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EAN : 9782264058447
384 pages
10-18 (16/08/2012)
3.38/5   46 notes
Résumé :
Glasgow. Un vieil homme très riche, Elias Paulett, est en train de mourir. Il n’a pas de descendant direct, juste une nièce Hilda, qui vit avec lui et que son secrétaire, Gale, drague en espérant bien mettre la main sur le magot une fois ce dernier décédé.

Mais Elias brise net ses illusions : il a une autre nièce, avec qui il n’a jamais eu aucun contact et pourtant, c’est bien cette Ann Vernon qui héritera de lui.

Ann, qui vit dans un... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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Sorti en 1934 sous le titre “ Fear by night”, ce roman est à la fois extrêmement moderne, et extrêmement désuet..

On est à Londres, en 1932, et Ann Vernon, en une journée, voit trois événements arriver :
1/ Elle surprend la conversation de deux inconnus, projetant de se débarrasser d'une jeune femme encombrante, parce que, les empêchant de mettre la main sur l'héritage d'un vieil homme.
2/ Elle refuse la demande en mariage d'un jeune homme qu'elle connaît à peine, mais qui pourrait la sortir de l'extrême pauvreté dans laquelle , elle se trouve,( La famille de Charles, étant fort respectable, elle craint un accueil frigorifique. )
3/ Elle répond à un petite annonce qui lui parvient de façon mystérieuse et suspecte , ( mais , a-t-elle vraiment le choix ? ), et décroche un emploi de dame de compagnie d'une honorable octogénaire. Et très vite, elle part avec la famille de Mrs Halliday sur une île isolée en Ecosse.

Alors, si je parle de "désuet", c'est parce qu'il est rare dans la vraie vie (et facile dans un roman policier) que la pauvre héroïne tombe pile poil, sur la conversation de ses futurs meurtriers ( Agatha Christie a fait ça aussi , une fois...).
Mais ça offre aussi, un point de vue intéressant , dans le sens où le lecteur est d'emblée mis au parfum de ce que mijotent les "méchants" et l'auteur. C'est ce que Alfred Hitchcok affectionnait beaucoup. Il disait que cela intensifiait le suspens. On est au courant, on attend le moment où l'inéluctable va se produire et pendant tout ce temps, on a peur... L'effet obtenu étant plus intense que celui de la surprise parce qu'il dure plus longtemps.
Désuettes, mais non dénuées de charme et surtout , amusantes, les réflexions moralistes de l'octogénaire sur la place de la femme, dans la société, et surtout la façon doit se comporter Miss Vernon, si elle veut rester une jeune fille respectable ( et pas une horrible gourgandine !).
Désuette aussi, l'histoire d'amour, où une jeune fille se voit demandée en mariage, alors qu'elle n'a vu son potentiel futur mari, que deux ou trois fois dans sa vie..
Mais La Maison du loch est aussi très moderne de part son suspens (de dingue !).
Suspens renforcé par cet isolement de la maison, un décor qui offre presque un côté “huis-clos”. Un décor angoissant, hostile... On y vient en bateau, et la traversée est dangereuse. L'île est bordée de falaises , des rochers dévalent les pentes, Ann ne peut se fier à personne , à part peut-être , une domestique, dont l' accent écossais est à couper au couteau, comme le brouillard qui envahit parfois l'île.
Ce roman étant un one shot, il ne fait pas partie des séries consacrées à la vieille fille détective Miss Silver ou à l'inspecteur Lamb. Les deux héros ne devront compter que sur eux-même, s'ils veulent s'en sortir vivants..

Patricia Wentworth signe, ici, certainement son roman le plus original, le plus atypique et s'égare sur quelques pages, dans un style où on ne l'attendait pas : le fantastique.
Angoissant, oppressant, original, romantique, amusant, romanesque, désuet, charmant ...

Venez visiter La Maison du Loch, Ayez confianccccccce...
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Ce livre n'a pas eu de chance, il s'est trouvé coincé entre deux livres notés "5 étoiles".
Petit retour en arrière, le challenge Solidaire propose la lecture d'un livre de Patricia Wentworth, auteure anglaise du début du siècle dernier, que je ne connaissais pas. Je regarde sa bibliographie et rapidement je suis attirée par le "Loch" du titre de ce roman. L'Ecosse j'en rêve depuis longtemps.... J'aurais dû y aller sans ce fichu virus....
Allez hop va pour "La maison du Loch" et c'est l'occasion de le proposer également en lecture commune pour le challenge multidéfis.
C'est amusant je crois qu'il y a vraiment des avis très divers sur ce livre ! Pour vous faire une idée complète, allez les voir. Moi je fais partie des déçus....
.
Une jeune fille pauvre mais qui a profité d'une éducation 4 étoiles.
Son amoureux transi et riche. Pas loin de la caricature du chevalier blanc.
Deux terribles amis qui ont découvert que la jeune fille pauvre va hériter et qui veulent récupérer à leur profit ledit héritage. Sans scrupule, pareil, trop caricaturaux....
Un seul personnage a tiré son épingle du jeu (la vieille mère).
.
Bon pour moi c'est trop caricatural. Beaucoup d'éléments m'ont sidérée. Et je ne parle pas du deus ex machina final ! Heureusement que le décor est l'Ecosse ! (d'où les étoiles)
C'était mon premier essai de lecture de cette auteure. En toute honnêteté, je ne pense pas réitérer....
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La maison du Loch de Patricia Wentworth est paru en 1932.
Ce roman, bien ancré dans son époque, ne m'a pas vraiment convaincue. Pourtant le début est parfait. Tout y est. Une écriture bien rythmée, des personnages attachants pour certains, prêts à toutes les extrémités pour les autres. Quand l'argent rend fou..
Ann Vernon est une jeune fille sans le sou qui a pu bénéficier d'une excellente éducation mais qui se retrouve dans l'obligation de gagner sa vie même si le beau Charles lui fait une cour assidue. Elle tient à son indépendance.
Elle va donc accepter un poste de dame de compagnie chez Mrs Halliday. Quand vous saurez que Halliday, le fils , est le proche ami de Gale Anderson, un coureur de dot. Que Gale est le secrétaire d'Elias Paulett, richissime homme d'affaires, dont il a épousé secrètement la petite nièce sensée hériter de son oncle. Qu'en fait c'est Ann Vernon qui sera l'héritière ... Que le piège va se refermer. Que nous sommes sur une île en Ecosse et que rode dans le Loch une ombre menaçante.
Un début prometteur, mais une fin sans queue ni tête quoique...
lu dans le cadre d'une L.C du multi-défis 2022
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Dépitée après la lecture du premier tome des enquêtes de Miss Silver, je n'ai pas voulu m'arrêter à cet échec car Patricia Wentworth était une auteure prolifique et appréciée, même actuellement ! Une lecture commune a été l'occasion de partir en Ecosse, sur une île isolée dans un Loch perdu.

Tout commence avec Ann, une jeune femme orpheline et pauvre qui peine à vivre mais se bat pour y arriver tout en ayant bien conscience que son manque de statut social ne l'aidera en rien. Son soupirant est aisé et voudrait l'épouser mais elle refuse pour ne pas le priver du droit à la vie qu'il est en droit d'avoir.

Un grand-oncle qu'elle n'a jamais connu la désigne comme son héritière et une course contre la montre débute pour le mari de sa cousine afin qu'elle décède avant le dit grand-oncle !

Manigances et manipulations, Ann est partie en Ecosse comme dame de compagnie dans ce qui pourrait bien être son dernier voyage !

Etrange ambiance que celle de cet îlot désertique et isolé, tant que le soleil brille, les flots sont bleus, les fleurs éblouissantes et le paysage à couper le souffle ! Dès que la brume arrive, ce n'est plus la même chose et un étau semble se refermer sur ses habitants !

Malgré quelques passages de naïveté due l'époque, le roman se déroule sans temps morts et même si les événements ne sont pas faits de grandes péripéties, j'ai beaucoup apprécié le déroulement et les personnages avec un petit plus pour Mrs Halliday, véritable bible de la bonne tenue et de la moralité qui ne s'est pas privé d'asséner ses bonnes paroles !

J'ai bien aimé aussi le clin d'oeil de la fin qu'il faut replacer dans le contexte historique des années 30 ! Une bonne lecture qui me donne envie de continuer à lire cette auteure !

Challenge Multi-Défis 2022
Challenge Plumes Féminines 2022
Challenge Solidaire 2022
Challenge 20ème Siècle 2022
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C'est le deuxième roman que je lis de Patricia Wentworth, après le Masque gris, et bien que j'aie apprécié mon séjour en Écosse à La Maison du loch, je reste perplexe quant à cette auteure dont je peine à cerner le genre – et je ne peux en dire plus au risque de dévoiler un aspect disons… étonnant du roman -, et à comprendre les intentions.  le décor, omniprésent et qui joue un rôle important dans l'atmosphère qui se veut angoissante de l'intrigue, de même que les personnages, sont assez bien campés.  Il y a du suspense, un complot étant en marche et dont la victime prend peu à peu conscience, et des rebondissements, autant qu'il peut y en avoir sur une île.  L'auteure aborde la condition des femmes de cette époque (le roman a été publié en 1934 dans sa version originale), selon qu'elles sont ou non de riches héritières, avec les personnages d'Ann, notre héroïne pauvre qui doit trouver du travail, de Mary, la domestique de la maison du loch qui semble vivre dans un total dénuement avec un mari qu'elle craint, et de Mrs Halliday, le personnage le plus amusant, une femme dépendante financièrement de son fils, un tyran domestique qui a une opinion sur tout et qui ne se gêne nullement pour l'exprimer.  Je retrouve cependant les mêmes irritants rencontrés lors de ma découverte de cette auteure :  une tendance à la répétition, et des émotions vécues sur un mode déconcertant (pâlir et rougir tour à tour, s'évanouir en situation d'urgence…).  Curieusement, ça a quand même été une lecture divertissante, faite dans le contexte d'une lecture commune (Multi-Défis 2022), et qui m'aura fait rêver de l'Écosse, non exempte cependant de longueurs et d'incongruités.
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Citations et extraits (39) Voir plus Ajouter une citation
J'ai toujours trouvé ça dommage qu'une femme ne puisse pas donner congé à son mari comme ça. Des mariages heureux, pour sûr qu'il y en aurait bien plus si ces messieurs arrêtaient un peu de se croire tout permis ! Un homme, à la minute où sa fiancée a la bague au doigt, à l'instant où le pasteur termine sa tirade, il se dit : " Ça y est, celle-là, elle est à moi selon la loi, et personne ne peut venir se mêler de ce qui se passe sous mon toit, à part si je la tue, évidemment ! Maintenant, elle va me préparer à manger, laver mon linge, faire le ménage chez moi et me donner des enfants, et tout ça sans que j'ai à lui verser un seeul penny de gages ! " Si vous voulez mon avis, il y a quatre-vingt-dix neuf gars sur cent à qui ça ne ferait pas de mal de se dire que leur femme peut leur donner congé si ça lui chante ! Il faudra bien y penser le moment venu, Miss Vernon, mon petit, d'accord ?
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Plus d'une fois, on m'a donné les costumes de bain de Miss Sophy et de Miss Gwendoline à sécher, et vous savez comment ils étaient ? Montant jusqu'au cou, avec des manches longues. De la serge bleue avec un passepoil blanc, et une jupe longue par-dessus, qui leur descendait jusqu'au dessous du genou et qui couvrait les pantalons. Voilà ce que mettaient Miss Sophy et Miss Gwendoline quand elles allaient à l'eau ! Mais vous savez ce que j'ai vu, la dernière fois que je suis allée au bord de la mer ? Des gourgandines et pire encore !
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Vous savez, il n'y a rien de moins séduisant qu'une personne pauvre. La pauvreté, ça esquinte, parce qu'on pense en permanence à l'argent, à des choses sordides du genre : " Ai-je de quoi prendre l'autobus ? " ou bien : " Puis-je beurrer mon pain aujourd'hui ?"On devrait toujours posséder assez d'argent pour ne pas avoir à se poser des questions pareilles.
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Le problème, c'est que j'ai faim, protesta la part d'Ann qui se moquait bien de la notion d'amour propre. Terriblement, affreusement, horriblement faim ! Je ne sais pas quel imbécile a eu la brillante idée de dire que le pain était l'aliment de la vie, mais je suis sûre qu'il n'avait jamais eu à s'en contenter pour survivre...
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Je vais vous dire une bonne chose, Miss Vernon ! Aux jeunes filles bien comme il faut, personne ne propose d'aller se baigner avec des hommes mariés, ni même avec des célibataires, d'ailleurs ! Sinon, ce sont des gourgandines, voilà comment j"appelle ça moi, et encore, c'est pour rester polie !
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