Alix, tome 11 : Le Prince du Nil

Une fois de plus, Alix et son fidèle compagnon Enak sont invités sous un faux prétexte dans un pays.
Cette fois ci, ils arrivent en Égypte pour apprendre que Enak serait de lignée princière. Tres vite Alix découvre que tout ceci n'est qu'une machination pour le contraindre de tuer Jules César . ( Décidément, Jacques Martin aime bien les scénarios avec des complots )
L'histoire n'a rien de particulier, elle est surtout valorisée par les beaux dessins de l'auteur qui restituent l'Égypte de cette période. Enak se révèle tellement décevant en cédant aux mensonges de pharaon et des dignitaires qui l'entourent qu'on regrette presque son revirement.
Le personnage le plus intéressant de cette histoire est Qaâ, qui est selon moi, le véritable prince du Nil...

Cet album des aventures d'Alix et d'Enak est plutôt bon, voire très bon d'un point de vue scénaristique. Alix et Enak débarquent sur le Nil, où l'ion prend Enak pour le dernier descendant de la dynastie de Pharaon. en fait, ils ont été attirés dans ce pays pour qu'Alix retourne ensuite à Rome pour assassiner César pendant qu'Enak sera gardé en otage. Ils ne s'en sortiront que grace au soutien de la soeur de Pharaon (coeur d'artichaut) et du frère de ce même souverain : personnage énigmatique, qui préfère la compagnie des oiseaux de proie et des guépards à celle des hommes.
Bien sût, nous sommes loin de la vérité historique. Les pharaons du temps de César étaient les Ptolémées et non ce Rames que l'on découvre. A cette époque, Méroé n'avait pas d'influence sur le royaume d'Egypte, Saqqarah était déjà une ville fantôme rongée par le désert dont il ne devait plus rester trace et les pharaons ne construisaient plus de pyramides, encore moins avec des esclaves.
Par contre, les dessins sont très attrayants et l'aventure et le romanesque sont bien au rendez-vous dans cet album bien construit.

Dans ce onzième tome des aventures d'Alix, Alix et Enak sont attirés en Égypte, plus précisément en Nubie (Sud de l'Égypte) pour un prétexte qui se révélera erroné (Enak serait le dernier héritier d'une lignée princière égyptienne). En fait, les Égyptiens craignant, à juste titre, l'invasion de leur pays par Jules César veulent contraindre Alix à retourner à Rome pour l'assassiner en retenant en otage Enak. Ce dernier, comme d'habitude, ne se rend compte de rien et, ébloui par un avenir enchanteur, omet de se ranger du côté d'Alix, surtout quand ce dernier se rebelle, aidé par la soeur du pharaon qui est tombée amoureuse de lui. Décidément, les personnages féminins des derniers albums sont plutôt jeunes et jolies et attirées irrésistiblement par Alix !
Bon épisode comme les 3-4 précédents même si, comme à chaque fois, on ne peut pas parler de fin heureuse (les méchants meurent, si possible au cours d'une catastrophe).
Attention, le nombre de pages diminue nettement : 64 pages pour les 8 premiers albums, 56 pour les 2 suivants et 48 pour celui-ci.

Celui-ci est chef d'oeuvres. A chaque fois que je finissait une page je commençait l'autre avec impatience. Il m'a fait réfléchir a chaque fois qu'il y avait une intrigue. Quand il y avait des moments de suspense, mon coeur était serré. Il vous fait vraiment rentrer dans l'histoire. C'est comme un Tintin mais à l'époque des romains. Bonne lecture!

Un récit fort, documenté et captivant, comme savait les raconter l'immense Jacques Martin.
Cette Égypte-là est fascinante et flamboyante comme ce personnage de Qaâ, rejeté des siens.
La toute fin de l'album est poignante.