Gollancz [corriger]

Mon expérience de lecture de “Des Horizons Rouge Sang” a été une véritable montagne russe émotionnelle. Initialement, j’ai été confronté à un dilemme quant à la note à attribuer à ce livre. D’une part, le rythme s’avère laborieux et le style, quelque peu grandiloquent, peut parfois rendre la lecture ardue. D’autre part, l’excellence de la prose et la profondeur des échanges entre les personnages, qui gagnent en attachement au fil des pages, rivalisent avec les plus grandes réussites littéraires du genre.



La première moitié de l’ouvrage m’a semblé fastidieuse, exigeant un effort pour m’adapter au ton de l’auteur et à la nature sombre et ironique des protagonistes. Cependant, la seconde moitié marque un tournant décisif, donnant enfin son envol à l’histoire. Bien que tout ce qui se déroule dans la première partie s’avère crucial pour le dénouement, c’est un ouvrage qui, à la relecture, révèle des subtilités initialement méconnues, enrichissant ainsi l’expérience.



J’ai également ressenti un certain décalage entre les événements de ce tome et ceux du précédent, et je reste perplexe quant à la direction que pourrait prendre la suite de la série.



En dépit de ces réserves, les points forts de ce second tome l’emportent, notamment grâce à un final époustouflant qui a suscité en moi une palette d’émotions bien plus vaste que celle provoquée par la plupart des livres récemment lus.



C’est donc avec enthousiasme que j’attribue à “Des Horizons Rouge Sang” une note de 4 sur 5, une suite digne des “Mensonges de Locke Lamora”.



Univers : 5/10

Personnage : 7/10

Ecriture : 8/10

Rythme : 5/10

Emotion : 8/10

Style : 9/10

Action : 7/10

Etrange livre que celui-ci puisqu’il se compose de deux novellas situées dans l’univers des Inhibiteurs. Toutefois il n’est pas nécessaire de connaitre le cycle monumental de l’auteur pour apprécier (ou pas) ces récits.

Le premier, « Diamond Dogs », est plutôt réussi quoique pas vraiment révolutionnaire ni follement original. Il relate l’exploration d’un de ces « Gros Objets Stupides » dont la science-fiction est fan depuis les classiques indépassables (?) comme RENDEZ VOUS AVEC RAMA de Clarke ou L’ANNEAU MONDE de Niven. Un terrain de jeu parfait pour Reynolds qui convie donc les clichés hard-science avec une bonne dose de cyberpunk (modifications corporelles, armures de combat high-tech) dans un univers vaste et quasi space-opéra et même un côté horrifique sanglant, quelque part entre « Cube » et « Even Horizon ». Nos protagonistes doivent en effet résoudre les énigmes de plus en plus compliquées placées sur leur chemin et chaque erreur se traduit par une mutilation, voire la mort. Mais celle-ci n’est jamais vraiment définitive dans un monde où clonage et sauvegarde mémorielle existent. C’est un texte prenant, accessible et plaisant, avec une sorte de progression des personnages quasiment à la façon d’un jeu vidéo : essai, erreur, sauvegarde, recommence,…

« Turquoise days » est liée à la première histoire de manière ténue. Je ne vais pas développer car je n’ai pas aimé. Le récit se décompose en trois (longs) chapitres et, passé le premier, j’ai survolé les deux suivants. Ce court roman trouvera certainement des amateurs mais, pour ma part, je n’étais absolument pas intéressé donc pourquoi se forcer, je me contenterais de la première novella.


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J’aime beaucoup les écrits de Neil Gaiman et c’est donc tout naturellement que je me suis dirigée vers celui ci.

On est ici quelques jours avant la fin du monde et nous suivons un ange et un démon, jusque là tout allait bien

Mais j’ai trouvé que la lenteur du texte ainsi que les nombreux personnages m’ont complètement perdu et je ne suis pas sure d’avoir tout compris.

En revanche j’ai beaucoup apprécié les divers messages de tolérance ainsi que l’humour présents dans le livre.

Pour résumé c’était une petite piquette de mon côté