Émile Degas

Faire n'importe quoi avec la nourriture pour faire du profit, plus de profit, est le thème de ce court roman.

C'est bien écrit.

Malheureusement, j'ai eu une sensation de dispersion. Peut-être parce que l'auteur voulait sortir du style de Robin Cook qui a déjà touché le thème à plusieurs reprises. Donc on se retrouve avec un peu de fantastique (avec cette voix qui parle à certains mais pas à d'autre), les adultes qui pénètrent une sorte de léthargie euphorique tandis que les enfants deviennent carrément des tueurs...

Mon ressenti général est que j'ai bien aimé l'idée mais que je n'ai pas été le public pour le détail du récit.

Dans ce récit entre la novella et le court roman, on suit les pérégrinations de Leyla, une self made woman du crime sévèrement badass, comme disent les djeuns.

Si ça se lit tout seul et sans déplaisir grâce à un style aisé et imagé, en revanche il faut bien convenir que ça coche pas mal de cases du déjà-vu, entre le méchant et sa trachéostomie, le village de dégénérés cannibales, la "prophétie" qui se réalise...

J'attends maintenant qu'Émile Degas mette sa puissance d'évocation horrifique au service d'un scénario un peu plus original.

Bonjour les babeliophiles petit retour sur ma dernière lecture de l'année. Alors avant toute chose ce thriller violent n'est vraiment pas à mettre entre toutes les mains. C'est le 2 ème livre que je lis de cet auteur (la treizième convive étant le 1er) et je peux vous dire que c'est de la même trempe.

D'ailleurs voici ce que l'auteur dit de lui même

Si vous cherchez une lecture de plage, du feel good, quelque chose d'optimiste ou de lumineux, vous ne frappez pas à la bonne porte.



Aucun supermarché n'exposera mes livres en tête de gondole. Ça me va très bien.



Pour quoi faire ? Dans quel but ? Par sadisme, complaisance ou voyeurisme ?



Vous verrez qu'il n'en est rien. Je suis moi même traumatisé, et terrifié par la barbarie qui affleure de chaque homme, qui resurgit à la faveur d'une guerre, d'une catastrophe, d'un abus de substance, de manière cyclique.



Il n'y a aucune complaisance dans mes récits. Simplement de la colère, et la certitude que nous errons dans un des cercles de l'enfer.

Alors je ne sais pas si vous allez lire du Emile Degas en tout cas moi je vais continuer car j'ai beaucoup aimé son style.Mais comme je dis toujours ceci n'est que personnel.

bonjour les babeliophiles petit retour sur ma dernière lecture.

Avertissement livre assez violent et assez gore donc à ne pas mettre entre toutes les mains. Livre qui se lit d'une traite tant on veut savoir comment va s'en sortir Layla à qui on lui confie une mission mais qui va tomber sur une famille de dégénères. D´entrée nous sommes dans l'action et cette action ne faiblit en aucun cas au fil de la lecture de ce livre. J'ai beaucoup aimé la 13e convive mais comme je dis toujours ceci n'est que mon avis personnel

On n'est pas étonné de retrouver dans ce recueil de neuf nouvelles ce qui fait la patte d'Émile Degas : un style précis, nerveux, aisé et rageur et des personnages convaincants. Même quand j'adhère un peu moins au scénario ("double vue", "tant de livres", "home cinéma"), voire quand je ne comprends pas la chute ("argentique"), la consistance du personnage principal suffit à compenser.

Pour moi, l'auteur fait la pleine démonstration de son talent dans "attention au chien" (attention, barre très haut sur le personnage insupportable !), "justice sera faite" (construction remarquable), et "régner en enfer" (vision puissante du destin du médecin et tortionnaire nazi Josef Mengele).

C'est, dans l'ensemble, de l'horreur soft, et ce n'est pas un reproche en ce qui me concerne, bien au contraire : pas de surenchère de gore pour le gore, et toujours une idée sous-jacente derrière, bien souvent philosophique.

Une très honnête nouvelle d'horreur. On met un peu de temps à comprendre en quoi le narrateur est monstrueux, mais l'évolution de l'histoire n'en est que plus efficace.

Ça m'a semblé être une belle allégorie de ce que ça donne quand un type n'a pas été éduqué à la frustration et qu'il se comporte à l'état adulte non seulement comme un mâle dominant, mais comme un enfant-roi en même temps.

On le sait, depuis le temps, que la toute puissance et la frustration sont les principaux moteurs des tueurs psychopathes, et on devrait y réfléchir, avec notre obsession de la "bienveillance".

Un nouvel auteur à suivre dans ce domaine.

Premier roman dans ce genre que je lis ! Quelle surprise et quel plaisir !

J'ai beaucoup aimé ce livre brut, brutal et qui sait jouer avec certains archétypes sans jamais tomber dans la facilité !

La vacuité des Hommes à son paroxysme, la violence ombilicale sans aucune retenue, la folie et la noirceur d'une petite ville gangrenée par son propre mal. J'ai trouvé que c'était une intelligente métaphore sur... le pire !

Bref, je me suis régalé et je compte bien découvrir d'autres œuvres de cet auteur et de ce genre !

Bonjour,



Nouvelle chronique rapide en retour de lecture : "Monstrueux" de Emile Degas.



Un guitariste d'un groupe de rock sur le déclin, pour ne pas dire en dépression, décide de rejoindre son ami Jules aux States après que celui-ci lui ait fait la proposition de le rejoindre. Arrivé à New York, Jules lui dit qu'il doit absolument "croquer la pomme". C'est ce qu'il va faire, de la plus étrange des manières et pas comme son ami Jules, qui se drogue et s'envoie en l'air avec la voisine d'en face.



Le début est un peu long au démarrage mais après, on comprend vite de quel monstre il s'agit. L'horreur monte jusqu'à son apothéose vers la fin. C'est bien écrit, la tension dramatique est palpable, on ne devine absolument pas le dénouement, je n'en avais aucune idée. J'aime être surprise comme ça !



Ce début assez trompeur sème le doute sur le lecteur qui se demande à qui il a affaire. L'horreur des faits qui survient alors qu'on ne s'y attends pas, on découvre abasourdi la véritable personnalité du personnage, les événements s'enchainent, ce côté malsain qui refait surface et qui permet au narrateur de se déchainer, de laisser libre court à ses pulsions sadiques. Le résultat est à la hauteur et cette nouvelle est une réussite totale : j'ai adoré !



Bonne lecture amis Lecteurs.
Lien : https://lecture-chronique.bl..

Aujourd’hui, je vous parle de «La treizième convive» de Emile Degas et c’est en autoédition.

L’auteur vous propose une histoire horrifique très efficace.

*****

Je suis une fan de films de films d’horreur mais avec le temps (et l’âge !), je n’ai plus envie de sang, voire de gore, sans avoir une vraie trame de fond derrière. J’ai besoin que toute cette horreur qui nous est proposée ait un sens. Faire couler du sang juste pour créer du sensationnel ne m’intéresse plus.

Pour cette histoire, j’ai été servie, l’intrigue et les évènements reposent sur un scenario intéressant qui tendent à nous faire penser que notre destin est tout tracé. Attention toutefois, ce livre est destiné à un public averti car certaines scènes sont vraiment très hard.

Un des films qui m’avaient vraiment fait flipper à l’époque, lors de sa sortie était « La colline a des yeux » et je dois dire que cette histoire m’y a fait penser à plusieurs reprises. Les scènes sont très visuelles, d’ailleurs accrochez vous car pour certaines, vous préféreriez que ce ne soit pas le cas tant l’horreur est palpable.

Le personnage principal est celui de Layla, son côté combatif, sa force de caractère en font un personnage attachant. L’ambiance oppressante ne manquera pas de monter votre niveau de stress et de vous faire du souci pour elle. Le rythme effréné de l’intrigue n’apaisera pas votre fréquence cardiaque et autant vous dire que vous serez sous pression durant toute la lecture.

Face à elle, il y a tout un lot de déchets (commentaire tout à fait subjectif !) en tout genre qu’elle va devoir affronter et ce ne sera pas une mince affaire.

La plume de l’auteur est très précise et plaisante. J’ai vraiment accroché. Il va droit à l’essentiel afin de pas ne pas alourdir le récit tout en gardant une trame principale.

Ce livre est un one shot mais l’auteur prévoit d’en faire une série. Je vous laisse le soin de voir les détails dans le résumé ci-dessous.

Au final, c’est un vrai bon livre horrifique qui saura ravir les amateurs du genre comme moi.

Ça existe, ça ?

Il faut croire que oui… cela me laisse pantois, et je me demande l’intérêt d’une telle « littérature ». Personnellement, je trouve que c’est du n’importe quoi, du grand guignol.

Je pense que l’on peut aller encore plus loin, en instillant de la coprophilie, urophilie, et tutti quanti ; on peut s’inspirer d’Apollinaire, et des Onze mille verges !

Vraiment, je n’ai eu aucun plaisir à lire ce livre ; le seul intérêt, c’est qu’il est court !

On se demande où l'auteur veut nous amener. Cela commence doucement. Même si on ne voit pas directement le lien entre la première scène et la suite. Les pages se dévorent les uns après les autres, de très courts chapitres qui donnent envie d'en avaler un de plus.

L'horreur à petites doses qui va de plus en plus loin. Tout reste logique sauf peut-être la motivation du modificateur ADN.

Des frissons en espérant que ça n'arrive jamais ce genre de choses.

Certainement pas un livre à mettre entre les mains de ceux qui ne veulent pas manger de légumes.

Un roman dans lequel nous allons suivre Louna une ado à problème qui va se retrouver internée dans un établissement pour jeunes délinquants. Elle ne se doute pas que dans les champs qui entourent la ville de Saint-Crespin quelque chose qui va tout faire changer est entrain de se préparer...



Un maire qui malgré lui va laisser faire des choses inadmissibles. C'est de là que toute cette histoire va débuter.



J'ai trouvé le concept pas mal, et l'auteur a su nous lettre dans l'ambiance des le début de l'histoire, il en profite d'ailleurs pour dénoncer la surconsommation sur un joli fond d'horreur pour bien rester dans le style du roman.



Chaque personnage est intéressant, et malgré le fait que l'on en suit plusieurs, on arrive à bien les connaitre et savoir comment ils en sont devenus la. On arrive à les apprécier et à les détester pour certains.



J'ai beaucoup aimé le personnage de Louna, elle est très forte malgré la situation dans laquelle elle se trouve.



Le récit est établi de façon à ce que nous changeons de personnages lorsque l'on change de chapitre et j'aime beaucoup, d'ailleurs les chapitres sont courts et l'écriture de l'auteur est fluide. Cela permet vraiment une bonne lecture !



J'aime beaucoup la couverture et elle prend tout son sens une fois que l'on a lu le roman.



Un très bon roman pour les amateurs de ce genre.



Et vous mangez vous bien vos 5 fruits et légumes par jours ?

Une belle découverte !

Un livre qui porte à réfléchir, une approche de génie du sujet.

On entre dans le vif du sujet des le Prologue et ça, j'adhère !

Une lecture fluide et une plume captivante !

Merci pour ce voyage dans ton monde ♥️

Autant roman d’horreur se situant dans une certaine actualité agro-alimentaire, que pamphlet misanthrope que j’ai plus apprécié pour sa perspective de diatribe que pour son histoire -méphitique !- qui se termine dans une apogée glauque à la « Brueghel ». Un peu trop sulfureux pour rester crédible (mais ce n’était probablement pas l’intention de l’auteur).

Emile nous propose 9 nouvelles de terreur.



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Case Départ

Justice Sera Faite

Régnier En Enfer



J'ai passé un superbe moment à lire ce recueil de nouvelles.

L'écriture est tellement fluide et prenante que ce fut une réelle détente.

Après chacune des fins j'avais qu'une hâte c'était de passer à la suivante pour découvrir la nouvelle imagination de l'auteur.

Immergé dans chacun des textes l'on ne s'aperçoit pas que le livre est déjà terminé.

Histoire angoissante, Emile sais jouer avec la psychologie de ses personnages.

Je ne peux que vous conseillez cette lecture.

Encore une lecture réussi avec cet auteur.

Un recueil comprenant neuf nouvelles, d'où le titre, qui nous transporte dans l'univers de l'horreur, ou Émile y aborde plusieurs thème.



J'aime beaucoup la plume de l'auteur et c'est avec plaisir que j'ai lu ce recueil.



Les nouvelles sont plus ou moins courtes, l'écriture est agréable à lire et les chutes sont bonnes !



Les personnages, les décors... tout est réuni pour nous permettre de passer un moment entre peur, manipulation et angoisse !



Case départ et Argentique sont mes préférées.

C'est avec un grand plaisir que je me suis plongée dans la lecture de ses neuf terribles nouvelles avec en plus la préface écrite par un auteur que j'affectionne beaucoup frederic lyvins.



9 nouvelles sombres, angoissantes et terrifiantes à souhait.

Le sang, le gore, la psychologie et la manipulation rien n' y échappe. Beaucoup de clins d'oeil et de références sont entremêlés dans ses nouvelles qui les rend encore plus réaliste.

Une écriture fluide qui sais nous transporter tout au long dans les tréfonds de l'âme humaine.

A la fois différentes, elles sont toutes malsaines et l'auteur a sû le faire à merveille.

L'horreur est au rendez vous!



Pour ma part 2 nouvelles se sont démarqués et que j'ai beaucoup aimé et une troisième inspirée de faits réels, qui m'a beaucoup déranger lors de ma lecture.



Un voyage en enfer vous attend,

Énervé, caustique, mais pas dénué d'humour et ne tombant pas dans la facilité, Toxic ADN, c’est un peu la bonne surprise à laquelle je ne m’attendais pas dans ma pile à lire. Car, disons-le clairement, la couverture sentant bon les tréfonds d’Amazon n’avait pas de quoi me vendre du rêve.*

Toxic ADN donc, parvient à trouver le ton juste en donnant vie aux divers habitants de Saint-Crespin. Sur ce coup (et pour une fois), la comparaison avec Stephen King dont s'enorgueillit l’auteur n’est pas imméritée, tant il a compris l’importance des petites gens dans la carrière du maître de l'épouvante.

Okay, mais si on parle de Stephen King, qu’en est-il de l’horreur ?

Certes, celle-ci reste un long moment au second plan de l’intrigue, et les quelques incursions ne sont pas spécialement mémorables, mais ce n’est pas cela que je retiens.

Toxic ADN, c’est un vrai bon roman qui transpire la série B.

*J’aurais pu me corriger en disant qu’il ne faut pas juger un bouquin à sa couverture, mais dans ce cas ci, elle en transpire tellement de cette ambiance de série B que je la trouve au contraire appropriée.

Ce roman va à travers 9 histoires ( plus ou moins longues ) nous transporter dans une farandole de violences, mysticismes, manipulations et phénomènes surnaturels.

A travers différents univers vous aurez du mal à en ressortir sain et sauf. En effet, l auteur grâce à une écriture qui instaure une atmosphère angoissante entrecoupée de pur moment d horreur ( cadavres, séquestration ) et de folie psychiatrique ( dépersonnalisation, rencontre surnaturelle ) va vous emporter dans un tourbillon de malaisance.

Tout est ténébreux, pervers, baignant dans une marre d hémoglobine et mettant en exergue la face sombre de l âme humaine.

On aime également la mise en lumière d un épisode ignoble de la seconde guerre que l auteur nous conte en y ajoutant une part de mythologie.

Ce texte traite de thèmes tel que la dangerosité de l addiction mais aussi les conséquences tragiques de la vengeance.

🪖Toxic ADN- @emiledegas ☣ [S-P]

**Merci à @sombres_bouquins pour cette LC 🖤**



🌾 La mort viendra faucher les âmes comme l' agriculteur fauche les blés 🌾



Un maire corrompu jusqu'au cou, un agriculteur vendus, une directrice complètement fêlée s'occupent d'une maison de redressement, des dealers dans les bahuts et une ado Rebelle au caractère bien trempé, un mélange parfait et cauchemardesque qui nous conduira tout droit dans l' Enfers de Saint-Créspin.





💲Aucun compte en banque n'a jamais protégé de la mort 💲



En ce mois d'halloween je vous emmène avec moi dans l'univers d'Émile Degas (que je remercie au passage), dont j'ai été moi même victime … Dès les premières pages le ton est donné, on ne fait pas dans la dentelle, une ambiance pesante, toxic, sanglante digne d'un bon film d'horreur ou le tueur n'est pas celui qu'on imagine..



Le mélange fictions/réalité est bien amené,les personnages sont bien construits et bien travaillés. Ce roman est une remise en question de notre vie actuelle ou plutôt l'origine de notre consommation alimentaire. Effrayant, pas vrai ? Pourtant on vit dans l'ignorance quasi complète de ce qui ce trouve sur les étalages de supermarché. Et c'est là que la magie d'Émile opère, il crée une parano, une angoisse, un délire obsessionnel, qui nous force à réfléchir. 😏



Très fort ce Monsieur Degas hein, il nous envoie au cœur de l'enfer sans pincette, à travers ses chapitres courts et une plume entraînante qui ne veut plus nous laisser sortir sans connaître la vérité, et quelle vérité… La fin est aussi surprenante que le début du roman. Une haine envers la société nous prend au tripe, une colère naissante pour certains personnage aussi immonde que leurs produits … On a cette envie destructrice de leur faire payer le mal qu'il ont répandue… C'est un goût amère qui nous reste au fond de la gorge quand on ferme le livre. 🤢



Pour un premier volet, Émile a mis la barre bien haute, un univers sanglant horrifique, bien écrit, bien mené, avec des références qui m'ont fait sourire notamment celle à Alice ou à King 😏.



Alors, êtes vous prêt à plonger au cœur pourrie de l'être humain !? 😏