Étienne Willem

Après la découverte de la première partie de cette adaptation BD des Enchantements d'Ambremer, je me suis jetée sur cette suite avec impatience.



J'aime beaucoup l'univers du Paris des Merveilles de Pierre Pevel, c'est LE roman qui m'avait fait découvrir le steampunk.



Si le rythme était déjà soutenu dans le premier tome, dans celui-ci on ne pose pas une seconde ! Bagarres, explosions, sorts, et bien sûr joutes verbales entre Isabelle et Louis, c'est une adaptation qui ne manque pas de punch. J'adore !



Un mélange de fantasy, de steampunk et d'action, sublimé par de très belles illustrations. J'ai hâte de pouvoir lire les autres ouvrages tirés de cet univers !

J'ai lu il y a fort longtemps le roman de Pierre Pevel dont est tiré cette adaptation, et j'avais adoré ! C'était l'une de mes premières incursions dans le steampunk, un genre que j'apprécie beaucoup.



Les Enchantements d'Ambremer, le premier tome du Paris des Merveilles, a donc été adapté en format BD, en deux tomes. En voici le premier !



Nous sommes à Paris, au début du XXeme siècle. Mais pas tout à faut le Paris que l'on connaît, car celui-ci est relié à Ambremer, un monde magique. Nous y suivons, entre autres, le mage Griffont, missionné pour enquêter sur une affaire de tricherie dans un casino. En parallèle, nous découvrons la baronne Saint-Gil, qui a besoin de son aide. Tout semble les conduire à Ambremer...



***



Une enquête, de la magie, des secrets. Des artefacts mystérieux, une affaire de contre-espionnage, et beaucoup d'action. C'est un premier tome sans temps mort, qui synthétise rapidement et de manière concise les premiers évènements du roman.



Le rythme est donc haletant, il faut prendre le temps d'assimiler les personnages et leurs relations, car l'univers déployé par Pierre Pevel est riche. C'est intrigant aussi. D'ailleurs, je vais m'empresser de lire le second tome !



La couverture, superbe, m'avait interpellée. L'intérieur est tout aussi splendide : des couleurs - les tenues de la Belle époque sont magnifiques ! -, du dynamisme, les mouvements sont bien décrits. Quant aux paysages parisiens de Willem, ils sont de toute beauté !



Une très belle bande dessinée donc, je vais m'empresser de lire la suite !

J’ai passé un agréablement moment de lecture devant cette adaptation du Paris des Merveilles de Pevel. J’ai n’ai jamais lu l’ouvre original, mais c’est le genre d’univers qui me plaît énormément. J’ai découvert un Paris à la sauce fantasy avec d’excellentes idées. Les dessins de Willem sont excellents et participent grandement à cette immersion qui m’a captivé dès les premières pages.



Les événements avancent presque trop vite et ce numéro aurait mérité quelques pages de plus. Il y a beaucoup de personnages et plusieurs intrigues qui viennent se croiser pour faire avancer l’enquête du protagoniste.



Je recommande vivement la découverte de cette BD et je lirai la suite avec un grand plaisir.

On découvre grâce à cette BD le Paris des Merveilles en images, et quel bonheur !

Coup de coeur pour cette jolie saga, qui nous apporte un renouveau dans l'univers de Pierre Pevel. Ce groupe de femmes tonitruantes ne laisse pas indifférent le lecteur. Trois femmes au caractère bien trempé, au passé mystérieux et aux méthodes de gros bras nous accueil dans cet univers magiques et plein d'aventure. Entre humour et espionnage, les planches se suivent et la fin arrive (trop) vite.

Vivement le tome deux, dans lequel j'espère en apprendre un peu plus sur ces trois femmes surprenantes.

une belle découverte cette bd… le hasard fait bien les choses … on entre dans l’univers des artilleuses et c’est un vrai bonheur de découvrir ces trois héroïnes … le dessin est super joli … l’intrigue est bien introduite et on a hâte de connaître la suite de cette aventure de cette cavale … je ne dévoile rien car sinon vous n’aurez pas le plaisir de le lire

Voici une belle découverte.

je suis arrivée à cette lecture par le biais du festival "du vent dans les BD", sinon je ne me serais certainement pas intéressée à cette BD pour Ado.

J'aime beaucoup cet univers fantasy-steampunk. A partir de ce genre il est possible de tout inventer et d'avoir une histoire sans aucune limite.

Chaque tome contient une histoire qui se suffit bien à elle même, je n'ai pas eu cette frustration à la fin de ma lecture de ne pas pouvoir découvrir la suite immédiatement. Même si le dernier laisse la porte ouverte à d'autres histoires.

Nous sommes en 1911, dans le Paris des Merveilles où vivent des fées, des enchanteurs, des gnomes et même quelques dragons.

Les Artilleuses font peut-être leur dernier coup : le vol d’une mystérieuse relique – la Sigillaire – vaut à Lady Remington, Miss Winchester et Mam’zelle Gatling d’être pourchassées non seulement par les Brigades du Tigre, mais également par les redoutables services secrets du Kaiser...



Les Artilleuses " cela tir dans tous les sens" . On est vite absorbé par cette histoire fantastique , de belles illustrations .C'est nerveux ,les personnages (les Miss et Mam'zelle ) sont attachantes C'est amusant (les répliques) On a envie de lire la suite .

Un grand merci à Masse critique et Drakko pour me l'avoir offert .

J’ai dévoré les deux premiers tomes de cette trilogie, dont j’espère qu’il y aura une suite. On retrouve avec bonheur l’univers du Paris des Merveilles. Les héroïnes sont plutôt attachantes, avec une préférence pour Mam’zelle Gatling. Elles portent toutes les trois les noms de marques d’armes à feu. Lady Remington, le cerveau de la bande, est la seule à porter son vrai nom.

J’ai bien aimé aussi Hugo Barillet, qui les loge (au début) et entretient leur voiture, « La Fulgurante ». Et bien sûr, Tiboulon, le petit chien mécanique.

Miss Winchester serait plutôt la « Jack/William Dalton » de la bande : pas trop de personnalité pour donner l’impression qu’elles forment bien un groupe, pas juste une juxtaposition de personnalité. Elle a un tatouage de salamandre qui peut prendre vie. Je ne vois pas à quoi ça sert, et je ne m’attends à ce qu’on ait des explications dans le troisième tome, car il y a déjà suffisamment de mystères à élucider.

Au début du XXème siècle, dans une ville de Paris mêlant steampunk et fantasy, un trio de choc réalise un hold-up. Leur mission : récupérer un précieux artefact pour le compte d’un faune douteux, afin de se refaire une trésorerie. Mais évidemment, rien ne sera simple pour les trois Artilleuses, entre courses-poursuites et fusillades...

Si j’ai bien accroché à l’univers du Paris des Merveilles de Pierre Pevel, je ne peux pas en dire autant du style graphique, un peu trop cartoon à mon goût. L’album reste agréable, avec de l’action et du rythme.

Quelle bonne surprise que ce 1er tome des Artilleuses. C'est fou car je n'avais pas du tout accroché au 1er tome du Paris des Merveilles et j'hésitais longuement à lire cette bande dessinée. Le style a pourtant eu raison de moi. On suit un trio de voleuses très atypique qui va se retrouver catapulter au milieu d'une intrigue qu'il n'avait pas prévu. Les dessins sont très agréables et donnent un style très dynamique à l'ensemble. J'ai hâte de découvrir la suite de l'histoire.

Le second tome traite de l'exposition universelle de 1867 où la petite Julie est devenue une belle femme ressemblant à Esméralda. L'aventure et l'amour seront au rendez-vous pour notre plus grand plaisir. Cela demeure toujours aussi captivant. Cap sur le troisième et dernier tome.

a fantaisy et le steampunk ne sont habituellement pas ma tasse de thé, exception faite de Pierre Pevel dont j’avais beaucoup aimé la trilogie le Paris des Merveilles. L’univers créé par l’auteur mêlant bestiaire de la fantaisy comme les fées, les gnomes, les gargouilles, les licornes… et le Paris de la Belle Époque est très réussi et j’avais pris beaucoup de plaisir à suivre Griffont et Isabelle.



Sa plume est également très agréable à lire et rappelle à la fois Alexandre Dumas et les feuilletonistes de la fin du 19è siècle, nous emportant dans son sillage dans cet univers particulier mais plein de charme.



Aussi, lorsque je suis tombée sur Le vol de la sigillaire, premier tome de la série Les Artilleuses, je n’ai pas hésité une seconde, ravie de retourner dans ce Paris qui m’a tellement plu et je dois dire que cette bande dessinée a comblé mes attentes.



L’univers est bel et bien là, formidablement mis en images par Etienne Willem : l’atmosphère, les décors, personnages, costumes, véhicules… on en prend plein les yeux.



J’ai beaucoup aimé son style graphique qui se met merveilleusement au service de l’histoire et de l’univers créés par Pierre Pevel.



Les trois héroïnes, ces artilleuses braqueuses de banque (une magicienne, une humaine et une fée) sont badasses à souhait, sympathiques et sexy en diable, avec des personnalités propres, que l’on a plaisir à suivre de la première à la dernière page.



Les dialogues sont percutants, l’histoire est menée tambour battant avec des scènes de poursuites, de règlements de comptes très rythmées qui font que l’on tourne les pages avec avidité et que l’on arrive trop vite au point final.



C’est bien là mon bémol : avec ce premier tome, les auteurs plantent le décor, nous présentent les personnages mais tout va tellement vite, que ça manque un peu de profondeur pour moi.



Quelques pages supplémentaires n’auraient pas été superflues notamment pour que l’on cerne mieux les trois héroïnes, les différents protagonistes et les enjeux de l’histoire.



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Une adaptation BD à la hauteur de mes attentes ! J'y ai parfaitement retrouvé l'univers du Paris des Merveilles de Pierre Pevel, qui intègre le merveilleux à l'atmosphère fascinante de la Belle Époque.

Ce premier opus d'une trilogie nous campe un trio d'aventurières particulièrement en adéquation avec cet univers, un complice tout aussi ancré, et un objet mystérieux qui attise les convoitises...

Ajoutez-y un drône massif couleur steampunk, et tout est posé pour le début d'une histoire agréable à suivre et bien illustrée !

Paris, 1911



Un siècle déjà depuis la découverte de l'outremonde, et la cohabitation entre les hommes et les peuples merveilleux.



Mais comme dans toute vie commune, tout n'est pas parfait, loin de là...



Les Artilleuses sont de retour.

Exilées aux Etats-Unis, elles sont bien à Paris, en témoignent encore les décombres de la Banque Paris Brocéliande.



Lady Remington, Miss Winchester et Mam'zelle Gatling ne font, malheureusement pas dans la dentelle. Et les quelques kilos de dynamite utilisés pour faire sauter le coffre et les murs de la Banque en attestent.



Mais ce contrat, voler ce qu'elle veulent en plus du contenu d'un coffre bien spécifique, risque bien de leur réserver quelques surprises, et autant se le dire tout de suite, ça risque bien de sentir la poudre encore un moment....

Quel bonheur de retrouver le Paris des Merveilles avec des personnages aussi hauts en couleurs! J'ai passé un moment de pur bonheur avec cette BD, et j'ai vraiment hâte d'en apprendre encore davantage, parce que toute cette intrigue est on ne peut plus intrigante... Le dessin complète parfaitement cet ensemble, et le résultat est tout simplement bluffant et immersif à souhait.

Oh joie de retrouver Pierre Pevel en bande-dessinée ! Dès que j'ai eu écho de la sortie des Artilleuses, je me suis jurée de me la procurer et je ne suis absolument pas déçue.



En plus de découvrir une nouvelle maison d'édition que je trouve dynamique et colorée, je suis sous le charme de la collaboration entre cet auteur plusieurs fois primé que je vénère et cet illustrateur talentueux qui n'est autre qu'Etienne Willem.

Le récit reste fidèle à la célèbre saga du Paris des merveilles en mêlant belle époque et Steampunk. Un combo gagnant qui donne au récit ce côté fantastique et unique. Les Artilleuses sont un trio de femmes toutes aussi différentes les unes que les autres, archétypes de la Parisienne, de l'Anglaise et de l'Américaine de l'époque. A elles trois, elles se libèrent des diktats et vivent leur vie comme elles l'entendent, faisant fi du bien-pensant. Armées, elles ne perdent jamais leur tact et leur fierté mais est-ce suffisant pour sortir du pétrin dans lequel l'un de leur client les a mises ? Si vous voulez en savoir un peu plus je vous invite vivement à parcourir les quelques cinquante pages de ce petit chef d'oeuvre.



J'ai plus que hâte de lire la suite :) !

Suite et fin du dyptique entamé avec La Tache Noire. On continue avec les références cinéma d'Etienne Willem. L'inspecteur Arbuckle a découvert que son ex-épouse et sa clinique psychiatrique étaient au centre d'un trafic. En se rendant en Ecosse, il met les deux pieds dans un nid de frelons. Il est bientôt rejoint par Miss Mac Millan herself... Vieille moustache et jambe gaînée... Vieille Bruyère et Bas de Soie...



Un tome 2, digne suite du précédent, avec une intrigue bien complexe, heureusement bien expliquée et développée par Etienne Willem. Espionnage et nazisme au programme.



Ici encore, le trait décalé d'Etienne Willem entre ligne claire et caricature fait merveille. Belle mise en page et mise en couleur très bien étudiée. Une belle réussite des Editions Paquet.

Londres, fin des années 30. Un vieil inspecteur bourru, une ravissante héritière, vieille bruyère et bas de soien, donc.



L'inspecteur Arbuckle est une pièce, taillé dans un rocher gallois, inamovible et inaltérable, aussi tenace qu'un fox-terrier. Miss Mac Millan est ravissante, mi-anglaise mi-indienne, de ravissants yeux verts, une taille de guêpe et un mental d'acier.



Un beau duo de BD. On pourrait l'intituler imper mastic et porte-jarretelles.



Le scénario fait la part belle aux références biblio- et cinématographiques. De R.L Stevenson avec la marque noire aux films de genre des années 30-40, en passant par Buchan et ses 39 marches, j'en passe et des meilleures. Etienne Willem maîtrise son sujet de ce point de vue.



On assassine à tout vat. Des lords. Un comptable de la pègre qui avait accepté de témoigner. Mais en plus des ennemis, l'inspecteur Arbuckle doit également se colleter l'inspecteur Webster, un sombre idiot ressemblant fort à Lestrade... qui pense en permanence qu'Arbuckle est ocupable. D'ailleurs, beaucoup d'indices convergent vers lui. Ou vers Miss Mac Millan, nièce d'un lord anglais qui semble assez mêlé à tout ce bazar.



Le dessin... là on arrive à un point qui semble diviser les lecteurs. Le trait est assez proche d'une "ligne claire" un peu exagérée. Les silhouettes énormes d'Arbuckle et de son sergent sont proches de la caricature. Idem pour de nombreux visages aux traits poussés. Les femmes ont la taille hyper fine, impossible bien sûr et de grands yeux. Cela donne à l'ensemble un aspect décalé qui pourrait mal cadrer avec le propos dur de l'intrigue. Il y a en effey de nombreux morts. En ce qui me concerne, pas le moindre souci. J'ai adopté très vite cette BD de chez Paquet, un éditeur connu pour ses audaces et ses paris éditoriaux. Parfois cela coince, et parfois cela fonctionne à merveille... ici, c'est une réussite.

Les éditions grand angle se lancent dans une série d'albums sur les expositions universelles. On se dit pourquoi pas mais sans plus. en feuilletant l'album, j'ai été conquis par le graphisme et je suis reparti de ma librairie avec un exemplaire sous le bras. quelle belle surprise. Le dessin et la mise en couleur sont très bon. Le scénario est très solide avec de bons rebondissements. Le découpage des planches est très dynamiques avec de magnifiques vues de Paris de la de 1800. Ce qui frappe surtout c'est l'ambiance, ce qui n'est jamais le plus aisé à rendre dans une oeuvre. Les auteurs s'en sortent à merveille avec une excellente connaissance historique de l'époque. On passe un véritable moment au troisième Empire sous leurs traits de crayon. Excellent début de série.

Ceux qui comme moi ont eu la chance de croiser Étienne Willem (en dédicace ou ailleurs) savent que ce tome 2 a été très laborieux à naître. Pourtant nous savions le scénario ficelé en quatre tomes depuis le début. Et le second opus était dans les mains du coloriste depuis au moins Angoulême 2011... Mais qu'a-t-il donc bien pu se passer pour occasionner autant de retard me direz-vous ? Tout ça est en fait de la faute du coloriste, Nicolas Imhof, voyageant sans cesse entre plusieurs pays asiatiques pour assurer la promotion de son art graphique... au détriment de L'épée d'Ardenois. Son site ne parle même pas de la série, c'est dire si pour lui c'était au second plan (son travail d'illustration est en revanche fantastique) !

Il avait pourtant déjà commencé à bosser sur le tome 2 mais les planches finales étaient difficiles à obtenir. Bref, Étienne Willem a dû se vêtir de sa blouse d'artiste et s'est attelé lui-même à la colorisation, faisant donc de lui un auteur complet pour ce coup-ci...

Évidemment, tout ça prend du temps ! Car malheureusement, il a dû reprendre tout le travail à zéro pour que le rendu soit uniforme...



La couleur est de fait forcément différente et c'est une source de déception.

Pourtant, Étienne Willem maîtrise bien sa palette : ses couleurs sont propres, agréables et directes : un travail admirable ! Nous nous étions juste habitués à celles de Nicolas Imhof sur le tome 1, plus vives, plus éclatantes ! Du coup il y a quand même une petite cassure... mais je pinaille un peu parce que je sais que l'auteur y a mis toute son application, que la mise en couleurs est minutieuse et que son dessin reste plein de force et de dynamisme. C'est juste... différent. Et on en reparlera plus à la fin parce que c'est très beau et très bien fait !



Du côté du scénario...



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