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Expert western

Cet insigne distingue ceux qui aiment chevaucher dans la poussière de l’Ouest que ce soit en compagnie de Blueberry ou des personnages de Cormac McCarthy.
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Warlock

Warlock, sorti en 1958, a été adapté au cinéma dans la foulée, par Edward Dmytryk en 1959, traduit par “L’homme aux colts d’or” dans sa version française. Il se trouve que j’ai revu le film il y a peu de temps, par conséquent ma lecture a été influencée par ce visionnage.



L’histoire : Un village du sud-ouest du Texas, trop loin des instances juridiques, est la proie d’une anarchie et d’une violence endémique, les notables et commerçants du village engagent un marshall privé pour faire le ménage, Clay Blaisedell. D’un autre côté Johnny Gannon, un ancien de la bande de pilleurs de bétail de McQuown désormais repenti, accepte le poste de shérif. La ville est en proie aux tensions, entre les cow-boys peu respectueux des lois, les mineurs soumis aux pressions de leur employeur, et les différents acteurs de l’ordre et de la discipline.



Le film est assez fidèle au roman, sauf qu’il occulte l’aspect social du roman, il n’est jamais question des mineurs dans le film, question de timing, le film se concentre sur les personnalités des personnages.

Le casting du film colle bien avec Richard Widmark pour Johnny Gannon, pas mal non plus avec Anthony Quinn dans le rôle de Tom Morgan, l’ami de Clay Blaisedell, joueur professionnel et tenancier de salle de jeu, sauf peut-être au niveau de la carrure. C’est plus surprenant pour Clay Blaisedell, grand, blond, moustachu aux cheveux lisses, incarné par Henry Fonda, mais Le Hollywood des années 50 doit sa réussite dans les choix d’acteurs naturellement charismatiques, ça passe très bien dans le film, ça a cependant perturbé ma lecture.



Mais revenons au roman. Le style est assez concis, les décors et l’atmosphère sont cependant bien présents. L’histoire tourne surtout autour du personnage de Billy Gannon, Clay Blaisedell est presque en retrait, bien qu’au centre de toutes les discussions, c’est une forme d’icône centrale qui attise l’admiration autant que le dégoût, juste une présence, mais ceux qui semblent réellement vivre cette histoire, c’est les autres, Johnny Gannon, Tom Morgan, Jessie Marlow et Kate Dollar. Certains chapitres sont sous forme de journal particulier, un commerçant de la ville raconte certains évènements sous forme de compte rendu, pour ne pas s’attarder sur une mise en scène superflue, cela rythme le récit, créant des intervalles temporels, des moments de pause. Il y a une volonté de la part de l’auteur de s’attarder sur l’aspect social, législatif, organisationnel qui est occulté dans le film, le roman n’est pas particulièrement “spaghetti”, au contraire, il s’attache à la façon de vivre dans cette région, sur cette ambiance, les duels ne sont pas particulièrement spectaculaires, contrairement aux manifestations des mineurs. Ce qui nous accroche, c’est la tension entre les personnages, et c’est d’ailleurs ce qu’à retenu le film.



Il y a bien une ville qui s’appelle Warlock au Texas, mais ce Warlock est bien plus inspiré de Trombstone en Arizona, avec ses mines d’argent et la proximité de la frontière mexicaine et les évènements qui s’y sont déroulés en 1881. Dans ce roman, on retrouve l’esprit des légendes de l’Ouest, le manichéisme de base est subtilement modéré par l’ambiguïté des personnages ce qui fait qu’à l’arrivée, j’ai lu un bon western, qui ne tombe pas dans le “spaghetti”, mais avec ce qu’il faut de duels, un roman de tensions, avec l’exotisme des villes de l’Ouest, mais aussi avec une réalité sociale, c’est sans doute sensiblement plus réaliste que les western du cinéma.
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Les enfants de Sitting Bull

Incroyable ! La réalité dépasse la fiction. Est-ce vrai ce que raconte Baudoin sur son grand-père ? On va se dire que oui. Il a traversé les mers sur un baleinier, a été chercheur d'or, a croisé Buffalo Bill. Après les bisons et les constructions à New York, il posera enfin ses valises à Nice où naîtra plus tard cet incroyable Edmond Baudoin que j'adore tant pour son univers, ses dessins et la liberté qu'il se donne dans ses œuvres.

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Bouncer, tome 12 : Hécatombe

Chouette, mon manchot préféré est de retour ! Pour un album de 140 pages, en plus… Et le retour d’Alejandro Jodorowsky au scénario.



Non, je ne pouvais pas laisser passer l’occasion de l’acheter (puisque je ne l’ai pas trouvé en prêt), surtout qu’il allait très bien pour le Mois Espagnol & Sud-Américain. Vamos !



L’avantage, avec 140 pages, c’est que l’on peut avoir le fin mot de cette aventure et que l’on ne doit pas attendre la publication du tome suivant.



Bouncer n’est pas une série western pour les enfants, elle est plus violente que Blueberry, en prime. Parce que dans Blueberry, j’avais l’assurance que ses deux compères, Jimmy Mc Clure et Red Neck, n’allaient pas trépasser dans un album. Ils en prenaient plein la gueule, mais ils s’en sortaient toujours.



Las, ce n’est pas le cas dans Bouncer et mon cœur a saigné lorsque des personnages que j’appréciais sont passés en pertes et profits. Le scénariste n’a jamais épargné aucun de ses personnages et le Bouncer en a pris plein la gueule aussi. Sadique scénariste.



Ce nouveau tome fait suite au trésor qui a été découvert et que Bouncer a rapporté et qui, pour le moment, est entreposé à la banque, sous bonne garde, des fois que vous voudriez le voler…



L’or attire toujours les voleurs, le tout est de savoir comment ils vont s’y prendre et s’ils y arriveront. Pour le moment, avec le déluge qui s’abat sur Barro-City, ils sont tranquilles, les bandits sortent moins quand des rivières de boue coulent dans la ville et que les cercueils se font la malle à cause de toute cette flotte qui tombe (oups).



Une nouvelle fois, c’est un récit qui n’est pas exempt de violences et de justice expéditive, les habitants de Barro-City n’étant jamais contre une bonne pendaison, se foutant de la justice comme de leur première chaussette.



Et vous savez comme moi que quand la foule rugit, quand la foule réclame du sang, il faudrait être fou pour tenter d’intervenir et de faire entendre raison à la foule. Oui, nous sommes dans l’Ouest, sauvage, mais de nos jours, ça serait pareil, les réseaux sociaux servant de chambre d’amplification.



Anybref, dans ce magnifique tome aux dessins réalistes (comme toujours), j’ai senti venir la couille dans le potage, parce que ce n’est pas à un vieux singe que l’on apprend à faire des grimaces. Oui, j’étais contente d’avoir vu venir certaines choses, mais je n’avais pas tout vu, la preuve que je ne suis pas un vieux singe.



Par contre, il y a une chose qui me turlupine, qui est presque capillotractée, dans le truc qui se passe avec le coffre : impossible que ce truc n’ait pas fait du bruit, des lingots, c’est lourd, ce ne sont pas des plumes. Donc, il y aurait dû avoir du boucan et cela aurait dû attirer l’attention des gardiens. Un peu limite sur ce coup-là.



Par contre, aucun soucis avec le petit côté fantastique, non loin d’une sépulture indienne, ça passe crème dans le scénario. D’ailleurs, même le truc avec le coffre n’est pas vraiment un problème, tant ce scénario est abouti, profond, riche, sombre, violent, bref, du grand Bouncer !


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Faillir être flingué

Un western : j'aurais dû m'en douter avec un tel titre.

C'est un mélimélo de personnages avec des histoires différentes et qui vont se retrouver un jour et d'un certaine manière s'associer pour construire une ville.

C'est de l'aventure, peut être un peu sociologique, légèrement historique.

Au départ, tous les personnages qui ne se croisaient pas, me laissaient un peu perplexe. Et finalement, je me suis attachée à chacun d'entre eux, et je suis contente de cette happy end.
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Lonesome, tome 4 : Le territoire du sorcier

Le sénateur Dawson a fui dans le Maine pour se réfugier chez son associé Cromley. Elijah n'a pas renoncé à le traquer, tout comme sa demi-sœur au service de la Pinkerton.



On pensait que le sénateur Dawson était un sale type, mais il y a encore pire. Son associé dans les affaire politiques et bancaires vereuses et en plus satanique, n'hésitant pas à tuer des enfants pour ses messes noires. Du beau monde sympathique...

Ce tome conclut la traque de notre cowboy solitaire qui a retrouvé un père et une demi-sœur. Son désir de vengeance et de justice ne se fera pas sans de très nombreuses bastons, courses poursuites, embuscades et échanges nourris de coups de feu.

L'étiquette "fin du premier cycle" nous promet donc le retour de l'as de la gâchette pour de nouvelles aventure alors que point le nez de la guerre de sécession.
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Blueberry, tome 8 : L'Homme au poing d'acier

Le huitième tome de Blueberry, suite du cheval de fer où le lieutenant se retrouve à protéger convoi des cheyennes. Des personnages atypiques telle que la colérique Guffie ou Jethro Steel-fingers, le fameux homme au poing d'acier. On y découvre de belles scènes de far west et de villages indiens.
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Les tuniques bleues, tome 30 : La rose de B..

Dans tous les conflits, il n'y a pas que les soldats qui se battent sur une ligne de front.

Dans cette aventure des Tuniques Bleues, Blutch et Chesterfield vont devoir endosser l'uniforme d'une autre fonction, celle d'espion.

Une situation aussi peu appréciée par Blutch qu'inconfortable pour le sergent car le but de cette mission est de retrouver un homme, pour le tuer.

Même si c'est une question de sécurité nationale, assassiner quelqu'un reste différent de tuer des soldats confédérés, en uniforme, lors d'une charge.

Bref, si la mission est simple sur papier,dans les faits, elle risque bien de réserver de nombreuses surprises à nos deux héros.
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Les Tuniques Bleues, Tome 29 : En avant l'a..

Dans cet album, on va découvrir un nouvel aspect des champs de bataille, les blessures.

Bien évidemment,les blessures physiques sont les plus nombreuses, et la façon de les soigner se résumait bien trop souvent à une simple amputation.

Bras, jambe, le tout digne de ce qu'on pouvait voir à l'arrière d'une boucherie.

Mais les blessures psychologiques, bien plus profondes, et bien moins visibles étaient souvent assimilées à de la simulation.

Il fait qu'une fois confirmé, un tel état était synonyme de réformation, de quoi motiver une bonne partie des troupes.

J'ai bien aimé les efforts de Chesterfield pour faire recouvrer la mémoire de Blutch en nous offrant une bonne série de flashbacks.
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Les Tuniques Bleues, tome 28 : Les Bleus de..

Un des pires fléaux d'une armée en campagne, c'est l'ennui.

Un aspect qui n'a pas échappé à Monsieur Cauvin, qui en aborde le sujet dans ce tome.

Mais quand il s'agit de divertir les troupes, établir un plan d'attaque paraît beaucoup plus simple.

Il faut tenir compte de plusieurs paramètres, sans compter sur la logistique. Des instruments pour la musique, ça ne se trouve pas dans les fontes de la cavalerie, juste un clairon à la rigueur.

Et pour choisir un spectacle qui garde les soldats attentifs et joyeux, sans considérer la présence de danseuses ou chanteuses pour ne pas échauffer les esprits, voilà une véritable gageure.

Mais pour mener cette mission à bien, le général Alexander peut compter sur deux volontaires désignés d'office, Blutch et Chesterfield !

Et ils ont intérêt de réussir, sinon, c'est le peloton d'exécution, et le général a l'air très sérieux.
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Six, tome 1 : Le Massacre de Tanque Verde

Le western doit surtout son mythe à Hollywood, parce que l’Ouest, ça n’a rien d’épique ou de romantique. Laissez les personnages joués par John Wayne là où ils sont, car ils ne sont pas vrais…



Cette bédé commence par démystifier le western, expliquant que c’est une jungle, peuplée d’ivrognes, d’escrocs, de voleurs et de types qui se flinguent en arrivant par derrière.



Et en effet, dans ce premier tome, on est dans l’Ouest sale, dégueulasse, peuplé de types que l’on n’a pas envie de croiser et qui pensent que toutes les femmes sont bonnes à baiser, qu’elles le veuillent ou non.



Les dessins sont agréables, dans des tons assez chauds, cinématographique et j’ai apprécié le petit côté "7 mercenaires" avec la réunion, assez improbable, d’un déserteur, d’un Chiricahuas, d’un esclave en fuite, d’une nonne, d’une prostituée et d’un jeune garçon borgne…



Certes, le compte n’est pas bon, il en manque un (ou une) pour faire 7, mais on ne va pas chipoter. Et puis, le titre de la série, c’est Six et pas Sept.



Ce premier tome met les différents protagonistes en place, nous les montrant au moment X, avant que tous les chemins ne les mènent au même endroit et ne les fasse se rencontrer (bon, pas en même temps).



De l’autre côté, nous avons une jeune garçon qui a assisté au massacre de toute sa famille, qui a été éborgné et qui a sympathisé avec une prostituée…



Le récit m’a tout de même surprise, à un moment donné, parce que je n’avais rien suspecté. J’en suis tombée des nues. Mais c’était logique, nous sommes dans l’Ouest et il est impitoyable, cet univers !



Tout en gardant les codes du western traditionnel, avec tous les ingrédients originaux, l’auteur arrive tout de même à nous proposer quelque chose de différent (cette association), tout en étant d’un classique absolu avec le reste (saloons, sales types, massacres, attaques d’Indiens, cupidité, violences, racisme,…).



Une très bonne bédé dont il me tarde de découvrir la suite (apparemment, ce serait en quatre volumes). L’attente va être longue…


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Wahkan (BD)

Club N°56 : BD non sélectionnée

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C'est le genre de BD vers lequel je vais tout de suite !!



Belle couverture, donne vraiment envie.



Sauf que là, je pense qu'il y a trop de mélange des genres (Polar, Steampunk, western, etc.).



Idem pour le dessin qui hésite entre franco-belge, manga et comics.



Je suis sûr que les auteurs vont se rattraper sur leur prochaine oeuvre car on sent le potentiel...



Aaricia

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J'ai assez peu aimé.



De l'humour, mais je n'ai accroché ni à l'histoire, ni au graphismes.



Laurent

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Six, tome 2 : Une montagne d or

Un deuxième tome qui tient ses promesses.

Notre bande des six, improbable, va tout doucement se faire rattraper par les démons des uns, et c'est ensemble qu'ils vont devoir les affronter.

Mais comme dans toute bonne vie en communauté qui se respecte, les premières dissensions vont également apparaître au sein du groupe.

Voilà qui va rendre les aventures aussi passionnantes qu'incertaines.

J'ai beaucoup aimé aussi les petites scènes de flashback sur certains personnages, une petite attention qui sera, je l'espère, confirmée dans les tomes à venir, histoire d'en connaître un peu plus sur notre petite bande, sympathique, même si cela reste à prouver ou à confirmer...
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Six, tome 1 : Le Massacre de Tanque Verde

Une nouvelle série western qui n'aura, à mon sens, pas trop de mal à trouver le chemin de vos bibliothèques.

Dans ce premier tome, on campe les personnages qui vint, par la force du hasard, être amenés à se trouver, et à envisager la suite de leurs aventures ensemble.

Les horizons sont bien différents,jugez plutôt : un déserteur de l'armée des États-Unis, un indien paria, un noir en fuite, une bonne sœur, une prostituée et un jeune garçon borgne.

Avouez que pour faire équipe, on a déjà eu des castings nettement plus sexy, mais... ça marche.

Les histoires fonctionnent bien et le point de convergence est atteint à la fin de ce premier tome.

La suite semble prometteuse, car de cette union sacrée, basée sur la vengeance, la haine, la rancœur et la violence, je doute que la.suite fasse preuve de beaucoup de poésie. Il est plutôt temps de vérifier si in a assez de munitions...
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Wild West, tome 4 : La boue et le sang

Le western a le vent en poupe quand les séries sont de grande qualité, comme celle-ci, ce n’est que du bonheur.



Oui, bon, ne vous imaginez pas que l’on se balade au pays de Candy ou des Bisounours, loin de là ! Dans les bédés westerns réalistes, il y a du sang, de la violence, des morts, des attaques…



D’un côté, notre trio, composé de Calamity Jane, Wild Bill et de Charlie Utter, sont toujours sur la piste d’un tueur en série particulièrement violent.



De l’autre, les Buffalo Soldiers, menés par Graham, sont chargés de protéger le chantier du chemin de fer, car les Indiens sont en colère après que les visages pâles ont profané un cimetière indien à coup de bâtons de dynamite.



Dans les Buffalo Soldiers, la plupart des hommes sont Noirs, ce qui fera dire à Bass (oui, le marshal Bass !) que les Blancs utilisent des Noirs pour régler leurs problèmes avec les Rouges…



Entre nous, le Bass de cette série est bien plus sexy que celui de la série "Marshal Bass" de Igor Kordey & Darko Macan… On aurait envie d’aller se rouler dans la poussière avec lui.



Bref ! C’est bourré d’adrénaline, de suspense, d’Indiens pas contents, menés par Cheval Fou et tous les bons ingrédients pour faire un excellent western se trouvent réunis dans cet album, qui, comme les autres de la série, est de bonne facture.



Lamontagne, le dessinateur, a des dessins bien plus réalistes que lorsqu’il est aux manettes des séries "ASPIC : Détectives de l’étrange" ou "Shelton & Felter", mais, dans les expressions de certains personnages, notamment dans ceux de Charlie Utter, j’ai retrouvé des similitudes avec deux autres personnages de ces autres séries.



Un tome 4 qui clôture l’enquête du "serial killer scalpeur tueur", un tome tout en profondeur, ultra-réaliste et qui nous montrera, une fois de plus, ce que l’Homme est capable d’infliger à d’autres Hommes, notamment en les considérant comme des sous-Hommes ou pire, comme n’appartenant pas au genre humain…



Non, la conquête de l'Ouest n’est pas une aventure magnifique, belle et tranquille, mais plutôt un bain de sang, un génocide, des massacres, des vols, des appropriations, le tout pour obtenir toujours plus de fric, plus de pognon, de métal jaune, bref, le pouvoir et l’argent.



Une série à découvrir, si vous ne l’avez pas encore fait. À réserver aux adultes, tout de même et à celles et ceux qui aiment les westerns ! (si vous n’aimez que les licornes, oubliez cette série).


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Thorgal Saga, tome 2 : Wendigo

Du retour du pays Qa, Thorgal et sa famille se perdent dans les territoires nord américains. La bas deux peuples se font la guerre et ont invoqué de terribles démons afin de résoudre leur conflit. Mais selon la légende, le Wendigo mangeur d'homme, ne pourra être vaincu que grâce à une flèche de l'arbre de vie tiré par un viking.



Ce deuxième tome de la nouvelle série dérivée de Thorgal à vraiment tous les ingrédients pour une faire une histoire parfaite.

Cette fois les manettes sont laissés à Corentin Rouge et Fred Duval, et ils vont réussir comme leur prédécesseur, un opus riche en aventure.

Thorgal se lance dans cette quête contre le Wendigo pour sauver Aaricia. A travers son œil extérieur, et pacifiste, on voit combien les luttes intestines entre des peuples qui devraient être amis sont vaines et délétères, mais malheureusement irreconciliables. Le ton est juste, le dosage entre aventure, combats et des moments plus contemplatifs est parfaitement dosé.

Le dessin est splendide. Cette ligne claire réaliste ne dénature absolument ce héros mythique qui a traversé les décennies. Tant le trait des visages, dont les expressions ont un réalisme incroyable, que les décors à couper le souffle, nous font voyager. J'adore que le récit soit parsemé de ces grandes cases, sans texte ou presque, qui nous font prendre une grande bouffée de cet air froid et pur de Terre-Neuve!
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Comment obtenir cet insigne?
    Les insignes experts sont attribués aux spécialistes ou amoureux d'une thématique littéraire, en fonction de la qualité et de la diversité de leurs critiques sur cette thématique

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