Je pleure difficilement en public.
J'ai la tristesse pudique.
Par contre, j'ai la colère
Particulièrement sociable.
On peut être fait pour être ensemble,
Tout en étant fait pour se quitter.
Je ne te reconnais plus.
J’attend. Un singe. Un geste.
De quoi croire encore en toi.
Mais tes mensonges sont là.
Immenses ? Inoubliables.
Il ne reste qu’eux.
Partout sur ton visage.
Sur ta langue. Dans tes yeux.
Plus la moindre trace de vérité.
Et plus douloureux que le reste,
Ton obstination à ne pas avouer,
A ne pas reconnaitre tes erreurs.
Pourtant, j’aurais pu te pardonner.
Je rêve que tu me soulages de
La prise de décision.
Ne me demande pas si
Je veux aller quelque part.
Dis-moi juste :
« on y va, tu vas adorer »
Et je te suivrai partout
Trop souvent je n’ai pas remarqué
Les efforts que les autres faisaient,
Parce que j’étais focalisé
Sur la valeur que leurs actes
Avaient pour moi,
Au lieu de m’intéresser à
la valeur qu’ils avaient pour eux.
Des choses anodines pour certains
Demandent énormément
De courage pour d’autres