Voici la 7è aventure (sur 12) de l'inspecteur Chen que j'imagine assez calme, réfléchi, posé, il ne fonce pas tête baissée : il est vrai que c'est aussi un intellectuel, adepte des poésies, des auteurs anglais et très romantique.
"A l'université il avait étudié l'anglais, mais le gouvernement lui avait attribué un poste dans la police de Shanghai où, au grand étonnement de tous, y compris le sien, il n'avait cessé de monter en grade. A l'école du parti de Zhenjiang, certains lui prédisait une brillante carrière qui pourrait le mener beaucoup plus loin que son actuel poste d'inspecteur principal. (p.14)"
Dans chaque roman, Cao espère trouver une compagne et celui-ci ne fait pas exception, même si on sait que la relation ne va pas durer : c'est aussi un peu pour cela qu'on l'aime notre Cao : pour sa fragilité et pour son honnêteté.
"Elle ne put s'empêcher de l'examiner de nouveau : dans les trente-cinq ans, grand, une beauté austère. Rien qui saute aux yeux, mais une distinction et une aisance qui s'accordait bien avec ses vêtements : veste beige, chemise blanche, pantalon kaki. Légèrement pédant mais cultivé, parsemant la conversation de poèmes. Et, à en juger par son séjour au Centre, il avait aussi des relations. (p.38)"
Un roman qui se lit assez facilement, comme dans tous les romans de ce cycle, le style adopté est le point de vue narratif omniscient mais le lecteur avance dans l'enquête en même temps que Chen Cao (on ne sait pas et on devine difficilement qui est le coupable.
Dans ce volume, l'auteur développe les causes de la pollution industrielle en Chine, un fléau qui se heurte aux considérations économiques imposées par le gouvernementaux dirigeants d'entreprise. Un sujet d'actualité qui malheureusement n'est pas prêt de se résoudre sans une politique raisonnable de la part de tous les pays !
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