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EAN : 978B0CGGB6L7P
337 pages
(22/08/2023)
4.42/5   20 notes
Résumé :
La vie n’a jamais été un long fleuve tranquille… Quand, après l’avoir croquée à pleines dents, celle-ci bascule et vous piège sans perspectives d’avenir, la fin est proche…

Et pourtant… Entourés de fleurs, enivrés par le parfum du lilas, tout peut changer.

D’un côté, Clément, mysophobe et agoraphobe de son état, n’est pas sorti de chez lui depuis plus de trois ans.

De l’autre, Tom, paysagiste, ne supporte pas de rester en... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Tom est un jeune paysagiste qui a été forcé de retourner vivre chez ses parents en Bretagne. Il vient de décrocher un boulot de rêve : c'est lui qui doit chapeauter l'équipe des jardins de la ville de Lille. Il rencontre un énorme problème, cependant – trouver un logement convenable, dans la capitale chti, s'avère être un casse-tête épouvantable. Jusqu'au jour où il tombe sur une petite annonce hors du commun qui l'intrigue tout de suite, malgré l'absence criante de détails sur les locaux à louer et malgré le caractère plus qu'alarmant des concessions demandées à l'éventuel locataire.

En fait, cette annonce est le fruit de la proposition quelque peu folle que William Wright, psychiatre londonien, a faite à son client Clément. Celui-ci souffre de pathologies débilitantes depuis un accident à première vue anodine qui a failli lui coûter la vie. Il lutte non seulement avec l'agoraphobie, mais aussi et surtout avec une lourde mysophobie – « la peur maladive et irrationnelle d'être en contact avec la saleté ou d'être contaminé par des microbes et des parasites » (dixit Wikipedia). Il est cloîtré chez lui, incapable de sortir de sa splendide maison près de Lille, condamné à regarder le parc qui entoure sa demeure de derrière ses vitres et le voir se transformer en jungle. Heureusement qu'il est traducteur et peut donc faire son travail sans plus d'encombres ; et heureusement qu'il a trouvé ce psy qui le soigne par visioconférence et avec des méthodes peu communes.

Ce qui compte, c'est que Clément fait confiance à William. Il prendra sur lui pour accepter un inconnu, un intrus, dans sa maison. Tout est bon pour briser la solitude, pour faire un pas – de géant – en direction d'une guérison qu'il appelle de tous ses voeux. Contre toute attente, il reçoit même une réponse alors qu'il s'est dit qu'il avait sûrement réussi à faire fuir toute personne pouvant s'intéresser au logement proposé.

C'est ainsi que Tom atterrit chez Clément. Il est volontaire, ça se voit tout de suite ; il est prêt à se plier à toutes les exigences que ce proprio spécial pourrait exprimer. Que ledit proprio soit plutôt bien de sa personne, physiquement, et que le courant passe immédiatement n'y est peut-être pas pour rien. Il se demande même, au bout de la première rencontre, si c'est vraiment le superbe parc en attente de ses attentions professionnelles qui l'a séduit ou l'ermite si touchant qui se languit dans sa tour d'ivoire telle une princesse maudite.

La cohabitation démarre sous les meilleurs auspices. L'entente est au rendez-vous, elle se renforce au fil des jours, elle se transforme en amitié, en complicité évidente, puis sans crier gare… en davantage, peut-être. Mais la maladie est là, elle semble se retirer un peu, mais est-ce pour mieux resurgir au moment le plus inopportun ? Être patient, délicat, attentionné, est-ce suffisant quand on a en face de soi quelqu'un qui ne semble pas avoir de vrais choix ?

S Shade a réussi une fois de plus à me capturer dans les filets de son écriture toute en douceur, en nuances, et ce malgré un sujet qui, de prime abord, semble assez lourd. On le comprend très vite : les phobies, ces démons intérieurs qui rongent, qui abîment, qui cloisonnent une personne, l'enferment dans des cercles infernaux où les issues paraissent fermées à double tour, ne sont pas des petits bobos dont on peut se sortir juste avec un peu de bonne volonté. Et pourtant, le récit n'a rien de sombre ou de lourd. Clément (ou Clem), malgré ces handicaps qui ont transformé un jeune homme avide de vie et d'aventures en prisonnier de son propre esprit, est quelqu'un de lumineux. Il a su garder un humour assez décapant, souvent pince-sans-rire, volontiers grinçant et porté vers l'auto-dérision.

Tom, de l'autre côté, s'avère être exactement la personne qu'il fallait à Clem. Il est constamment aux petits soins avec son joli proprio. Il sait écouter, il sait faire diversion quand il faut, il sait faire souffler un air frais et printanier à travers toute cette demeure ou, trop souvent, les fenêtres ne sont guère ouvertes, de peur que des germes puissent élire domicile à l'intérieur. Il ne ridiculise jamais, ne proteste contre aucune demande, pour loufoque qu'elle puisse paraître. Par sa seule présence, il montre et démontre qu'autre chose pourrait être envisageable, voire souhaitable.

Cette histoire d'amour atypique m'a tout de suite séduit, et ce malgré quelques petits trucs que j'ai trouvés peut-être un peu moins crédibles. Je l'avoue d'emblée, je ne suis pas du tout expert des phobies diverses et variées et même un ignare total pour ce qui est de cette mysophobie, dont j'ai découvert le nom dans ce livre. Connaissant l'auteure, je pense pouvoir affirmer qu'elle a dû se renseigner, plutôt deux fois qu'une, sur cette affection. L'évolution de Clément (ben oui, je ne crois pas spoiler le roman en disant qu'il y en a une) doit donc être le fruit d'une mûre réflexion, d'un processus de documentation approfondie. N'empêche, je n'ai pu retenir une petite pointe d'incrédulité face à la vitesse (relative, hein ; tout est toujours relatif) à laquelle et la facilité avec laquelle Clément fait ses premiers pas sur le chemin de la guérison. Oui, j'avais envie d'y croire, fleur bleue que je suis. Comme dans toute romance, j'avais envie que ça se bisoute, que ça se touche, etc. Et je me suis dit au début que, mince, j'allais rester sur ma faim car le propre d'un mysophobe est, entre autres, qu'il ne supporte pas que l'on le touche. Mais quand la lumière a commencé à briller au bout du tunnel, j'étais surpris que ce n'était pas plus diablement compliqué que ça.

S'ajoute à ça une certaine confusion de ma part quant au narrateur. L'histoire est racontée par les deux protagonistes essentiellement, qui livrent, en chapitres alternants, leur point de vue à la première personne. Eh bien, j'ai trouvé que leurs voix se ressemblaient un peu trop ; j'admets que lire dans les transports en commun peut aussi être un challenge au niveau de la concentration, ce qui fait que, de temps en temps, j'ai dû revenir en début de chapitre pour me rappeler qui était en train de me parler. En toute honnêteté, les deux (de mémoire) chapitres narrés par Will m'ont le plus décontenancé. D'une part, je ne m'y attendais pas ; d'autre part, je ne voyais pas pourquoi c'était lui qui me racontait un bout d'histoire, là. Si j'avais été bêta-lecteur, j'aurais probablement suggéré avec force de supprimer ces passages et d'assimiler leur contenu (ben oui, aucun chapitre n'est vide ou dénué de sens et de justification, dans ce récit) par une autre technique dans un autre chapitre (dialogue ou autre).

Mis à part ces tout petits bémols, que je désignerais même plutôt de bémolettes, j'ai beaucoup aimé découvrir ce nouvel univers. L'auteure y a mis du coeur, a fait rentrer l'odeur des floraisons de printemps, la couleur du ciel d'espoir. du corporel, aussi, car le toucher ou l'impossibilité de toucher / se laisser toucher sont quand même au coeur de la problématique. Il y a donc des scènes où les corps se découvrent, et j'ai été ravi de constater que ces scènes avaient du sens (comme je l'ai déjà dit, des scènes de sexe qui ne font pas avancer le shmilblick d'un roman, d'une façon ou d'une autre, mais se succèdent telles un programme obligatoire, ça me barbe vite).

Y aura-t-il une suite ? Ce n'est pas un scoop si je réponds oui à cette question – les lecteurs et lectrices de S Shade le savent déjà, certain•e•s ayant même eu la chance de dévorer le tome 2. Je l'ajoute de ce pas à ma pile à lire…
Lien : https://livresgay.fr/une-dou..
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J'ai vraiment apprécier cette lecture.

Ici on va suivre l'histoire de Clément, malade, atteint de misophobie et d'agoraphobie et autres petites maniaquerie.

(Def Mysophobie : peur maladive et irrationnelle d'être en contact avec la saleté ou d'être contaminé par des microbes et des parasites.)

Il est enfermé chez lui depuis plus de 3 ans et n'a aucun contact avec le monde extérieur. Il fait ses courses en lignes. Il travaille depuis son ordinateur. Et ne parle que à son psychologue William lors de leur séance via Webcam.

Clairement Clément n'est pas heureux de cette situation. Et pris par l'envie de guérir et par une idée farfelue de William, Clément va accepter de chercher un colocataire.

Il va donc mettre une annonce en ligne avec très peu d'espoir que quelqu'un accepte toutes les conditions farfelues qu'il impose à cause de sa maladie mais c'est sans compter Tom.

Tom paysagiste, amoureux des fleurs et de la nature cherche un appartement en vue de son nouveau travail à la mairie de Lille. Il va tomber sous le charme de la maison et du jardin de Clément et accepter cette colocation.

Dès la première rencontre la maladie de Clément ne sera pas un problème pour Tom qui va même se prendre d'affection pour Clément avec le désir irrépressible de l'aider à guérir.

Nous allons donc suivre avec beaucoup de tolerence et d'amour, un pas après l'autre, l'évolution de ces deux êtres totalement différents et que à première vue tout opposent mais pas vraiment au final 🤫.

Tom qui a besoin de liberté de nature et qui ne supporte pas d'être enfermé :

"Carpe diem. Je vais là où m'enporte le vent."

et Clément qui vit dans sa prison, clos, seule et à l'abris du monde :

"J'ai l'impression de vivre dans un compte des frères Grimm, exit Raiponce, j'ai pris sa place au sein de sa tour sans l'espoir d'en sortir."

Au début j'ai eu du mal à comprendre, comment on peut en arriver là mais les choses sont bien expliqué et on arrive rapidement à se mettre dans la peau de ce personnage, de ses angoisses et de ses peurs. Et ressentir sa solitude et sa peine.

Je me suis surpris un sourire au livre à espérer avec Clément.

N'oublions pas les personnages secondaires avec chacun leur propre drame.

William le psy et Spencer que nous pouvons suivre dans le tome 2.

Val et Cédric et Liam que nous pourrons retrouver dans le tome 3 d'ici quelque mois.

Des personnages secondaires avec leur propre démon, qui font vivre l'histoire et qui ont tous leur importance.

Merci à Shade pour cette sublime histoire. Et son travaille de qualité pour nous parler de la complexité de cette maladie qui devrait être lu par toute personne la vivant de prêt ou de loin et qui j'en suis sûr pourrait redonner l'espoir.

Prix 16 euro broché, 3,99 euro ebook ou gratuit avec l'abonnement Kindle
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Clément, 29 ans, traducteur à domicile ne sort pas de chez lui. Jamais. Il supporte à peine d'ouvrir les fenêtres le temps des quinze minutes recommandées pour aérer les pièces. Si avant il adorait voyager, maintenant il se contente juste de regarder son jardin à travers les baies vitrées de sa grande maison. Ses troubles se finissent par "phobie", l'un des plus compliqué pour lui c'est la mysophobie, la peur des microbes et des saletés mais son agoraphobie n'est pas loin non plus du coup il n'a pas dépassé la porte d'entrée depuis plus de trois ans.
Ce n'est pas qu'il ne veuille pas guérir, d'ailleurs il se languit de sentir ses fleurs et toutes les odeurs que peuvent dégager tout ce qui vit dans son jardin, comme la douce odeur du lilas blanc tellement symbolique pour lui, c'est juste qu'il n'y arrive pas, tout comme il n'a laissé entrer personne chez lui depuis. Son thérapeute, il le voit en visio chaque semaine et il apprécie les échanges qu'il a avec lui. Ce psy c'est William, et il va proposer une méthode peu orthodoxe à Clément pour s'ouvrir au monde et sortir de sa zone de confort... Passer une annonce pour une colocation...

C'est Tom, 26 ans qui va y répondre. Lui qui cherchait justement un logement pour pouvoir commencer son nouveau travail est ravi de tomber sur l'annonce qui pourrait le sauver surtout qu'elle est atypique. Et c'est comme ça que les deux hommes vont se rencontrer... Et d'ailleurs peut-on tomber amoureux d'une voix ? En tout cas Tom va découvrir qu'il a des pulsions protectrices dès qu'il s'agit de Clément...

Une de mes madeleines de Proust est l'odeur du lilas. Elle me renvoie en enfance, quand la vie était légère et insouciante. Et bien Clément c'est son rêve de pouvoir ressentir cette odeur mais ses phobies l'en empêche. Cet homme c'est auto enfermé dans sa prison de verre pour se protéger du monde. On découvrira au fil de la lecture le pourquoi du comment et je trouve ça bien que l'auteure ai pris son temps pour nous laisser comprendre ce qui a pu changer sa vie aussi brusquement. On va apprivoiser ses peurs au rythme de Tom, découvrir l'ampleur de ses tocs quotidien qui lui permettent de calmer ses névroses.
Ces deux hommes vont apprendre doucement à se connaitre et vont s'équilibrer. L'un ermite l'autre ne respirant qu'avec l'ouverture sur la nature.
Avec patience, douceur et écoute ils vont se rapprocher et pas à pas tenter d'offrir à Clément la possibilité qu'un jour il pourra redécouvrir la douce odeur de lilas...

J'ai vraiment passé un bon moment avec cette histoire. Parfois j'ai eu une petite impression de longueurs mais atténuée par la plume de l'auteure qui nous met de la poésie dans ses phrases. J'ai aimé qu'elle parle de maladies invisibles, ça revient peu comme thèmes dans les livres et encore moins les phobies qui peuvent pourrir une vie quotidienne. Et ça a été fait avec douceur et compréhension. Car ce n'est pas parce que ça ne se voit pas que ça n'existe pas.
Les personnages principaux sont attachants et bienveillants, Clément va découvrir que quand on est bien épauler on peut surmonter beaucoup de choses. Et du côté des personnages secondaires y'a un beau potentiel. J'ai hâte d'en savoir plus sur William car si j'ai bien compris, y'a une histoire de Jasmin qui nous attend dans les mois à venir 😉

PS : Moi aussi je dis que c'est l'hôpital qui se moque de la charité et pour moi c'est pain au chocolat
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Alors ne premier point je tiens à remercier chaleureusement l'auteur pour sa confiance et aussi pour avoir répondu à mes questions ( oui oui je suis super curieuse)

Parlons de ce roman qui dès le titre m'a transporté, je me suis toute suite imaginer la douceur que devait contenir cet ouvrage, et je me suis pas trompé car tout le long de la lecture on y a le droit.

L'histoire nous raconte la relation qui va se développer entre deux hommes, deux hommes que tout oppose mais que tout complète également. Plus les chapitres on avance, plus j'ai pu suivre l'évolution de la relation qui les unit et qui se construit, j'ai vraiment trouvé celà adorable. On peut le sentir ce lien, vous savez celui qui vous fait rencontrer une personne avec qui vous vous sentez directement à l'aise et bien, cette personne que vous connaissez que depuis quelques secondes pourtant on dirait que ça fait des années, cette personne qui vous accepte tel que vous être et fera tout pour vous aider vous même à accepter mais aussi à guérir petit à petit. C'est exactement ce qui va se passer entre nos deux protagonistes.

Tout au long de la lecture que j'ai littéralement dévoré ( au point de m'empêcher de dormir tant que je n'avais pas fini le roman). Je suis passé par plusieurs émotions, et oui j'ai ri , souri avec tendresse, j'ai aussi eu peur mais surtout j'ai pu ressentir par les mots tout l'amour et l'amitié qui unit les personnages que ce soit Tom et Clément mais aussi avec leurs amis et familles.

En parlant des personnages, ils sont vraiment tous adorables à leur façon ( si, si même Liam). Clément qui est attendrissant, pour qui ont à de la peine mais aussi énormément de fierté. Tom, ce rayon de soleil qui illumine la vie des personnes autour de lui et qui hésite pas à aider autrui. Puis y a le Dr William aussi imprévisible que marrant.
Cedric, Spencer et Valention, des personnages qui sont plus que prometteurs et j'ai vraiment envie de découvrir leurs histoires, alors je vais patiemment attendre les prochains romans.

La couverture représente parfaitement le contenu, je la trouve très belle et elle attire vraiment l'oeil.

Vous pourrez voir des notes en fin de pages et des citations au début de chapitres, j'ai pu apprendre certaines choses et découvrir des mots qui m'ont touchés.

La plume de l'auteure est délicieuse, agréable à lire et d'une douceur. J'ai aussi pu constater qu'elle ne prend pas à la légère les effets des maladies qu'elle évoque et nous en apprend un peu plus sur celles- ci.

Je pourrais encore vous donner plein de raisons d'aller lire cette histoire, comme cet amour qui se crée petit à petit sur la compréhension, l'écoute et la confiance. Mais je pense que le mieux c'est que vous allez le lire vous même, en tout cas pour moi c'est mon coup de coeur du mois de Septembre.


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Mon Dieu, j'ai versé un torrent de larmes, je suis passée par toutes les émotions possibles ! J'ai été contente, fière, stressée, anéantie… Il n'y a pas à briser mon coeur comme ça ! Je suis fragile, moi ! 💔❤

Dans ce magnifique roman, on va y découvrir le quotidien compliqué de Clément, car celui-ci est atteint de mysophobie, un trouble qui procure la phobie des microbes. Il n'est pas capable de sortir de sa maison, il ne va même pas dans son propre jardin. Il utilise des services en ligne pour gérer ses courses et son quotidien. Comme ses consultations avec son psychiatre peu conventionnel, William, un médecin qui va aider Clément à faire un premier pas vers la guérison, en lui proposant de louer une des chambres que comporte la grande propriété dans laquelle il vit seul !

Car oui, la solitude est parfois pesante ! Alors qu'il tente cette nouvelle expérience, il poste une annonce en expliquant une partie de sa situation. Mais alors qu'il veut se raviser, un message apparaît. Tom souhaite avoir plus de renseignements. Un échange commence entre les deux hommes. Il impose quelques règles de vie à son futur colocataire comme passer par la porte du garage, passer par la case douche et mettre des vêtements propres avant de renter dans la demeure. Tom accepte !

Tom est paysagiste, qui a trouvé un nouvel emploi sur Lille, et il cherche sans relâche un appartement pour être plus proche de son nouveau lieu de travail. Tombant sur l'annonce de Clément, un nouveau quotidien s'ouvre à lui, respecter les règles de vie de celui-ci. Mais alors qu'il arrive sur la propriété, il tombe sur une superbe propriété remplie de verdure, laissée à l'abandon... Pour le plus grand plaisir de notre paysagiste, qui va se faire un malin plaisir à réaménager ce havre de paix verdoyant ! La cohabitation entre ces deux hommes que tout oppose, ne va pas être de tout repos.

Venez découvrir la merveilleuse romance qui va s'en découdre, les épreuves de la vie qu'ils vont traverser ensemble, les évolutions de la maladie de Clément, mais surtout venez apprendre à les connaîtrent comme si vous viviez avec eux, parce que c'est clairement ce que j'ai ressenti du début à la fin. J'ai été tellement bouleversée, car c'est quand on croit que tout s'amorce pour le mieux que la vie décide de nous mettre des épreuves à traverser sur notre chemin ! C'est la deuxième oeuvre de S Shade que je lis et certainement pas la dernière ! J'aime la façon dont les choses sont abordés avec douceur et parfois avec dureté, que le bonheur est une chose éphémère qui peut être balayer en un claquement de doigt..
Merci de m'avoir fait découvrir cette merveille ❤ J'ai hâte de pouvoir lire le tome 2
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Je souris en enregistrant le numéro et me promène dans le domaine tout en lançant l'appel téléphonique. Clement décroche à la première sonnerie.

Un simple Allô, et tout bascule.

Si j'avais le moindre doute sur mon envie de vivre ic sa voix rauque et fragile clôt le débat. Jamais encore je n'avais été troublé par une voix, mais ce qu'elle dégage me retourne, me chamboule carrément.

En une seconde, elle emprisonne mon cœur sans que je puisse y faire quoi que ce soit.

Je suis tel le prince Éric quand il entend pour la première fois la douce voix d'Ariel.

J'ai perdu, je suis à sa merci. Un besoin de le protéger,de l'aider, s'infiltre en moi, dévastant tout sur son passage. Ce n'est pas un coup de foudre, non, je n'y crois pas.

Mais je crois par contre en la résonance des âmes. Celles qui s'appellent désespérément l'une l'autre pour se retrouver. Et à cet instant, je ressens au plus profond de la mienne ce besoin viscéral de le voir pour le préserver, l'épauler.
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J'ai l'impression de vivre dans un compte des frères Grimm, exit Raiponce, j'ai pris sa place au sein de sa tour sans l'espoir d'en sortir.
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Carpe diem. Je vais là où m'enporte le vent.
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Chaque jour, j'en apprends davantage sur lui, pendant nos moments volés au reste du monde. Ces quelques minutes, loin de tout, cette parenthèse dans notre quotidien. Lui dehors, moi dedans, oubliant cette vitre qui nous sépare. Durant cet instant, j'annihile mes peurs, je découvre l'extérieur par ses mots, à travers ses yeux. Je me sens libre...
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L’important n’est pas de guérir, mais de vivre avec ses maux. Albert Camus 
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