AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Découvrez les meilleures listes de livres


Sédentarité ou bougeotte ? L'éternel dilemne
Liste créée par fanfanouche24 le 08/04/2023
14 livres.

Un concours de circonstances et surtout le croisement d' une relecture: une biographie de Bruce Chatwin, " Tu marcheras dans le soleil" de Jennifer Lesieur et le dernier ouvrage buissonnier de Patrick Cloux," Une sédentarité heureuse " ont induit cette thématique...je démarre cette " réflexion " par un extrait très explicite de Bruce Chatwin...

J'imagine sans peine que surgira aussitôt un déséquilibre certain entre " Sédentarité " et " Nomadisme"...Le premier ne faisant guère rêver...

.Toutefois, Patrick Cloux nous offre l'alternative d'une " sédentarité " riche, poétique, réactive ; comme un apprentissage actif, constructif du regard et d'une philosophie de vie, autre; philosophie des choses simples, d'un quotidien "revalorisé", savourer la nature , les lectures , l'Écriture, les Rencontres et échanges, etc...!

" J'eus le pressentiment que la phase "voyageuse " de ma vie pouvait tirer à sa fin.J'eus l'intuition qu'avant d'être envahi par le mal rampant de la sédentarité, il me fallait rouvrir ces carnets.Je devais coucher sur le papier un condensé des idées, citations et rencontres qui m'avaient amusé ou obsédé ; et qui, je l'espérais, jetteraient une lumière sur ce qui est, pour moi, la question des questions: pourquoi l'homme ne peut-il tenir en place ? "( Bruce Chatwin)

*** @Soazic Boucard@ 8 avril 2023



1. Tu marcheras dans le soleil
Jennifer Lesieur
4.33★ (23)

"Sa courte vie, l’écrivain anglais Bruce Chatwin (1940-1989) l’a vécue dans une fuite perpétuelle. Bourlingueur, esthète, séducteur, secret et extraverti à la fois, il a publié quelquesuns des livres culte de la littérature de voyage : En Patagonie et Le Chant des Pistes.Inadapté aux contraintes sociales, conteur flamboyant, expert-né en antiquités, lecteur de classiques oubliés, collectionneur compulsif paradoxalement attiré par le dépouillement, Chatwin a fait de son obsession pour le nomadisme un art de vivre.Dans cet éloge du voyage et de la création, Jennifer Lesieur, en proie à la même bougeotte, est partie sur les traces de Bruce Chatwin, dans ses lieux de prédilection, ses bibliothèques, ses errances, là où brille un éternel soleil. Pour tenter de comprendre pourquoi ailleurs sera toujours mieux qu’ici."
2. Une sédentarité heureuse
Patrick Cloux
4.75★ (19)

"Le récit bienveillant et poétique d’une vie simple menée au rythme des saisons. Une sédentarité heureuse évoque une vie bien remplie faite de marches, de jardinage et de hautes rêveries sous le ciel. Il s’agit pour l’auteur de rendre compte d’un voyage immobile dans un coin préservé de l’Auvergne, proche de la Creuse des étangs et des tourbières. Sous la forme de chroniques, les mots en rendent la simple vérité : quelques échanges avec des jeunes restant au pays, la solitude, la neige et la pluie, la nostalgie de l’enfance et les vies en devenir. La maison familiale est au cœur du livre, un tel ancrage permet de laisser résonner en soi et alentour la musicalité des saisons et des jours. Ces pages font l’éloge d’une belle vie en creux. Parions que les lecteurs y croiseront la lenteur que l’existence leur confisque. Un ralenti verdoyant, positif et partageable." (* éditeur)
4. Le vagabond sédentaire
Valery Larbaud
3.50★ (5)

" Ecrivain voyageur par excellence, Larbaud, enfant, transformait déjà le vaste jardin de la propriété familiale de Vichy en île déserte à explorer. Avant sa majorité, sa mère lui aura fait découvrir l'Espagne, l'Italie, l'Angleterre, il sera allé jusqu'à Istanbul et Saint-PétersbourgPlus tard, le " riche amateur " privilégiera l'Angleterre et l'Espagne, ces deux pays " d'Extrême-Occident ", où il cherchera un enracinement provisoire, préférant aux hôtels la location de petits appartements confortables pour y travailler en toute sérénité. Car c'est aussi dans les littératures que ce " vagabond sédentaire " voyage : saisi par la " passion linguistique ", il apprend l'anglais, l'allemand, l'espagnol, l'italien. Traduit Walt Whitman, Samuel Butler, William Faulkner, Ramôn Gômez de la Serna. Les textes présentés ici, assortis d'une abondante iconographie originale, seront pour près du quart une découverte pour le lecteur : des lettres, bien sûr, mais surtout l'inédit Journal de Vaduz tenu lors d'un déplacement au Liechtenstein en 1933 et, document émouvant, la première partie inédite de La nostra settimana albanese, journal du dernier voyage de Larbaud, en mars 1935, quelques mois avant son accident cérébral. Avec érudition et sensibilité, Béatrice Mousli - grand prix de la Biographie de l'Académie française 1998 pour son Valery Larbaud - nous entraîne sur les traces d'un homme attachant, au style d'une aristocratique simplicité, curieux de tout, flâneur heureux qui voyait dans chaque ville européenne un quartier de ce " pays Europe " idéal dont il se rêvait le citoyen"
5. Kukum
Michel Jean
4.43★ (2438)

...Sédentarité forcée !
7. L'usage du monde
Nicolas Bouvier
4.22★ (3971)

"A l'été 1953, un jeune homme de vingt-quatre ans, fils de bonne famille calviniste, quitte Genève et son université, où il suit des cours de sanscrit, d'histoire médiévale puis de droit, à bord de sa Fiat Topolino. Nicolas Bouvier a déjà effectué de courts voyages ou des séjours plus longs en Bourgogne, en Finlande, en Algérie, en Espagne, puis en Yougoslavie, via l'Italie et la Grèce. Cette fois, il vise plus loin : la Turquie, l'Iran, Kaboul puis la frontière avec l'Inde. Il est accompagné de son ami Thierry Vernet, qui documentera l'expédition en dessins et croquis. Ces six mois de voyage à travers les Balkans, l'Anatolie, l'Iran puis l'Afghanistan donneront naissance à l'un des grands chefs-d'oeuvre de la littérature dite « de voyage », L'Usage du monde, qui ne sera publié que dix ans plus tard et à compte d'auteur la première fois avant de devenir un classique. Par son écriture serrée, économe de ses effets et ne jouant pas à la « littérature », Nicolas Bouvier a réussi à atteindre ce à quoi peu sont parvenus : un pur récit de voyage, dans la grande tradition de la découverte et de l'émerveillement, en même temps qu'une réflexion éthique et morale sur une manière d'être au monde parmi ses contemporains, sous toutes les latitudes. "
8. Joseph Kessel : la vie jusqu'au bout
Marc Alaux
3.69★ (26)

"Journaliste de métier, écrivain par vocation et homme d’action né en 1898 à Clara en Argentine et mort dans le Vexin en 1979, Joseph Kessel fut un voyageur d’exception et demeure un compagnon de route mythique. De l’émigré russe bagarreur à l’homme de lettres vedette de l’Académie, de Pigalle à Vladivostok en passant par Shanghai, le Yémen et la Patagonie, du Lion à L’Équipage sans omettre Les Cavaliers, s’affirme un homme assoiffé d’aventure. Mais au-delà de la légende, au-delà du résistant courageux, du bourlingueur et du noceur impénitent, se distingue un être touchant épris de liberté et débordant de passion pour les autres. Un homme assidu dans l’exercice de l’amitié et qui dévora la vie jusqu’au bout. Avec cette biographie inspirée, accompagnée de miscellanées ludiques, Marc Alaux, éditeur et auteur notamment de La Vertu des steppes, Petite révérence à la vie nomade (Transboréal, 2010), vous invite à rencontrer « l’empereur » au fil de ses tribulations, à découvrir comment celui qui vécut aux quatre vents s’est nourri de ses origines pour conter les hommes avec l’indulgence et l’enthousiasme de la jeunesse."
9. Voyage autour de ma chambre - Expédition nocturne autour de ma chambre
Xavier de Maistre
3.81★ (26)

"« Le plaisir qu’on trouve à voyager dans sa chambre est à l’abri de la jalousie inquiète des hommes ».Xavier de Maistre nous offre avec ce Voyage autour de ma chambre et Expédition nocturne autour de ma chambre, les livres parfaits à découvrir en ces temps de confinement. Le personnage principal de ces deux histoires singulières décrit son enfermement volontaire avec une certaine ironie, voyant petit à petit dans sa réclusion l’occasion de se découvrir lui-même. Ces deux textes classiques véritables odes à la méditation nous permettent de nous évader en nous dévoilant le pouvoir de l’imagination et la fabuleuse capacité de notre esprit à voyager bien au-delà des murs. A la fois drôles, philosophiques et émouvants, ces récits sont des petits chef-d’œuvres de style, de simplicité et de naturel."
10. Blaise Cendrars
Miriam Cendrars
4.48★ (59)

"Un jeune homme à l'allure bohème se fait remarquer à Paris, en 1912, parmi les «montparnos», peintres, poètes, écrivains. Il apporte un souffle nouveau qui surprend, dérange. Ses premiers poèmes, Pâques à New York et Prose du Transsibérien font scandale, ils mettent un point final au symbolisme. Il a vingt-cinq ans, il s'appelle Blaise Cendrars, un nom qu'il s'est inventé, évoquant le feu qui le brûle. Il a derrière lui une enfance douloureuse en Suisse, en Italie, en Allemagne ; une adolescence ardente mêlée à la révolution de 1905 dans une Russie d'apocalypse ; un apprentissage d'homme et d'écrivain dans un milieu d'esthètes en Belgique, puis dans un Paris de misère qui l'ignore, et enfin dans le Nouveau Monde. Libre de toute attache, il sillonne les routes, les océans, passe d'un continent à l'autre, du dedans au dehors. L'aventure est sa matière première. Engagé volontaire dans l'armée française, son bras droit est emporté par un obus en 1915. C'est un bouleversement profond : tout est changé, sa main d'écrivain et sa vision du monde. L'Or (1924), Moravagine (1926), Le Plan de /' aiguille et Les Confessions de Dan Yack (1929) transforment le concept du roman. De 1944 à 1949, L'Homme foudroyé, La Main coupée, Bourlinguer, apportent une forme nouvelle au récit autobiographique. En 1984, sa fille Miriam, s'appuyant sur ses souvenirs, ceux transmis par sa mère, et sur un fonds de documents et d'archives, publiait un essai biographique sur Blaise Cendrars. Nouant un dialogue étroit entre la vie et l'oeuvre de l'écrivain, elle tentait de pénétrer le secret de cet homme hors du commun. La récente découverte de manuscrits, correspondance et documents inédits ont permis d'établir cette nouvelle édition, revue et augmentée."
11. Routes et déroutes
Nicolas Bouvier
4.06★ (65)

**** Magnifique lecture....========"« ... Si les moments d’extrême bonheur, d’extrême danger ou d’extrême malheur sont si difficiles à décrire, c’est précisément parce que le langage s’arrête à un certain point et que vous, vous allez un peu plus loin... La musique, elle, passe plus furtivement cette douane mais sans aller jusqu’au bout, sinon, de nouveau, le firmament s’éteindrait. ... Je ne sais pas dans quelle mesure, ni dans quel état je la passe, mais ce sont des moments qui vous saignent. Et quand on en sort, on est comme un homme sauvé de la noyade, estourbi, content, et on se dit : J’ai peut-être fait passer un petit quelque chose de frais ou de cruel avec ces mots qui ont traîné dans toutes les bouches, comme de vieilles cuillers. » Pourquoi, un jour, tout de suite après la guerre, à l’âge de 16 ans, décide-t-on de partir, seul, pour Florence? Pourquoi pousser toujours plus loin le voyage et faire de la vie ce long détour? Nicolas Bouvier, voyageur, écrivain et poète, photographe et iconographe par nécessité aussi bien que par goût, parle pour la première fois de son enfance, genevoise et protestante, de ce désir de partir, de ce besoin d’immersion dans d’autres cultures, de la difficulté d’écrire, du rire et du plaisir. Une réflexion sur la vie, sur les autres, Routes et Déroutes dévoile l’auteur, entre autres, de Chronique japonaise, du Poisson Scorpion, du Journal d’Aran. Sept ouvrages publiés, autant de chefs-d’œuvre."
12. Partir : Eloge de la bougeotte
Daniel Herrero
3.25★ (27)

Ajout le 4 juillet 2023--"Dans ma famille, on n'était pas des voyageurs. On avait plutôt tendance à s'ancrer au port, à prendre racine dans la sécheresse de la terre : les seuls voyages jamais entrepris s'appelaient exil ou déménagement, et comme on ne connaissait pas les vacances, partir n'était qu'une source d'ennuis, jamais une réjouissance. À l'étroit dans une culture familiale sédentaire, j'ai ressenti l'urgence du départ à l'adolescence. Tout à coup, à quatorze ans, je me suis mis à bouillonner. Alors que rien ne m'y prédisposait, je voulais partir. "
14. Tsiganes et sédentaires : La reproduction culturelle d'une société
Bernard Formoso
4.50★ (2)

Ajout le 4 juillet 2023--" Sans cesse confrontés aux préjugés des populations parmi lesquelles ils vivent les groupes que l'on dénomme en France Tsiganes, Gitans ou Bohémiens produisent en retour une image peu flatteuse des non-Tsiganes, de ceux qu'ils appellent Gadjé. Dans cet ouvrage Bernard Formoso recense les termes de l'opposition symbolique Tsiganes/Gadjé et montre que les préjugés émis de part et d'autre trouvent leurs fondements dans la confrontation permanente de deux modes de vie profondément antithétiques. A travers l'étude des changements successivement vécus par une communauté de Rom Kalderas et de Sinti Piemontezi sédentarisés de longue date dans le Sud de la France, l'auteur dégage un système de pratiques et de valeurs et examine les conditions de sa reproduction sociale. Ce système, qui apparente les Tsiganes aux chasseurs-cueilleurs nomades et les distingue globalement des populations sédentaires qu'ils côtoient, représente l'un des aspects les plus fondamentaux de leur identité culturelle. "
Commenter  J’apprécie          323

Ils ont apprécié cette liste




{* *}