Lastman, tome 9

Dans ce tome 9, tout commence avec le crash de la forteresse des Aigles Rouges : Maître Jansen devient Chuck Norris et fait étalage de toutes ses techniques et de toute sa magie pour sauver ses 3 anciens disciples, mais l’un d’entre eux n’y survivra pas… Les forces de police de Paxtown tombe à bras raccourcis sur les Aigles Rouges en pleine débandade, et ce qu’on peut légitimement appeler la saison 2 de" Lastman" continue de filer le thème des retrouvailles : après Maître Jansen, Marie Hélène Sakowa passée du côté des criminels, « H » passé du côté des forces de l’ordre, voici Tomie Katana qui cheer Adrian avant de bolosser Aldana qui ne supporte pas l’utopie vegan qu’est devenue Paxtown (remember John Spartan dans "Demolition Man"). Une prise d’otage permet de comprendre comment la popstar pastiche de "Jem et les Hologrammes" a karcherisé la ville : « H » est son Vidocq qui indique les cibles à neutraliser, et Cristo Canyon est son super héros perso qui marave sans merci les petites frappes de la criminalité d’en bas et les grands pontes de la criminalité d’en haut...

Ce qui relance l’intrigue c’est le Roi Virgil toujours dans son délire d’une invasion imminente et du retour de l’Âge des Ténèbres : il demande au maître nécromancien de ressusciter la Garde Royale, et on se sait pas si ce dernier est en quête de reconnaissance ou en quête de vengeance quand il demande le sacrifice rituel du Prince Vévrier. La Reine Efira s’interpose et c’est le perfide Cudna qui par accident joue le rôle de l’agneau sacrificiel : une brèche se créée dans la barrière d’Ether et les forces du chaos se répandent dans les deux mondes…
L’horreur démoniaque prend le pouvoir au palais royal de la vallée des rois, tandis que tous les tarés de la prison de haute sécurité de Paxtown sèment la ruine et la désolation dans les rues de la ville. La Team Aldana fait le ménage alors que leur arme ultime Cristo Canyon se lance dans un baston dragonballesque contre… Gregorio ramené d’entre les morts pour souffrir à nouveau et sombrer dans la folie à nouveau…

C’est un Richard Aldana brisé et au bout du rouleau qui revient par hasard au gymnase de son ancien mentor McKenzie pour retrouver un Cristo Canyon brisé et au bout du rouleau… Pour rassembler les morceaux brisés de leur vie doivent-ils retrouver celui qui a brisé leurs vies ? La grande roue du destin fait tourner Richard Aldana, Cristo Canyon et Howard le Nécromancien les uns autour des autres, et si les lecteurs de "Lastman" se posent beaucoup de questions sur ce qui les lient, les spectateurs de "Lastman" qui ont les réponses à ces questions jubilent et trépignent d’impatience. C’est à la dernière page que Richard Aldana comprend enfin qui est vraiment Cristo Canyon : To Be Continued car je repasse les vitesses sur sur l'autoroute de la supracoolitude avec Balak, Michaël Sanlaville et Bastien Vivès ! Oh Yeah !!!
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Le retour de la vallée ! Ce tome y accorde pas mal d'importance, l'air de rien, et on sent que cela va s'accélérer encore.
On en sait un peu plus sur Cristo aussi. Et on retrouve Gregorio, Tomie, Adrian, Elorna et toute la clique.
Toujours beaucoup de rythme dans ce volume. Se replonger vite fait dans quelques tomes précédents peut ne pas être du luxe, surtout si on prend un peu de temps entre chaque.
C'est qu'il se passe beaucoup de choses ! Et faut pouvoir tout resituer correctement.

Exit la station orbitale des Aigles Rouges avec pertes et fracas et retour à Paxtown après une longue absence. Entre deux bastons, les coups de théâtre se multiplient, cette série continue sur ses bases inébranlables : dynamisme, énergie débordante, mélange des genres, graphisme racé et coolitude totale !

Lastman continue de nous fournir son lot de baston, de sentiments à fleur de peau, d'émotions fortes et de complot plein de magie noire. Bref ça dépote!
le retour de Richard Aldana fout un peu la merde dans le Paxtown propre qu'avait réussi à construire Mayor Katana. Avec toutes ses bastons il ne faut pas perdre de vue la trame principale qui est distillée au compte goutte. Dans la Vallée un sorcier va tenter de faire revenir pour le roi les âmes des guerriers, mais ça ne se passe pas comme prévu.
La formule fonctionne car, malgré l'étrangeté, il faut bien avouer qu'on dévore les tomes dès leur sortie et qu'on a envie de savoir la suite.

Un 9ème tome toujours haletant avec de la baston, des retournements de situations et des questionnements.
Une relecture des deux tomes précédents ne fut pas superflue pour moi. Il est parfois difficile de suivre les intérêts de tout le monde, les intrigues... La lecture reste fluide.
Les personnages sont de plus en plus complexes et humains. Ils ont bien évolué et grandis.
L'histoire elle aussi prend de l'ampleur. On voit le travail des tomes précédents. Loin du premier qui était un enchainement de combat lors du tournoi. Les éclaircissements arrivent petit à petit.
Pour les dessins ça ne bouge pas. Ils sont toujours aussi typiques de Lastman, pas forcément très jolis. Les premières pages en couleur avant un passage en noir et blanc, ce qui n'est pas plus mal, les couleurs n'apportant pas grand-chose. La seule chose qui m'agace un peu c'est ce besoin de faire des grosses poitrines aux femmes, pire que Barbie, ça en devient ridicule. Mon petit côté féministe.