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3,22

sur 71 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Adieu Gloria est un livre qui est dans ma bibliothèque depuis un certain temps, cadeau du livre de poche, je l'ai choisi un peu comme livre de transition après voir lu Bakhita de V. Olmi. Je ne m'attendais pas à beaucoup plus qu'une transition et j'ai été agréablement surprise.
Je suis rentrée très facilement dans le milieu de la mafia…
L'histoire est celle d'une jeune comptable qui s'ennuie dans son travail mais son ambition va lui permettre de rencontrer et devenir l'assistante, « la pouliche » de Gloria Denton, femme fatale ayant main mise sur tout ce qui est illégal dans le domaine des courses et casino. Tout se déroule bien jusqu'au jour où elle va tomber amoureuse d'un certain Vic, joueur invétéré. Par passion pour lui, elle enfreindra les règles et trahira Gloria. de là, tout bascule et on assiste à un duo très bien amené.
Le scénario est très bien construit, Megan Abott nous livre un roman noir dans la pure tradition du roman noir américain. le lieu et l'époque restent flous, ce qui permet aux lecteurs de placer l'action où il le désire et à l'époque qui lui convient, c'est très bien fait.
Ce petit livre se lit très vite et nous transporte dans le monde de la mafia , mais contrairement à nos représentations, ici il s'agira d'un monde féminin.
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Adieu Gloria est un roman noir, qui a été écrit à partir d'extraits de faits divers qui se sont déroulés dans l'Amérique des années 1950. Nous faisons la connaissance d'une jeune comptable – anonyme dans le récit -, approchée par Gloria Denton, une femme fatale, admirée, qui évolue dans un milieu trouble. Cette dernière voit en notre narratrice un potentiel pour l'épauler dans son business, c'est pourquoi elle décide de l'attirer, de la charmer et d'en faire sa pouliche.

Nous sommes immergés au coeur d'un milieu sombre, violent, au sein même du monde de la nuit, dans des cercles de jeux, où les escroqueries et le blanchiment d'argent sont légions, où l'alcool et l'argent circulent en masse. Nous naviguons entre des propriétaires de bars louches, des parieurs butés, des malfrats effrayants, autant de personnages qui rappellent sans conteste les films noirs des années 1950. Parmi cette galerie de portraits se dresse Gloria et sa pouliche, deux femmes aguicheuses, aux visages innocents, qui profitent de leurs atouts pour séduire et en retirer du bénéfice. Un roman quelque peu féministe, où les rôles sont inversés : ce sont les femmes qui tiennent le premier rôle, ce sont elles qui manipulent, trichent, qui détiennent le pouvoir.

Gloria est une femme particulièrement mystérieuse, qui ne laisse absolument rien filtrer de ses émotions. Elle est tout en contrôle, en retenu, nous laissant apercevoir seulement le visage lisse d'une femme forte, puissante, sûre d'elle, qu'il est bien compliqué de duper. J'ai beaucoup aimé son personnage charismatique, qui vient contrebalancer tous les stéréotypes de la femme faible. En parallèle se trouve notre narratrice, jeune pouliche esseulée, facilement manipulable, qui fait ses premiers pas dans ce monde sans pitié. Elle est tout le contraire de sa parraine : dotée d'un coeur fragile qu'elle expose allègrement à nos yeux, elle s'éprend de Vic, un parieur malchanceux aux jeux, mais doué de belles paroles. Elle ne le sait pas encore, mais cet homme la mènera à sa perte.

J'ai été assez étonnée de cette lecture, que j'ai plus appréciée que ce que je pensais initialement. Megan Abbott incorpore à son récit noir une certaine tension, qui persiste durant l'ensemble de l'histoire et qui croît inexorablement au fur et à mesure de notre lecture. On y perçoit également une dose de sensualité, rythmée par des scènes d'actions, parfois très violentes, qui donne à l'ensemble un contraste surprenant mais qui fonctionne.

Un roman noir délectable qui nous transporte dans les milieux malfamés de l'Amérique des années 1950, aux côtés de deux femmes fatales, au machiavélisme sans bornes. Une histoire concise, mais intéressante, sur les rapports de domination, l'ascension sociale, l'argent roi et la manipulation.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Note 4/5
Je comprends pourquoi Mme Megan Abbott est la reine du polar noir.
Ici nous sommes dans les années 50/60, au milieu de la pègre. C'est la rencontre de Gloria la déesse, la reine, la seule femme de la mafia locale et elle va entrainer une Pouliche. J'emploie ce terme car en voulant faire ma critique, je me suis rendue compte que je n'avais pas retenue le nom du personnage principale. Et à ma grande surprise en relisant et bien l'auteure garde le mystère total. ET ça passe complétement car je m'en suis pas rendue compte. Chapeau l'artiste, moi qui pinaille pour un oui ou sur le moindre détail, je me suis laissée embarquer par les mots bien choisis de Megan Abbott.
Nous sommes dans la confrontation froide entre deux femmes. Une qui a fait son affaire depuis pas mal de temps et une qui cherche le frisson. Une maitresse et sa pouliche. Un élève qui veut dépasser le maitre. Une cocotte dont on a du mal à cerner la personnalité : un vrai caméléon.
Les pages se tournent vites car l'héroïne va droit au but et garde une certaine dignité et superficialité dans les événements qui ont bouleversé sa vie. Sa rencontre avec Vic, on devine sa perversité mais elle garde son côté mutin. La confrontation violente avec Vic aussi, on a l'impression que la scène se passe en accéléré pour ne pas plonger dans l'horreur. Toute la finesse de l'auteure, suggérer mais rester digne jusqu'au bout.
Une plume, une histoire, des personnages que j'ai adorés. Après ce n'est pas vraiment le meilleur polar que j'ai lu car il manquait parfois de détails. La confrontation du trio, j'aurais aimé visualiser la scène et j'aurais connaitre un peu plus les magouilles de la pouliche.
Il me tarde de découvrir d'autres oeuvres de Megan Abbott.
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Voici un roman noir qui se lit avec une facilité déconcertante et qui, pourtant, ne peut laisser indifférent. On est loin de tous les schémas classiques des polars et c'est justement un des facteurs qui le démarque. Point d'hommes dans ce roman, du moins en rôle principal. Les rares figurants masculins - et j'emploie à dessein le terme cinématographique - tels que le mort ou Clancy, l'inspecteur, n'ont qu'un rôle de seconde zone. Toute l'intrigue tourne autour de deux femmes: Gloria et la narratrice. On assiste ici à un machiavélisme au féminin, sans borne, limite pervers car touchant à l'intellect. L'écriture est au service de l'histoire: concise, familière lorsqu'il le faut, elle est mimétique de ce qui se trame tout au long de l'histoire.

Megan Abbott a reçu le prestigieux prix Edgar Award pour ce roman. Il est amplement mérité.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Exercice de style
Publié relativement récemment, le roman de Megan Abbott offre un plaisir un peu désuet. On baigne dans une ambiance de film noir très caractéristique. Pour peu, on s'attendrait à voir surgir Humphrey Bogart. Ce ne sera pas le cas, tout d'abord parce qu'il n'st pas crédité au générique, mais surtout parce que le livre est résolument féministe. Un roman noir contemporain en somme, que j'ai lu avec un grand plaisir, mais qui ne changera pas l'histoire du genre.
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Lorsque la jeune narratrice est embauchée comme comptable dans un cercle de jeu, elle s'applique à faire ce qu'on lui demande, même à falsifier un peu la comptabilité. Dans ce milieu, l'essentiel est de ne pas se faire prendre. Lorsqu'elle rencontre Gloria Stenton, la jeune héroïne est fascinée par cette femme à la réputation sulfureuse qui s'est fait un nom craint dans le milieu. Rapidement Gloria repère le potentiel et l'ambition de la jeune femme dont elle fait sa protégée. Et voilà notre héroïne embarquée dans le milieu du jeu, des paris, du blanchiment d'argent et des petits arrangements financiers avec les flics. Mais la demoiselle s'amourache d'un certain Vic, un looser criblé de dettes qui lui propose de trahir sa patronne pour régler ses dettes. Les ennuis ne sont pas loin, la jeune protagoniste le sait mais elle tente le tout pour le tout. Un choix risqué où il y a forcément des perdants et où il ne peut rester qu'un seul vainqueur. Une lutte sourde et sans retour s'engage alors entre maître et élève…

Dans ce roman de Megan Abbott, ce n'est pas tant l'intrigue, finalement assez simple, qui importe mais le rapport de force entre Gloria et sa protégée. Un roman ultra-noir et psychologique autour des rapports de domination, du besoin d'ascension sociale, de l'argent roi, de la manipulation. La relation des deux femmes se partage entre admiration et répulsion. On plonge véritablement au coeur de cette manipulation perverse et dans le milieu des paris et des escroqueries, en chaussant les talons aiguilles et les tailleurs chics de ces deux maîtresses femmes. Efficace !
Lien : http://lencreuse.over-blog.com
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Il est rare qu'une couverture de livre soit autant en accord avec son contenu; regardez : une photo de femme en noir et blanc superbement contrastée, une femme fatale dont on ne voit que le corps voluptueux mis en valeur par une robe en drapé assez proche du modèle que porte Katherine Hepburn dans le port de l'angoisse.

Vous aimez les polars des années 50 ? Vous aimez ce climat de violence feutrée où les hommes s'entre-tuent la nuit au fond des ruelles envahies par le brouillard, éclairées par de mauvais réverbères, pour un territoire, une femme, une somme d'argent? Alors vous allez adorer ce roman policier contemporain "à la manière de" écrit par... une jeune femme, Megan Abbott.

Sauf que si l'auteure reprend avec un talent indéniable tous les codes de Hammett et Chandler, c'est en renversant complètement le rapport traditionnel entre les sexes existant habituellement dans cette littérature ! Ici, tous les personnages principaux sont des femmes. Ce sont elles qui trichent, qui tuent, qui manipulent, qui dominent ...

Lire la suite de ma critique sur le site le Tourne Page
Lien : http://www.letournepage.com/..
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"G.L.O.R.I.AAAAAAA"

En lisant le titre j'ai deux chansons qui me vienne en tête : une du début des 60's et l'autre plutôt disco datant de la fin des 70's. Je vous laisse deviner lesquelles.

Enfin bref ! Cela faisait longtemps (au moment de ma lecture du livre) que je n'avais pas lu de livre policier, et j'ai un bon souvenir de celui-là.

Ce qui m'a marqué ce sont les personnages principaux qui sont féminins, et dans les livres policiers, c'est assez rare (ce qui est dommage).

L'histoire en elle même est plutôt simple, une jeune femme qui se fait entrainer dans des combines par une autre femme, un peu plus âgée et à la fin... Je vous laisse lire le livre :)

Si vous hésitez, je vous le conseille, il est simple à lire et fluide, l'histoire est intéressante.
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Les années 50'? 60'? Une Amérique dans laquelle salles de jeux obscures, casinos et champs de courses ont encore le vent en poupe. Des gains partagés entre malfrats, mafieux et hommes de main sans scrupules. Dans ces milieux masculins rares étaient les femmes de pouvoir. Quelques filles de joie qui passaient de bras en bras dans l'espoir de tomber sur un Prince pas forcément charmant mais, au moins riche heureux d'un jackpot providentiel... Des filles qui avaient abandonné leur vertu et leur dignité pour quelques effluves de mauvaises eaux de Cologne mêlées aux odeurs de ces cigares bas de gamme donnant une contenance à ces loosers aux poches percées, mais des rêves naïfs qui les amenaient au bord de l'abîme, aussi noir que les hématomes réguliers de leurs visages. Mais point de ces filles ici. Juste Gloria. Et sa "petite" protégée...

Une ambiance noire. Intrigante. Malsaine... Dans laquelle Gloria, femme fatale d'une quarantaine d'années, au physique superbe, froide, déterminée, sans aucun état d'âme, travaillant pour ces hommes qui engrangent recettes, pots de vin et qui décident de la vie et de la mort des "petits" de ce milieu, décide de prendre sous son aile, la narratrice, jeune, belle et les dents longues. Elle va lui apprendre les ficelles du métier, les arnaques, les choses à éviter. de qui se méfier, de savoir quoi faire. Et surtout ne pas faire. Mais ça... Pas simple de ne pas tomber amoureuse quand le mec en face a une belle gueule, de la gouaille, de la prestance et que l'on est encore empreint d'une certaine innocence... Peu importe qu'il soit un looser de la pire espèce. Dès la première nuit passée avec lui, l'équilibre entre ce duo de femmes est mis à rude épreuve... Qui flanchera la première? Jusqu'où sont elles capables d'aller? Qui a dit que dans ces milieux, les femmes étaient faibles?
A lire...
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L'intrigue

A 22 ans, elle a les dents longues mais rien ne la prédestine à devenir quelqu'un en étant la fille de personne. Rien, avant de croiser le regard de Gloria Denton, la Reine de la mafia locale qui travaille pour le compte de parrains pour truquer les paris, les courses hippiques et les casinos. La narratrice va devenir sa "pouliche", sa fille de substitution, apprenant grâce à elle toutes les ficelles du métier, persuadée que la relève sera assurée. Sauf que tout est une question de bonnes ou de mauvaises rencontres. Tellement avide de liberté, les erreurs s'enchaînent. Un raté, habitué des casinos et de la banqueroute, va lui mettre le grappin dessus mais on ne dit pas adieu comme ça à Gloria quand elle vous tient…

L'été est définitivement un bon moment pour lire des polars. Après Une folie meurtrière de P.D James l'été dernier, un polar anglais dans un hôpital psychiatrique privé, je suis revenue à mes vieux amours, le roman noir américain plein de belles plantes, de voyous et de policiers corrompus. Sauf qu'Adieu Gloria n'a de commun que l'ambiance avec le Grand sommeil de Raymond Chandler, le premier classique noir que j'ai lu. Avec Megan Abbott, les valeurs du roman noir classique sont comme renversées et, ce qui n'est pas pour déplaire, les femmes y ont plus de place. Si l'inspecteur Marlowe charme tout ce qui bouge, il joue toujours plus finement que les personnages féminins qu'il croise.

Or, contre une tradition des romans et des films sur la mafia, les parrains, "les grands patrons" comme la narratrice les appelle, font complètement figuration. On ne les voit pas, on ne les verra jamais et, d'ailleurs, ça n'a pas d'importance puisque la roue tourne à la fin pour de meilleurs gros poissons. Seule Gloria leur sert d'intermédiaire pour devenir une "marraine" de substitution. Femme de tête, son personnage m'a fait pensé de très loin à la matriarche Tante Polly (Helen McCrory) dans la série Peaky Blinders (2013) dont la famille truque les paris notamment des jeux de course. L'époque n'est pas la même mais, visiblement, récemment, derrière tout mafieux se cache une femme, une vraie.

Rien que la couverture donne le ton, après tout mais surtout les premières lignes : "Je veux ces jambes". La sensualité des années 50, tout y est dans cet incipit. Si les jambes des femmes sont toujours un motif récurrent dans les polars (je crois me souvenir que Marlowe fantasme sur celles de Vivian Sternwood, la belle héritière), ce n'est pas le désir purement sensuel qui en explique la présence, c'est l'envie. Il ne faut pas croire que l'affaire amoureuse entre la narratrice et son bon à rien de Vic Riordan qui va déclencher le début de la fin en fait le coeur de l'histoire. Même faible, elle reste maîtresse du jeu malgré ses erreurs de débutantes. Et, surtout, la relation primordiale est bien celle qui lie Gloria et la jeune femme.

Maître et élève ? Très tôt, Gloria la prend sous son aile pour en faire sa créature. Elle ne fait pas seulement son éducation, elle la façonne à son image telle une Pygmalion du crime. Pourtant, ses intentions restent presque jusqu'à la fin plus qu'ambiguës. Pourquoi l'avoir choisi, elle ? Jusqu'où la soutiendra t-elle, une fois les ennuis commencés ? Entre main de fer et gant de velours. Gloria porte d'ailleurs constamment des gants pour leur élégance mais surtout pour mieux cacher ses faiblesses. Ce que j' ai aimé dans ce rapport de maître et d'élève, c'est la vulnérabilité de Gloria qui pointe dont la situation reste plus pathétique qu'autre chose. Aussi manipulatrice soit elle, Gloria materne plus la jeune femme qui en retour la respecte mais pas sans préférer sa liberté.

Mère et fille ? Gloria est définitivement un modèle féminin pour la narratrice, orpheline de mère et sans grande admiration pour son père, petit employé de casino dévot et sans le sous. Gloria a donc tout d'une marraine pour la jeune femme en lui offrant un avenir même si ça parait une perspective bien cynique pour une carrière de mafieuse. C'est l'intimité entre les deux femmes qui m'a captivé, au point de se détruire mutuellement. Tant de confiance et pourtant tant de suspicion mutuelle, de non-dits. Si la narratrice, la "mauvaise fille" qui déçoit sa patronne, est presque agaçante de naïveté, Gloria est un personnage plus opaque, plus complexe qui mériterait plus qu'un roman pour connaitre son histoire; Et pourtant, c'est sa réputation de femme passionnée derrière sa maîtrise qui ne pardonne jamais et se venge toujours (sauvagement si possible) qui en fait un personnage énigmatique. On ne sait pas ce qui est vrai, ce qui est légende chez elle ce qui permet de tout imaginer.

Certains autres personnages semblent plus stéréotypés, comme le beau parleur qui sert d'amant à la "pouliche" de Gloria. Avec ce roman noir très féminin, forcément, le seul personnage masculin un minimum développé parait légèrement moins intéressant. Contrairement à Vic (un prénom bien ironique pour celui qui ne fait que perdre), le personnage d'Amos Mackey, le nouveau caïd en veine, l'avenir personnifié de la mafia, est peut-être celui qui a le plus d'allure alors qu'on le voit à peine.

"Et Il savait quelque chose sur moi, il savait."

Je voulais lire ce polar depuis un bout de temps et je n'ai pas été déçue. Je n'ai qu'une hâte, lire un nouveau Megan Abbott. Quel dommage qu'il n'existe pour l'instant aucune adaptation. Mais Gloria m'a tellement touchée que je crois que je serai forcément déçue. Dire adieu à Gloria, peut-être, mais pas à l'image que je m'en fais.
Lien : http://bouteillemer.wordpres..
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