Une nuit infinie

Honnêtement je ne m'attendais pas à ce que j'ai lu. Je trouve ça rafraîchissant, la quatrième de couverture est mystérieuse et c'est tant mieux.
Pourquoi tout raconter quand le minimum suffit.
Moi qui voulais tant découvrir un livre de la maison d'édition RIVKA, je n'ai pas été déçu.
L'histoire est un plaisir à découvrir, on passe par de presque trop nombreuses émotions, par moment on voudrait pouvoir secouer les personnages. Ça montre bien qu'on rentre à 100% dans l'histoire, elle nous tient en haleine tout du long.
La relation amoureuse entre les deux protagonistes principaux qu'on peut aisément deviner est bien présente mais elle n'absorbe pas l'histoire pour ceux que ça peut inquiéter.
Que dire de plus sans rien dire divulgâcher, on est sur de la science-fiction mais étonnement rien de trop invraisemblable. On ne passe pas des heures sur des concepts tirés par les cheveux qui font le bonheur des fans du genre.
(Ce que je peux comprendre bien sûr mais je comprends aussi ceux qui n'ont pas envie de passer un chapitre sur le fonctionnement d'une technologie).
Pour dire que si le genre vous rebute, ce n'est pas une raison de passer outre cette lecture.

Je vous le conseille grandement, j'ai passé un très bon moment à le lire.
Je suis à votre écoute pour d'autres questions sur le livre et même pour en débattre avec ceux qui auront fait le choix de le lire.

Service presse fourni par la maison d'édition RIVKA

Ce livre est un énorme coup de coeur pour moi, ça va être compliqué d'en parler sans spoiler.

Je lis rarement de science-fiction alors je ne saurais pas affirmer l'originalité de l'histoire, mais personnellement elle m'a scotchée, c'est plein de rebondissements, c'est captivant, touchant, émouvant et plein d'humour et de tristesse aussi. C'est une histoire dont je me souviendrai longtemps. L'auteur a parfaitement retranscrit le sentiment de solitude, de peur et d'incompréhension auxquels sont confrontés les personnages dans l'immensité de l'univers, où ils ne sont que deux, avec pour seule compagnie, OS, l'intelligence artificielle du vaisseau. Ce livre nous emmène dans un long, très long, voyage en huis-clos avec ces deux personnages, Ambrose et Kodiak, auxquels je me suis beaucoup attachée. Ambrose était le narrateur parfait pour raconter leur histoire, avec un sens de l'humour qui adoucit la gravité des situations auxquelles ils sont confrontés. La romance, parfaitement dosée, qui se déroule tout au long de l'histoire, a véritablement touché mon coeur.

En résumé, ce livre m'a profondément marqué et je le recommande à tout amateur de science-fiction en quête d'une histoire captivante et émouvante.

Merci à NetGalley et aux éditions Rivka de m'avoir permis de découvrir ce livre, que j'irais acheter en version papier dès sa sortie.

Ce livre faisait partie de ma quête de "sf avec persos lgbt", et je préfère naturellement quand la romance, si romance il y a, ne prend pas toute la place de l'histoire.
The darkness outside of us m'a conquis en presque tout point, et j'insiste sur le fait que même si la critique qui suit ne contient pas de véritable spoiler hors balise, ce roman gagne à être lu avec le moins d'a prioris possibles (et cette critique peut malheureusement laisser deviner certaines choses...) !
En effet, sa force repose en partie sur un twist scénaristique central qu'il est crucial de ne pas dévoiler, même s'il ne sera pas 100% nouveau pour les férus de SF (j'ai pensé notamment au film Moon). le lecteur ayant vite fait de s'embarquer dans l'histoire avec un a priori de type "des gays se tournent autour dans un huis clos spatial", il est aisé de ne pas l'anticiper... En tout cas, la construction du roman autour de ce ressort permet des scènes surprenantes et fortes émotionnellement, plus que je ne l'attendais. le rythme est également très bien géré, alors que cela aurait pu être un écueil fatal ici en particulier. Les personnages sont un peu stéréotypés sans que cela ne devienne gênant, et de nouveau le scénario permet d'aborder des thèmes riches ("que diriez vous à votre moi plus jeune ?" par exemple), le tout saupoudré d'un peu d'angoisse existentielle tout à fait à sa place.
Il y a tout de même des point faibles, notamment quelques trous dans le scénario qui font parfois tiquer, une intelligence artificielle aux capacités un peu trop opportunes, et une fin de roman un peu facile, même si à ce stade des péripéties, disons qu'un peu de positif ne fait pas de mal, et j'étais déjà conquis de toute manière.
Enfin j'ai apprécié la possibilité d'une lecture plus métaphorique du récit sur le sujet de l'émancipation : il y a là deux jeunes auxquels de vieilles société ont appris à se haïr pour mieux servir de petites mains remplaçables, et faire tourner la société dans sa fuite en avant perpétuelle ; mais voilà qu'ils se rebellent contre leur exploitation et leur remplacement pour profiter de leur temps, et peut-être bâtir quelque chose de différent sur la base de l'amour plutôt que la haine.
En bref, une excellente surprise pour moi, mais malheureusement disponible en anglais uniquement pour l'instant.

Coordinated Endeavor, vaisseau spatial ou deux astronautes sont seuls au monde, seuls au bout du monde, envoyés par leurs nations respectives pour une mission de sauvetage, en route vers Titan pour un dernier espoir.

Peut-être pas si seuls que ça en fin de compte.

Difficile de parler de ce roman sans divulgâcher, alors que la quatrième de couverture n'en dévoile pas trop, ce roman vous plonge dans un tourbillon d'émotions, de solitude, de désespoir, de regrets, de résignation, de sacrifices, de souvenirs, mais aussi de révolte, d'espoir, d'intelligence, de fraternité et d'amour.

Une nuit infinie c'est seulement Ambrose et Kodiak et à la fois, tellement d'autres choses, plus profondes, si sombres.

Bien sûr, et c'est mon petit regret, j'aurais préféré que les deux héros soient un peu plus âgés que leurs 17 ans, leurs réactions ne m'ont pas parues toujours en accord avec leur âge, même si leur éducation militaire ou solitaire semble être la raison de ces réactions un peu trop mâtures par moment.

Mais c'est un détail, j'ai été embarquée par cette odyssée, par ce huis-clos (quoique...) de la voie lactée, par ces rebondissements, par ce suspens, par la plume de l'auteur, la façon dont le roman est construit, avec ce préambule et ces six parties, et ce décompte, glaçant...

Bref, un gros coup de coeur que ce roman, je remercie d'ailleurs NetGalley et les éditions Rivka pour ce service presse.

D'ailleurs, l'auteur a écrit une suite, ou un début, The brightness between us, que j'espère très fort que la maison d'édition traduise, je serais au rendez-vous sans aucun doute si c'est le cas.

Je ne suis pas adepte des lectures spatiales donc je n'ai pas de comparatif à offrir.

Nous suivons tout le roman du point de vue d'Ambrose qui vit un réveil assez perturbant dans l'espace. Ses souvenirs semblent intacts pour ce qui précède son envol mais pour le reste, il lui faut un peu de temps. En prime, sa première rencontre avec l'autre passager humain du vaisseau ne se déroule pas aussi bien que prévu.

Les deux hommes sont assez opposés. J'ai imaginé Ambrose, incarnant la lumière, alors que Kodiak est plutôt sombre, secret et tumultueux.

Le scénario est bien mené même s'il n'offre pas un suspense intenable. La lecture est fluide, addictive aussi. le livre m'a duré la journée et j'ai été charmée de l'avoir pour compagnie.

La quête de vérité de notre duo de héros avance à un bon rythme. Les émotions sont là mais il m'a manqué un petit quelque chose pour rendre la partie romancée satisfaisante.

Une très bonne lecture.