"Traduire, c’est trahir" comme disent nos amis Italiens. Le métier du traducteur est une des professions les plus importantes dans la vie culturelle et sutrout littéraire. Rien ne remplace le texte d'origine, c'est vrai, mais je suis loin des puristes qui disent qu'il faut lire un livre seulement dans sa langue d'origine.
Un texte traduit c'est un autre discours, la traduction rajoute un co-auteur, qui devient résponsable de la pérception du livre traduit, parce que c'est sa vision et comprehension du texte qui devient canonique pour les lecteurs.
Comment traduire pour ne pas trahir le texte? Est-ce qu'il suffit de trouver des mots adéquats? Je ne pense pas. Parfois, le traducteur est obligé de changer un peu la structure, trouver un autre (meilleur) moyen d'exprimer des choses, à vrai dire il doit re-écrire le texte. Souvent ceux qui connaissent l'oeuvre original n'apprecient pas ses traductions. Je connais des examples des livres qui fonctionnent mieux en version traduite. Est-ce que vous connaissez des examples des romans (poésie c'est une autre histoire) où le traducteur a perdu des éléments signifiants du livre, ou bien a ajouté des valeurs importantes pour retrouver de nouveaux chemins de l'interpretation?