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EAN : 9782258070318
408 pages
Presses de la Cité (05/01/2007)
3.55/5   37 notes
Résumé :

Près de Strasbourg, une jeune femme enquête sur le passé complexe de sa famille, les Bergklauss une généalogie en terre alsacienne. Afin de connaître la vérité sur les circonstances de la mort énigmatique d'une de ses tantes, à Muhlzwiller, sur les bords de l'Ill, Clémence vient restaurer une maison, voisine de l'ancienne demeure familiale.

Un jour, elle tombe par hasard sur de vieilles lettres. Stupeur et fascination : jusqu'où secrets ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Une lecture que j'ai beaucoup aimée. Dommage qu'il y ait certaines répétitions, longueurs, et dommage que la fin soit aussi mélodramatique ...

J'ai quand même bien aimé ce roman sur fond d'histoires familiales. L'héroïne Clémence découvrira énormément de tragédies, secrets, liens entre deux vieilles familles alsaciennes, les Bergklauss et les Wendersheim ...
Une galerie de personnages attachants dans ce roman à suspense : Clémence, l'ombre énigmatique de sa mère Louise, Jérôme et André, Madeleine et Joseph et leur fils Jeando, Maria aussi la tante de Clémence, Angèle et Paul ... et un couple de cigognes qui se réinstalle dans la vieille maison, celle que Clémence a rachetée, les cigognes qui fuient en cas de malheur et reviennent annoncer le bonheur, disent les villageois !

Les amateurs de musique classique aimeront aussi, il est beaucoup question de musique : Mahler, Bach ... piano, chant, violon ...

Moi qui avais déjà lu d'Elise Fischer "Mystérieuse Manon" qui se déroulait en Lorraine, moi qui ne connais que très peu le Nord-Est de la France (j'ai un peu plus visité l'Alsace que la Lorraine, mais je connais peu), j'ai aimé aussi l'hommage à l'Alsace et aux Alsaciens, à leur culture, à leurs traditions et savoirs : l'habitat, les beaux meubles, la marqueterie, les saints, la gastronomie, la Résistance, le patriotisme et l'attachement à la France ...

Un roman à suspense assez complet, loin du simple roman régionaliste.
Une belle lecture que je vous recommande.
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Clémence a promis à sa mère mourante de chercher la vérité sur des drames de famille.
Elle achète alors une maison en Alsace pour enquêter incognito.
Elle ira de révélations en révélations.
On cherchera à atteindre à sa vie.
J'aime les histoires qui se passent en Alsace, me rappelant ainsi d'heureux souvenirs d'enfance.
Dans celle-ci, les personnages sont tellement nombreux qu'on s'y embrouille un peu.
Cette histoire familiale est tout sauf simple et la pauvre Clémence a bien du mérite à accomplir les volontés de son égoïste de mère.
L'écriture est très fluide et légère, aussi le roman se dévore assez rapidement.
On peut dire que l'histoire passionne assez vite.
Pourtant, il y a de grosses ficelles, beaucoup d'invraisemblances, des répétitions et des longueurs.
Outre les nombreux personnages, l'intrigue est elle aussi quelque peu alambiquée.
Pourtant, je ne vais pas bouder mon plaisir, en passant outre toutes ces imperfections, j'ai passé un très bon moment en Alsace.
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CHALLENGE ABC 2013/2014 (9/26)

Une lecture intéressante qui tout en nous faisant découvrir l'Alsace, nous fait toucher du doigt les drames vécus par les habitants de cette région enrôlée sous la bannière allemande à plusieurs reprises.

Février 1990, pour honorer la promesse faite sur son lit de mort, à sa mère Louise, Clémence Lambert, 30 ans, retourne sur les terres familiales, dans la banlieue de Strasbourg, pour enquêter sur le décès en 1965, d' Annele. C'était la jeune soeur de Louise, morte à 17 ans. Depuis ce soi-disant accident, Maria sa jumelle est enfermée dans un hôpital, murée dans un mutisme total. Clémence achète la maison voisine de celle où ses grands-parents ont vécu. Rapidement elle va se rendre compte que les anciens propriétaires étaient très liés aux membres de sa famille et que sa nouvelle demeure cache des secrets. Mais de nombreux incidents surviennent : qui veut l'empêcher de mettre la vérité à jour ?

Entre amours cachées, jalousie, drames, conséquences de la guerre, le destin des Bergklauss et des Wendersheim est tissé comme les fils d'une toile d'araignée et est donc parfois difficile à démêler. Heureusement en préambule, une brève généalogie vient au secours du lecteur. Il faut aussi louer l'auteure pour avoir mis l'Alsace en valeur avec la description notamment de Strasbourg, avec ses traditions, ses légendes, son parler et son animal-symbole : la cigogne. Tout cela, bercé par la musique de Bach et de Malher. J'ai été aussi émue par les sentiments de Clémence vis à vis de Louise, qui était entièrement dévouée à son métier de chanteuse lyrique et totalement absente dans son rôle de mère. Ce manque d'amour avec lequel il faut vivre et qui pénalise tellement la jeune femme pour s'affirmer dans sa vie d'adulte.

La note d'appréciation 14/20 sera donc très correcte, pourtant j'ai ressenti parfois de l'agacement devant certains dialogues ou faits, que je qualifierai de "gnan-gnan' ou "cucul la praline" si vous préférez. En résumé, dans ce roman, le pire a parfois côtoyé le meilleur.
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Première découverte pour moi de cette auteure que je ne connaissais pas. C'est l'aspect généalogie / transmission des secrets de famille / découverte de lettres cachées qui m'ont fait m'intéresser à ce livre. C'est plutôt joliment écrit, on apprend plein de choses sur l'histoire et le patrimoine alsaciens, sur la langue, sur la gastronomie. Mais aussi sur l'art (le chant lyrique, la musique, le travail du bois et la restauration des habitats).
Par contre, plusieurs aspects négatifs m'ont gênée :
1/ j'ai vraiment eu un peu de mal à m'y retrouver entre les différentes familles et les différents membres de celles-ci. Régulièrement, il me fallait revenir à la présentation des personnages en début de livre pour valider "qui était qui". Pourtant, je lis régulièrement de grandes sagas familiales et en général, je ne me perds pas. Ici, peut-être est-ce un manque de clarté qui m'a gênée.
2/ l'aspect "enquête" n'a pas été à la hauteur de mes attentes. Assez rapidement, je suis arrivée à la conclusion, du coup, j'ai eu le sentiment d'une enquête qui traînait en longueur et peu ou pas de surprise à la fin.
3/ l'aspect "romance" entre Clémence et l'un des personnages secondaires est cousu de fil blanc... Là encore, c'est un peu léger, mais bon, ça se laisse lire avec plaisir.
En tout cas, cela donne envie d'aller faire un tour en Alsace, même si l'auteure précise en fin d'ouvrage que le village dont il est question dans le livre n'existe pas !


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J'étais tentée par le synopsis de ce livre qui laissait entrevoir une histoire de famille(s) pleine de secrets et de mystères mais la profusion des personnages est venue quelque peu compliquer l'intrigue.
J'ai vite compris pourquoi figurait un schéma des personnages avant le 1er chapitre.
Au fur et à mesure du livre, j'avais l'impression de suivre un cours de maths de niveau universitaire... Pas évident à comprendre.
Reste le décor des paysages et villages alsaciens.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
C'était peu après la mort de Louise. Clémence était perturbée et hésitait entre l'édition et le travail du bois. Elle disait avoir besoin de se colleter à la matière, à du concret pour ne pas sombrer. mais abandonner l'écriture, elle ne le pouvait pas non plus. Les lettres, les mots, les phrases font naître la musique de l'humain.
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"(... ) Je n'ai pas le souvenir d'avoir été dans tes bras. Cela a bien dû arriver, car dans tes albums, tes books, comme tu disais, il y a des photos où tu as posé avec moi. Des photos obligées, des clichés professionnels et légendés." Louise Lambert et sa fille". Mais l'histoire du soir, le baiser du soir, la prière du soir, tu ne me les as jamais offerts. Tu vois, ma mère, je ne sais pas si un jour, j'oserai avoir des enfants. Je n'ai rien reçu. Comment pourrais-je transmettre le don de la vie, son goût et ses saveurs ? Je ne saurai ni les bercer, ni les aider à grandir."
Elle soupire alors que le soir glisse sur l'eau. Il faudra que je dise à Edmond, mon éditeur, qu'écrire sur Louise ne sera pas une mince affaire. Écrire, en vérité, sur ma mère pourrait la tuer une seconde fois. Faut-il tuer pour oser vivre ?
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Louise n'était pas une femme facile. Son art passait avant tout.
"La musique est première, avait-elle coutume de dire quand il s'agissait de son travail vocal. Elle seule conduit au bonheur."
Un jour, au comble de l'exaspération, Clémence qui préparait son bac avait osé la contrer.
"La musique n'est qu'un moyen de parvenir au bonheur. C'est valable pour ceux qui la pratiquent comme pour ceux qui l'écoutent. Si elle doit être cause de souffrance, elle est vaine."
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Très tôt, Clémence avait su ce qu'était vivre dans la lumière. Il lui avait suffi d'observer sa mère aspirée par les feux de la rampe. Un attrait tel qu'elle ne voyait plus rien, pas même sa fille qui devait se contenter de l'ombre. Clémence n'en éprouvait aucune jalousie, c'était ainsi.
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Il est des vérités trop brutales, tout aussi meurtrières que des mensonges.
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Videos de Élise Fischer (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Élise Fischer
Elise Fischer présente son rapport à la lecture. Elle explique comment, selon elle, le lecteur doit s?approprier l?histoire. En savoir plus sur « Sur le fil » : http://bit.ly/2i4htZN
Des coups de c?ur aux coups au ventre, Lena a tout vécu. C?est en prison, accusée de la mort d?un mari tyrannique, qu?elle libère les mots et les souvenirs de sa vie tumultueuse marquée par l?exil, l?univers du cirque, une passion amoureuse et la violence conjugale. Un roman poignant qui met en lumière une cause toujours de triste actualité.
1960, Nancy. Dans sa cellule de prison, Lina attend sans illusions l?issue de son procès. C?est au parloir, grâce à sa visiteuse, s?ur Marie-Bernadette, toute de patience et de douceur, que Lina peut malgré tout libérer sa parole, sa mémoire, et remonter le fil de son histoire : son enfance sous le soleil du Sud, sa vie de bohème dans les cirques, sa folle passion pour un danseur juif allemand pendant l?Occupation. Jusqu?à sa rencontre avec René? Parce qu?il lui avait montré un visage avenant, parce qu?il semblait réellement épris, elle, la jolie saltimbanque, a accepté de s?unir à lui. Mais comment se relever de l?épreuve quotidienne des coups, de l?humiliation, de la honte ? Un jour, à bout, elle l?a laissé mourir?
Un roman intense et plein d?espoir sur la dignité des femmes.
+ Lire la suite
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