AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Maxence tome 2 sur 3
EAN : 9782803635726
56 pages
Le Lombard (20/05/2016)
3.17/5   3 notes
Résumé :
Constantinople, an 532. L'impératrice Théodora est aussi belle et intelligente qu'elle est détestée par son peuple. Quand elle est portée disparue au cours d'un voyage diplomatique à l'étranger, Maxence, son ancien amour et le chef de ses services secrets craint le pire...
Que lire après Maxence, tome 2 : L'AugustaVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Cette série m'avait tapé dans l'oeil, mais dans la 1ère édition la colorisation n'allait pas du tout avec le grain du papier… Là, avec cette nouvelle édition le problème est en grande partie résolu donc en tant que grand amateur de peplum je n'ai pas su résister !
Les auteurs se proposent de nous faire revivre le règne de Justinien et de sa tentative de reconstituer l'Empire Romain, et ce à travers les yeux de Maxence, officiellement maître des dresseurs de fauves de l'hippodrome, officieusement maître des services secrets de l'empire…
J'ai tout de suite vu les références à "Théodora, impératrice de Byzance", un bon film du bon Riccardo Freda sorti en 1954 avec Georges Marchal dans le rôle de l'Auguste et Gianna Maria Canale dans le rôle de l'Augusta. On y comptait une belle histoire d'amour entre un patricien de nom mais plébéien de coeur et une plébéienne de nom mais patricienne de coeur, l'ancienne roturière ne ménageant pas ses effort pour se hisser au niveau du néo-aristocrate. Ici les partis pris sont différents puisqu'on oppose de manière assez manichéenne un empereur quelconque, simple et indécis à une impératrice sublime, géniale et impitoyable… du coup la romance se situe plus entre l'ancienne dresseuse de fauve belle gosse et le nouveau dresseur de fauve beau gosse, toutefois le prologue nous indique dans des planches clairement inspiré par "The Dark Knight Rises" de Christopher Nolan que notre héros prénommé Maxence est en fait de noble ascendance !


Dans ce tome 2, l'Auguste Justinien adopte la couleur des Bleus avant de se consacrer à ses projets de reconstruction de la capitale de Constantinople, et l'Augusta Théodora reprend la couleur des Verts avant de partir en tournée d'inspection dans les provinces d'Asie Mineure…
Il y a donc tout un aspect politique avec l'Augusta qui use autant de son charisme que de son machiavélisme pour récompenser les fidèles et châtier les traîtres, mais il y a aussi un aspect militaire avec l'expédition du bouillant Bélisaire en guerre contre une alliance conduite par les Vandales de Gélimer qui est chargé de s'emparer de Carthage et de ramener l'Afrique du Nord dans le giron de l'Empire… Les deux récits se croisent dans une course au trésor, mais il faudra attendre l'épilogue pour avoir le fin mot de l'affaire : c'est dommage, on est passé à côté d'un Indiana Jones antique ! Par contre le relationship drama est pas mal du tout avec notre héros beau gosse qui se croit victime d'un envoûtement en étant pris de passion pour la benjamine alors qu'il a épousé la cadette. Un ver de terre né dans la pourpre amoureux d'une étoile née dans la roture ? ^^
Les graphismes du dessinateur brésilien Carlos Rafael Duarte sont très agréables à l'oeil : à l'image du travail de Philippe Xavier on fait la part belle aux beaux gosses torses nus et aux belles gosses légèrement vêtues sans pour autant sacrifier aux décors, au découpage et à la mise en scène. J'ai peut-être quelques réticences sur les couleurs, car j'ai l'impression que le résultat serait meilleur en noir et blanc… Il y a aussi un esprit comic dans les graphismes, mais ici on serait les comics high level genre Paul Renaud ! ^^

Un pur 3,5 étoiles, mais j'aime le peplum et j'ai retrouvé ici les sensations des sagas "Alix", "Vasco" et "Thorgal"… le potentiel de la série est très intéressant, et je ne m'enlève pas de la tête cet essai anglo-saxon qui démontrait qu'en fonction des relations personnelles entre leurs dirigeants, les empires romains et sassanides pouvaient être alliés fidèles ou ennemis mortels ! (sans parler de riche littérature anglo-saxonne consacrée à l'Empire Byzantin)
Commenter  J’apprécie          260


critiques presse (3)
Sceneario
27 juin 2016
Une très bonne lecture historique, un bon récit qui tient ses promesses et donne bien envie de lire la suite des aventures de Maxence.
Lire la critique sur le site : Sceneario
BDGest
17 juin 2016
La série semble maintenant bien lancée et a tout pour offrir aux amateurs de Moyen-âge naissant une saga divertissante au sein d’un contexte historique intéressant.
Lire la critique sur le site : BDGest
Auracan
15 juin 2016
Le récit nous fait entrer dans les jeux politiques complexes d'une époque étonnante, qui nous est, finalement peu connue. L'Augusta nous permet d'en prendre la (dé)mesure.
Lire la critique sur le site : Auracan
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
- Général ?... Les pains fournis à Constantinople sont déjà moisis. Ils n’ont pas été assez cuits. Aujourd’hui, je n’ai plus de quoi nourrir les hommes. Il faut nous ravitailler à la première escale.
- Jean de Cappadoce aura encore voulu faire des économies…
- Vos hommes sont pour la plupart des paysans et des éleveurs. Ils souffrent du mal de mer et, malgré leur courage, sont terrifiés à l’idée d’affronter les Vandales sur les flots. De plus, ils se détestent les uns les autres. Ils sont de pays différents. Ils pourraient bien s’égorger avant d’atteindre Carthage !
- Qu’ils crèvent de la courant, se jettent à l’eau ou entre-tuent, je ne ralentirai pas ma flotte.
Commenter  J’apprécie          80
Certaines femmes n’ont pas besoin de sortilèges. Elles sont elles-mêmes le poison.
Commenter  J’apprécie          310
- Justinien a pris la couleur des Bleus, et Théodora celle des Verts ! C’est un coup de génie ou une audace qu’ils payeront très cher.
- Les Verts sont furieux qu’elle reprenne leur couleur, mais elle les domptera comme elle a dompté tous les hommes de sa vie.
- C’est une chance que tu sois eunuque.
- Justinien, on peut lui parler. Elle… Il faut lui plaire.
- Tu es froid et calculateur. Ne t’inquiète pas, tu lui plais déjà.
Commenter  J’apprécie          50
Rien au monde ne va plus vite que la pensée de l’homme…
Commenter  J’apprécie          120

Lire un extrait
Videos de Romain Sardou (19) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Romain Sardou
Découvrez l'émission intégrale ici : Il aurait pu choisir la chanson, comme son père. Il aurait pu choisir le cinéma ou le théâtre comme ses grands-parents. Mais non, c'est vers la littérature que Romain Sardou a choisi de se tourner, un peu comme une évidence, lui qui, tout gamin, dévorait les livres qui lui tombaient sous la main, souvent des classiques, des romans d'aventure ou des textes de théâtre. D'ailleurs, délaissant le lycée, il prend des cours de comédie, moins pour monter sur les planches que pour se frotter au texte. Finalement, en 2002, à 28 ans, il publie son premier roman, « Pardonnez nos offenses » formidable succès de librairie avec plus de 300 000 exemplaires vendus en France et traduits en 16 langues. Ce thriller médiéval mélangeant habilement intrigues politico-religieuses et mysticisme connait une suite avec « Délivrez nous du mal » et
devrait même se poursuivre prochainement. Romain Sardou n'a pas fini d'égrener son Notre Père !
Ayant pris goût au roman historique, on doit aussi à Romain Sardou une autre saga inspirée de la création des Etats-Unis, entamée en 2012, avec « La 13ème colonie », premier tome du cycle « America ».
Mais l'auteur aime surprendre son public et se surprendre lui-même. Il s'est ainsi essayé au roman contemporain, à l'écriture jeunesse, à la nouvelle ou à la dramaturgie avec une adaptation d'Antigone, présentée au festival d'Avignon.
Bref, Romain Sardou est un aventurier de l'écriture et sait faire partager son enthousiasme.
Il signe ce nouveau roman au titre enjôleur « Je t'aime ». Mais derrière ce titre tout simple et qui pourrait paraitre tellement anodin, combien d'histoires, combien de joies, combien de peines, combien de drames. C'est ce que nous raconte Romain Sardou à travers les personnages de Camille et Camille. Dans le Paris d'aujourd'hui, nos deux héros, un homme et une femme portant le même prénom donc, vont apprendre à se découvrir et à s'aimer. Mais derrière ce couple au bonheur parfait, gravitent tous les seconds rôles qui sont sans doute les plus intéressants car ce sont eux qui racontent la vraie histoire. Ce sont eux les vrais représentants de toutes les situations amoureuses. Et comme le dit la chanson, les histoires d'amour finissent mal… en général. Un roman drôle, tendre, cynique écrit avec beaucoup d'originalité qui redistribue les cartes du code amoureux et nous permet à nous, lecteurs, de plonger dans nos propres souvenirs et nos propres histoires d'amour, celles d'hier, celles d'aujourd'hui et peut-être celles de demain…
Soulignons-le, ce livre est aussi prétexte à une balade bien sympathique dans les rues de Paris qui reste, quoi qu'on en dise, la ville de l'amour…
« Je t'aime » de Romain Sardou est publié chez XO.
+ Lire la suite
autres livres classés : Carthage (ville ancienne)Voir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (14) Voir plus



Quiz Voir plus

Délivrez-nous du mal

L'histoire débute au cours de l'inter règne entre deux papes. Quel est le pape qui vient de mourir ?

Celestin V
Boniface VIII
Martin IV
Honorius IV

10 questions
13 lecteurs ont répondu
Thème : Délivrez-nous du mal de Romain SardouCréer un quiz sur ce livre

{* *}