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Expert comics

Qu’ils soient fans de Batman ou des Quatre Fantastiques, de comic strips ou de romans graphiques, les amoureux de bande dessinée à l'américaine se reconnaîtront à cet insigne.
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Les meilleurs   Dernières critiques
Deadpool, tome 1 : Longue vie au roi

Voilà un comics de Deadpool comme je les aime : déjanté, qui ne se prend pas au sérieux, avec de l’humour et des tas de situations plus que cocasses !



Des monstres se sont installés à Staten Island, en vertu d’un ancien traité signé entre eux et les humains. Deadpool a été envoyé pour tuer le roi des monstres.



Oui, mais, il n’était pas au courant de la règle : toute personne qui tue le roi des monstres, devient le roi des monstres !



Voilà donc notre mercenaire disert avec une couronne sur la tête. Mais il ne peut pas faire tout ce qu’il rêvait de faire, ni avoir droit à des glaces gratuites, bref, il a des devoirs, des obligations et ça le fait chier grave !



Il ne faut pas lire un Deadpool pour les scénarios profonds, mais pour se marrer un bon coup, avec un scénario qui pensé pour donner du rythme, de l’action, de la baston (beaucoup de baston) et permettre à notre homme de causer, de nous faire part de ses réflexions, de ses bons mots, de ses pensées. Deadpool n’arrête jamais de parler.



Mention spéciale au requin terrestre tout choupi qui se trouve dans ces pages ! Ok, il mord, mais purée, ce qu’il est choupi… Rhââ, mais lâche ma jambe, Jeff !! Oui, il s’appelle Jeff. Et non, il ne fait pas que de la figuration !



L’altercation entre Deadpool et le Cap est bien drôle et celle entre notre mercenaire et les X-Men le sera encore plus. Deadpool a un côté rancunier et paranoïaque, il pense toujours que tout le monde le déteste et il oublie trop souvent que les X-Men éprouvent de l’amitié pour lui, mais que s’ils ne le veulent pas dans leur groupe, en raison du côté borderline et foutraque de l’homme cagoulé : avec lui, on est sûr qu’il va tout faire foirer.



Moi, j’ai passé un bon moment de lecture, j’ai ri, j’ai souri, j’ai admiré les scènes de baston, j’ai trouvé que Deadpool faisait de son mieux pour que les monstres s’adaptent et ne foutent pas le bordel à New-York… Oui, Deadpool est un personnage potache, mais pas que, il sait aussi être sérieux.



Deadpool est un personnage que j’apprécie beaucoup, notamment en raison de son humour, mais aussi pour son côté solitaire et désœuvré. Il est seul au monde. C’est un laissé-pour-compte et moi, j’ai de l’empathie pour lui. La scénariste aussi, parce que ça se sent dans son récit, qu’elle l’aime bien, le mercenaire.



Un comics à réserver au fan du mercenaire… Mais pour les fans, cet album faut le détour !



Chouette, je possède la suite (du moins, je sais l’emprunter !)…


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World War Wolves, tome 1 : Dieu a de l'humour

Un virus pire que la covid est en train de se répandre aux États-Unis, transformant les humains en loups-garous.



Le confinement en 2020 vous a fait chier grave ? Alors, imaginez la vie dans une ville entourée de remparts, afin de se protéger de ces grosses bêbêtes à poils qui vous considèrent comme leur repas.



Une ville fortifiée, ce serait comme un garde-manger, en monde open bar et vous finiriez dans leurs estomacs, avant d’être déféqué dans un coin. Ou, si vous êtes juste griffé, vous finiriez à poil (autrement dit, en lycanthrope).



Ah, contrairement aux zombies, les loups-garous gardent leur intelligence et sont donc capables de stratégies, de tendre des pièges, de vous mentir… Bref, ils sont plus dangereux que les zombies, parce que sous leur forme humaine, rien ne les distingue des gens non infectés.



Pour le moment, seul le continent Américain est infecté… Et on ne sait pas encore d’où est venu le virus (j’espère qu’on le saura, parce que si dans la vie réelle, on ne nous dit pas tout, dans la littérature, j’aime savoir tout !).



Habituellement, je ne suis pas fan du genre, mais ici, j’ai vraiment pris plaisir à lire ces deux premiers albums, à découvrir la famille Marshall, réfugiée dans la ville de Las Cruces (sa femme est enceinte jusqu’aux dents), ainsi que suivre les aventures de Jeremy Lester, joueur de blues à Philadelphie et aveugle, qui sauve une gamine et les déboires de Malcom Spolding, prisonnier à Riker Island (transformée en garde-manger), qui ne doit la vie sauve qu’à son don de réparer toutes les machines.



J’ai aimé les dessins, les nuances de noir et blanc, le fait que l’univers ne soit pas encore tout à fait post-apocalyptique, que les personnages non infectés que nous suivons ne soient pas des types badass, des leaders nés, mais plutôt des gens normaux, qui ne savent pas se battre, mais font ce qu’ils peuvent pour sauver leur peau et celles de leurs proches.



De plus, ce comics n’est pas américain, mais français ! Et si je n’avais pas eu connaissance du nom des auteurs, j’aurais parié ma chemise que c’étaient des auteurs du pays du perruqué orange ! Les dessins sont très réalistes, mais j’ai l’habitude de la qualité proposée par Kyko Duarte, que l’on retrouve dans la saga énorme qu’est le monde d’Aquilon.



Reprenant les codes classiques du genre, ces deux premiers albums se démarquent grâce à leurs personnages et au côté thriller, puisqu’il y a une couille dans le pâté, à Las Cruces et que John Marshall, auteur de romans, va mener une petite enquête, afin de trouver qui est infiltré dans la ville fortifiée.



Un bon moment de lecture, pour peu que l’on apprécie les lycanthropes, les épidémies, la violence, le sang, les tripes (on en voit peu) et que l’on ait envie d’avoir quelques frissons… Je poursuivrai avec les deux suivants, ça, c’est sûr !


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World War Wolves, tome 2 : Autrefois un hom..

Un virus pire que la covid est en train de se répandre aux États-Unis, transformant les humains en loups-garous.



Le confinement en 2020 vous a fait chier grave ? Alors, imaginez la vie dans une ville entourée de remparts, afin de se protéger de ces grosses bêbêtes à poils qui vous considèrent comme leur repas.



Une ville fortifiée, ce serait comme un garde-manger, en monde open bar et vous finiriez dans leurs estomacs, avant d’être déféqué dans un coin. Ou, si vous êtes juste griffé, vous finiriez à poil (autrement dit, en lycanthrope).



Ah, contrairement aux zombies, les loups-garous gardent leur intelligence et sont donc capables de stratégies, de tendre des pièges, de vous mentir… Bref, ils sont plus dangereux que les zombies, parce que sous leur forme humaine, rien ne les distingue des gens non infectés.



Pour le moment, seul le continent Américain est infecté… Et on ne sait pas encore d’où est venu le virus (j’espère qu’on le saura, parce que si dans la vie réelle, on ne nous dit pas tout, dans la littérature, j’aime savoir tout !).



Habituellement, je ne suis pas fan du genre, mais ici, j’ai vraiment pris plaisir à lire ces deux premiers albums, à découvrir la famille Marshall, réfugiée dans la ville de Las Cruces (sa femme est enceinte jusqu’aux dents), ainsi que suivre les aventures de Jeremy Lester, joueur de blues à Philadelphie et aveugle, qui sauve une gamine et les déboires de Malcom Spolding, prisonnier à Riker Island (transformée en garde-manger), qui ne doit la vie sauve qu’à son don de réparer toutes les machines.



J’ai aimé les dessins, les nuances de noir et blanc, le fait que l’univers ne soit pas encore tout à fait post-apocalyptique, que les personnages non infectés que nous suivons ne soient pas des types badass, des leaders nés, mais plutôt des gens normaux, qui ne savent pas se battre, mais font ce qu’ils peuvent pour sauver leur peau et celles de leurs proches.



De plus, ce comics n’est pas américain, mais français ! Et si je n’avais pas eu connaissance du nom des auteurs, j’aurais parié ma chemise que c’étaient des auteurs du pays du perruqué orange ! Les dessins sont très réalistes, mais j’ai l’habitude de la qualité proposée par Kyko Duarte, que l’on retrouve dans la saga énorme qu’est le monde d’Aquilon.



Reprenant les codes classiques du genre, ces deux premiers albums se démarquent grâce à leurs personnages et au côté thriller, puisqu’il y a une couille dans le pâté, à Las Cruces et que John Marshall, auteur de romans, va mener une petite enquête, afin de trouver qui est infiltré dans la ville fortifiée.



Un bon moment de lecture, pour peu que l’on apprécie les lycanthropes, les épidémies, la violence, le sang, les tripes (on en voit peu) et que l’on ait envie d’avoir quelques frissons… Je poursuivrai avec les deux suivants, ça, c’est sûr !


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Âme Augmentée

Prolonger la vie. C'est le souhait de Hank et Molly Nonnar. Pour leur 45ème anniversaire de mariage, ils décident de financer et d'être les cobayes d'une expérience. Le docteur Kenton Kallose va produire des clones de Hank et Molly, des corps artificiels censés être des versions plus jeunes et aux capacités plus développées. Mais tout ne va pas vraiment se passer comme prévu.



Ezra Claytan Daniels réalise ici son premier roman graphique. D'abord un projet multimédia lancé en 2012, Âme augmentée est un récit de "science-fiction cérébrale" récompensé par le prix "Dwayne McDuffie for diversity in comics". L'apparence physique, l'image de soi, l'homme démiurge, l'auteur aborde des thèmes sans jugement et sans jamais vraiment en faire un acte militant.



Des clones plus dérangeants que mignons, un monde actuel, des personnages simples, entre quête de réussite et doute, Ezra Claytan Daniels rend ce récit accessible. Le dessin d'abord aux feutres laisse ensuite la place au numérique dans une ambiance entre deux David, Cronenberg et Lynch. C'est donc étrange, parfois malaisant, toujours réflexif.



Alors que l'IA semble prendre le pas sur de plus en plus d'actions humaines, cet album m'a interrogé sur le progrès, sur les avancées voulues et conçues par l'homme et qui finissent toujours plus ou moins par se retourner contre lui. Ce très beau livre, comme toujours chez 404 comics, saura t'intriguer, je n'en doute pas.
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It's Lonely at the Centre of the Earth

Club N°56 : BD non sélectionnée mais achetée sur le budget classique

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Oh la la, ces premières pages me disaient que ça allait être plombant, mais que... peut-être pas.



Au final, c'est un vrai coup de coeur !



Faut-il avoir connu soi-même un état dépressif pour être à ce point touché ?



La dépression avec une créativité graphique débordante, de l'autodérision à haute dose, une grande finesse et tellement de sensibilité.



Une jeune autrice que j'ai maintenant envie de suivre.



JF

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BD auto-biographique, BD où l'on couche son mal-être comme sur une sorte de psychanalyse ouverte au regard de tous, l'exercice est de plus en plus courant et souvent assez casse-gueule.



Zoe Thorogood est une jeune autrice Britannique qui nous parle ici de la dépression qui l'habite depuis l'enfance et ce sentiment d'imposture dans sa carrière naissante.



Le format visuel qui mêle de nombreuses influences et un découpage très original offre une vitrine intéressante sur sa psyché.



Malgré le thème lourd, c'est donc plutôt captivant et bien écrit.



Un exercice difficile, mais vraiment bien réalisé.



Belle petite découverte.



Greg

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Récit difficile à suivre sur la dépression et la tentative de suicide de l'autrice, pour lecteurs avertis...



Benoit

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Lien : https://mediatheque.lannion...
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Îléités

J’ai trouvé cet album dans le rayon bandes dessinées de ma médiathèque, mais c’est une étrangeté assez inclassable. Les planches sont réalisées sur du papier quadrillé, divisées en quatres parties égales, avec dans chacune d’elles, une illustration et en dessous, des bouts de phrases de deux à six mots. Le dessin est brut, réalisé aux crayons feutres, crayons de couleurs, chaque illustration est surchargée de hachures, de coloriages lourds, de traits grossiers, presque enfantin, comme ceux d’un enfant qui aurait voulu utiliser toutes les couleurs de la boîte de crayons dans chaque illustration.

Le texte est une longue poésie, autour du sujet de l’ïle, ou plutôt des îles, un texte qui appelle la réflexion, la méditation, terre à terre ou métaphorique. C’est un souffle, une immersion, à lire et à relire, parce que chaque lecture nous propose une vision différente, une expérience à partager.

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Monica

J'ai été très attirée par la couverture et le graphisme très seventies.



Par contre, le livre m'est rapidement tombé des mains.



Virginie

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Je n'ai pas terminé la BD.



Par désintérêt ou par incompréhension...



Jean-François

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Malgré la lecture de son interview dans la revue Les Chiers de la BD : https://www.librairie-gallimard.com/livre/9791096119769-les-cahiers-de-la-bd-n-25-etes-vous-prets-pour-l-apocalypse-collectif/



et l'écoute attentive de MAUVAIS GENRE :

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/mauvais-genres/monica-ou-l-apocalypse-rencontre-avec-daniel-clowes-6350122



je ne comprends rien à cette BD ni finalement ne porte pas d'intérêt à ce qui m'ai raconté...



Mais c'est peut-être parce que je n'entends pas mon grand-père décédé sur la radio de mon oncle de la Motte...



Benoit

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Au-Dedans

Nick est un jeune dessinateur qui vit à New-York. C'est quelqu'un qui a du mal à s'ouvrir aux autres car il se demande en permanence ce qu'il doit faire pour qu'une rencontre se passe bien. Il fait les bars, se fait passer pour quelqu'un de triste pour qu'on le plaigne, ce qui n'est pas très convainquant. Il n'arrive pas à réellement parler. Il ne sait pas comment aborder une conversation autre que par des banalités sans intérêt. Jusqu'au jour où il va faire la rencontre d'une oncologue qui va bouleverser sa vie… 





Whil Mc Phail propose son premier roman graphique avec cet album. Je comprends que son récit puisse toucher le lecteur mais dans mon cas ça ne m'a pas fait cet effet. Bien que tout le monde puisse s'identifier au personnage de Nick cela m'a donné l'impression que c'était tout à fait banal. C'est une personne comme de milliers d'autres et du coup cela ne m'a pas plus marqué que ça. Néanmoins, j'ai bien aimé la partie graphique. Une majorité de dessins sobres en noir et blanc pour la vie de tout les jours et de très belles pages en couleurs pour les séquences d'émotions. 
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Le dernier jour de Howard Phillips Lovecraft

Le maître de l'effroi et de l'horreur est face à son destin, il est sur le point de passer l'arme à gauche. Ses dernières heures sont comptées. Sous influence de la morphine, il va nous raconter un mélange d'histoires réelles et d'hallucinations. Bref, un voyage au plus profond de lui-même… 



J'avoue avoir été perdu dans le récit et ce, malgré deux lectures. Est-ce dû à mes faibles connaissances des récits de l'auteur ? Sûrement en partie mais cela reste quand même assez complexe. Néanmoins, visuellement c'est magnifique. En effet, les couleurs sont choisies en fonction du réel et de l'imaginaire, c'est époustouflant par moment. Les hallucinations sont dans le style Lovecraftien (pour le peu que je connaisse). 



Un indispensable pour les fans du genre ! Pour les autres, je leur conseille, de lire avant tout, les œuvres de l'auteur. 
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Wolverine Punisher, tome 1 : Révélation

Un mini-série totalement loupée.



Si le scénario peut éventuellement relever le niveau (Une morlock emprisonnée parce que son pouvoir est de déclencher une aura de mort, est finalement libérée par erreur), le dessin de Pat Lee gâche tout.

Des postures invraisemblables, aucun mouvement, un style qui essaye de mélanger manga et comics pour donner un produit mal fini.

Bon, OK, je suis incapable de dessiner comme lui.

Mais son trait dessert totalement l'histoire, qui plus est, était déjà mal fagotée avec la période angélique et peu crédible d'un Punisher bien loin de ce à quoi on l'attend.



Ça se lit en 10 minutes, et on n'y revient pas.

Dommage.
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Arca ou la nouvelle Eden

📚Pour échapper à la destruction de la Terre, un groupe de riches citoyens monte un projet hors norme : Arca.

Depuis une dizaine d'années, le navire spatial transporte les survivants de la planète à la recherche d'un nouvel Eden.



🖊Arca de Van Jensen et Jesse Lonergan n'est sans doute pas le scénario de science fiction le plus original.

Mais derrière cette intrigue un peu convenue, notamment pour les amateurs du genre, se cache une réflexion sur notre société toujours bonne à lire dans la période actuelle.



Cependant, la véritable baffe de ce comics restent les dessins de Jesse Lonergan.

Le style graphique est tremblotant mais précis et s'allie à une narration inventive et réjouissante.

Un auteur qu'on espère recroiser très rapidement !



🧔chronique complète : https://www.mtebc.fr/arca-jensen-lonergan/
Lien : https://www.mtebc.fr/arca-je..
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Daredevil - End of Days - Intégrale

• Daredevil – End of Day

• Brian M. Bendis (Scénario) & Alex Maleev (Dessin)

• Panini Comics



Après un run mythique sur Daredevil, un run qui se place parmi les meilleurs sur le personnage, Brian M. Bendis revient pour nous offrir un « Daredevil : La Fin ». En imaginant ce que pourrait être les derniers jours de l’homme sans peur, tout comme cela a pu être fait par d’autres auteurs sur d’autres personnages.

Si l’exercice est courant, il n’est pas toujours réussi. Et confier cette tâche à un auteur qui a marqué le personnage est une manière sûre que cela fonctionne d’un point de vue commerciale, mais également un pari risqué et tout le monde attendra le résultat au tournant.

Si vous me connaissez un peu, vous savez que j’adoooore Daredevil et que j’adoooore Bendis. C’est simple, on est sur mon super héros préféré et mon auteur préféré. Ainsi, c’est avec grand plaisir, mais aussi de grandes attentes que je me lance dans la lecture de End of Day.

Et au final, qu’est-ce que ça donne ?

Dans ce récit, le point de vue est très intéressant. Si nous allons suivre la fin de Matt Murdock aka Daredevil, nous allons en fait le suivre par le prisme de Ben Urich, journaliste bien connu de l’univers Marvel. En effet, Daredevil est mort, mais lors de son dernier combat, il a prononcé un mot. Qu’est-ce que ce mot peut bien signifier ? Ben Urich va enquêter afin de le découvrir.

Résultat ?

Si j’avoue ne pas avoir été totalement convaincu par certains éléments, je dois avouer que le récit reste très solide. Bendis prend un partit intéressant en nous faisant suivre Ben Urich, et si vous connaissez le style verbeux de l’auteur, vous n’aurez pas de mal à croire que cela fonctionne très bien avec un journaliste qui écrit son article.

Au final, j’aurais trouvé ce End of Day, un peu en dessous du run de l’auteur sur le personnage, mais en même temps, plaçant ce run top 1 sur le personnage, il pouvait difficilement en être autrement, et j’ai tout de même passé un très bon moment de lecture.

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Ultimates : Super-humain

Il m'arrive rarement de détester autant un personnage, mais dans ce comics, j'avoue avoir détesté Bruce Banner.



J'adore le travail de Mark Millar (Huck, Kick-ass...), mais même si l'ensemble de l'histoire proposée dans ce comics est très intéressante, il est détestable de lire les cases avec Bruce Banner, grosse victime de ce comics alors que ce mec est un génie scientifique et ne parlons pas de Pym qui s'énerve par ego pour des broutilles avec sa femme. Pour le reste, ça fait le taff.



Les dessins de Hitch sont excellents, l'histoire est correcte mis à part le travail sur certains personnages on sort de cette lecture indemne. Sans réflexion. Dans les ultimates, les spiderman sont pourtant très bons, pour le reste j'ai l'impression qu'ils ont tenté des choses, et que ça ne prend pas.



Dans tous les cas, je vais continuer la série promotionnelle de panini comics, une bd sur 4 pour le moment désagréable, ça va encore.
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Batman et le Moine Fou

• Batman et le Moine Fou

• Matt Wagner (Scénario & Dessin)

• Panini Comics



Batman le Moine Fou de Matt Wagner s’inscrit comme une suite de Batman et les Monstres du même auteur, qui s’inscrit lui-même comme une suite du Batman Année Un de Frank Miller.

S’inscrire comme une suite de Année Un, si cela va forcément ramener le challant, c’est tout de même assez culoté, tant le récit est culte. Pour ma part, Année Un fait partit de mes meilleures lectures sur le personnage de Batman, et si j’avais trouvé Batman et les Monstres sympathique, je dois avouer qu’on en était tout de même bien loin niveau qualité.

Matt Wagner donne donc une suite à son propre récit, et une fois de plus, c’est sympathique, c’est une bonne lecture, mais il ne faut pas s’attendre à du Année Un.

Et c’est peut-être le problème, trop comparer ces récits avec un récit culte. Car si oui ils sont en dessous, ils possèdent tout de même des qualités et pourront vous offrir un bon moment de lecture.

Pour Batman et le Moine Fou, nous suivrons le Chevalier Noir dans sa lutte contre une secte de « vampires » écumant les rues de Gotham et ses alentours.

A noter que si je présente ici l’ancienne version parue chez Panini Comics, chez Urban Comics, le récit est directement inclus dans l’ouvrage Batman et les Monstres qui contient les deux travaux de Matt Wagner.

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Thor : La déesse du tonnerre

Je continue mes lectures de la promotion d'été 2021, portée par panini et que j'ai dans ma bibliothèque depuis bien trop longtemps. Après Wolverine les origines, je me lance dans ce nouveau numéro appuyant la genèse de la nouvelle Thor.



À la suite du crossover Original Sin, le fils d'Odin s'est trouvé indigne de soulever son célèbre marteau Mjolnir, quelqu'un d'autre a donc repris le flambeau. Pour la première fois, une femme tient le rôle de Thor et devient la Déesse du Tonnerre.



Juste un bémol, dans le résumé, je ne sais pas si c'est fait exprès mais la fin spoil littéralement les nouveaux lecteurs : «c'est Jane Foster qui devient Thor dans cette série».



Habitué à jason Aaron pour les séries star Wars en kiosque, je l'ai découvert aux manettes de ce super comics mettant en avant le destin du Dieu du Tonnerre depuis la saga Le Massacreur de Dieux. Et c'est très appréciable. Bien que l'histoire soit parsemée de quelques longueurs parfois... Pas le meilleur comics proposé par panini dans cette série promotionnelle.



Bref, en fermant ce comics, on sait une chose, sous les traits de Natalie Portman, la future version du héros sera en vedette du prochain film Thor.
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Comment obtenir cet insigne?
    Les insignes experts sont attribués aux spécialistes ou amoureux d'une thématique littéraire, en fonction de la qualité et de la diversité de leurs critiques sur cette thématique

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