ne défouraille qu’en état de légitime défense. Avec son chapeau, sa longue veste, son colt allemand, sa barbe de trois jours et ses magnifiques yeux verts, Durango est une icône. Un cow-boy taciturne et froid comme une lame dont j’ai lu et relu les aventures des dizaines de fois.



En ce printemps 2012, les éditions Soleil ont la bonne idée de publier une intégrale consacrée au héros de Swolfs. L’occasion de (re)découvrir les quatre premiers volumes d’une saga devenue mythique pour beaucoup de lecteurs. Dans le tome 1, en plein hiver, Durango va venger la mort de son frère. Dans le second, il viendra en aide à un village incapable de se défendre face à une horde de bandits sans pitié. Dans le troisième, pris au piège d’une diabolique machination et accusé à tort de meurtre, il va défendre son innocence à sa manière, c'est-à-dire dans un bain de sang. Enfin, dans le quatrième, il va s’associer à un mexicain trafiquant d’armes pour échapper à des chasseurs de prime.



Fortement inspirée des westerns spaghettis à la Sergio Leone, Durango est une œuvre violente, sans concession. Un hommage au genre d’une redoutable efficacité avec une intrigue souvent minimaliste et linéaire dont le seul but est de mettre en scène de sanglantes fusillades très chorégraphiées. Bien sûr, on peut considérer que Swolfs n’a rien inventé. Le raccourci avec Blueberry notamment semble à première vue évident. Et pourtant. A l’époque de Blueberry, la censure faisait rage et la violence devait rester très modérée. Dans Durango, les barrières sont tombées. Le sang gicle, les cadavres sont montrés en gros plan et les filles faciles sont nues.



Il faut par ailleurs reconnaître que le charme de la série tient pour beaucoup dans le trait de Swolfs. Quels réalisme, quel souffle, quelle maîtrise du découpage ! La fluidité des scènes d’action est à montrer dans les écoles de dessin. Du grand art !



Bon vous aurez compris que je ne suis pas objectif parce que je suis fan. On a bien le droit de temps en temps de se laisser aller à vanter les mérites d’une série que l’on adore sans forcément trouver les arguments les plus convaincants de la terre. Je dis juste ça en passant, au cas où une personne découvrant ce billet franchisse le pas et sois déçue par sa lecture. C’est une éventualité dont je n’assumerais pas la responsabilité, je vous préviens !!




Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Durango - Intégrale, tome 1

Cette première intégrale de la série "Durango" contient les quatre premiers albums sortis au début des années 80.



Dans le premier intitulé "Les chiens meurent en hiver", Durango, cow-boy solitaire, professionnel de la gâchette, est appelé à l'aide par son frère, éleveur de bétail à White Valley dans le Wyoming. Il s'agit pour lui de libérer la ville de l'emprise d'un riche éleveur surnommé le sénateur et de sa bande de tueurs. Arrivé trop tard, sa vengeance sera terrible mais au prix d'une mutilation qui va affecter sa manière de tirer dans le futur.



Ensuite, dans "Les forces de la colère", alors qu'il se remet tranquillement de ses blessures dans un patelin paumé et tranquille Peacefull Church, une bande de braqueurs de banque ultra-violents vient s'y réfugier. On ne va pas les plaindre, mais tant pis pour eux.



Le tome 3 "Piège pour un tueur" débute deux ans plus tard. Durango y acquiert son Mauser qui deviendra son arme fétiche dans la suite de la série. Il se rend à Silver Bridge en Arizona pour y devenir le garde du corps d'un des deux candidats à l'élection municipale. Mais il tombe dans un traquenard (comme l'indique le titre) et se retrouve avec le meurtre de son employeur sur le dos.



Dans "Amos", dernier album de cette intégrale, comme il a sa tête mise à prix, Durango cherche à fuir au Mexique. Mais il a à ses trousses des chasseurs de primes, Jenkins le shérif rancunier de Silver Bridge, un tueur à gages dénommé Logan et sa bande, ainsi que Charlie Siringo de l'agence Pinkerton. Heureusement pour lui, il se lie d'amitié avec Amos Rodriguez, trafiquant d'armes mexicain...



Bon, vous l'aurez compris, c'est du western, mais du violent, du sanglant avec énormément de tirs, de fusillades. Et un héros solitaire, charismatique, mutique, bon tireur..., Clint Eastwood dans ses westerns des années 60-70 quoi.

Attention, Durango tire vite et bien, les balles le frôlent mais elles le touchent aussi et le blessent. C'est un héros qui ne meurt pas mais qui est souvent blessé ou capturé.



Mon problème ce sont les dessins, comme toujours avec les bandes dessinées assez anciennes. Bon, entre le premier et le quatrième album, Yves Swolfs s'est quand même amélioré mais je trouve que ce n'est pas le top. On confond pas mal les différents personnages entre eux dans les cases, et on ne peut pas dire que la colorisation soit d'une grande aide. Mais la bonne idée de Swolfs est de dessiner des gros plans des visages et surtout des yeux, ce qui rappelle encore une fois les westerns avec Clint Eastwood et colle bien avec la violence de sa BD.



Malgré ce bémol, "Durango" est une série qui m'intéresse et dont je vais lire la suite, d'autant plus qu'"Amos" n'est que le début d'un cycle.
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Durango - Intégrale, tome 2

Cette deuxième intégrale de la série "Durango" comporte les albums "Sierra sauvage", "Le destin d'un desperado", "Loneville" et "Une raison pour mourir".



Les deux premiers sont la suite des aventures de Durango parmi les révolutionnaires mexicains. Emprisonné au Nouveau-Mexique, on le libère à condition qu'il assassine son ami rebelle Amos Rodriguez. Ajoutez à cela la présence du tueur Logan et de son dentiste tortionnaire, de traitres parmi les rebelles mexicains, d'un idéaliste allemand, et de fusillades à la mitrailleuse, et vous comprendrez qu'il faille deux albums de plus à Durango pour en terminer avec le Mexique.



Pour le tome 7 "Loneville", retour aux paysages enneigés du premier album et surtout à l'ultra-violence comme le prouve la première scène : meurtres, scalps d'enfants et viol en réunion. Le propos est simple : Loneville, paisible bourgade, est régulièrement attaquée par une bande de dégénérés dirigée par un albinos sanguinaire. Dommage pour eux mais, comme dans le deuxième tome, Durango passait dans le coin et il ne va pas faire de quartier !



Enfin, dans "Une raison pour mourir", Durango est engagé comme garde du corps par le maire d'un patelin lors d'une semaine de chasse au gibier dans les Rocheuses. Sortie qui va évidemment ne pas se dérouler comme prévu puisque le maire a décidé d'amener sa blondinette d'épouse. Une épouse qui a un passé sulfureux et des amis cachés très dangereux. Une épouse qui est également surveillée par un vieux chasseur de primes...



Swolfs continue de promener son héros et à le mettre dans des situations inextricables. Heureusement, il fait mouche chaque fois qu'il dégaine. Les rares amis et amies qu'il arrive à se faire ont malheureusement une fâcheuse tendance à se faire descendre, et notre héros repart seul vers de nouvelles aventures.

Côté scénario, cette série n'est définitivement pas pour les enfants, et il faudra placer les albums hors de leur portée à cause des nombreuses scènes violentes.

Comme Swolfs s'améliore question dessin, il n'y a pas de raison de s'arrêter en si bon chemin et de ne pas ouvrir le tome suivant.
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Durango - Intégrale, tome 3

La troisième intégrale comporte les albums 9 à 12 de la série de bande dessinée western "Durango".



Le tome 9 "L'or de Duncan" est la fin du diptyque entamé avec l'album 8. Durango part à une chasse au trésor dans les montagnes du Wyoming avec la blonde Lucy qui s'est avérée être la fille du vieux chasseur de primes Duncan.

Évidemment, un trésor ça attire beaucoup de personnes malintentionnées dont un gang mené par un personnage atypique... À noter de grosses allusions à Lucky Luke (dernière case, un Lucky Luke traverse une case).



Avec l'album suivant, "La proie des chacals", Yves Swolfs nous replonge dans une aventure digne des premières qu'il avait écrites pour Durango. Notre héros solitaire sauve une femme (ici, une Navajo) et se retrouve embarqué dans une vendetta personnelle mené par un allié de passage. Un western classique où il faut combattre un despote local qui fait la traite d'indiennes à destination des bordels mexicains.



Le scénario se complexifie avec les albums 11 "Colorado" et 12 "L'héritière" qui se suivent. Encore une fois, Durango se porte au secours d'une jolie femme. Encore une fois, une ville est sous la coupe d'un dégénéré à la tête d'une bande de tueurs. Mais ici, le psychopathe porte l'étoile de shérif et les tueurs sont ses adjoints. Ils font régner l'ordre à Nortonville, ville de M. Norton, le directeur des mines locales. La partie miséreuse de la population est obligée d'y travailler pour un salaire de misère mais un mouvement syndicaliste naît et la révolte gronde. De plus, un mystérieux photographe venu de Denver furète partout...



Les aventures du taciturne Durango s'améliorent au fil des albums, tout comme le coup de crayon de Swolfs, pour atteindre un summum avec le dernier cycle.
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