Toi de
Zoran Drvenkar .
Imagine une tempête de neige sur l?autoroute. Un bouchon qui s?étire sur plusieurs kilomètres. Un homme sort de sa voiture et, en silence, assassine à mains nues, vingt-six personnes dans les véhicules alentours.Imagine maintenant cinq adolescentes, cinq jeunes filles que rien ne peut séparer. Prises en chasse, elles vont se jeter dans une fuite en avant sauvage et désespérée.Imagine enfin un voyage jusqu?à un hôtel isolé où tous vont se retrouver pour une confrontation finale à la tension extrême.Un tueur en série.Cinq adolescentes.Un thriller magistral.http://www.sonatine-editions.fr/
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Dans l'obscurité de tes pensées, j'aimerais être une lumière.
La culpabilité, c'est personnel. Privé. Et on ne peut pas s'excuser auprès d'un mort, hein ? Personne...personne ne peut satisfaire un mort...Personne.
Nous avons beau aspirer à la lumière, nous avons besoin de l’ombre. Le désir qui nous fait rechercher l'harmonie nous pousse aussi, dans un obscur recoin de notre coeur, vers le chaos.
Un chaos tout relatif, Nous ne sommes pas des barbares. Pourtant, c'est bien ce que nous devenons dès que le monde déraille. Le chaos est toujours à l’affût.
(premières phrases du roman)
Il sont aussi superficiels qu'une flaque d'eau dans un caniveau et ils consultent leurs portables comme s'il s'agissait d'instruments de navigation sans lesquels il ne sauraient pas où aller après le cinéma.
Il ont trop de choses, et comme ils en ont trop, il en veulent encore plus, car c'est tout ce qu'ils connaissent. Avides, aussi éloignés de la satiété que de la faim parce qu'on les nourrit sans arrêt, avant même qu'un début de faim puisse se manifester.
C’est fini. Le temps est révolu. J’attends le lever du soleil. Alors je sortirai de la voiture et ce sera fini. Je n’ai plus ouvert le coffre depuis hier et il continuera d’en être ainsi, je ne l’ouvrirai plus jamais.
Etre amoureux, ce n'est pas comme aimer quelqu'un. Tamara est capable de tomber amoureuse chaque semaine, mais elle ne veut aimer qu'une seule fois. Or David n'était pas l'homme qui pouvait enflammer son coeur. Il se montrait bon avec elle, mettait le monde à ses pieds, cependant cela ne suffisait pas à créer de l'amour.
Jamais les pensées n'ont eu un impact aussi rapide. Les histoires ne se transmettent plus oralement, elles nous arrivent en kilo-octets à une vitesse vertigineuse, impossible désormais de détourner les yeux. Et quand l'excès se fait sentir, nous réagissons comme des barbares : nous transformons le chaos en mythe.
« Nous représentons le nouveau pardon. Oublie la religion. Nous sommes les intermédiaires entre la faute et le remords. » (p. 200)
《Qu'est-ce que tu croyais? Que je te serais fidèle?》
L'homme crache aux pieds de la femme, lui tourne le dos et s'en va. La femme se met à pleurer. Elle pleure sans bruit, les gens réagissent comme réagissent les gens, ils regardent ailleurs.
Il y’a un truc qui manque aux chefs et aux décideurs, un truc dont ils ne peuvent pas se dépêtrer, qui plane comme une ombre menaçante sur leur vie…Ce truc là leur pourrit tellement la vie que ça se voit sur leurs figures…Ils ne savent pas s’excuser. Alors c’est pour ça qu’on va leur offrir. Des excuses à la pelle, à un prix sacrément juteux